Le Livre de jade (1867)/Les Amoureux/L’Ombre des feuilles d’oranger
Alphonse Lemerre, éditeur, (p. 7-8).
L’OMBRE DES FEUILLES D’ORANGER
Selon Tin-Tun-Ling.
a jeune fille qui travaille tout le jour dans
sa chambre solitaire est doucement émue
si elle entend tout à coup le son d’une flûte
de jade ;
Et elle s’imagine qu’elle entend la voix d’un jeune garçon.
À travers le papier des fenêtres, l’ombre des feuilles d’oranger vient s’asseoir sur ses genoux ;
Et elle s’imagine que quelqu’un a déchiré sa robe de soie.