Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty/03

Les Progrès de la Perversité.


J’avais repris mon embonpoint. J’étais redevenue ce que j’étais avant : fraîche, blanche, potelée. Mes bras, mes épaules avaient gagné en ampleur, en rondeur ; mes chairs s’étaient raffermies. Mais ce qui faisait la joie de mes adorateurs, je veux dire, de mes fouteurs, c’est la beauté de ma poitrine.

Je n’étais encore qu’une gamine et j’avais déjà les deux plus beaux tétons que l’on puisse voir. La nature m’avait bien servie. Leurs pointes rose étaient un régal continuel pour les bouches avides de les caresser, et Dieu sait s’ils ont été baisés, sucés, léchés tirés !… Sais-je moi, tout ce que ces cochons d’hommes ont fait avec… c’est à qui les peloterait le plus.

On me les a un peu abîmés à force de les tripoter, néanmoins ils sont encore assez fermes.

— N’est-ce pas, Letty, que mes tétons sont durs ?… Touche-les, presse-les… Sens comme les bouts se raidissent !… tu les fais bander !… La peau de tes mains est si douce, si veloutée, et leur toucher, leur pression si suave, qu’elles me donnent des frissons de désirs… Mets-y ta bouche… fais-moi sentir ta langue…

Letty, ma chère Letty… c’est bon ce que tu fais… c’est délicieux !… ta main en bas !… branle-moi, fous-moi !… Tu es mon amant, je suis ta maîtresse, ta maîtresse cochonne, bien salope… à toi… bien sa… la… pe !… Je reçus sa liqueur sur la main, mon doigt en fut tout blanc ; je lui donnai :

Tiens, belle salope, mange ton foutre !…

Après un moment de répit, je priai Marietta de m’expliquer ce qu’elle avait fait pour devenir putain. — Dans l’attente du retour de mon chéri, dit-elle, j’étais heureuse de me voir si belle. Je m’admirais toute nue devant la glace, et cette vue augmentait tous les jours mes désirs sensuels.

Parfois j’étais si excitée que ne pouvant me retenir, je m’asseyais bien en face de la glace j’écartais les jambes et les cuisses, j’ouvrais les lèvres du con et je me branlais jusqu’au sang ; je déchargeais deux ou trois fois, mais sans éteindre le feu qui me dévorait. Tous les jours c’était la même répétition : je m’usais pour attendre et l’amant n’arrivait pas.

Comme je n’avais pas toujours la précaution de fermer les fenêtres pendant mes exhibitions lubriques, un jeune homme, demeurant en face, m’ayant surprise plus d’une fois dans mes exercices voluptueux, vint un beau matin frapper à ma porte. J’étais assise devant mon miroir en train d’exercer mon doigt comme d’habitude. J’avais déjà éprouvé deux fois les effets de la décharge, je sentais venir la troisième, lorsqu’on frappa. Tout émotionnée, engourdie, ne pensant à rien, je jetai un peignoir sur ma chair, et tout bêtement j’allai ouvrir.

C’était le jeune homme d’en face. Il entra, ferma la porte et me saisit avec un emportement fébrile, couvrit mon front, mes joues, mes lèvres de baisers éperdus.

J’étais si abasourdie de cette audace, que je me laissai faire sans opposer la moindre résistance. Puis sa bouche, étant collée sur la mienne, m’empêchait de parler.

Lui, sûr et fier de son succès, me poussa contre le lit, m’y renversant, appuyant son corps sur le mien, il me déclara, dans des termes brûlants, qu’il m’aimait à l’adoration depuis longtemps, que mon indifférence l’avait rendu fou, que je devais pardonner sa témérité, dont le premier coupable avait été ma glace indiscrète qui lui avait révélé mon tempérament, mes désirs, mon penchant pour les plaisirs de l’amour.

— Ce matin encore j’ai tout vu à travers les vitres et je n’ai pu résister. Punissez-moi mais ne m’empêchez pas de vous adorer, d’être votre esclave de près comme de loin.

Que pouvais-je répondre dans l’état je me trouvais ? mon peignoir entièrement ouvert lui livrant tout mon corps nu. Ses jambes entre mes cuisses, sa bouche sur ma bouche !… J’étais à lui, toute à lui !…

Comprenant ma situation et devinant peut-être ce qui se passait dans mon sang, dans mes veines, il n’hésita pas à profiter du moment propice, il sortit son membre et me l’enfonça jusqu’aux couilles.

Dieu quel vit !… Quel fouteur !… Chaque coup allait au cœur me faisant tressaillir, me donnant des spasmes de délire… Pendant des heures ce fut une orgie de caresses, de baisers et de coups de vit !… Mon con, à jeun depuis plusieurs mois, était en fête, il absorbait avec bonheur ces brûlantes libations qui lui étaient versées et auxquelles il répondait en inondant cette jolie tête lascive, qui nageait dans cette mare de foutre que nous répandions sans cesse.

Nous nous séparâmes comme deux amoureux qui, après avoir rencontré mille difficultés, mille empêchements, sont parvenus à se réunir, à se donner l’un à l’autre.

Tu supposes bien, Letty, que cette visite fut suivie de beaucoup d’autres. Quand j’étais seule à la maison, je mettais un signal à la fenêtre et mon chéri arrivait de suite. Je l’attendais toute préparée pour ne pas voler une minute à nos plaisirs, à notre suave fouterie. Lui-même entrait souvent avec son vit dur en avant ; je l’empoignais et je me l’enfonçais. Nous nous embrassions, nous nous disions mille tendresses lorsque nous étions liés, collés, entrelacés.

Ces rendez-vous réguliers furent remarqués, on nous épiait. On menaçait de prévenir ma mère si je continuais. Je fis part de mes craintes à mon amant et nous résolûmes de nous voir la nuit. Il venait coucher avec moi. Nous foutions tout nus d’abord sur le canapé, ou sur une chaise et ensuite sur le lit jusqu’au matin.

Pour entretenir notre ardeur et nous exciter davantage, nous lisions ensemble, à haute voix, de jolis petits livres de femmes qu’il m’apportait, ornés de belles gravures obscènes, représentant des hommes, des femmes foutant dans tous les sens. Un de ces dessins me ravit plus que les autres c’était l’homme enculant la femme, lui branlant le con et un téton en même temps, et la femme, la tête penchée en arrière, offrant sa bouche sa langue à l’homme. De la main gauche elle se tirait le bouton de l’autre téton et de la main droite, tournée en arrière, elle pelotait les couilles de ce vit qui l’enculait. Au dessous était écrit : le plus doux des moments. Je retrouvai à peu près la même gravure dans l’Arétin français. Je la fis remarquer à mon ami.

— Aimerais-tu faire cela, toi ?…

— Oui, Marietta.

— Tu l’as déjà goûté ?

— Oui !…

— Est-ce vraiment bien bon ?…

— Délicieux !…

— Si tu l’aimes tant que ça, pourquoi ne me l’as-tu jamais demandé ?…

— Parce que lorsque je suis dans ton con, et que je sens tes baisers et la fermeté de ta gorge de marbre, j’oublie tout.

— Alors tu me le mettrais avec plaisir ?…

— Si ça ne te répugne pas…

Ce soir-là, sachant ma mère absente, j’avais préparé un petit festin orgiaque. Nous mangions des confitures, des gâteaux, des biscuits, avec lesquels nous faisions de charmantes saletés, et nous buvions à plein verre, des vins, des liqueurs qui entretenaient notre bonne humeur, et en même temps nous donnaient des forces pour soutenir les divers combats que nous nous livrions sur le lit.

— Qu’était-ce ces charmantes saletés dont tu parles ? Dis-les, Marietta, pour que je les apprenne.

— Tu veux donc tout savoir, Letty, avant d’être dépucelée ?

— Ne suis-je donc pas déjà assez cochonne, assez salope pour tout apprendre ?… ne rien ignorer ?…

— Tu as raison !… une femme qui a appris à goûter tous les plaisirs et à les faire partager, ne doit rien ignorer. Je te dirai donc que les saloperies que nous faisions nous mettaient dans des fureurs lubriques à ne nous faire reculer devant aucune obscénité même les plus monstrueuses. Plus c’était sale, dégoûtant, meilleur c’était, et nous étions heureux de les faire, de nous dégrader, de nous dépraver. D’abord je fus délicieusement enculée. Nous imitâmes en tout point la pose de la jolie gravure que je tenais, et nous en éprouvâmes les ravissants effets. Mon con coula autant que son vit, j’eus le cul inondé. — Quand tu auras un homme, Letty, je te recommande cette gourmandise, elle est divine. Nous, nous la répétions tous les soirs et quelques fois la nuit. — Cette enculade, reproduite devant la glace, au lieu de nous calmer nous mit un brasier dans tout notre être ; nous étions enflammés, nous brûlions… Dès lors, nous n’eûmes plus conscience de ce que nous faisions ; mais nous ne restions point inactifs. Mon cochon d’homme voulut manger des confitures sur mon con, et moi, plus cochonne que lui, je voulus qu’il m’en fourre dedans et qu’il me foute ensuite. Lorsque je sentais qu’elle était bien délayée, il sortait son membre tout barbouillé, et me le donnait à sucer. Après les confitures nous cochonnâmes avec les biscuits. Je me les enfonçais jusqu’à toucher la matrice et lui les mangeait sur place. Quant sa bouche était bien pleine, il m’en donnait la moitié dans la mienne, que j’avalais avec un goût exquis. La dernière bouchée je la reçus sur les lèvres, il la poussa avec le vit, que je suçais en mangeant, et je bus en même temps le foutre que je lui fis décharger à coups de langue. Je pensais qu’après ce dernier trait nous pouvions nous coucher et reposer tranquillement ; mais l’imprévu nous attendait… À peine étendus l’un à côté de l’autre, je sentis un extrême besoin de faire pipi. D’un bond mon chéri se plaça entre mes cuisses, ouvrit les lèvres du con et, bouchant hermétiquement l’entrée avec sa bouche, il cria : — Pisse donc !… Je pissai et il but tout sans en perdre une goutte. Enthousiasmée par cet excès d’amour, car il faut réellement aimer pour qu’un homme en arrive là, je voulus, à mon tour, lui prouver que j’avais de l’affection pour lui en lui rendant la pareille et je bus après ce cher vit tout ce qu’il me versa.

— Ah ! ma chère Marietta, je comprends maintenant que je ne suis pas encore aussi salope que toi, n’étant pas arrivée à ce degré de saleté. Y arriverais-je jamais ?… J’en doute !… Continue ton histoire, je t’en prie, elle m’intéresse et me sert de leçon.

— Comme je crois te l’avoir bien expliqué, mes nuits étaient heureuses ; je les passais dans les bras de mon fouteur chéri, de plus en plus amoureux de mes charmes, de mon corps ; mais les journées étaient longues, bien longues, je m’ennuyais. Mon tempérament n’avait pas besoin de ce grand repos. Les matinées me suffisaient pour réparer les forces que nos nuits agitées affaiblissaient. Je ne savais donc que faire. Je sortais quelquefois ; j’allais voir ma sœur qui s’était établie tout à fait comme Putain, recevant à toute heure.

Un jour j’arrivai juste au moment du déjeûner. Il y avait deux convives. — Quelle heureuse inspiration tu as eue, sœur, de venir aujourd’hui ; tu ne pouvais mieux tomber. Milord, que voilà, qui te connaît depuis longtemps, m’avait déjà manifesté le désir d’aller te surprendre chez toi, en venant ici, tu as comblé ses vœux. Tâchez de vous entendre, je ne serai point jalouse !

Cette phrase me disait assez que ce cher milord, avait des vues sur moi. Je réfléchis de suite qu’un entreteneur ne ferait pas mal dans le ménage. Dans la journée je serai bien complaisante, je lui donnerai juste ce qu’il faut pour l’engager à revenir, et le soir j’aurai mon cher fouteur qui me donnera son bon foutre et son pipi si j’ai soif.

Cet arrangement, combiné et arrêté dans ma tête, n’attendit pas longtemps son exécution.

Ma sœur, sans être dans une toilette indécente, était assez décolletée. Ses belles épaules blanches, sa superbe poitrine d’albâtre et le commencement de ses gros tétons, étaient exposés aux yeux luxurieux de ses deux adorateurs qui la dévoraient de leurs regards.

Elle trouva que ma mise ne convenait guère à une jolie fille en train de faire une conquête.

— Qu’en pensez-vous, milord ?…

— Je suis parfaitement de votre avis, chérie. Un peu moins de chiffons flatterait davantage cette belle enfant.

— Allons, Marietta, viens que je t’arrange un peu mieux ; tu es par trop fagottée en pensionnaire.

Quand je fus dans sa chambre, elle me dit :

— Tu sais, milord est amoureux de toi, il te veut. Chauffe-le, c’est une bonne affaire parce qu’il n’est pas exigeant. Il est comme tous les vieux ; il veut voir, toucher, être branlé et sucé. Il fout quelquefois, mais rarement. Contente-le et tu seras bien récompensée, car il est généreux quand on est aimable avec lui. Moi, j’ai eu la bêtise de lui faire des traits aux jours et heures des rendez-vous et il m’a plantée là. Depuis qu’il a jeté les yeux sur toi, nous nous sommes réconciliés. Il vient me voir régulièrement, il m’apporte de petits cadeaux tout simplement pour que je lui serve de maquerelle. C’est un joli métier qu’il me fait faire, tâche de me faire honneur. Ne sois pas trop facile, mais non plus trop difficile.

Il te traitera probablement en petite fille, en gamine ; je lui ai dit que tu n’avais pas encore quatorze ans, soutiens ton rôle.

Il connaît ton histoire de la campagne, je lui ai tout raconté. N’oublie pas que tu n’avais que douze ans lorsque tu as été dépucelée, violée pendant que tu dormais. Ne me démens pas.

— Dis, sœur, est-ce que cela m’empêchera de voir mon chéri, le soir, la nuit ?

— Mais non ! Tu peux en prendre encore un, deux, si tu veux.

— Alors tu me conseilles de faire la Putain ?…

— Pourrais-tu faire autre chose ?… et en l’admettant. Penserais-tu pouvoir te passer de foutre ?… Et puis qu’est-ce qu’une Putain ?… C’est une femme comme une autre qui vit de son travail sans faire tort à personne. Elle vend du plaisir à ceux qui en veulent, elle est donc plus honnête que celles qui trompent leur mari pour entreprendre ce métier.

Maintenant que te voilà jolie à croquer, désirable à faire bander un carme, allons rejoindre nos amoureux.

Quand nous rentrâmes au salon mon futur fut ébloui de me voir si belle.

— Eh bien ! milord, êtes-vous content de cette transformation ?… J’espère qu’elle n’a plus l’air d’une pensionnaire endimanchée ; c’est une petite femme comme vous les aimez…

— Ravissante… délicieuse… désirable… ! mais plus désirable encore avec un peu moins de chiffons sur les épaules.

— Je sais bien, milord, lui répondit ma sœur, que vous préférez voir les femmes toutes nues ; mais ici, le moment n’est pas propice. Achetez cette petite merveille, emportez-la chez vous, et alors habillez-la en Ève tant que vous voudrez.

Pendant cet échange de phrases, milord s’était approché de moi. Il me souffla à l’oreille : — Mon cher ange, voudrais-tu me permettre d’enlever cet horrible fichu ?…

— Si ça vous fait tellement plaisir enlevez-le. (Le cas était prévu ma sœur connaissant les goûts du gentlemen.) Il me découvrit les épaules et mit à jour tout le creux de l’estomac et la naissance des seins, dont les boutons repoussaient le linge léger qui les enveloppait. Tout le temps du repas mon vis-à-vis s’extasia devant mes charmes, ma chair, frissonnante et mes deux tétons à moitié cachés que ma respiration soulevait. Ses regards lubriques me dévoraient, ses yeux me mangeaient.

Après le café on nous laissa seuls. Milord ne perdit pas une seconde. Il s’assit à côté de moi et me prenant les deux mains, il me déclara qu’il m’aimait beaucoup, qu’il voulait faire mon bonheur.

Je sais que tu as été trompée de bonne heure et abandonnée ensuite, je veux te faire oublier ces tristes jours passés en t’entourant d’affection, de bien être en échange d’un peu de complaisance.

Comme je faisais semblant de me réjouir de ses offres, il couvrit mes mains de baisers ; puis, passant son bras autour de ma taille, il me pressa sur son cœur en s’exclamant : — Je t’aime, Marietta ! je te veux !…

— Est-ce bien vrai, milord, que vous m’aimez ?… que vous m’aimez sincèrement ?… Ne me trompez pas ! J’ai besoin d’un peu de bonheur, donnez-m’en ?

Mon vieux ne se contenant plus, colla ses lèvres sur les miennes, m’enlaça avec force, me suça la langue que je lui abandonnais et voulut m’emmener chez lui. — Voilà ton appartement, Marietta. Viens voir ta chambre comme elle est jolie. Que dis-tu de ce lit… avec cette grande glace au fond où tu pourras te regarder, t’admirer à ton aise couchée comme levée. Me permettras-tu de venir quelquefois t’admirer ?…

Il ouvrit l’armoire ; elle était remplie de linge de toute espèce. Sur un rayon il y avait des serviettes de toilette, sur un autre des mouchoirs variés ; puis une rangée de chemises de batiste garnies de dentelles ; des chemises de soie rose chair, des peignoirs de satin, tout un trousseau des plus coquets, des plus séduisants.

— C’est pour toi seule, Marietta, que tout ce qui est là, a été commandé et fait. Ta sœur m’avait tellement assuré que tu viendrais habiter avec moi que je n’ai pas hésité à te préparer cette petite surprise. Du reste tu peux t’assurer toi-même et de suite que tout a été fait à ta taille. — Il me laissa.

Séduite par la couleur, la richesse de ces chemises, en un clin-d’œil j’enlevai tout pour en essayer une. Elle était très décolletée. Mais la nuance s’unissait si bien à celle de ma chair, que je paraissais être toute nue. Je me voyais dans la glace, l’illusion était complète, j’étais nue.

En vérifiant de nouveau le contenu de l’armoire, j’aperçus des pantoufles en satin blanc, des amours de pantoufles, aussi jolies que cochonnes, oh ! oui, bien cochonnes. Sur l’une il y avait en relief et en couleur naturelle, un joli con entouré d’une forêt noire et au milieu duquel pointait cette petite langue dont le toucher nous procure de si délicieuses sensations ; sur l’autre un superbe vit d’une exécution parfaite. Je me déchaussai entièrement, pieds nus, pour mettre ces deux merveilles.

Entre la vue de ces emblèmes et le frottement velouté de la soie sur la chair, je ne pus réprimer le désir que j’éprouvais de me branler devant cette belle glace qui me renvoyait la reproduction de ce que j’allais faire. J’avais déjà le doigt dedans, je commençais à sentir l’effet de la caresse sensuelle que je me prodiguais, qui m’eût certainement fait pâmer, sans le bruit que fit la porte, suivi de cette demande : — Peut-on entrer ?…

— Oui, répondis-je… et je m’élançai au devant de milord.

Je le reçus dans mes bras, bouche-à-bouche, le baisant avec avidité. Qu’il était heureux !… Ensuite, en lui montrant mes pieds, je lui demandai si cela avait été aussi fait pour moi.

— Tout a été fait pour toi, mon ange, pour toi seule.

— Alors, celle-là (en lui montrant la pantoufle sur laquelle il y avait le con) c’est moi ! et l’autre ?…

— L’autre, Marietta… c’est moi, si tu veux !…

Vif comme l’éclair il me prit une main et la plaça sur son membre. Avec les doigts je le pressai, je l’agitai ; mais impatiente de mieux le sentir je le sortis de sa prison. Il bandait, il était dur comme un fer. Je l’empoignai des deux mains, je le branlai en lui disant : — Milord… j’avais résolu d’être bien sage, de rester tranquille, mais avec vous cela n’est pas possible. Vous êtes si gentil, si entreprenant, vos manières sont si séduisantes, vos moyens si tentants, que malgré moi, vous me faites tomber de nouveau dans le péché de la débauche, du libertinage… M’aimeras tu, bien libertine, bien débauchée, bien cochonne ?…

Milord rayonnait de joie, il tombait des nues ; il trouvait dans cette petite fille, qu’il croyait n’avoir que quatorze ans, la femme vicieuse qu’il lui fallait. Aussi je ne laissai pas refroidir son enthousiasme, je l’attirai vers le lit, m’y renversai et conduisis moi-même le fier dard dans le con qu’il convoitait avec tant d’ardeur.

Ma comédie, jouée avec adresse, eut un plein succès. Je fus récompensée en plaisir, en volupté mieux que je ne pouvais l’espérer. Milord foutait comme un Dieu. Il limait avec un raffinement de lascivité à en arrêter la respiration. Quand il enfonçait, il retirait sa langue de ma bouche pour recevoir la mienne dans la sienne ; j’accompagnais le mouvement d’un coup de cul, et lorsque c’était lui qui m’engueulait, il retirait le vit. Tout cela était réglé avec une précision calculée et les mouvements des deux corps s’accentuaient à l’approche du plaisir. Nous déchargeâmes presque en même temps.

Après cinq minutes de repos il m’enleva la chemise, me coucha sur les couvertures tout-à-fait nue et, tirant un cordon, les rideaux du lit glissèrent tous d’un même côté, découvrant de grandes glaces, placées à la tête au pied et au ciel du lit. Quel splendide effet ! C’était féerique !… Je me voyais de tous les côtés, à l’infini et je me trouvais superbe de nudité.

Mon milord me laissa bien jouir du coup d’œil, pensant peut-être que j’avais besoin de ce stimulant pour me remettre en train. Je l’en dissuadai.

— Tu me laisses toute seule ?… Tu ne vois pas que je m’ennuie ?… Viens vite foutre ta petite libertine qui a soif de cette bonne liqueur de ton vit ! Mets-toi tout nu pour que mes yeux jouissent en même temps de la vue de tes couilles, de tes belles fesses que je veux patiner, de ton cul que je veux caresser. Il monta sur moi et nous foutîmes plus d’une heure sans discontinuer. Je le quittai, le laissant fou d’amour pour moi.

Il voulait me retenir absolument, je lui fis comprendre que j’étais mineure et que ma mère sa fâcherait si elle se doutait de quelque chose.

Le soir je reprenais mes fouteries avec mon chéri et le lendemain je retournai chez mon milord, toujours plus épris de moi, de mes charmes, de mes talents et surtout de mon jeune libertinage.

Il n’y avait pas de con plus doux que le mien, de cul plus chaud, de tétons plus durs, plus provoquants, de bouche plus voluptueuse, de langue plus lascive. Aucune femme ne l’avait jamais branlé, sucé comme moi, et aucune ne l’avait jamais fait décharger trois fois de suite sans déconner. J’étais donc une fée, une divinité, un être surnaturel créé pour lui, pour ses plaisirs. De plus, il était certain que je l’aimais, j’avais avalé son foutre, c’était une preuve d’amour.

Adorée, fêtée, foutue, enculée, le jour, la nuit par deux vits que j’avais le pouvoir de faire bander, je n’avais plus rien à envier ; j’étais heureuse, très heureuse.

Mon cher fouteur me payait en cadeaux et mon Milord en Banknotes. J’avais un coffre-fort chez lui, qui se remplissait sensiblement.

Mais hélas !… Comme tout a une fin, la mienne fit son apparition, engloutissant tout sans miséricorde.

Informé de mon putanisme, mon amant de la nuit, me fit une scène de jalousie et me quitta. Je me rejetai sur mon milord ; je m’installai chez lui. Prenant mon action pour une marque d’affection, un excès d’amour, il fut transporté d’un élan de reconnaissance au-delà de toute expression : j’étais une femme incomparable, j’avais un cœur d’or, je méritais tous les bonheurs etc… Je le laissai dans cette douce croyance espérant en tirer profit.

— Tu es donc bien heureux, mon Darling, de m’avoir toute la journée… et la nuit encore ?… Tu sais que ce bonheur est bien partagé, car moi aussi j’avais des nuits insupportables, elles devenaient intolérables loin de toi. Quand j’étais couchée, que mes pensées se rapportaient aux folles ivresses de la journée, aux délices goûtées dans tes bras, aux divines jouissances que ton vit seul sait me donner, il me passait dans la tête, dans le sang, des polissonneries que je ne pouvais maîtriser, ma main s’égarait entre mes cuisses et un doigt te remplaçait, mais ce n’était pas ce membre que j’idolâtre que j’aperçois déjà, se gonflant, se préparant à fêter la bouche mignonne, la grotte amoureuse de sa petite amie qui a soif de cette précieuse liqueur que tu sais si bien lui verser.

Cet excellent vieux buvait avec une joie extrême toutes les belles protestations que je lui débitais. J’avais presque du remords de le tromper si indignement, car au fond il me payait pour lui rester fidèle, et Dieu sait de quelle manière que je m’en acquittais. Aussi, après ce qui venait de m’arriver, je voulus le récompenser en lui donnant toutes mes caresses, en lui faisant goûter toutes les saloperies que j’avais faites avec les autres. Je connaissais trop ses préférences vicieuses pour savoir que le dévergondage de la petite Marietta lui procurerait un immense plaisir. Je ne me trompais pas ; il était fou.

Nous vécûmes assez longtemps dans ce désordre, plus souvent tout nus qu’habillés. Je ne le laissais pas un instant tranquille ; j’étais constamment après lui ou lui après moi, nous taquinant, plaisantant, nous baisant et foutant, c’était toujours la conclusion de nos discussions amoureuses. Je le voyais bien dépérir, mais il était si enragé, et nos jolies saletés nous excitaient tellement que parler raison dans ces moments d’effervescence passionnée, était chose impossible, le feu qui brûlait dans nos veines nous guidait, nous entraînait dans les plaisirs les plus lubriques. Et plus ses forces s’épuisaient, plus ses ardeurs augmentaient ; il fallait que je le branle que je le suce sans cesse pour qu’il puisse me foutre ou m’enculer dès qu’il bandait. Toutefois l’affaiblissement fit de tels progrès qu’un beau matin il lui fut impossible de se relever. Je m’installai garde-malade à son chevet, je lui devais bien cela, et je le soignai avec tout le dévouement que son état m’inspirait.

Le huitième jour, jour fatal, il se sentit beaucoup mieux. Il voulait se lever. Je m’y opposai. Il céda à ma prière à condition que je me coucherais à ses côtés ; il me voulut toute nue. Il m’admirait, il me mangeait des yeux, il me trouvait plus belle, plus désirable que jamais. Il m’enlaça, me baisa la bouche, le con, la gorge, me suça les tétons. Ses lèvres, sa langue se promenaient sur toutes les parties de mon corps, rien ne fut oublié. Il s’excitait, il s’énervait ; il était en proie à une fièvre, à une surexcitation que rien ne pouvait calmer. D’un bond il se coucha sur moi et m’enfonça son vit, dur comme une barre de fer, jusqu’à la garde. Il déchargea deux fois de suite sans débander.

Il était si heureux de me foutre que j’éprouvais moi-même du plaisir à répondre à ses coups, à ses étreintes. On aurait dit que sous la pression de mes caresses, au contact de ma chair chaude, brûlante, il ressuscitait, il redevenait jeune, gaillard ; il bandait toujours.

Il me pria de le branler, de le faire encore jouir, mais au moment de décharger il cria de toutes ses forces : — Ta bouche, ta langue !… à toi ma vie !… je meurs !… Et je reçus son foutre, que j’avalai, et son dernier soupir.

Cette horrible fin dans un pareil moment, provoqua dans tout mon être, un tremblement nerveux si violent que, sans un effort surhumain, dont je ne me serais jamais crue capable, il est probable, qu’une attaque ne m’aurait point ménagée.

Un peu revenue de l’effet douloureux de cet engourdissement qui m’avait envahie, et envisageant le triste état de ma position, je crus avant tout qu’il était de mon devoir d’avertir la famille ; elle arriva m’intimant l’ordre de quitter la maison et au plus tôt. On ne me laissa que le temps de ramasser mes effets, mes bijoux et de prendre, à la dérobée, les quelques Banknotes que je n’avais pas encore serrées… heureusement. Quant à ma caisse, elle fut saisie.

— Tu vois, chère Letty, que mes beaux jours n’ont point été sans nuages, sans de gros nuages, avec le Diable et son train…

Je passerai sous silence les mille péripéties que j’eus avec la famille en interpellations, en explications, en réclamations etc. J’aime mieux te raconter mes derniers désordres, loin de toi, où je fus encore grugée, pillée, volée. Que le vit nous fait faire des bêtises, chérie. Tâche de ne pas te laisser pincer comme je l’ai été.

Je me retirai chez moi, attendant les événements.

Je passai les premières semaines avec des visions qui me torturaient sans cesse. J’avais toujours devant les yeux, cet être animé de luxure, me demandant la bouche, la langue et me donnant à boire son dernier foutre et soupirant son dernier souffle. Quel affreux spectacle !…

Informée de la vie ignoble que je menais, et de celle plus ignoble encore de ma sœur, notre mère nous quitta pour aller vivre avec une de ses parentes.

Je restai toute seule. Mes ressources diminuaient ; mes Banknotes devenaient tous les jours de plus en plus rares ; je voyais le triste moment où il faudrait avoir recours aux bijoux, et après !… La réalité était là, toute nue, je ne pouvais l’ignorer, ni l’éviter ; il me fallait la vaincre et comment !…

J’étais jeune, jolie, bien faite avec des formes provoquantes, et de plus le repos forcé et peut-être aussi le foutre chaud que je buvais journellement, m’avaient rendu le teint plus éblouissant, j’avais des yeux lascifs, le regard polisson et les lèvres sensuelles. Ces lèvres de feu, cette bouche, cette langue, qui laissaient deviner ce qu’elles avaient fait, ce qu’elles savaient faire, et ce qu’elles feraient encore !

C’était suffisant, il me semble, pour accrocher un entreteneur. Mais non !… personne ne voulait de moi.

Ma sœur et moi, nous avions une si mauvaise réputation, (on nous appelait les deux putains) que je vis bien que je n’avais qu’un seul moyen pour me mettre à l’abri de la misère : aller dans un bordel avec toutes les filles des rues, ou faire la putain en chambre comme ma sœur.

Donc le métier de putain était mon unique ressource. Je ne pouvais sortir de là.

Pour le rendre plus lucratif, moins fatiguant et plus agréable, autant que ce triste métier peut avoir de l’agrément, tous les jours je m’exerçai devant la glace à prendre des poses vicieuses, obscènes propres à retenir les pratiques et les engager à revenir.

Un soir surtout, j’étais si satisfaite de mes essais, de mes longues expériences, que j’allais m’étendre sur le lit et me branler, lorsque j’entendis causer au bas de ma porte. C’était deux messieurs qui disaient à haute voix :

— Avoir passé une si bonne journée et ne pas trouver une femme, une fille pour la finir !… Non de Dieu c’est embêtant !…

Saisissant la balle au bond, je profitai de l’occasion. Je passai une robe et je descendis comme pour sortir.

Arrivée en bas je fus arrêtée par ces deux êtres à-moitié saouls, qui me serrèrent de près, me prenant, m’enlaçant devant, derrière. Pendant que l’un me tenait par les tétons, l’autre me relevait la chemise. Ils avaient déjà sorti leur vit pour me foutre. Je les arrêtai et les priai de monter sans faire de bruit.

Dans la chambre ils me firent voir une bourse remplie d’or, qu’ils me promettaient si j’étais bien aimable, bien complaisante. Ils voulurent me voir sans voiles, je les contentai ; je quittai le peu que j’avais sur moi.

À leur tour ils me montrèrent leurs superbes vits, c’étaient deux pieux à faire les délices de la plus grande Garce.

Je me mis en position pour les recevoir à tour de rôle ; ils furent satisfaits de mes coups de cul. Ensuite ils me le mirent en levrette, et pendant qu’ils me foutaient, ils me caressaient les fesses et m’enculaient avec le doigt. Ils déchargèrent plusieurs fois dans cette position en proférant des sacres, des foutres.

L’un me disait qu’il avait plus joui avec moi qu’avec la Garce qu’il avait foutue la veille, et l’autre me demandait si j’étais Putain.

— Si tu es Putain, petite, nous viendrons te voir tous les soirs et coucher avec toi. Sinon bernique…

Je les rassurai. — Oui, mes amis, je suis Putain. Quoique bien jeune encore, je fais la Putain depuis longtemps parce que j’aime le vit ; parce que j’aime le foutre. Et pour leur prouver ce que je disais, j’empoignais leurs deux membres, je les branlais en même temps et je les fis décharger presque ensemble.

Ils tombèrent inanimés de tant de plaisir. Ils reprirent leurs sens plus enragés que jamais. Ils me tripotaient comme une pelote, voulaient me foutre avec les jambes en l’air. L’un me présentait son membre pour que je le lui suce, l’autre me patinait les fesses en m’enfonçant le doigt. J’avais de la peine à empêcher leur folie. Enfin je dus les contenter pour les faire tenir tranquille. Je me mis à cheval sur celui qui avait le plus gros vit, tandis que l’autre, se tenant derrière, m’encula.

Quelle divine sensation, Letty !… rien n’est comparable à cette enivrante saleté !… Une femme qui l’a goûtée ne peut plus rester fidèle à un seul homme ; il lui en faut deux et en même temps.

Aussi pour ne pas perdre mes deux fouteurs, je fis tout ce qu’il voulurent, et ils s’en donnèrent les cochons !… tous mes trous y passèrent l’un après l’autre, par deux à la fois. Je ne sais ce qu’ils avaient mangé, leurs vits ressemblaient à deux robinets qui coulaient toujours dès qu’ils entraient en moi.

Enfin, après une halte de quelques minutes, ils partirent contents, joyeux de leur soirée, en me laissant mon petit cadeau, dix livres, et en me promettant de revenir souvent. En effet tous les deux jours ils venaient passer la soirée et la nuit avec moi. Nous répétions nos bonnes fouteries. Moi, je leur tenais tête, en bouche, en cul en con, comme une vraie Putain et eux ne se lassaient de me foutre dans tous les sens.

J’étais si enchantée de cette vie de plaisir, sans me déranger, et de leur libéralité que je ne pensais pas à leur faire la moindre infidélité.

Ce petit train lubrique durait depuis pas mal de semaines. Mes deux fouteurs avaient l’air d’être de plus en plus amoureux de moi. J’étais leur petite femme, leur jeune maîtresse, leur Ève quand j’étais toute nue ; et moi je leur disais que je n’étais ni l’une, ni l’autre. — Je suis la petite putain de ces deux vits qui savent si bien me foutre… et la petite putain était baisée foutue et enculée.

Un soir, pendant que j’en avais un devant et l’autre derrière, ils me dirent qu’ils devaient partir pour Londres, mais qu’ils voulaient m’emmener. — Tu ne peut laisser partir nos deux vits sans que ta bouche, ton con et ton cul les accompagnent. Tu es notre Putain, tu l’as dis, tu nous appartiens.

Je fis mes préparatifs, j’emballai mes effets, ma petite fortune et nous nous mîmes en route.

Arrivés dans la capitale nous descendîmes dans un hôtel assez luxueux où on nous servit un copieux déjeûner. Puis, la porte fermée, il me déshabillèrent toute nue et pendant plus d’une heure je fus foutue et enculée dans tous les sens, dans toutes les positions. À peine avaient-ils déchargé, qu’ils changeaient de place et recommençaient. Ah ! qu’ils étaient cochons !… Mais qu’ils étaient gentils… Il me foutaient avec un raffinement de volupté qui me transportait dans un monde d’ineffables plaisirs. Combien de fois je me pâmai, je ne saurais le dire : le foutre coulait à flots. J’en recevais, mais j’en donnais toujours avec une nouvelle jouissance.

Enfin, fatigués par ce délicieux exercice parfois interrompu, mais repris avec plus d’ardeur, nous nous couchâmes presque l’un sur l’autre et je m’endormis profondément.

Quand je me réveillai je fus surprise de me trouver toute seule. Un petit billet tout ouvert était bien en vue sur la table, il était ainsi conçu :

« Chère et jolie Putain, tu nous as donné beaucoup de plaisir avec ton con, ta bouche et ton cul, nous avons su apprécier tes grands talents de fouteuse ; mais tu ne peux pas nier que nos vits t’ont procuré de grandes jouissances, ils t’ont fait pâmer de bonheur autant que nous nous pâmions nous-mêmes, ils ont versé dans toutes les parties de ton corps tout le foutre que tu as su leur pomper. En un mot ; tu nous as séché les couilles, nous n’avons plus rien. Nous sommes donc quittes. Ne nous en veux pas si nous te laissons ; nécessité fait loi ; mille baisers partout et adieu…

» P. S. Comme une jeune et jolie femme a toujours son devant et son derrière pour se tirer d’affaire, ne sois pas surprise si nous emportons le petit magot qui devait rester en commun ; nous en avons besoin pour réparer nos forces. »

Je dis à l’hôtel le malheur qui m’arrivait On s’intéressa à moi et, par l’entremise d’un agent, on me procura la place où je suis heureuse d’être, chère maîtresse. Et cela, grâce à ces deux gredins qui m’ont flouée. Sans eux, sans leur abandon, je n’aurais pas eu le bonheur de connaître ma bien chère Letty ; je n’aurais pas fait l’éducation d’une si charmante pucelle… Letty, mon adorée, ma maîtresse, car tu es ma maîtresse, je suis ton amant. C’est moi qui ai goûté le premier foutre qui est sorti de ton joli con, c’est ma langue qui t’a fait décharger ; ce sont toutes ces bonnes saloperies qui t’ont rendue bien cochonne, bien salope. Es-tu fâchée d’avoir eu une putain pour maître ?

— Je t’aime comme tu es, ma chère Marietta, et je veux que tu m’apprennes ce que je ne sais pas encore.

Tu es presque aussi jeune que moi et tu connais déjà tous les plaisirs de l’amour, des sens. Tu as eu des hommes autant que tu en as voulu, tu as été foutue dans tous les sens, tu as reçu deux vits en même temps, tu es devenue putain !… Quand est-ce que je pourrai en dire autant ?… Vois-tu, Marietta, je veux absolument être dépucelée, je veux un homme, un vit qui me remplisse le con de foutre, qui m’encule, qui me foute la bouche, les tétons !… Ah, cochonne ! salope !… fais donc la putain avec ta maîtresse !… Ne vois-tu pas que je bande, que je souffre ?… Branle-moi, calme-moi, donne-moi du plaisir… Ah ! sacrée garce, que ta langue est bonne !… ton doigt aussi me fait du bien… je sens qu’il entre… pousse… dépucelle… encore un peu… aïe… aïe… tu y es, il est au fond !… N’est-ce pas que maintenant je suis déjà à moitié putain ?… Marietta… Marietta… je décharge… je… dé… et je tombai à la renverse.

— Tu as le con si étroit, les lèvres si serrées, Letty, qu’il n’y aura qu’un bon vit, un gros vit pour te dépuceler tout à fait. Ce matin je t’ai enfoncé un doigt, tout à l’heure j’ai fait la même chose, je suis arrivée jusqu’au fond, et cependant la porte est toujours fermée !

— Eh bien ! va me chercher l’instrument qu’il faut pour me l’ouvrir. Tu sais que je suis impatiente, que je me tourmente, que je souffre, que je brûle… Marietta… ma chère Marietta !… Un homme, je t’en prie… un homme !…