Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty/02

La Perversité de ma Bonne.



À seize ans, ma sœur aînée avait deux amants ; un qu’elle aimait, qui venait la voir dans la journée, et l’autre qui la payait pour coucher avec elle.

Le hasard me fit découvrir ces deux intrigues.

L’amant de cœur venait régulièrement en plein jour, sous prétexte d’apporter de l’ouvrage à sa belle, mais toujours pendant l’absence de notre mère. Je guettais continuellement son arrivée. J’écoutais à travers la porte, je regardais dans le trou de la serrure, et quelques fois, lorsque par imprudence, par oubli, ils laissaient la porte entre-baillée, je voyais clairement ce qu’ils faisaient ; ils se becquetaient amoureusement comme deux tourtereaux qui se donnent à manger. Puis, le monsieur découvrait la gorge de ma sœur et la baisait Mais tout en la caressant, lui suçant les bouts des tétons, il la poussait, la renversait et l’enfilait. Ils ne se quittaient qu’après avoir joui deux à trois fois sans déconner et s’être fait les plus chaudes déclarations d’amour.

L’entreteneur ne venait que lorsque nous étions toutes couchées. C’était un homme d’un certain âge, plutôt vieux, ayant dépassé les cinquante ans, aussi laid que grossier. C’est par lui, de sa bouche que j’ai entendu toutes les ordures que je sais.

Il payait bien, mais il était exigeant, il en voulait pour son argent.

Ma sœur devait l’attendre toute nue. Elle devait encore le déculotter, lui prendre le vit, le branler, le faire bander, le lécher, et quand ce membre était bien en érection, elle se mettait à cheval sur lui, se l’enfonçait et s’élançait au trot comme une jument en chaleur, pendant que lui jouait avec les tétons, avec les fesses, avec les poils du con. Il aimait à se pâmer devant cette belle créature aux formes puissantes d’une fermeté de marbre, inspirant toutes les lascivités possibles.

Il jouissait avec un tel raffinement de lubricité, de luxure, qu’au moment suprême il fallait qu’il entende les plus sales grossièretés, les termes les plus orduriers. Aussi ma sœur lui en donnait de ces jolies épithètes !… elle l’appelait cochon, salop, fouteur, enculeur.

l’entendais tout cela avec horreur, mais je finis par m’y habituer et même par y prendre goût. J’aimais quand il lui disait : Va donc salope… pousse donc, salope… tu me fais mourir de plaisir, sacré salope !… J’avoue que ces termes énergiques me chatouillaient agréablement. Je me plaignais quand je ne les entendais pas plus souvent.

Lorsque ce sale individu avait eu sa ration, qu’il était sec jusqu’aux os, ne bandait plus, il s’allongeait sur le lit comme un cochon, et le matin ma sœur avait de la peine à le faire déguerpir. Cela la mettait de mauvaise humeur toute la journée, et c’était moi qui en supportais les conséquences.

Fatiguée d’être le souffre-douleur de l’inconduite, du libertinage, je me révoltais. Je dis à ma sœur que je savais tout, que j’avais tout entendu, tout vu, et que si elle continuait à être méchante avec moi, je raconterais tout à notre mère.

Dès lors elle fut meilleure. Peu à peu elle m’initia aux mystères de l’amour, à me faire désirer ce qu’elle faisait.

Le matin, de bonne heure, quand son monsieur était parti, elle m’appelait dans son lit Elle me baisait et me branlait jusqu’au moment où je déchargeai. J’éprouvais toujours beaucoup de jouissance en répandant le foutre de mon corps. Je le lui disais, mais elle me répondait que si je goûtais le vit de l’homme je le trouverais bien meilleur. Je la priai de me procurer ce plaisir, lui promettant d’être discrète.

Journellement je lui répétai la même prière.

— Si tu savais, sœur, comme j’ai hâte d’être dépucelée !… Il me semble que je serais si heureuse de sentir un bon vit me percer le con et me foutre !…

N’est-ce pas que je ne suis pas trop jeune pour être foutue ?… Je n’ai pas encore de poil, et mes tétons sont bien petits, mais j’ai des désirs. Quand je te vois toute nue, quand tu me touches, je sens des frissons me parcourir tout le corps, me donnant des démangeaisons me faisant venir l’envie de me branler. Dis, sœur, est-ce que je ne suis pas déjà une petite salope ?…

Pour une pucelle de quatorze ans, j’étais d’une belle force, et promettais de me développer rapidement, ce qui eut lieu.

Un beau matin nous partîmes pour la campagne.

Pendant le trajet ma sœur me fit la leçon.

Nous allions chez son amant de cœur, qui avait un fils qu’on ne pouvait parvenir à distraire, ni à égayer ; mais comme il avait l’air d’aimer les femmes, je devais essayer de le séduire. — Si tu es bien adroite, bien cochonne, bien libertine, me dit-elle, tu es presque certaine d’en venir à bout.

J’acceptai le rôle d’enjôleuse, de charmeuse, de séductrice. Nous arrivâmes.

Le père et le fils nous reçurent avec politesse et galanterie. Ma sœur s’empara du bras du père et moi je pris celui du fils.

C’était un charmant jeune homme, beau garçon, bien planté, robuste, mais atteint d’une tristesse mélancolique il semblait être malheureux.

Son père et ma sœur nous laissèrent seuls ; c’était convenu. Nous nous promenâmes ; il me fit parcourir le jardin par toutes les allées. Arrivés à une espèce de grotte, où se trouvait un siège assez large pour aider mes projets amoureux. Je le priai de s’asseoir.

— Voilà un endroit pour faire l’amour, lui dis-je, on peut tout faire sans être vu… Vous devez y venir souvent avec votre belle, n’est ce pas ?…

— Je n’ai pas de belle, mademoiselle !

Je me mordis les lèvres, mais le premier pas était fait, je ne devais pas reculer.

— Comment, monsieur, vous, si bien, si distingué, vous auriez le cœur libre !… Cela est peu croyable. Peut-on vivre sans aimer quelqu’un ou quelque chose ?…

Ce quelque chose est toujours une femme qui vous parle, vous adore, vous fait oublier le monde entier. Tenez, si j’étais vous en ce moment et si vous étiez moi, je vous enlèverais, je vous prendrais de force… Que dites-vous de mon idée ?…

Il me regarda avec étonnement et puis il me dit d’un ton résolu : — Et si je faisais, moi, ce que vous voudriez faire, que diriez-vous ?

— Je dirais que… je ne dirais rien du tout, je me laisserais faire.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Il me prit par la taille, me serra dans ses bras et appliqua ses lèvres sur les miennes en murmurant tout bas : tu seras ma maîtresse, n’est ce pas ? Tu seras ce que ta sœur est pour mon père.

— Oui, je serai ta maîtresse, tu seras mon amant, nous nous aimerons bien, nous serons heureux.

Quelle chance, me dis-je, d’être arrivée sitôt à mon but avec si peu de frais et en si peu de temps.

Avant de sortir de la grotte, il voulut m’embrasser encore. Il colla sa bouche sur la mienne en me pressant sur son cœur, et me suçant les lèvres. Je lui fis sentir le bout de ma langue, il la baisa, la lécha avec avidité. Peu à peu je la lui abandonnai toute. Qu’il était heureux ! Il ne se possédait plus, il ne savait plus où il était. Voulant encore enflammer ses sens, je posai ses mains sur ma petite gorge. Je sentis alors ses mouvements de bonheur ; il était comme fou, il devait bander.

Dans ce moment j’aurais bien voulu prendre son vit, le branler et le faire décharger, mais l’endroit n’était guère propice.

Nous sortîmes de la grotte pour entrer dans un bosquet. Là, nos baisers recommencèrent, il me fit jurer que je serais sa maîtresse, que je l’aimerais, que je n’aimerais que lui.

— Pour te promettre de t’aimer, de n’aimer que toi, il faut que toi-même tu me prouves que tu as de l’affection pour moi. Est-ce que je te plais ?… Et lorsque tu m’auras possédée et que tu verras que je n’ai pas encore tous les appas qui peuvent séduire un homme, (je suis si jeune), qui sait si tu ne m’abandonneras pas ?… Tu me rendrais bien malheureuse, car moi, je sens que je serais heureuse d’être à toi, de te donner mon corps.

Il était si radieux d’entendre ma confidence, que je voulus profiter de son état pour l’enflammer complètement. Je passai mes bras autour de son cou et je lui soufflai sur les lèvres : — Tu sais que tu seras mon premier amant !… je suis encore vierge !

— Vrai, Marietta, tu es encore pucelle ?

— Oui, mon chéri, je le suis. Aucun homme ne m’a encore touchée, ni vue ; tu es donc le premier.

— Moi aussi j’ai encore mon pucelage, que je veux te donner. Nous nous dépucèlerons l’un l’autre et en même temps. Tu m’apprendras à faire l’amour ; nous nous aimerons, nous ferons des enfants, on dit que c’est si bon !…

Alors il fut convenu qu’après le déjeûner nous nous retirerions dans sa chambre pour être entièrement seuls et nous livrer à toutes les folies possibles ; mon jeune amant était fou d’impatience ; il aurait voulu m’entraîner de suite. Il avait une envie démesurée de voir une femme nue comme les gravures qui étaient dans la chambre de son père.

— Est-ce que tu voudras te laisser voir sans rien dessus ?…

— Quand je serai toute à toi, tu m’enlèveras tout… tout. Tu me regarderas, tu me toucheras, tu m’embrasseras partout où tu voudras.

— Là aussi, me dit-il, en désignant les seins ?

— Oui, mon chéri, là aussi. Et si cela peut te faire plaisir, je veux te satisfaire de suite.

Je dégradai le corsage et je lui offris mes deux petits tétons qui commençaient à pointer. Il fut ébloui. Il ne savait que faire ; s’il devait les prendre, les caresser, les baiser. Je riais en dessous de l’effet que je produisais et de celui que je produirais lorsqu’il me verrait toute nue. Ce bon petit puceau était à moi ! je me promis de ne pas le lâcher de longtemps.

Son extase fut interrompue par le son de la cloche du déjeûner. Je renfermai mes joujoux et nous courûmes du côté de la salle à manger.

À table, ma sœur s’aperçut de suite du résultat de ma promenade. À la fin du repas elle me demanda à part, si j’étais encore pucelle.

— Oui, lui dis-je, mais pas pour longtemps. Je l’ai ensorcelé, il est à moi.

— Alors, Marietta ; ajouta-t-elle, je vois que je ferai bien de prévenir notre mère que nous ne rentrerons que demain.

J’allai rejoindre mon amant qui m’attendait avec anxiété. Je lui dis que je passerai la nuit avec lui, que nous coucherions ensemble et que pendant tout ce temps nous nous aimerions.

Je serai ta petite femme, tu seras mon petit mari, mon amant mon maître… Il était ravi, fou de joie, de contentement.

Après un tour dans le jardin, sa chambre nous reçut.

Que de soupirs, que d’exclamations de bonheur ces murs n’ont-ils pas entendus ?…

En entrant dans ce sanctuaire où ma virginité, tant soit peu entamée, devait être immolée, je me découvris de suite la gorge.

Voilà ta maîtresse, ta petite femme, prends-là, elle est à toi !…

Il se mit à genoux et m’avoua qu’il n’avait jamais touché une femme.

— Tu me l’a dis, mon petit homme, et je te crois, mais dans un instant ce ne sera plus la même chose, car je veux que tu me touches, que tu me caresses. Baise-moi les tétons, tire les boutons, fais-les bien gros, bien longs… Comme tu me tètes bien, mon adoré !… Tes lèvres et ta langue me donnent des frissons sensuels irrésistibles !… prends-moi vite… je désire !…

Je désirais en effet, je bandais ; mais mon jeune amoureux était trop niais pour me comprendre.

Impatiente autant que lui de jouir, d’éprouver ces félicités divines que ma sœur me dépeignait sans cesse en me parlant des hommes, j’essayai d’exciter ses sens par la parole, de surexciter son imagination par ma nudité, de le pervertir dans une dégradation amoureuse où la passion la plus effrénée nous entraînerait tous les deux.

J’étais pucelle de con, mais corrompue d’esprit, de pensée. Les mauvais exemples que j’avais eus souvent sous les yeux et les débauches que je faisais avec ma sœur m’avaient formée. Il n’y avait plus chez moi ni pudeur, ni honte, ni retenue. En corrompant mon jeune novice, en le plongeant dans le désordre, j’étais dans mon rôle et je m’en acquittais comme une dévergondée, comme une petite salope que j’étais.

— Tu m’as dit, mon chéri, que tu serais heureux de voir une femme sans voiles, eh bien ! je veux me donner à toi dans le costume de l’amour, je veux que tu jouisses des yeux et des sens.

Et je quittai tout.

Il était en admiration ; il me mangeait des yeux, ne savait que dire.

— Est-ce que je te plais mieux ainsi ?… m’aimeras-tu davantage dans cette toilette ?… Et toi, ne veux-tu pas me montrer tes belles formes ?… J’aimerais tant voir un homme nu, surtout toi, à qui je vais me donner !… Dis-moi que tu veux !… Oui, cher trésor, tu veux !… Enlève tout… tout… encore… la chemise aussi !… Il avait déjà dépassé les manches, la tête était dans l’intérieur de ce dernier linge qui allait disparaître, lorsque j’aperçus ce vit dur comme un fer tendu, je me précipitai à ses genoux, Je le pris de mes deux mains, je le pressai, je le caressai, je le baisai. Quelle réjouissance pour moi de tenir un membre d’homme, de l’avoir à ma disposition, de le branler, de le faire peut-être décharger et de boire enfin le premier foutre d’un puceau.

Cette pensée m’électrisa. Je commençai à coiffer et décoiffer ce superbe vit, sensible à mes caresses. À mesure que je baissais la peau, sa tête de corail apparaissait comme un bouton de rose, et sa bouche mignonne invitait au baiser. Je lui en donnai tant et tant de ces baisers que ses tressaillements devinrent plus forts ; il s’allongeait en grossissant, il arrivait jusqu’au fond de mon gosier.

— Mon cher petit homme, aimes-tu les caresses de ta petite maîtresse ?

Je jouis, Marietta, je suis au ciel !… ta bouche, je t’en prie !… ta bouche… encore ta bouche !… Je pris de nouveau ce cher vit entre les lèvres, mais avec plus de passion, plus de volupté, sentant le moment suprême approcher, où j’aurai la grande satisfaction de boire, de goûter cette liqueur divine qui me rendrait plus cochonne, plus salope que je ne l’étais. Aussi je le suçai, je le léchai, je tétai avec une avidité fiévreuse en même temps que mes mains le branlèrent et lui caressèrent les couilles. Cet excès de lubricité hâta l’effet tant désiré ; au milieu d’exclamations de bonheur, de soupirs de délire, ma bouche reçut une ample gorgée de ce bon foutre que j’avalai sans sourciller, bien que le goût en fut bien fade.

Comme ce membre continuait à décharger (c’était une vraie fontaine), je ne pouvais tout absorber, je le fis couler sur ma gorge, mes tétons en furent inondés, et l’écoulement descendit le long du ventre et sur les poils follets de ma motte. Je le fis voir à mon chéri qui, en se baissant, me donna un gros baiser sur les lèvres de mon con.

Un peu remise de cette première émotion, qui devait naturellement m’impressionner, je m’emparai encore de ce pieux, toujours raide et fier, dont la tête, encore toute recouverte d’une couche blanchâtre du liquide qu’il avait répandu, invitait au baiser, et avec la langue je lui enlevai les traces de ce baume que j’avais goûté.

Je demandai alors à mon petit mari s’il était content de moi. T’ai-je donné bien du plaisir ?… En veux-tu encore ?… Toujours n’est-ce pas ?… Viens sur le lit… j’ai eu ton pucelage, je veux te donner le mien.

Je m’élançai sur le trône de l’amour, et m’y renversai, j’écartai les cuisses, j’ouvris les lèvres de mon petit con ; mon chéri monta sur moi, plaça lui-même son superbe vit et, lui indiquant le mouvement, il fut de suite au fait.

Quel moment sublime !… j’allais être femme !… et qui sait, peut-être mère en éprouvant les joies du Paradis !… N’y avait-il pas de quoi perdre la tête, devenir folle de bonheur ?… Je lui souriais, à mon adoré, je lui montrais le bout de la langue, je l’excitais par la parole. Pousse, ne crains pas de me faire du mal, je veux être à toi, je veux que nous soyons heureux, baise-moi bien fort pour m’empêcher de crier !…

Quelques coups suffirent pour me percer et m’arroser copieusement d’un liquide brûlant qui me procura une sensation des plus agréables et provoqua en même temps chez moi une décharge très abondante. Mon jeune amant était aux anges et moi, je nageais dans toutes les félicités imaginables. Nous restâmes un instant comme anéantis sous l’émotion de cette immense jouissance tandis qu’un frisson, encore inconnu, nous parcourait les veines, nous plongeant dans une extase de délices.

Nous nous tenions enlacés, bouche à bouche, les yeux dans les yeux, murmurant des mots d’amour et échangeant des caresses divines.

Mon cher trésor, mon amant chéri, tu me sens maintenant ; tu me sens bien à toi !… Es-tu heureux ?… oh ! oui ! je n’en doute pas ! Tes baisers me le disent et ton cher vit me le prouve !… Il aime son petit nid qu’il a troué puisqu’il a repris son doux mouvement. Nous répétâmes cette enivrante fouterie quatre fois sans désemparer.

Il fallut nous arrêter pour nous montrer au jardin. Pendant que je m’habillais, mon chéri me rappela que nous devions coucher ensemble.

Tu te mettras encore toute nue, n’est-ce pas ? et moi aussi ; nous ferons l’amour toute la nuit, nous jouirons ensemble et en même temps. Quand son père et ma sœur nous aperçurent, ils jetèrent un cri d’exclamation. Ont-ils des yeux cochons, ces polissons ?…

Il paraît que la première leçon a été bonne, que sera la seconde ?… La seconde fut meilleure, car dès que nous fûmes dans la chambre tous nos vêtements disparurent et j’eus encore la satisfaction de voir un homme tout nu. Cet homme était celui que j’aimais, celui qui m’avait dépucelée. Je le touchais, je considérais toutes ses parties avec plaisir.

Ce qui m’intéressa le plus, après le vit, qui était devenu superbe devant ma nudité, ce furent les couilles qui se balançaient à chaque mouvement que faisait le membre. Je les maniai dans tous les sens, je les embrassai, je les léchai ; et puis je voulus les placer entre mes petits tétons. Dieu que c’était beau à voir !… J’aimais tellement cette jolie saleté que toutes les fois que nous couchions ensemble, nous commencions toujours par là. Une fois déshabillée, étendue sur le lit, il montait à cheval sur moi, posait son paquet sur ma gorge et le frottait sur ma chair. Quand j’avais bien joui du coup d’œil, il avançait son membre ; je lui donnais un coup de langue et puis il me l’enfonçait dans le con et jusqu’au matin nous ne lâchions prise : nous foutions comme des enragés et nous déchargions sans discontinuer.

Cette première nuit fut semblable à toutes les autres. Deux fois par semaine seulement il nous était permis de nous voir. Il venait coucher chez moi ou j’allais chez lui.

Plus tard nous pûmes nous réunir plus souvent.

Ma sœur, devenue enceinte de son père, dut se retirer à quelques lieues de la ville, son amant l’accompagna.

Nous fûmes enchantés de cet événement qui nous permettait de doubler, tripler nos folies amoureuses. Pour rendre l’absence de ma sœur plus naturelle, nous engageâmes ma mère à aller passer quelques semaines chez une de ses vieilles parentes qui se trouvait malade et la réclamait sans cesse.

Une fois seule, mon cher fouteur, comme il voulait que je l’appelle, vint s’installer chez moi.

Dire toutes les débauches, toutes les saletés, toutes les obscénités que nous fîmes pendant notre entière liberté, est chose impossible. D’abord nous vécûmes plusieurs jours de suite en vrais sauvages dans la plus complète nudité, comme Adam et Ève.

Le matin, quand je faisais ma toilette du corps, il se tenait derrière moi, le vit entre mes jambes, attendant que je me baisse tant soit peu pour m’enfiler en levrette. Lorsque je préparais le déjeûner il était encore derrière moi, me tenant par les tétons et son membre entre les cuisses. À table, je me mettais à cheval sur lui, son vit dans le con. Après le déjeûner, le lit nous recevait. Il montait sur moi, me foutait une ou deux fois, nous déchargions avec plaisir et nous nous endormions ensuite ; c’était les seules heures de repos que nous prenions pour réparer nos forces ; car la nuit nous étions trop occupés à nous caresser pour penser à autre chose. En effet nous trouvions qu’à la clarté des lumières et à travers les glaces, notre nudité paraissait plus resplendissante ; elle nous rendait plus polissons, plus cochons. C’est dans ces moments qu’il me disait : — Allons, petite cochonne, fais la salope !…

Faire la salope, c’était lui sucer le vit. Il s’allongeait sur le dos, je me mettais entre ses cuisses et je le tétais. À travers la glace il voyait tout mon corps, mes petits tétons qui grossissaient à vue d’œil, et son membre qui apparaissait puis disparaissait dans ma bouche. Il aimait à me donner son foutre ainsi. Quand j’avais bien bu, je devais prendre sa place. Il me gamahuchait et me faisait décharger à coups de langue.

Souvent, avant de nous lever, il posait ses couilles sur ma gorge ; cela nous donnait des idées cochonnes ; puis il se retournait ; il couchait son vit entre mes tétons, me frottait l’estomac avec ses couilles et plaçait son cul à portée de ma bouche que je léchai.

Le dîner se passait comme le déjeûner, à cheval ou assise sur ses genoux, mais toujours vit en con ; nous parlions de notre amour, de nos plaisirs, de nos fouteries que nous cherchions à varier le plus possible.

Lui vantait la douceur de ma bouche la fermeté de mes tétons, le velouté de mon con, et moi, je le complimentais sur la beauté, la raideur de son vit et les progrès qu’il avait fait dans l’art de me foutre.

Le soir, quand la chambre était bien illuminée, avant de nous coucher, je faisais ma prière à genoux sur un fauteuil. Lui, se mettant derrière et croisant ses bras, me prenait les tétons. Dans cette position son membre n’avait qu’à pousser pour entrer en levrette, C’est ainsi que nous nous exclamions : « Mon Dieu, faites-nous la grâce ne nous donner des forces pour que nous puissions foutre souvent et longtemps, et donnez-nous du foutre pour que notre ardeur se calme et renaisse en déchargeant. Amen. »

Sans changer de pose, je tournais la tête, lui offrant ma bouche, ma langue ; nous nous engueulions et nous nous pâmions dans des flots d’amour.

Toutes nos fouteries étaient réglées d’avance, nous n’avions aucune surprise ; néanmoins nous attendions avec anxiété le moment de faire telle ou telle saleté. De suite après le dîner, il devait me donner ma goutte, la liqueur de ses couilles ; je le prévenais d’avance.

— Tu sais, mon cher fouteur, que dans un instant tu dois me faire boire un petit verre.

— Tu aimes donc bien à me sucer, Marietta ?…

— Est-ce que ton vit et tes couilles ne sont pas à moi ?… Tu me les as donnés comme moi je t’ai donné tout ce que j’ai. Étends-toi sur le canapé, que je boive mon sirop fortifiant !

Que ta bouche est bonne, chère petite salope !… Comme tu me tètes bien !… C’est délicieux… c’est divin… à toi… à toi…

Ensuite, c’était mon tour ; il me gamahuchait et je lui donnais la crême de mon sang avec un plaisir extrême.

Comme j’étais insatiable et que maître vit avait souvent besoin de repos, pour ne pas trop le fatiguer, j’imaginai une jolie polissonnerie qui charmait mes yeux en même temps qu’elle calmait mes sens. Je faisais asseoir mon cher fouteur devant la glace. Je me mettais sur lui, bien en face, les fesses appuyées sur son ventre, les cuisses très écartées, laissant voir distinctement les lèvres rouges du con bien ouvertes, le vit qui le remplissait, les couilles pendantes, un doigt branlant le clitoris et une main patinant les tétons. Le plaisir que j’éprouvais de sentir et de voir m’engourdissait dans une longue extase de bonheur infini. Je me regardais, je m’admirais et je me trouvais plus belle que jamais. Les lèvres avivées par le désir, les yeux brillants d’un feu étrange, les joues colorées, pleines de frissons… Tout le corps vibrant de désirs, de volupté… Comment ne pas être heureuse avec toutes ces émotions !… avec ce raffinement de caresses lascives qui me faisaient décharger jusqu’à deux et trois fois de suite !

J’ai bien souvent regretté ces bonnes soirées enivrantes, ces nuits d’amour, ces orgies échevelées où tout était permis, où tout se faisait… tout… tout… Nous buvions à longs traits l’ivresse de cette ardeur pénétrante qui nous dominait, qui nous envahissait, qui nous rendait fous !… et quand on est fou on fait les choses les plus extravagantes, les plus invraisemblables, rien ne nous arrêtait, rien ne nous répugnait.

Du reste nous nous étions réunis pour nous aimer, nous le prouver, en un mot pour nous foutre, et nous nous foutions sans discontinuer. Son vit était constamment, en moi, sur moi ou dans mes mains. Je le branlais, je le pelotais, et puis je posais le bout d’un de mes tétons sur sa jolie tête, et relevant la peau, je les enfermais tous les deux, se baisant, se tétant. Un jour il voulut décharger ainsi ; le téton reçut tout et lui, le suça.

Après la prière c’était encore le lit qui nous servait de trône ; je m’y renversais en Reine, attendant le sceptre de mon Roi qui ne tardait pas entrer dans mon corps et là, collés, liés par le vit, le con, la bouche et la langue, et serrés avec les jambes ; les cuisses, les bras, nous ne pensions plus à rien ; les sensations voluptueuses que nous éprouvions paralysaient les besoins de nos estomacs : foutre et décharger nous suffisait.

Aussi, lorsque ma sœur et son père retournèrent, ils furent effrayés de nous trouver dans l’état de dépérissement où nous étions : nous n’avions plus que la peau et les os. Le papa y mit ordre : il nous sépara sans miséricorde et fit partir son fils.

Voilà, chère Maîtresse, l’histoire exacte de mon premier amour. Comment la trouvez-vous ?…

Je trouve, Marietta, que tu as été bien heureuse de goûter autant de plaisirs. J’aurais bien voulu être à ta place !… Aurais-je jamais un début comme le tien ?… Ce n’est guère possible, n’ayant pas de sœur comme la tienne pour me lancer !… à moins que tu ne te charges de ce rôle !… Tu as commencé mon éducation, c’est toi qui m’as réveillé les sens ; qui m’a fait décharger, c’est à toi à me compléter. Tu as tellement d’expérience, du savoir que ça ne te sera pas bien difficile. Et puis, Marietta, toutes les scènes de lubricité que tu viens de me dépeindre me donnent des démangeaisons, des idées polissonnes ; elles me mettent dans le sang des ardeurs qui m’excitent, qui me brûlent, qui me font désirer ; tu n’auras pas de peine à me former. Je serai bien cochonne ; je deviendrai bien salope, comme toi. Marietta !… prends-moi !… rends-moi bien salope !…

Elle me saisit éperdument dans ses bras en me criant : je t’aime, Letty, je t’aime, je te veux ! Et pendant qu’elle me serrait, que nous nous écrasions l’une contre l’autre, que nos lèvres se touchaient, que nos souffles se mêlaient, ses mains me branlaient, me patinaient tout le corps ; sa langue dardait dans ma bouche avec impétuosité ; elle m’engueulait Ses jambes, ses cuisses, toute sa chair se frottait contre la mienne. Nous avions quitté la terre et nos esprits, nos sensations flottaient dans le ciel.

Dans un tel moment de vertige, d’égarement, d’éblouissement où mon imagination, mes sens étaient transportés dans des régions célestes, dans le paradis des amours, les détails de l’histoire de Marietta avec tous ses traits de lubricité, de luxure, me passèrent devant les yeux comme une vision tentatrice, m’excitant au libertinage, m’entraînant dans le vice, m’affolant vers le gouffre de la dégradation. Sous l’empire de cette lucidité, persistante qui m’enflammait, me brûlait, je déchargeai en m’évanouissant et en exclamant un cri de rage amoureuse, sensuelle ; — Je veux un homme… un homme !… Je veux un vit qui me dépucelle, qui me foute, qui me fasse mourir de plaisir !… Un vit… un gros vit… qui…

Quand je revins à moi, je sentis entre mes cuisses une bouche qui me baisait, me léchait et quelque chose de dur qui entrait, me perçait.

Sans me rendre compte de mon état, mais en même temps sous l’action active de ce membre inconnu qui me perforait, je criai : — pousse, enfonce, dépucelle !… puis immédiatement mes plaintes se firent entendre, aïe !… aïe !… assez… j’ai mal !… C’était ma bonne qui m’avait enfoncé son doigt.

Elle s’excusa de m’avoir violée. Je lui sautai au cou, je l’embrassai et lui dis ; — Puisque tu as fait le mal, ma chère, tu feras la pénitence. Tu sais ce que je désire, ce que je veux. Trouve-le moi.

— Ton homme est tout trouvé, ma chère, maîtresse. Tu l’as sous la main… Ton professeur… Il est niais et probablement très ignorant en matière d’amour. Peut être est-il même encore innocent, puceau ! tant mieux. La vue de ton beau corps, tes baisers le formeront de suite. Mon amant était peut-être encore plus maladroit que ton maître, et cependant quelques heures ont suffi pour le transformer, le rendre plus amoureux qu’un ange. Du reste, si tu veux, je me charge de lui faire la leçon et sois persuadée que tu ne patienteras pas longtemps.

— C’est convenu, Marietta, prépare-le, forme-le, fais ce que tu voudras, mais ne perds pas de temps, je suis pressée de jouir. En attendant ce bon vit qui doit me percer, entièrement et me faire mourir de délire, branle-moi encore avec le doigt.

Et j’éprouvai un nouveau plaisir en déchargeant.

Comme nous avions la journée à nous, je ne voulus pas me couvrir, nous restâmes nues toutes les deux. Nous dînâmes ainsi, mais après je m’allongeai sur le lit Marietta vint m’y rejoindre. Elle me baisa les tétons et plaça sa main sur mon con. Je lui enfonçai un doigt dans le sien.

C’est dans cette agréable position que je lui demandai si depuis qu’elle était séparée de son amant, elle n’avait plus été foutue.

— Faut-il te dire tout, Letty ! même les choses les plus honteuses !…

— Que peux-tu me dire de plus que tout ce que tu m’as déjà raconté ?… N’as-tu pas fait toutes les saloperies que tu as pu inventer ? et alors !…

— Alors maîtresse… puisque tu veux tout savoir eh bien !… j’ai fait la Putain !…

— Qu’est-ce que c’est que faire la Putain !…

— C’est aller d’un homme à un autre, de les raccrocher et de se faire payer. Si mon amant était retourné, je serais restée sage, honnête, mais ne l’ayant plus vu, je ne pouvais pas attendre éternellement. Tous les souvenirs du passé me mettaient des désirs dans le cœur et du feu dans le con. J’avais beau me branler, me frotter, me chatouiller, rien ne me calmait ; il me fallait un vit, je le pris ; puis deux en même temps…