traduit de l’arabe, accompagné de notes, précédé d’un abrégé de la vie de Mahomet, tiré des écrivains orientaux les plus estimés.
Seconde partie.
Publié à Paris et Amsterdam par G. Dufour, Libraire.
CHAPITRE LXXXVII.
Le Très-Haut[1].
1Loue le nom du Seigneur, du Dieu Très-Haut.
2Il a créé et perfectionné ses ouvrages.
3La sagesse éternelle préside à ses décrets.
4Il fait verdir l’herbe de vos prairies ;
5Il la réduit en foin desséché.
6Nous te ferons lire, et tu n’oublieras rien,
7Que ce qui plaira à Dieu ; il connaît ce qui est public et caché.
8Nous te rendrons nos voies faciles.
9Instruis les peuples ; tes instructions seront salutaires.
10Celui qui craint le Seigneur y sera docile.
11Malheur à celui qui n’y soumettra pas son cœur !
12Précipité dans le grand brasier,
13Il n’y trouvera ni la vie ni la mort.
14Celui qui est purifié a atteint le bonheur.
15Il a conservé le souvenir de Dieu, et a prié.
16Mais vous, ô infidèles ! vous préférez la vie du monde.
17La vie future sera plus délicieuse et plus durable.
18Cette vérité est consacrée dans les livres des anciens ;
19Dans les livres d’Abraham et de Moïse.
- ↑ Le fidèle qui lira le chapitre du Très-Haut recevra dix dons célestes pour chacune des lettres que renferment les livres envoyés du ciel à Abraham, Moyse et Mahomet : C’est le sentiment des docteurs mahométans.