Chez Cazals & Ferrand, Libraires (p. 105-106).

LE JUBILÉ.


Au Jubilé, comme ſage,
Je voulois ſelon l’uſage,
Faire mes dévotions.
Suivant l’ordre du Saint Pere
Je me dépêchois de faire
Trois ou quatre Stations ;
J’allois d’Égliſe en Égliſe
Quand d’un air tout de franchiſe
Une Gueuſe m’aborda.
À cette attaque imprévue,
D’abord je baiſſai la vue,

Mais le Diable me tenta.
Elle me conduit chez elle,
Et je fus de la Donzelle
Paſſablement régalé ;
Si bien qu’en cet exercice
Je perdis le Jubilé
Et gagnai la Chaude-piſſe.