Le Cimetière de Loyasse/Catholiques I
SÉPULTURES
DES CATHOLIQUES.
Première Division.
Sur l’emplacement indiqué par le N. 1 sur le plan dont il vient d’être parlé, s’élève un monument simple. D’un côté de ce monument sont gravés ces mots :
Ici repose Jacques-Victor Puissant de Suzainnecourt, colonel du 1er régiment de dragons, officier de la Légion-d’Honneur, et chevalier de St-Louis décédé à Lyon le 8 juin 1831, âgé de 48 ans.
Et de l’autre, ceux-ci :
Tout ce qui le connut l’aima et l’estima : il laisse sur la terre des souvenirs honorables, et les plus profonds regrets dans le cœur des êtres qui lui ont appartenu.
Une grille de fer ferme l’emplacement n. 2 (voir le plan). Un monument, en forme de portique, soutenu par deux colonnes, est placé à l’extrémité ; il porte les inscriptions suivantes :
Ci-gît Pierre Bajard fils, né à Givors, décédé à Lyon le 11 septembre 1827, âgé de 50 ans.
Bon fils, bon frère, ami sincère,
Il meurt !..... Quelle douleur amère !.....
Jeanne Barboyon, épouse de Pierre Bajard, née à Givors, décédée à Lyon le 18 août 1814, âgée de 60 ans.
Sensible épouse et tendre mère,
Ravie à notre amour sincère,
Ton époux, tes enfans en pleurs,
Viennent déposer quelques fleurs
Sur ta tombe, où l’âme attendrie
Grave les vertus de ta vie.
Pierre Bajard père, veuf de Jeanne Barboyon, propriétaire, né à Givors, décédé à Lyon le 27 février 1831, âgé de 74 ans.
O père qui fis le bonheur,
Et le centre de notre cœur,
Ah ! que la mort impitoyable
Laisse notre âme inconsolable !
Tous, nous viendrons, dans nos regrets,
Verser des pleurs sur tes cyprès.
Dans l’emplacement N. 3 (voyez le plan), une pierre incrustée dans le mur de face porte cette inscription :
Cette enceinte, complantée d’arbustes verts, ne contient aucun monument, mais deux croix indiquent que les corps de Benoît Dolbeau et de Françoise Dolbeau y sont inhumés.
L’enceinte suivante (voyez le plan N. 4) est destinée à la sépulture de la famille Mayet. Plusieurs croix, placées dans cette enceinte, apprennent que Jean-Marie-Fidèle Mayet, Jeanne-Marie-Isabelle Mayet, Jeanne-Marie-Léonie Mayet, et Jean-Félix Mayet y ont été enterrés ;
L’emplacement qui vient ensuite, N. 5 du plan, est également fermé par une grille de fer. On y remarque une tombe sur laquelle on lit :
Ici repose Claudine-Clotilde Saint-Bonnet, épouse de Joseph Boîssonnet, décédée à Lyon le 26 mars 1826, âgée de 46 ans.
Elle fut bonne épouse autant que tendre mère,
Justement regrettée de sa famille entière ;
Son humble charité, ses soins officieux,
La firent rechercher de tous les malheureux.
Dans la même enceinte reposent également les corps de Claude-Joseph Boissonnet ; Jeanne-Françoise-Louise Mariéton, née Boissonnet ; Vincent-Benoit-Fleury Mariéton, et de Suzanne Alpy.
Un monument en marbre blanc, placé dans l’enceinte N. 6 (voyez le plan), porte cette inscription :
Ci-gît Antoine Lacombe, rentier, né à Annecy (Savoie), décédé le 7 septembre 1831, âgé de 64 ans, regretté de son épouse, de sa famille et amis.
Sur une tombe qui se trouve dans l’espace N. 7 du plan, on lit cette inscription :
Sous cette tombe repose le corps de M. R. L. Masson Mongez, chev. de la Légion-d’Honneur, né à Lyon le 10 décembre 1764, décédé le 9 juillet 1832.
Bon époux, bon père, sa femme, ses enfans, ses amis conservent son souvenir.
Dans l’emplacement N. 8 (voyez le plan) est pratiqué un caveau pour les sépultures ; il y existe aussi un monument en marbre sur lequel sont gravées les inscriptions suivantes :
Ici repose Joseph-Marie-Élisaheth Rousset, décédé commissaire-priseur le 23 août 1832, âgé de 25 ans.
À l’ombre de la croix, notre unique espérance,
Dors en paix, tendre ami, fils et frère adoré,
Au sein de l’Éternel, où ton bonheur commence,
Nous serons réunis pendant l’éternité.
Au milieu de cet espace (N. 9 du plan) s'élève un monument de forme carrée, en marbre noir ; sur une des faces de ce monument on lit ce qui suit :
Ci-gît Me Ve de Joseph Mestrallet née Tardy.
C’était notre mère.
Deux croix de fer, placées dans cette enceinte (V. le plan N. 10), offrent ces inscriptions : Ci-gît Michel Phélip, veuf de Marie Arnaud, né au Villard-d’Arenne, décédé à Lyon le 25 janvier 1830, âgé de 82 ans.
Ci-gît Michel Phélip, négociant à Lyon, natif du Villard-d’Arenne, époux d’Antoinette Fournel, décédé le 12 avril 1832, âgé de 51 ans.
Il fut bon père et bon époux, chéri de sa famille.
L’espace indiqué par le N. 11 du plan paraît appartenir à différentes familles ; il n’y existe encore ni enceinte ni mur de séparation. On voit cependant que les corps de Jacques Bourdeau, et de Olimpe Hopital, épouse Galle, y sont inhumés. Deux croix de fer, qui y sont aussi placées, portent ces inscriptions :
Ci-gît Claudine Perronnin, âgée de 29 ans, femme de Claude Pillet, décédée le 15 juin 1833.
Mère vertueuse et bonne, aimée de tous ses parens, chérie et vivement regrettée par son mari, son fils et sa fille, qu’elle rendit pendant dix ans les plus heureux mortels.
Ci-gît Cde Chappelle, née à Lyon, fille de Jean Chappelle, rentier, et de Françoise Chappelle, décédée le 1er août 1832, âgée de 11 ans et 1/2.
Ses qualités, qui nous rendaient heureux, font aujourd'hui les regrets de son tendre père, de sa bonne mère et de tous ses parens.
Les trois enceintes, que nous indiquons sur le plan par le N. 12, sont fermées par une grille de fer, avec ornemens en fonte. Dans la première, une croix porte cette inscription :
Ci-gît Jeanne-Mte Thibaudier, épouse de Jean-Claude Billet, négociant, décédée le 27 novembre 1832, âgée de 60 ans.
Trois tombes sont placées dans la seconde, sur lesquelles sont gravées ces épitaphes :
Ici repose notre bien aimé Dominique-François-Léon Deserre, âgé de 22 ans, né le 19 août 1806, que Dieu a appelé à lui le 25 mai 1828. O fils chéri qui, par ta piété et ta résignation angéliques, nous as tracé le chemin du ciel, prie pour qu’un jour nous soyions réunis à toi.
Ici repose Esprit-Laurent-Isaïe-Ferdinand Deserre, âgé de 30 ans, décédé le 5 novembre 1832.
Ici repose Suzanne-Léonice Imbert, épouse de Etienne-François Deserre, âgée de 54 ans, née le 7 avril 1778, décédée le 2 janvier 1833.
Il existe une tombe dans la troisième enceinte, dont voici l’inscription :
Hic jacet in spe resurrectionis J.es J.bus Terme. Obiit die vigesimâ tertiâ septembris, anno salutis MDCCCXIV, el ætatis suæ anno LX.
Optimo conjugi patrique hanc humilem petram mœsta conjux afflictique filii posuerunt.
Defecit gaudium cordis nostri versus est in luctum chorus noster.
Cette sépulture (N. 13 du plan), également fermée par une grille, appartient à la famille Delglat ; on y voit quatre tombes, sur lesquelles se lisent les épitaphes suivantes :
Ci-gît M. Jean-Pierre Delglat, ancien président des trésoriers de France, mort le 1er décembre 1809, âgé de 84 ans, mais pour toujours vivant dans la mémoire de ceux qui l’ont connu ; il attend ici la récompense des justes.
Ci-gît Mme Catherine Dupont, Ve de M. Jean-Pierre Delglat de Latour du Bost, décédée le 5 mai 1825, dans sa 89e année.
Ci-gît Dlle Françoise-Pierrette Delglat de Latour du Bost, décédée le 6 février 1825 dans sa 75e année.
Ici reposent les cendres d’Etienne de Robin Bauregard, marquis de Barbentane, époux d’Antoinette-Catherine Delglat, chevalier de l’ordre royal et militaire de St-Louis, et de l’ordre religieux et militaire de St-Jean de Jérusalem, né à Tarascon le 8 septembre 1757, décédé à Lyon le 20 septembre 1832.
L’emplacement que nous désignons par le N. 14, a reçu les corps de M. Rambaud, notaire, et de dame Nant, née Rambaud.
À l’angle du mur nord-est (voyez le N. 15), se trouve la sépulture de la famille Blanc. Une table de pierre polie, ornée d’un couronnement, est incrustée dans le mur de face. Sur cette table sont gravées les inscriptions suivantes :
Jean-Antoine-Etienne Blanc, décédé le 23 octobre 1825, âgé de 18 mois.
Dlle Fanny Blanc, décédée le 21 novembre 1827, âgée de 16 ans.
Fille chérie de ses parens et de ceux qui la connaissaient, elle était déjà l’ornement de son sexe , et faisait l’espoir du plus affectueux des pères et de la plus tendre des mères. Le bonheur a fui loin d’eux, ils ne vivront plus que pour la pleurer.
Le mur de face de l’enceinte N. 16 est également décoré d’un monument. On y lit ces inscriptions :
ICI REPOSENT
Dlle Benoîte Velay, rentière, née à Lyon, décédée le 14 août 1828, âgée de 38 ans.
Dlle Antoinette Velay, née à Lyon, fille de Benoît Velay, négociant, décédée le 21 mai 1829, âgée de 15 ans.
Sur une pierre placée contre le mur de l’enceinte N. 17, est gravée cette épitaphe :
Ici repose notre bien-aimé Amédée-André Henry, fils de J.-B. Henry et d’Étiennette Jogand, né à Lyon le 28 mai 1815, décédé le 25 mai 1828.
Le monument, placé au milieu de l’espace N. 18, porte les inscriptions suivantes :
Ici repose la dépouille mortelle de Marie-Anne Jogand, Vve de Claude Martinon, née à Lyon le 12 janvier 1752, décédée le 6 octobre 1827.
Monument de piété filiale dédié aux mânes d’une excellente mère.
Les deux épitaphes suivantes sont gravées sur une table incrustée dans le mur de face N. 19 :
Ici repose Antoinette Fontaine, femme Sourd, née à Lyon le 11 mars 1780, décédée le 14 mars 1827.
Ici repose J. B. Sourd, né à Lyon le 18 avril 1772, décédé le 23 avril 1828, veuf d’Antoinette Fontaine.
Une simple croix s’élève au milieu des fleurs qui ornent cette enceinte (N. 20) ; on y lit cette inscription :
Ci-gît Dlle Euphrosine Marcoût, née à Lyon, fille de M. Thomas Marcoût, décédée le 21 janvier 1826, âgée de 18 ans.
Deux tombes, surmontées chacune d’une croix de fer absolument semblable, sont placées dans l’espace N. 21 du plan. On y lit ce qui suit :
Jean-Antoine Cusel, décédé le 2 décembre 1827, âgé de 53 ans.
Il laisse un frère inconsolable ; il emporte les regrets de sa famille et de toutes les personnes qui l’ont connu.
Ici repose François-Gaspard Cusel, décédé le 8 mars 1832, âgé de 60 ans.
Cher époux ! dont la cendre est ici sous la tombe,
Lorsqu’aux cieux des élus tu goûtes le repos,
Au poids de ma douleur alors que je succombe,
Un devoir me soutient, vient adoucir mes maux.
Regarde ...... A mes côtés, bégayant sa prière,
De ses petites mains ton fils sème des fleurs,
Aux pieds de cette croix, sur cette avare pierre,
Que ton Adèle, en deuil, arrose de ses pleurs !
Ce dépôt, ce cher fils, je saurai te le rendre,
Aux lieux où tu m’attends, aux pieds du Rédempteur.
Là, nos trois cœurs unis, (puisse le ciel m’entendre !)
Dans son sein puiseront un éternel bonheur
Dans l’emplacement N. 22, une croix annonce qu’un enfant de M. Aillod, notaire, y est enterré.
Des pierres, incrustées dans le mur de face des deux enceintes suivantes, portent ces inscriptions :
Dans la première (N. 23) :
TOMBEAU DE LA FAMILLE DE BENOIT GUILLON DE RIGNY.
ICI REPOSENT :
Jeanne-Marie Dessigné, épouse de B. Guillon, née à Thizy.
Après 55 ans de mariage, le 5 septembre 1827 la mort l’a enlevée à son époux et à sa nombreuse famille, âgée de 82 ans.
Benoît Guillon, âgé de 82 ans, décédé le ler octobre 1832, regretté de sa famille.
Ci-gît Marie-Rosalie, fille de Jean-Baptiste Guillon et d’Antoinette-Rosalie Devienne, décédée le 12 mai 1828, âgée de 11 ans.
Près d’elle repose Antoine Devienne, son aïeul maternel, décédé le 16 août 1828, âgé de 71 ans.
Ci-gît Marguerite Guillon, décédée le 10 mai 1827, âgée de douze ans.
Louis Gaubal, et J.-Claudine Devers sont également enterrés dans cette enceinte.
Et dans la seconde (N. 24) :
André Larue, époux de Marie-Anne Nant, né à Montluel le 6 avril 1765, décédé le 13 août 1827.
Jeanne-Fleurie Nant, fille de Léonard Nant et de Jeanne-Anne Larue, son épouse, née le 13 janvier 1826, décédée le 20 mars 1826.
Charles-François Nant, fils de Léonard Nant et de Jeanne-Anne Larue, né le 29 juillet 1830, décédé le 13 septembre 1831.
Sur une croix monumentale, placée au milieu de l’enceinte N. 25, on lit cette inscription :
A MON ÉPOUSE BIEN AIMÉE
LOUISE MARGUERITE ÉLISABETH BOUVARD
NÉE LAURENT BEAUCHAMP, DÉCÉDÉE LE 4 JUIN 1827.
Elle avait dix-neuf ans et dix mois.
Priez pour elle.
L’espace compris sous le N. 26 renferme les cendres de demoiselle Comarmond, ainsi que l’indique l’inscription suivante :
Ci-gît demoiselle Marie-Charlotle-Selina Comarmond, née à Lyon, fille de M. Marie-Ambroise Comarmond, docteur médecin, et de demoiselle Marie-Augustine Chirat, décédée le 6 juillet 1826, âgée de 11 ans et demi.
Dans l‘enceinte N. 27 se trouve une croix de fer sur laquelle on lit ce qui suit :
Ici reposent Marie-Rosalie Panisset, née à St-Lupicin (Jura), épouse de Charles Savoye, maître serrurier, décédée le 4 mars 1825, âgée de 38 ans ; et Reine-Henriette Savoye, née à Lyon, fille de Charles Savoye, serrurier, décédée le 27 avril 1826, âgée de 15 ans.
Deux tombes placées dans l’espace N. 28 offrent les épitaphes ci—dessous :
Ci-gît Jean-François Bernou, baron de Rochetaillé, chevalier de St-Louis, né à St-Étienne le 31 décembre 1746, décédé à Lyon le 20 mars 1827.
A la mémoire de Catherine-Antoinette Dugas-Devarennes, née Vincent, morte le 15 août 1830, âgée de 63 ans.
Un monument, élevé contre le mur de face de cette enceinte, (N. 29) présente ces inscriptions :
Marie-Thérèse-Étiennette-Adélaïde Pezant, veuve d’Esprit Billioud, juge au tribunal civil de Lyon, décédée le 2 mars 1827, âgée de 67 ans.
Sur une table de marbre blanc, incrustée dans le mur de face de l’emplacement N. 30, on lit ce qui suit :
Maria-Josefa Dovat. de la Colonila, née à Bilbao le 7 septembre 1787, morte à Lyon le 27 août 1827.
Prions pour elle
Elle priera pour nous.
Des grilles de fer entourent les trois espaces suivans (N. 31 du plan.). Dans le premier une croix porte cette inscription :
Ci-gît Lambert Dufournel, négociant, natif de Lyon, décédé le 15 avril 1827, âgé de 61 ans.
Monument érigé par sa veuve.
Une pierre, dressée contre le mur de face du second espace, contient cette épitaphe :
Ici repose Bruno-Antoine-François-Félix Rueeier, né à Tournus le 3 mai 1764, décédé à Lyon le 27 avril 1827.
A jamais sa veuve et ses enfans le pleurent, ses amis gardent son souvenir, les pauvres le regrettent.
Dans le troisième on lit sur une pierre également placée contre le mur de face :
Ici repose Joséphine-Laurence Plassard, femme Corti, décédée le 26 janvier 1827, âgée de 40 ans.
Elle fut la meilleure des épouses, la plus tendre des mères, elle sut faire à elle seule le bonheur des siens, dont elle est sincèrement regrettée ainsi que de tous ceux qui ont pu la connaître.
L’emplacement N. 32 est occupé par un caveau, sur lequel s’élève une colonne qui porte l‘inscription suivante :
Nous désignons les trois enceintes qui suivent par le N. 33. Dans la première on lit :
Ci-gît Françoise-Camille Chaland, née à St-Chamond, épouse d’Augustin-Benoît Petit, agent de change, décédée à Lyon le 14 avril 1825, âgée de 26 ans.
Ci-gît Jean-Baptiste-Jules Petit, né à Lyon, fils de M. Petit, rentier, et de défunte dame Chaland, décédé le 23 avril 1831, âgé de 7 ans et demi.
Sur une pierre placée contre le mur de face de la seconde on lit ces épitaphes :
Ici repose Pierre Hardouin, ancien négociant à Lyon, né à Murcey (Sarthe), décédé le 20 mai 1824, âgé de 68 ans.
Jamais un époux, un père ne fut plus justement regretté. Sa veuve et ses enfans inconsolables conserveront le souvenir de ses vertus et des précieuses qualités de son cœur jusqu’au moment où l’impitoyable mort, qui les a séparés, les réunira en ce lieu.
Ci-gît Marguerite Golfier, née à Clermont (Puy-de-Dôme), épouse de Pierre-Etienne Hardouin, négociant, décédée le 8 janvier 1830, âgée de 34 ans.
Une tombe qui existe dans la troisième offre ces inscriptions :
Ci-git Barthélemy Sain, ancien négociant et rentier, décédé à Lyon le 29 juillet 1826, âgé de 78 ans.
L’espace qui suit, jusqu’à l‘extrémité du même mur, et que nous indiquons sur le plan par le N. 34, comprend cinq sépultures particulières. Dans la première on lit, sur deux monumens qui y existent, ces inscriptions :
Ici repose André Beney dit Bernard, né à St-Cyr-au-Mont-d’Or, décédé le 22 juillet 1819, âgé de 49 ans.
Il vécut trop peu pour le bonheur de ses amis.
Bon frère, espérant te retrouver
Et être à jamais réunis dans l’éternité,
Chaque jour de mes pleurs je t’arrose,
J’abreuve de mes larmes
Le tertre froid, glacé, qui couvre tant de charmes,
Qui, ôtant à la sœur tout espoir de bonheur,
Ne laisse que chagrins et peines dans son cœur.
Ce monument a été élevé à sa mémoire par sa sœur et son neveu.
Ici repose la meilleure des mères, Marie-Victoire Bellemain, épouse de Pierre Bernard, décédée le 17 septembre 1830, âgée de 70 ans.
Concession à perpétuité.
Dans la deuxième enceinte, les épitaphes suivantes sont gravées sur le monument qui y est placé :
Ici repose Catherine Angelot, née à Lyon, épouse de Jean Montessuis, rentier, décédée le 13 mai 1828, âgée de 57 ans.
Pleurez, enfans, pleurez, vous à qui sa tendresse
Prodigua tous les soins : l’éternelle sagesse
Applaudit de son trône aux tributs de douleur
Que la reconnaissance impose à votre cœur.
Témoin de vos chagrins, l’humanité s’honore
De pleurer avec vous la mère qu’une aurore
Vous ravit pour toujours… Que dis-je ? pour toujours !
Du lugubre tombeau dans l’éternel silence,
Soixante ans de vertu seront sans récompense !
Non, de l’éternité Dieu lui ouvre le cours.
Consolez-vous, enfans, la perte est passagère,
Vous irez dans les cieux rejoindre votre mère.
Ci-gît Jean-Baptiste Montessuis, de Montluel, âgé de 70 ans, regretté de ses enfans.
Ici repose François Revol, âgé de 17 mois et demi, décédé le 22 août 1827, fils de Jean-Claude Revol, négociant, et de demoiselle Montessuis.
A peine ses beaux yeux, ouverts à la lumière,
Cherchaient-ils à sourire à nos tendres amours
Que la mort de Pluton, sinistre messagère,
Trancha sans pitié la trame de ses jours.
Il n’est plus !.... Qu’ai-je dit ? Au trône du bonheur
Il s'élance, et soudain de la divinité
Reçoit le prix sacré de l’immortalité.
Jeune habitant du ciel, prends part à la douleur
Des deux infortunés qui t’ont donné le jour.
Va, bientôt, cher enfant, frappés du coup mortel
Nous irons le rejoindre au céleste séjour
Pour jouir, confondus, du bonheur éternel.
Ici repose Jean-François-Gustave Revol, né à Lyon, fils de Jean-Claude Revol, négociant, et d'Elisabeth Montessuis, décédé le 24 août 1828, âgé d’un mois et demi.
—— Alexandre Revol âgé de six mois.
Tendre fleur moissonnée avant que d’être éclose,
Cher enfant, chaque jour de mes pleurs je t’arrose ;
Dieu, pour me consoler du trépas des premiers,
De mille dons avait embelli le dernier.
O mort ! cruelle mort ! mes fils te font envie
Puisqu’à trois tour-à-tour tu arraches la vie.
Anges toujours chéris, j’abreuve de mes larmes
Ce tertre froid, glacé, qui couvre tout de charmes,
Qui, ôtant à leur mère tout espoir de bonheur,
Ne laisse que chagrins et peines dans son cœur.
Il n’existe qu’une seule inscription dans chacune des trois autres sépultures. Nous les donnons ici l’une à la suite de l’autre :
MORT LE 11 AVRIL 1826.
Terra sit levis.
CHRISTOPHE-ÉTIENNE SERVIER,
DÉCÉDÉ LE 16 FÉVRIER 1829.
Non licet esse meus sed sua semper ero.
Ici repose Françoise Ollagnier, née à la Guillotière, épouse de Claude Vallard, négociant, décédée le 12 mars 1830, âgée de 26 ans.
Chère épouse, objet de tendresse devenu celui de douleur, réunissait à la plus pure vertu toutes les qualités d’une bonne mère, l’injuste mort qui l’a frappée, laisse un époux, une mère, deux familles en proie aux chagrins les plus cuisans.
Un monument élevé dans l’enceinte N. 35 porte les inscriptions suivantes :
Antoinette Curis, femme Bonnet, décédée le 12 novembre 1831, âgée de 48 ans.
Marie-Albine Bonnet, religieuse ursuline, décédée à Toissey le 5 février 1829, âgée de 22 ans.
Geneviève-Pauline Bonnet, née à Lyon le premier novembre 1808, décédée le dix avril 1831, âgée de 22 ans.
Victor-Augustin Bonnet, décédé le 24 octobre 1831 , âgé de 13 ans.
L’espace indiqué sur le plan par le N. 36 est divisé en deux sépultures. Dans la première on lit cette inscription latine.
D. O. M.
HÎC QUIESCUNT AD MELIOREM VITAM :
Ludovica Dugnat vidua Rivay, vixit 76 ann
Jacob : Rivay filius, venditor, vix. 47 ann.
Joann : Maria Meynier, gener, vix. 47 ann.
Ludov. Rivay, privignus, vix 69 ann.
Ludovica Trayvous, ceu turbine rosâ, vix. X mens.
J. B. Bourgeois, spes unica sui nominis, vix. 12 m.
Voici les inscriptions qui existent dans la seconde :
Pierre-Auguste Million, décédé le 31 août 1825, âgé de 3 ans.
Alexis Million, décédé le 13 novembre 1825, âgé de 3 mois.
Jean-Baptiste Million, décédé le 21 mars 1828, âgé de 12 ans.
Georges-Henri Million, décédé le 11 juillet 1829, âgé de 10 mois.
Les enceintes comprises sous le N. 37 ont chacune un monument à peu près semblable élevé contre le mur de face. Dans la première enceinte on lit les inscriptions suivantes :
Ici repose Charles-Claude Rambaud Brosse, chevalier, ancien maire de Ste-Foi, administrateur des prisons de la ville de Lyon, décédé le 16 novembre 1825, à l’âge de 74 ans.
Enlevé subitement à sa famille, il emporta au tombeau l’estime de ses amis et les regrets de son épouse et de ses enfans. Sa veuve inconsolable lui a érigé ce monument.
Ci-gît Pierre-Thomas-Émile de Boisset , âgé de 17 mois, enfant chéri de ses malheureux parens.
On lit sur le monument de la seconde :
Ci-gît Marie-Thomas Guillet de Chatellus, chevalier, membre du conseil municipal de la ville de Lyon, décédé le 7 janvier 1826, âgé de 45 ans.
Il fut tendre époux, bon père, il emporta les regrets de sa famille et l’estime de ses concitoyens.
Les inscriptions qui suivent ont été prises sur le monument qui existe dans la troisième enceinte, et sur une tombe qui y est placée :
Sépulture à perpétuité pour la famille de M. Henri-Oswald-Gabriel Henrys, marquis d’Aubigny, chevalier de saint-Louis, ancien officier émigré, décédé le 5 octobre 1825.
Dieu et le roi fut sa devise, la religion le soutint dans de longues souffrances et adoucit ses derniers momens.
Il vivra toujours dans le souvenir de son épouse, de ses enfans, de ses amis.
Marie-Barthelemie-Grégoire de St-Nicolas, religieuse, décédée le 7 février 1830, âgée de 72 ans.
Mme d’Aubigny, son élève reconnaissante, fit placer cette pierre en 1831.
On lit sur le monument élevé dans la quatrième enceinte l’épitaphe suivante :
Ici repose Thomas Rambaud de Monclos, ancien garde du corps du roi, chevalier de saint-Louis, président des bureaux de bienfaisance et de l’administration des écoles chrétiennes de Lyon, décédé le dix février 1825 à l’âge de 74 ans.
Il servit avec zèle son Dieu et son roi, et fut le protecteur et l’ami des pauvres.
La douleur et les regrets de son épouse subsisteront jusqu’à son dernier moment.
L’inscription qui suit est gravée sur le monument de la cinquième enceinte :
Ici repose Adélaïde Meunier née Pignatel, morte le 19 septembre 1824 à l’âge de 28 ans.
De toutes les vertus elle fut le plus parfait modèle, elle réunit au plus haut degré les qualités de l’esprit et du cœur, et fit dans sa trop courte vie le bonheur d’un père, d’un époux, d’une famille dont elle était adorée.
L’éternité doit nous réunir. Prions.
Devant la sépulture de M. Rambaud—Brosse, et au lieu indiqué sur le plan par le N. 38 , s’élève un monument sur lequel on lit :
A la mémoire de Mlle Antoinette de Gerando, morte le 23 décembre 1801, âgée de 17 ans 1/2.
Nous comprenons, sous le N. 39, les quatre enceintes suivantes. Les inscriptions placées dans la première sont entièrement illisibles. On lit dans la seconde, sur une plaque de pierre surmontée d’un couronnement, et qui est incrustée dans le mur de face, l’inscription suivante :
Ici repose M. Jacques-Claude Rambaud de la Vernouse, âgé de 77 ans, écuyer, ancien magistrat, décédé le 26 juillet 1826.
Bon époux, bon père, magistrat aussi intègre qu'éclairé, toute sa vie a été consacrée à faire le bien et à l’accomplissement de ses devoirs religieux et sociaux.
Sa mort a plongé sa veuve et sa famille dans la plus profonde douleur, et causé aux gens de bien les plus vifs regrets.
Deux tombes offrent, dans la troisième enceinte, ces deux épitaphes ;
Mlle Joseph-Marie-Claudine Anginieur, épouse de M. Pierre Albert neveu, morte le 1er août 1827.
Dieu les avait unis ils le seront toujours.
Ici repose Clémentine Albert, épouse de M. Belet du Poisat, décédée le 5 novembre 1824, âgée de 22 ans.
Épouse vertueuse, tendre et sincère amie,
Tu emportes avec toi le bonheur de ma vie.
Deux monumens semblables, avec incrustations de marbre, sont placés dans la quatrième enceinte. Ils portent les inscriptions qui suivent :
Ici repose Vital Besson, né le 15 février 1768, décédé le 5 avril 1824.
Il fut homme de bien, l’on chérit sa mémoire.
Ici repose Jeanne-Marie Germain, veuve de Vital Besson, née le 10 juin 1775, décédée le 16 décembre 1829, à l’âge de 54 ans.
Nous indiquons, par le N. 40, les quatre sépultures suivantes. Une simple pierre porte, dans la première, cette inscription :
Ci-gît Joséphine-Jacqueline-Antoinette-Victoire-Michelle-Marie-Louise Charvin, née le 20 mai 1806, décédée le 20 mai 1823.
Exemple de piété, de douceur et de sensibilité.
La seconde sépulture est fermée par une forte grille de fer. Un monument placé contre le mur offre ces épitaphes :
Ici repose Jean-Baptiste Laubreaux, né le 24 juillet 1757, décédé le 8 avril 1823.
Ci-gît Pierrette Brietton, veuve de J.-B. Laubreaux, rentière, née à Lyon le 10 mai 1761, décédée le 23 juin 1827.
Les autres sépultures ne contiennent chacune qu’une seule épitaphe que nous donnons ci-après :
Catherine Duculty, veuve de Léonard Anginieur, âgée de 79 ans, décédée le 29 mars 1823.
Ici repose dans l’attente de la résurrection bienheureuse, le corps d’Aimée Granger, épouse de M. Louis Frèrejean, décédée le 11 janvier 1823.
Trois anges du Seigneur, Jean-Claude-Marie Mas, né le 21 mars 1816, décédé le 28 juin 1822.
Étienne-Charles Mas, né le 5 novembre 1818 , décédé le 21 août 1822.
Paul Mas, né le 4 octobre 1820, décédé le 10 avril 1822. Tous trois fils d’Antoine Mas et de Françoise Caillat.
Ici repose Françoise Caillat, épouse d’Antoine Mas, née le 12 mars 1796, décédée le 13 octobre 1823.
Sous ce monument élevé à sa mémoire par son épouse et ses enfans, repose Guillaume Garin, négociant, né à Lyon le 16 mars 1776, décédé le 1er avril 1824.
Ici repose Marie Blanc-Brude, veuve d’Aimé Salavin, née dans le département de l’Isère, décédée le 11 décembre 1828, âgée de 83 ans.
Louis Beau, marchand corroyeur, né à Lyon le 9 avril 1771, décédé le 13 juillet 1808.
Bon fils, bon frère, ami tendre et constant,
Il possédait un cœur compatissant,
Une âme noble, un heureux caractère,
Hélas ! pour nous sa perte est trop sévère.
Benoîte Dodat, épouse d’Antoine Beau, née à Lyon le 1er juin 1746, décédée le 17 mars 1816.
Son cœur était le sanctuaire
Des vertus d'épouse et de mère,
D'humanité, d'amour du ciel,
Et jamais pour personne elle ne sentit du fiel.
Dieu que sa mort nous est amère !
Ci-gît Barthelemi Legry, natif de Lyon, décédé le 22 janvier 1827, âgé de 74 ans, époux de Marie Derieux.
Sensible époux, ami noble et sincère,
Il ne vivait que pour faire le bien ;
Sans le vouloir toujours il savait plaire
Et se montrer véritable chrétien.
Un monument qui existe dans la sépulture N. 42 porte les inscriptions qui suivent :
Nous vous saluons, ô croix, notre unique espérance, vous êtes dans cette vallée de larmes l'unique source des vraies consolations.
Dame Marie Catherine Legry, veuve Enay, née à Lyon le 5 février 1749, décédée le 26 avril 1828.
L’épitaphe suivante est gravée sur une tombe placée dans l’enceinte N. 43.
Ci-gît dame Catherine-Gabrielle-Élisa de Frigiere de Brul, née Tiffet, décédée à Francheville près Lyon le 4 juin 1827, dans la 29e année de son âge, après 4 mois de cruelles souffrances, et un an et 4 jours d’une douce union.
Gustans gustavi paululum mellis ecce morior… !
1er Liv. des Rois. vers. 43.
Un monument élevé dans l’enceinte N. 44 porte l’inscription qui suit :
Ici repose Hélène-Charlotte de la Rochette, veuve de Mayol de Lupé, décédée le 25 mars 1827, âgée de 72 ans.
L’enceinte N. 45 appartient à la famille Joseph Aguétant. Une croix de fer porte ce qui suit :
Ci-gît Jeanne-Marie Brazier, née à St-Laurent-de-Chamousset, épouse de Benoît-Joseph Aguétant, concierge du cimetière de Loyasse, décédée le 7 août 1827, âgée de 47 ans.
Bonne épouse et tendre mère, la religion, qui la consola dans ses longues souffrances, nous fait croire qu'elle l’a récompensée dans le ciel de l’hommage qu’elle lui rendit sur la terre ; c’est la seule consolation de son époux et de ses enfans.
L’emplacement N. 46 est occupé par un tombeau de pierre et par trois tombes. Voici les inscriptions qui y sont gravées :
Ci-gît Jeanne Granger, épouse de G. Frèrejean, chevalier de la Légion-d’Honneur, morte à l’âge de 53 ans, le 5 mars 1817.
A la plus tendre des épouses et des mères.Ici repose Barthelemy Germain, négociant, né à Lyon le 31 janvier 1743, décédé le 30 juillet 1825.
Sa mort a été aussi douce que sa vie fut pure.
Son unique sollicitude fut le bonheur de ses enfans.
Ici repose Antoinette-Josephine Deprandière, née à St-Etienne (Loire) le 24 septembre 1808, décédée à Lyon le 3 avril 1824.
Ici repose Magdeleine Boissonnat, née à Lyon le 23 avril 1797, décédée le 17 septembre 1823, religieuse carmélite.
Nous plaçons, sous le N. 47, plusieurs monumens qui paraissent appartenir à différentes familles. Le premier est une colonne en marbre blanc portant cette inscription :
ANTOINETTE MICHAILLE.
Là sommeille toute une vie d’honneur et de vertu.Des tombes, placées autour de cette colonne, offrent ces épitaphes :
Ici repose en paix Antonine Michaille, épouse de Jean-Baptiste Mollard, décédée le 4 septembre 1820, à l’âge de 38 ans.
Bonne mère, épouse chérie,
Son précoce destin l’enlève à notre amour ;
Sa bienfaisance était un besoin de sa vie,
Et son dernier soupir fut le soir d'un beau jour.Ici repose Jacques Clavière, né le 15 janvier 1758, décédé le 7 janvier 1811.
Il mérita par ses vertus l’estime des gens de bien, et joignit aux qualités de bon époux et de bon père celle de bienfaiteur.
Ici repose Louise-Sophie de Lubière, âgée de 17 ans, née au château de Roque-Martine, département des Bouches-du-Rhône, décédée à Lyon le 15 février 1820, fille de défunt Charles-Félix Benault, marquis de Lubière, et de Marie-Josephine de Viany d’Aix en Provence.
Ici repose François Bondonnau, époux de Julie Prudhon, né à Lyon le 7 juillet 1764, décédé le 21 novembre 1820.
Sa vie fut accompagnée de toutes les vertus. Âmes pieuses, priez pour lui et joignez une larme à celles de son épouse et de sa fille.
Les épitaphes qui suivent sont gravées sur deux monumens placés dans le même espace.
Ci-gît Jeanne Gourt, née le 5 octobre 1811, décédée le 17 octobre 1819, fille chérie de sieur Isaac-François Gourd-Bussy, et de dame Gourd née Bussy.
Ci-gît Antoine Bussy jeune, décédé le 10 juillet 1821, âgé de 63 ans 6 mois.
Il fut bon époux, bon père et bon ami.
Un petit monument, fait par M. Prost, sculpteur, porte cette inscription :
Dame F. Mag. Bonnot, née Girardin, décédée le 14 septembre 1820 à l’âge de 43 ans.
L’enceinte que nous indiquons sous le N. 48, appartient à la famille Dussaussoy. Voici l’épitaphe que l’on lit sur le monument qui y est élevé :
Ici auprès de Jeanne-Catherine-Caroline sa fille aînée, ange de bonté et d’innocence, qui dans la fleur de sa première jeunesse le précéda au sein des demeures éternelles, repose André-Claude Dussaussoy, né le 30 novembre 1755, endormi dans le Seigneur le 12 décembre 1820. Deux autres enfans, qui n’eurent pas le temps de le connaitre sur la terre, l’attendaient dans le ciel.
Il fut chirurgien en chef des hôpitaux de Lyon ; des écrits, et les succès d’une pratique laborieuse honorent sa mémoire. Médecin illustre, citoyen distingué, cher aux siens, cher à tous, il lègue des exemples d’honneur et de vertu qui ne seront point perdus. Sa vie, si noblement dévouée et toujours irréprochable, fut couronnée par la mort du chrétien.
Claudine-Melchior Munet son épouse, Claude Dussaussoy son fils, Marie-Joséphine et Marie-Catherine ses filles, inconsolables, ont voulu marquer leur place à ses côtés.
Plusieurs tombes sont placées dans l’emplacement N. 49. Nous donnons, dans le même ordre où se trouvent les tombes, les épitaphes qui y sont gravées :
Ci-gît Joseph Lallemant, ancien inspecteur de l’octroi, âgé de 67 ans, décédé le 17 décembre 1814.
Sa femme Rose Gaillard et ses fils Joseph et Auguste ont élevé ce monument a sa mémoire.
Ici repose René-Jeanne Lousmeau du Pont, épouse de Benoît Lecourt, négociant de Lyon, décédée le 26 mars 1819, âgée de 70 ans.
La piété demande à ce saint monument
Sa compagne la plus fidèle ;
Le pauvre, son appui ; l’amitié, son modèle,
Et la vertu son plus bel ornement.
Ci-gît Claudine Bordat, âgée de 48 ans, décédée le 8 janvier 1821, épouse de M. Étienne Flandin.
Elle fut bonne mère, tendre épouse, vivement regrettée de ceux qui la connurent. Elle attend dans le séjour de la paix son inconsolable époux et ses enfans qui lui ont élevé ce faible monument.
Ci-gît Antoine Bussy, décédé le 20 mars 1812, âgé de 71 ans.
Les regrets causés par sa perte dureront aussi longtemps que le souvenir de ses vertus, et il laisse à jamais inconsolables son épouse et ses amis.
Ici repose, à côté de M. Depravieux, sa tante Marianne-Victoire d’Hautussac, épouse de M. Charles de Vibrac, décédée le 21 janvier 1821.
Puissent ses vertus lui avoir fait trouver grâce devant l’Éternel.
Ci-gît noble Jacques-François de Fleury, ancien officier d’infanterie, né le 26 novembre 1724, décédé dans la 94me année de son âge le 17 mars 1818.
Philippe Chappuis de Bienassis, décédé le 25 mars 1808, âgé de 30 ans. | Pauline Chappuis de Bienassis, décédée le 8 septe 1804, âgée de 15 ans. |
Amis chéris, donnez en paix, un jour nous nous réveillerons ensemble.
Ici repose le chevalier Adolphe de St-Innocent, officier sarde au régiment de Savoie ; sa mort prématurée, arrivée le 22 mai 1816, laissa sa famille éplorés et ses nombreux amis. — Ici repose Barthélemy de Montolivet, baron de Gourdan, décédé le 6 mars 1823.
Bon parent, bon ami, chaque jour de sa vie fut celui d’un bienfait.
Ici repose dame Catherine de Montolivet, épouse de M. le marquis de St-Innocent, décédée le 1er mars 1831, âgée de 75 ans.
Épouse adorée, mère chérie, pleurée de tous ; qu’elle repose en paix.
Au souvenir de Jean-Claude Chovet, baron de la Chance, né à St-Étienne, département de la Loire, décédé à Lyon le 2 février 1812.
Député deux fois au corps législatif, il montra son zèle pour le bien public ; il fut religieux, il possède toutes les vertus de fils, d’époux et de père. Sa mort, à 62 ans, a laissé sa famille dans de longs regrets.
Arrête-toi, passant, et jette une fleur sur la tombe du véritable homme de bien.
Sur l’emplacement N. 50 s’élève un monument sur lequel on lit :
A la mémoire de Jean-Baptiste Péclet, ancien négociant, chevalier de la Légion-d’Honneur, membre du conseil municipal de Lyon, décédé le 24 janvier 1826, dans sa 71me année.
L’espace indiqué par le N. 51 contient plusieurs monumens sur lesquels sont gravées les inscriptions qui suivent :
Ci-gît Jean-Espérance-Blandine de Laurencin, né le 9 janvier 1760. Militaire vaillant, citoyen vertueux, littérateur distingué, il appartint à l’ordre royal de St-Louis, aux administrations bienfaisantes, à l’institut I. de France. Le jour de sa mort, source de douleur pour ses enfans et ses amis, fut le 20 janvier 1812.
Ci-gît Henri-Gabriel-Benoît Dassier , baron de la Chassagne, chevalier de l’ordre royal militaire de St-Louis, ancien maréchal de camp des armées du Roi, né à Lyon, décédé le 2 mai 1816, âgé de 68 ans.
Ci-gît madame la comtesse de Laurencin, née Dassier de la Chassagne, âgée de 78 ans, décédée le 4 décembre 1818.
En suivant le mur de clôture, dans la même direction (N. 52), on trouve différens monumens qui portent les inscriptions transcrites ci-dessous :
A la mémoire de dame Jeanne Chol, épouse de M. Antoine Nivière, ex-receveur général du département du Rhône ; elle était née le 11 mai 1758, elle est décédée le 3 mars 1812, et repose dans ce tombeau.
Son époux et ses enfans lui ont élevé ce monument.
Ci-gît Fleury Germain, né à Gagny en Beaujolais le 3 avril 1737, et décédé à Lyon le 26 octobre 1814.
Père de nombreux enfans qu’il édifia par l’exemple de toutes ses vertus, il ne montra dans la longue maladie à laquelle il succomba, d’autre sentiment de douleur que celui de se séparer d’une famille dont il était tendrement chéri.
Ici repose Marie Germain, née à Lyon, décédée le 19 novembre 1818, âgée de 5 ans et demi, fille de Louis Germain et de Marie Bodin, son épouse.
Sa douceur et ses aimables qualités la faisaient adorer de ses parens qui lui ont élevé ce monument près de son aïeul en mémoire de leurs regrets éternels.Ici repose, à côté de son vertueux époux Fleury Germain, dame Louise Rivoire, native de Millery, âgée de 74 ans, décédée le 2 avril 1821.
La plus respectable des mères, le modèle de l’union la plus parfaite et la plus exemplaire, la mort les a séparés en cette vie, des enfans pieux les ont réunis. Dieu dans sa miséricorde va renouveler cette union dans le séjour de sa gloire.
Ci-git dame Jeanne-Marie-Françoise-Élisabeth Millot, veuve d’Antoine Burdet, décédée le 8 mai 1813, âgée de 90 ans.
La douceur de ses mœurs et la pratique de toutes les vertus sociales l’ont rendue chère à tous ses amis dans la mémoire desquels elle vivra toujours, et à qui sa perte a laissé d’éternels regrets. Quoique simple dans ses goûts elle protégea les arts, fut constante dans l’amitié, rechercha les malheureux et les affligés pour les consoler ; enfin, elle embellit sa longue carrière par la pratique de toutes les vertus chrétiennes.
Jean-Bernard Mahieu et Jean-Baptiste Boyer ont voulu élever ce monument à l’amitié.
Ci-gît Gustave-Pierre Boyer, arraché à l’âge de 7 mois à ses inconsolables parens.
Ici repose Joseph Burty, ancien négociant, décédé le 3 mars 1823, âgé de 66 ans.
Bon père et bon époux il laisse des enfans et une épouse inconsolables. Ami franc, loyal et généreux, il emporte les regrets de tous ceux qui l’ont connu.
Passans, jettez un regard sur sa tombe et priez pour lui.
Dans l‘emplacement indiqué par le N. 53, on voit un tombeau massif en pierre, sur lequel sont gravés ces mots :
Ici repose Claudine Bergeon, épouse de Benoît Journet, née à Lyon le 9 janvier 1754, et décédée le 23 janvier 1823, âgée de 69 ans.
Tendre épouse, bonne mère, amie sincère, elle emporte les regrets de sa famille et de tous ceux qui ont été à portée d’apprécier ses vertus et la bonté de son cœur.
Dans le même espace, des monumens placés contre le mur de face portent ces inscriptions :
Louise-Rose-Marie Berlioz, née Thirat de St-Agnan.
Joh. Franc. Amantio Riolz, Rutheno, inclyto et doctissimo viro, peritissimo jurisconsulto, consiliario regio in curiâ lugdunensi, ex academiâ ejusdem civitatis, juridicis operibus, necnon perraris virtutibus claro ; qui obiit anno salutis MDCCCXV, die decembris XXVIII, anno ætatis LXXIV.
Gener ejus, mœrens, una cum vidua et filia, hoc monumentum erexit, sibiq. et suis idem sepulcrum fundavit.
Hoc etiam monumentum idem fundator dicavit memoriœ optimi, dilectissimi, venerandique sui patris, Domini Johan. Cl. Cab. Dupont Domini Chavagneux et Charvieux, qui urbis Lug.
regioni centurio primarius prefuit urbanœq. militiœ ejusd. civitatis protribunus fuit. Obiit anno sal. MDCCC, die novembris XVII, anno œtalis LIX.M. Jean-François-Amans Riolz, conseiller à la cour royale de Lyon, né à Rodez le 20 mars 1742, décédé le 28 décembre 1815, beau-père du fondateur.
M. Joseph-Susanne Cabillon Dupont de Chavagneux Charvieux, ancien juge au tribunal de commerce de Lyon, né à Lyon le 22 mai 1782, décédé le 19 août 1824, frère du fondateur.
Me Marie-Étiennette Tournan, veuve de M. le conseiller J.-F.-A. Riolz, née à Lyon le 25 décembre 1752, décédée à Charvieux le 9 septembre 1827.
Son gendre et sa fille n’ont pas voulu que les restes mortels d’une mère chérie fussent séparés de ceux de l’époux dont elle fit le bonheur.
Nous comprenons, sous le N. 54, les sépultures des familles Vigière, Desjardin, Riboulet, Vianay, ainsi qu’un espace de terrain qui ne contient ni tombes ni monumens. Voici les inscriptions qui existent dans ces sépultures :
Charles Romain, né le 2 septembre 1793, décédé le 1er juin 1798.
Jacques-Simon-Romain Desjardin, né le 28 octobre 1754, décédé le 4 décembre 1811.Anne Ganin, femme Riboulet, décédée le 22 juin 1810, âgée de 34 ans.
Claude Riboulet fils, décédé le 23 juin 1817, âgé de 19 ans.
Jean-François Riboulet fils, décédé le 11 mars 1829, âgé de 14 ans.
Ci-gît Marie Vianay, épouse d’Antoine Cozona, décédée le 17 mars 1832, à l’âge de 83 ans.
Un monument qui existe dans l‘espace N. 55 porte cette inscription latine :
Carola-Andrea Mongez vidua conjuge Flacheron, Lugdunensis, virtutibus et pietate insignis, annos duo et septuaginta penè peregerat, cum gravis morbus filio mœrore oppresso matrem optimam eripuit, die XX mensis martii, MDCCCXX.
Solandum est si possit, quod ad meliora transierit.
Plusieurs tombes qui existent dans l’emplacement N. 56 portent ces épitaphes :
Ici repose Jeanne-Marie Lambert veuve Noirot, décédée le 25 avril 1828 à l'âge de 60 ans.
Bonne épouse, mère tendre et amie sincère, elle emporte les vifs regrets de sa famille et de ses nombreux amis. Ses enfans inconsolables ont érigé ce monument à sa mémoire.
Ici repose M. Benoît Lecourt, époux de dame Marie Césarine Dumoncel, né à St-Andéol-le-Château, le 12 juin 1742, décédé le 4 octobre 1820.
Il exerça pendant 46 ans, avec distinction et avec un noble désintéressement et une intacte probité, la profession de notaire, il fut membre de la chambre de discipline de son corps, et nommé après sa retraite notaire honoraire ; il emporte dans la tombe les regrets d’une épouse dont il fit le bonheur pendant 25 ans, de ses deux frères, de ses neveux et de ses nombreux amis. Le souvenir des belles qualités de son âme, de sa piété et de ses vertus, l’espoir de partager un jour le bonheur dont il jouit, reste pour consolation à sa famille.
Ici repose M. Pierre-Louis-Joseph Lecourt, né à St-Andéol-le-Château, le 5 avril 1737, décédé à Lyon le 6 mars 1828.
M. Antoine Lecourt son frère et son meilleur ami, et dame Jeanne-Sophie Fitler, sa veuve, qui lui dut 32 ans de bonheur, ont fait élever cette pierre.
Ici repose Antoine Lecourt, ancien administrateur des hôpitaux civils de Lyon, ancien membre du conseil municipal de la même ville, né à St-Andéol-le-Château, le 17 janvier 1744, décédé le 26 octobre 1832.
Seul artisan de sa fortune, il en fit le plus noble usage ; les établissemens de charité, et les pauvres furent l’objet de sa constante sollicitude et de ses bienfaits. Sa famille trouva aussi en lui le meilleur des parens ; ses neveux pour qui il fut un véritable père, consignent ici le témoignage de leur reconnaissance éternelle et de leurs regrets, ils espèrent que sa piété et ses vertus ont trouvé leur récompense auprès d’un Dieu juste et miséricordieux.
La sépulture, désignée sous le N. 57, contient plusieurs tombes qui portent les inscriptions qui suivent :
Ci-gît dame Alexandrine Giraud de Montbellet, épouse de M. D. Bellet de Tavernost, décédée le 30 décembre 1826.
Ci-gît dame Bonne-Marie-Lacroix de Laval, épouse de M. le vicomte Bellet de St-Trivier, ancien conseiller au parlement de Dijon, né à Lyon le 19 avril 1772, et décédée aussi à Lyon le 28 août 1827.
Ci-gît dame Marie-Judith-Henriette-Duplessis de la Brosse, veuve de messire François-Élisabeth Bellet de Tavernost, ancien avocat général au parlement de Dombes, décédée à Lyon le 30 juin 1820, âgée de 82 ans.
Sous cette pierre repose aussi, madame Françoise Bellet de Tavernost, veuve de M. Boussard de la Chapelle, décédée à Lyon le 16 mars 1831, âgée de 72 ans.
Ci-gît dame Elma-Geneviève-Marguerite de Grollier, épouse de M. le vicomte Antoine-Hypolite Bellet de St-Trivier, née à Courbevoie près Paris, et décédée à Lyon le 25 décembre 1827, âgée de 25 ans.
Nous désignons, par le N. 58, les sépultures des familles Layat et Lievre, et nous donnons à la suite les épitaphes qui se lisent dans ces sépultures :
C’était notre père.
Ci-gît Mathieu Layat, né à Jarcieux, (Isère) le 12 août 1757, décédé à Lyon le 11 juin 1829.
Ici repose Antoine Lièvre, négociant à Lyon, né à Larajasse, (Rhône) décédé le 24 octobre 1808, âgé de 48 ans.
Il fut bon époux et le meilleur des pères, modèle de toutes les vertus sociales et toujours fidèle à ses principes ; sa mort cause des regrets éternels à ses parens et amis.
Ici fut inhumée Catherine Petit, veuve d’Antoine Lievre, négociant à Lyon, née le 10 février 1768, et décédée le 7 janvier 1815.
Elle fut bonne épouse et la meilleure des mères ; ses vertus ont fait l’admiration de tout le monde. Puisse la religion qui la consola dans ses longues souffrances, la récompenser aujourd’hui des témoignages qu’elle lui rendit sur la terre.
Ses enfans iront souvent sur sa tombe en se rappelant leurs devoirs se rappeler ses vertus.
Sa perte cause des regrets éternels à ses enfans, à ses parens, et à tous ceux qui la connaissaient.
L’emplacement N. 59 appartient aux familles Jandard et Million. On y lit les inscriptions suivantes :
Ci-gît Jeanne-Claudine-Françoise Favre, épouse d’André Jandard, décédée le 15 juin 1814, âgée de 26 ans. Modèle de piété filiale, délices de son époux, elle emporte les regrets de ceux qui furent témoins de ses vertus ; ses cinq enfans trouveront un beau modèle dans le récit qu’on leur fera de sa vie édifiante, et s’empresseront de l’imiter.
Au milieu de ses fils, repose une bonne mère Marguerite Favre, épouse bien-aimée de Claude Million, décédée le 6 janvier 1825, âgée de 24 ans.
Les cendres de Me Armand, née Mestrallet, décédée en 1821, à l’âge de 26 ans, reposent dans cette enceinte (N . 60) ; et on lit ce qui suit sur un monument placé dans le mur de face :
Eugène Desportes, noble élève de l’hôpital de Lyon et de l’école de médecine de Paris, né à Lyon, décédé à 23 ans le 29 octobre 1820.
Ses rivaux furent ses amis ;
Il fut par ses vertus le modèle des fils ;
Le mausolée élevé à la mémoire de Michel Ricard, dont nous donnons le dessin, fig. 1, est élevé sur l’emplacement N. 61. Des incrustations de marbre, qui ornent l’intérieur de ce monument, portent les inscriptions suivantes :
Michel Ricard, né à Lyon le 19 janvier 1766, décédé le 23 décembre 1824, repose sous ce monument, érigé en sa mémoire par sa veuve et ses fils, inconsolables de sa perte.
Si les vertus pouvaient prolonger la carrière
Qu’un instant ici-bas parcourut notre père,
Il vivrait ; et nos yeux, humectés par les pleurs,
Brilleraient de plaisir oubliant les douleurs.
Mais il est dans ces lieux....... O reste qu’on honore,
Nous ne te verrons plus, nous t’aimerons encore.
Ici repose près de son frère, Andrée-Anne Ricard, née à Lyon le 11 avril 1772, morte à Lyon le 1er juillet 1826.
Modèle de toutes les vertus, son âme sensible et pure a laissé dans le cœur de ses amis un souvenir qui ne s’effacera qu'avec la vie.
L’espace indiqué sous le N. 62 comprend quatre sépultures particulières. Nous donnons, dans leur ordre, les inscriptions prises dans chacune :
Monique Renevier femme Binet, décédée le 20 mai 1815.
À la mémoire de mademoiselle Irma Vaginay, décédée le 3 mars 1825, âgée de 19 ans. Esprit rare, vertu, cœur sensible et pieux,
La mort vint le ravir à la fleur de la vie.
..........................................
Mais bannis tes chagrins, ô famille chérie,
Si son corps est ici son âme est dans les cieux.
A la mémoire de M. Dominique Vaginay, né le 19 septembre 1768, décédé le 8 novembre 1828.
Annette Bonnet, femme Cabias, décédée à Lyon le 19 mai 1828, âgée de 42 ans.
Ci-gît Alexandre-Joseph Bied-Charreton, né le 15 août 1774, décédé le 24 novembre 1828.
Ici repose Camille Vallier, fils de Joseph-Marie Vallier, et de Anne Malmazet, né à Lyon le 9 septembre 1821, décédé le 25 avril 1829.
Une pierre placée contre le mur (N. 63) contient cette épitaphe :
Ci-gît le corps de demoiselle Pierrette Cortet, femme Lacour, âgée de 32 ans, épouse chérie qui réunissait toutes les vertus ; les regrets causés par sa perte dureront aussi longtemps que le souvenir de ses qualités, elle laisse à jamais inconsolables son époux et ses amis.
Elle aimait par sentiment, faire le bien fut son étude.
Plusieurs pierres placées contre les murs de l’enceinte N. 64, portent les inscriptions qui suivent :
Josephine Charbonnet, épouse de Joseph-Pierre-Marie Ricard, décédée le 6 août 1813, âgée de 31 ans.
Ta vie et mon bonheur n’ont duré qu’une aurore,
Avec les tiens, hélas ! mes beaux jours sont finis.
Par des liens sacrés nos cœurs furent unis,
Sous cette tombe un jour ils le seront encore.
Jean Ricard, décédé le 9 octobre 1800, âgé de 62 ans.
Si notre vie eût dû sauver tes jours,
O toi, bon époux, tendre père,
Qu’il nous eût été doux d’en abréger le cours
Afin de prolonger ton utile carrière !
Louise-Bénigne Bertrand, veuve de Jean Ricard, décédée le 28 avril 1808, âgée de 73 ans.
Tendre épouse, aussi tendre mère,
Par des bienfaits elle a marqué ses jours,
Trop tôt, hélas ! elle a quitté la terre,
Mais dans nos cœurs elle vivra toujours.
Jean-Claude Ricard décédé le 17 juillet 1798, âgé de 26 ans.
Ci-gît un fils de la victoire.
Braves, ne pleurez pas son glorieux destin ;
Regrettons ses vertus, honorons sa mémoire,
Il meurt. . . . les armes à la main.
Ci-gît Claudine Dufour, veuve de Pierre Beny, belle-mère de J. P. M. Ricard, décédée le 14 février 1822.
Pleurons sur celle tombe, une mère chérie :
Les plus douces vertus embellirent sa vie.
Les corps de Marie-Clémentine Nolhac, et de Louise-Blandine Nolhac ont été inhumés dans l’enceinte N. 65.
Il existe, entre cette enceinte et celle qui vient ensuite, plusieurs tombes dont nous transcrivons ici les différentes épitaphes :
Louis Thomé, décédé le 23 octobre 1808 à l’âge de 71 ans.
Cher époux, reçois ce faible et dernier gage de la tendresse d’une épouse que tu as toujours aimé et qui te chérit toujours.
Ici repose dame Marie-Lucie de Ferrus de Vendranges, épouse de M. Victor-Dauphin de Verna, décédée le 20 juin 1832, âgée de 46 ans.
In te, domine, speravi, non confundar in æternum.
Ici repose dame Marie-Émilie-Lucie Palerne, veuve de M. Barthelemy de Ferrus, morte à Lyon le 29 mars 1815, âgée de 85 ans.
Ci-gît M. Claude-François Couppier, député, conseiller à la Cour Royale, chevalier de la Légion d'Honneur, mort à Lyon le 7 novembre 1830.
Ci-gît Jean-François Fournier, négociant, né à Lagneux, veuf d’Agathe Marcelin, décédé le 1er février 1832, âgé de 69 ans.
Excellent père, bon parent, il employa une fortune, qu’il ne devait qu'à lui-même, à rendre heureux tout ce qui l’entourait. Les prières et les bénédictions de ceux dont il fut ou le bienfaiteur ou l’ami peuvent seules adoucir la vive douleur de ses enfans qui viendront souvent pleurer auprès de ce monument en attendant le bonheur d'être réunis un jour dans le sein de Dieu.
L’enceinte désignée sous le N. 66 renferme plusieurs tombes sur lesquelles on lit :
Ici repose Marguerite-Sibile Balland, décédée le 29 novembre 1826, âgée de 72 ans.
Priez pour Marie-Catherine Balland, veuve de M. Couppier, ancien magistrat, décédée le 17 octobre 1819.
Priez pour Françoise-Sibile Pitiot, veuve de Balland d’Arnas, décédée le 3 novembre 1809, à l’âge de 84 ans.
Ici repose Marie-Barbe Balland veuve Bertaud du Coin, née le 2 avril 1754, décédée le 19 avril 1826.
Ici repose M. Claude Bertaud du Coin, chef de bataillon, capitaine au 2me régiment de la garde royale, mort à Lyon le 2 janvier 1823, âgé de 42 ans.
L’espace indiqué par le N. 67 comprend les tombes dont nous donnons ici les épitaphes :
Ici repose Zoé-Adolphe de la Caillère , né à Fontenay-le-Conte (Vendée) en 1804, fils de Ferdinand de la Caillère et d’Euphémie Paréon de Vernon, décédé à Lyon le 27 juin 1829, regretté de toute sa famille et de ceux qui l’ont connu.
Ci-gît M. J. B. Louis de Boissieu, décédé le 19 décembre 1812, âgé de 74 ans.
Hîc jacet Joannes-Jacobus de Boissieu, eques, qui picturæ lande floruit, quem indolis amœnitas, carum hominibus, mira pietas, acceptum Deo fecere.
Ici repose H. C. Philibert Jambon, artiste célèbre et distingué de cette ville, auteur de la mécanique industrielle appliquée à l'art de guérir, décédé le 10 juin 1809, dans la 68me année de son âge.
Ici repose H. H. Jean-Baptiste Jambon le jeune, mécanicien-dentiste, etc., artiste distingué de plusieurs sociétés, décédé le 22 janvier 1816, âgé de 62 ans.
Ici repose Jean-Marie Jambon, agriculteur, décédé le 3 juin 1823, dans la 73me année de son âge.
Ici repose H. C. Antoine-Joseph Blanchart, colonel, officier de la Légion-d’Honneur, décédé le 6 mars 1824, à la 73me année de son âge.
Il vécut en homme de bien, bon époux, bon père, bon ami.
Sa femme, sa fille et son gendre lui ont érigé ce monument.
Ici repose André Deroche, natif de Lyon, époux de Claudine Faidy, décédé le 21 novembre 1831, âgé de 52 ans.
À la mémoire de Georges-Zacharie Dugueyt, notaire honoraire à Lyon, décédé le 28 juillet 1820.
Ici repose en paix, le plus parfait modèle
Des modestes vertus qui font l’homme de bien ;
Présent de l’âge d’or ; sa dépouille mortelle
Commande le respect quand elle n’est plus rien.
Ci-gît à côté de son père, François Dugueyt, substitut du procureur du roi à Villefranche, décédé le 19 avril 1822, à l’âge de 35 ans.
Il fut magistrat intègre et éclairé, bon fils, bon frère et bon ami.
Ci-gît François Dugueyt, conseiller à la cour royale, ex-président du tribunal civil, ancien administrateur des hôpitaux de Lyon, décédé le 23 juillet 1832, âgé de 80 ans.
Un esprit éclairé, un cœur excellent laissent regretter en lui le magistrat intègre, le meilleur des parens. Il sut, pendant la longue carrière qu’il a parcourue, acquérir de nombreux amis, et à sa mort leur léguer de bons exemples à suivre.
Ci-gît Jean-Joseph Dafflon, né à la Tour-de-Treme, canton de Fribourg en Suisse, le 10 février 1752, décédé à Lyon le 4 juin 1813.
Il fut homme de bien, bon père et bon époux, ses amis nombreux le pleurèrent, et ses enfans reconnaissans honorèrent sa mémoire.
Ici repose De Élisabeth-Benoîte Gourd, épouse de M. Joseph Vespre, négociant, morte le 11 mars 1824, à l’âge de 25 ans.
La douceur inaltérable de son caractère annonçait la paix de son âme, les qualités de son cœur la rendaient chère à tous. Elle était bonne épouse, tendre mère ; sa vie, pleine de vertus, laisse à son époux affligé des motifs de consolation, à ses enfans un modèle.
Ici repose dans l’attente de la résurrection, De Pauline-Augustine Jordan, épouse de M. Joseph Vespre, négociant, décédée le 3 mai 1827 à l’âge de 23 ans.
La loi de Dieu était dans son cœur, une foi vive remplissait son âme douce et bienveillante, elle était la joie de sa maison ; modèle de piété filiale, bonne épouse, ses enfans adoptifs trouvèrent en elle une tendre mère. Daigne le Seigneur la recevoir dans sa miséricorde, faire revivre ses vertus dans sa fille et consoler ceux qui la pleurent.
Sur l’emplacement indiqué par le N. 68, s’élèvent plusieurs monumens qui portent les inscriptions suivantes :
Ci-gît De Jeanne-Sophie Tolozan, épouse de M. Anne-Joseph de Mauroy, décédée à Lyon le 12 décembre 1807, âgée de 45 ans. Modèle de bonté, de bienfaisance et de résignation, les regrets et les larmes de son époux et de ses amis, l’ont accompagnée au tombeau.
Ici repose dame Simone de Maindestre, née Tolosan, âgée de 94 ans, décédée le 24 novembre 1813.
Par les regrets de ses enfans en vain elle est rappelée ;
Bénie de tous les sentimens qu’elle appelait sur elle,
De ceux aussi des malheureux qu’elle a soulagés.
Y penser, la prendre en tout pour modèle ;
Marcher dans cette vie comme elle y a marché,
C’est l’espoir du moins d’être un jour réunis à elle.
Ci-gît M. de Maindestre Desbarolles, chevalier de St-Louis, chef d’escadron, âgé de 79 ans, décédé le 13 janvier 1830.
Ici repose près d’une fille chérie, Louis Tolozan de Montfort, ancien commandant et prévôt des marchands de la ville de Lyon, décédé en son hôtel à Lyon, le 1er décembre 1811.
Ci-gît Thomas-Félix Billion, fils de C. Billion, juge de paix, et de V. Grassot.
Il naquit le 9 novembre 1799, la mort l’enleva à ses parens, le 18 novembre 1820.
Une tombe, placée au lieu indiqué par le N. 69, porte cette inscription :
Ici repose P. M. Hypolite Michel, âgé de 5 ans 10 mois, décédé le 24 avril 1810.