Le Nouveau chatouilleur des dames/Lettre VI

Le Nouveau chatouilleur des dames traduction de New Ladies tickler
Traduction par Anonyme.
Imprimerie de la société cosmopolite (p. 91-102).

LETTRE VI.


Henri à Émilie.
Bien chère Émilie.


S i je ne me trompe, j’ai interrompu mon récit de l’entrevue avec Sydney, au moment où il consentait à satisfaire ma curiosité à la condition que je lui prouverais suffisamment que j’étais capable de comprendre les explications qu’il voulait bien me fournir.

Il se tourna alors de façon à laisser le devant de son corps exposé à mes observations, avec sa magnifique braguette[1] s’allongeant raide et droite comme une barre d’acier. Puis il me fit m’étendre à ses côtés et tandis que j’ouvrais le pantalon pour mieux contempler l’objet ravissant qui y était encore en partie caché avec tous ses accessoires, il déboutonna le mien et relevant ma chemise il s’empara de mon petit joujou qui, à la suite de ce qui venait de se passer, se trouvait dans un état d’érection parfaite et fort excité.

Aussitôt qu’il l’eut vu et touché : oh ! je vois bien que je ne devrais pas hésiter à vous donner tous les éclaircissements que vous désirez, me dit-il en souriant car si ce petit monsieur ne sait encore que faire de sa personne, il est grand temps qu’il l’apprenne. Alors, plaçant un main entre mes cuisses il joua avec mes petits testicules et les caressa, tandis que de l’autre il exerçait des frictions fort agréables de haut en bas et vice versa, sur le pilier lui-même. Je suivis bientôt son exemple et cherchait à l’imiter de tout point en caressant les testicules et frottant le fourreau. Je m’aperçus bientôt que nos sensations de plaisir étaient réciproques, mais ceci ne fit qu’accroître mon désir de connaître le but et la signification de toute cette opération et je le priai de nouveau de mettre fin à ma perplexité.

Il sembla surpris de mon ignorance et dit qu’il pouvait à peine croire, en présence d’un joujou tel que le mien, (car il avait grossi considérablement depuis que vous ne l’aviez vu) que je ne savais m’en servir convenablement. Il sortit alors de sa poche le livre qu’il lisait et qu’il avait caché à mon arrivée, ce livre, contenait une charmant série de contes d’amour, avec ce titre : L’art d’exciter l’amour. Il me montra une image représentant une jolie personne, installée sur une chaise et jouant avec la braguette[2] d’un beau garçon debout entre ses cuisses nues et le pantalon sur les talons.

Oh certes, dis-je, je comprends cela ; c’est justement à quoi nous nous occupons, mais à quoi cela sert-il ?

Et bien, regardez ceci, dit-il en riant, et il me montra une autre image, où le jeune garçon, le pantalon sur les talons et sa chemise retroussée jusqu’à la ceinture, était en train de fourrer le dard de l’amour dans la délicieuse fente, entre les cuisses d’une dame presque nue qui était couchée sous lui, absolument comme nous-mêmes, pendant cette nuit délicieuse.

Ce fut pour moi un trait de lumière et j’aurais pu me tuer de rage d’avoir été assez stupide pour n’avoir pas découvert le secret quand j’aurais pu me procurer à moi aussi bien qu’à vous-même, toute la volupté que devait donner cette façon de procéder. Je restais quelque temps sans parole, car mon cerveau fut troublé à ce point par les sensations violentes qui l’envahirent d’un seul coup quand je fis cette étonnante découverte qu’il me fut impossible de prononcer un seul mot. L’idée du bonheur que j’éprouverais en m’unissant à vous de la même façon produisit sur moi un tel effet, que malgré moi, j’imprimai à mon corps un mouvement de va et vient suivi d’un mouvement correspondant de ma braguette[3] gonflée et se raidissant entre les doigts de Sydney.

Ah ! je vois que vous commencez à comprendre, s’écria-t-il ; je pensais bien que la vue de ces images vous exciterait comme elle m’excite toujours. Puis il se laissa aller aux mêmes émotions, agitant nerveusement son corps et se livrant à tous ces mouvements lascifs que je trouvais si agréables.

Revenu quelque peu de ma surprise, je le pressai de nouveau de questions et lui demandai ce que pouvait bien être le liquide blanc qui sortait du joujou lorsqu’il était en cet état ? Il sembla surpris de ma question et dit qu’il me soupçonnait d’en savoir plus que je ne voulais dire. Là dessus, je lui parlai de mon rêve et de l’effet qu’il avait produit sur moi résultant en une décharge semblable.

Il se montra satisfait de cette explication et me dit qu’il m’éclairerait là dessus, puis me remettant le livre, il ajouta que cette lecture compléterait ses explications, mais que pour le moment il fallait profiter de l’occasion pour nous bien divertir, car nous pouvions, disait-il être dérangés à tout instant. Il m’engagea donc à accélérer mes frictions sur le charmant objet que je serrais entre mes doigts, afin de pouvoir jouir de tout le plaisir possible, et il me donna l’exemple en frottant et chatouillant mon joujou de la façon la plus lascive. Je fus ravi de l’effet produit et je m’empressai d’opérer de même sur la braguette[4] palpitante qui vibrait furieusement dans ma main. Son fessier se mit alors à s’agiter. Il poussa et retira rapidement à trois ou quatre reprises sa verge raidie entre mes doigts, sa respiration se précipita, ses joues brillèrent d’un éclat de rubis, ses yeux étincelèrent d’un feu que je ne leur avais jamais vu, et enfin l’instrument de jouissance de plus en plus raide, de plus en plus gonflé, lança en l’air, après deux ou trois vibrations convulsives un jet de rosée brûlant signal de la crise enivrante.

La curiosité arrêta mes mouvements et serrant encore l’instrument de volupté enflammé et furieux qui, je le compris, ne réclamait plus mon assistance, je contemplai avec bonheur et étonnement le charmant jeune homme pâmé devant moi dans l’extase d’une volupté suprême.

Mais il ne fut pas long à se remettre et à se préparer à me rendre le plaisir que je lui avais prodigué. Je dois dire que je me trouvais si excité et émotionné par ce qui venait de se passer, que je ne pus m’empêcher de faire tout mon possible pour seconder ses efforts. Aussi le même agréable résultat ne se fit-il pas longtemps attendre.

La sensation fut certes exquise, alors que, excité à l’extrême par ces caresses lascives, je sentis la brûlante liqueur se précipiter par le tube du plaisir, mais il me sembla néanmoins que ma volupté fut moins grande que lorsque vos jolies mains et vos lèvres roses me caressèrent de la même façon.

Sydney ne tarda pas à m’initier à tous les mystères de l’art d’aimer et quoiqu’il ne voulût pas me permettre de lire le livre en son absence parce que cette lecture, disait il, pourrait m’exciter à des pratiques solitaires trop fréquentes et qui pourraient me faire mal, il m’engagea à venir le lire avec lui toutes les fois que l’occasion s’en présenterait. Naturellement, je profitai de toutes ces occasions et je m’appliquai à me montrer reconnaissant de sa bonté en faisant de mon côté tout mon possible pour favoriser ses plaisirs.

Lorsque je pus de nouveau me livrer de concert avec lui à nos jeux lascifs, il me vint à l’idée de le traiter de la même manière que vous le fîtes lorsque pour la première fois, j’éprouvai une volupté aussi aiguë que l’homme puisse éprouver. Pendant que je maniais et caressais son joli joujou, je lui demandai s’il avait jamais songé à le mettre dans la bouche car je pensais qu’on devait de cette manière accroître le plaisir. Il me dit qu’il ne l’avait jamais fait, par la raison qu’il n’avait jamais osé s’en ouvrir à ses camarades, et quoiqu’il eût toujours souhaité de trouver un compagnon qui voulût bien se livrer avec lui à ces jeux délicieux, il ne se serait pas senti le courage de me le proposer si je n’avais été le premier à en parler. Il ajouta qu’il était convaincu que cette façon de s’amuser devait être des plus agréables et que si j’étais disposé à prendre son petit joujou entre mes lèvres, lui, de son côté, était tout prêt à me rendre le même service.

Je le fis s’étendre sur le dos, puis laissant glisser son pantalon jusqu’aux genoux, je plaçai ma tête entre ses cuisses, et prenant dans ma bouche la pointe rose de la jolie braguette[5], je la caressai et la baisai. En même temps, mes mains couraient avec agilité sur ses superbes fesses, folâtrant avec les belles roupettes polies, chatouillant la racine de l’arbre de vie et se jouant parmi les touffes frisées qui l’environnaient ; il se montra ravi de cette opération qui le jeta dans les transports d’une jouissance extraordinaire. Il affirma, même, qu’il n’avait jamais ressenti rien de semblable, et il me pria de continuer mes caresses qu’il me rendrait tout à l’heure, à ma grande satisfaction, disait-il.

Ses mouvements agités et lascifs annoncèrent bientôt l’intensité de la volupté qui s’emparait de ses sens et j’employai tous mes efforts à provoquer et à accroître ses sensations extatiques. Enfin dans les transports insensés d’une lubricité effrénée, il lança dans ma bouche une volée brûlante de mitraille d’amour, accompagnée d’un frémissement passionné de tout son corps et de cris entrecoupés arrachés par la volupté.

Dès qu’il se fut calmé, il voulut absolument me rendre le compliment, et saisissant mon lascif joujou, il le mit dans sa bouche et opéra de telle façon, que je ne fus plus surpris de l’état d’extrême ardeur où l’avaient plongé mes propres attouchements.

Je ne crois pas qu’il ait montré plus de fureur lubrique que moi dans les jouissances que me fit éprouver le spasme amoureux. Il fut si enchanté des preuves que je donnai de mes ardeurs lascives, au cours de cette douce opération, que ses sens se trouvèrent de nouveau excités de furieux désirs. Bref, il ne se montra satisfait que lorsque j’eus opéré de nouveau sur sa turbulente braguette[6] et apaisé ses brûlants désirs en provoquant une seconde fois la bienheureuse émission.

J’appris bientôt de la bouche même de Sydney que mes soupçons étaient bien fondés et que c’était le plaisir lascif produit sur son postérieur par le chatouillement des verges, qui l’avait amené à se soumettre si souvent à la flagellation. Avant peu, il fut gratifié d’une nouvelle et rude flagellation, châtiment d’une faute, qu’il avait commise, m’avoua-t-il, dans le seul but d’apporter des raffinements au plaisir qu’il devait ensuite éprouver en ma compagnie. Je lui demandai, à cette occasion, s’il n’aimerait pas mieux recevoir le fouet de ma main, plutôt que de s’exhiber ainsi devant toute l’école. Il accepta ma proposition avec empressement et, en conséquence, à la première occasion, nous nous munîmes de verges de bouleau et j’en caressai rudement le postérieur de mon camarade. Les coups vifs et cinglants des verges, appliqués sur son charmant derrière, provoquèrent en lui des marques manifestes d’une jouissance qui augmentait à chaque instant d’intensité, de sorte que l’excitation luxurieuse fut bientôt portée à son comble. Je fus obligé d’avoir recours à des moyens des plus efficaces pour la satisfaire et la calmer en chatouillant, frottant et suçant son dard brûlant jusqu’au moment où il laissa enfin échapper le torrent de volupté. Ce fut ensuite à mon tour d’éprouver les mêmes plaisirs délirants.

Nous marchâmes ainsi de raffinement en raffinement, mais nous pensâmes que nos jouissances seraient plus vives si l’un de nous pouvait exercer son art sur la braguette[7] de l’autre, tout en employant comme stimulant une application de la verge sur son postérieur.

Pour mettre ce projet à exécution, il nous fallait avoir recours à l’aide d’un tiers. Nous songeâmes, dans ce but, à un de nos camarades, beau et grand garçon de quinze ans. La vue des images et la lecture du livre enflammèrent à ce point son imagination, qu’il se déclara prêt à tout ce que nous exigerions de lui, et il consentit à nous donner sa coopération, de quelque façon que nous le voudrions. Il ne tarda pas à se montrer un disciple capable et docile. Il ne fut pas plutôt initié aux mystères de l’art de jouir, qu’enchanté de ces divertissements, il se montra aussi ardent à donner le plaisir qu’à le recevoir. Je possédais déjà une certaine expérience au sujet de la puissance magique de la verge pour allumer les passions et rehausser la jouissance, et je me prêtai volontiers à tous les caprices de Sydney qui se plaisait autant à être le témoin actif de nos sensations voluptueuses et de nos désirs ardents, qu’à se soumettre à son tour à nos attouchements lascifs.

Nous avions trouvé moyen d’avoir accès à une pièce inoccupée dont nous pouvions défendre l’entrée à tous nos camarades et nous procédions habituellement de la façon suivante. Il se trouvait dans cette chambre un large fauteuil dans lequel s’installait l’un d’entre nous, la tête reposant assez bas, les jambes étendues et le devant du corps entièrement nu. L’autre s’agenouillait au-dessus de lui, les bras appuyés au dossier du fauteuil, le pantalon sur les talons, et la chemise relevée très haut. Il se penchait en avant de façon que la flèche d’amour pût s’introduire dans la bouche de celui qui occupait le fauteuil et qui se trouvait ainsi à même d’exercer avec sa bouche et sa langue des caresses voluptueuses sur la ravissante braguette[8], ainsi qu’à accroître le plaisir en occupant ses mains à jouer avec la blanche colonne et ses dépendances, tout en chatouillant et excitant les parties adjacentes.

Pendant ce temps le postérieur nu de celui qui était soumis à cette délicieuse opération présentait aux yeux ravis de Sydney un spectacle enchanteur. Les surfaces douces, polies, blanches comme neige, palpitaient et s’animaient peu à peu d’une teinte rose, sous l’éperon des coups vifs et bien cinglants d’une bonne verge de bouleau, et enfin les effets de ces opérations combinées faisaient déborder la source d’amour et soulageaient par une agréable décharge les vaisseaux gonflés et irrités. De cette façon, Sydney avait toujours sous les yeux, non seulement les mouvements voluptueux de celui qui jouissait, mais aussi les cuisses nues et le ventre de celui qui opérait et dont le propre étendard ne manquait pas de se presser, s’étalant dans toute sa magnificence et formant un contraste charmant avec les beautés qu’exhibait son compagnon.

Après que la crise de plaisir avait éclaté, Sydney nous faisait changer de place et répétait la même opération, et finalement, arrivé au comble d’une lubrique frénésie, il se mettait lui-même en position au-dessus de l’un de nous en nous faisant opérer sur lui de la même façon, Ses cris de volupté ne tardaient pas à témoigner de la jouissance intense qu’il éprouvait.

Au grand étonnement de tous nos camarades, nul d’entre nous, à partir de ce jour, ne mérita le fouet, mais si la vérité eût été connue, on se fut aperçu que nos derrières subissaient la discipline de la verge dix fois autant que tous nos camarades réunis.

Mais je dois terminer ici cette lettre et réserver le reste de ma confession pour une nouvelle et prochaine épître.

À vous pour toujours,
Henri.

  1. ndws. Ici, le mot braguette traduit le mot weapon (arme) dans l’édition anglaise.
  2. ndws. Ici, le mot braguette traduit le mot cock (bite, queue) dans l’édition anglaise.
  3. ndws. Ici, le mot braguette traduit le mot weapon (arme) dans l’édition anglaise.
  4. ndws. Ici, le mot braguette traduit le mot object (objet, chose) dans l’édition anglaise.
  5. ndws. Ici, le mot braguette traduit le mot instrument (instrument, outil) dans l’édition anglaise.
  6. ndws. Ici, le mot braguette traduit le mot member (membre) dans l’édition anglaise.
  7. ndws. Ici, le mot braguette traduit le mot instrument (instrument, outil) dans l’édition anglaise.
  8. ndws. Ici, le mot braguette traduit le mot instrument (instrument, outil) dans l’édition anglaise.