Le Cantique des cantiques (Renan)/Traduction

Calmann-Lévy (p. 151-175).


LE CANTIQUE DES CANTIQUESi, 1


DE SALOMON[1]
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I


i, 2 Qu’il me baise d’un baiser de sa bouche ! 3Tes caresses sont plus douces que le vin, quand elles se mêlent à l’odeur de tes parfums exquis ; ton nom est une huile épandue ; c’est pourquoi les jeunes filles t’aiment.

4 Entraîne-moi après toi ; courons ensemble. Le roi m’a fait entrer dans son harem.

Nos transports et nos joies sont pour toi seul. Mieux valent tes caresses que le vin ! Qu’on a raison de t’aimer !


II


i, 5 Je suis noire, mais je suis belle, filles de Jérusalem, comme les tentes de Cédar, comme 6 les pavillons de Salomon. Ne me dédaignez pas parce que je suis un peu noire : c’est que le soleil m’a brûlée. Les fils de ma mère m’avaient prise en haine ; ils m’avaient mise dans les champs pour garder les vignes. Hélas ! ma vigne, à moi, je l’ai bien mal gardée.


III


i, 7 Dis-moi, ô toi que mon cœur aime, où tu mènes tes brebis, où tu les fais reposer à midi, pour que je n’erre pas comme une égarée autour des troupeaux de tes amis.

8 Si tu es simple à ce point, ô la plus belle des femmes, va te remettre à la suite de ton troupeau et faire paître tes chèvres près des huttes des bergers.


IV


i, 9 À ma cavale, quand elle est attelée aux chars que m’envoie Pharaon[2], je te compare, ô mon 10 amie. Tes joues sont ornées de rangs de 11 perles, ton cou de files de corail. Nous te ferons des colliers pointillés d’argent.


V


i, 12 Pendant que le roi est à son divan, le nard qui me parfume[3] m’a fait sentir son odeur. 13 Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de 14 myrrhe ; il va reposer entre mes seins. Mon bien-aimé est pour moi une grappe de troëne des vignes d’Engaddi.

15 Oui, tu es belle, mon amie ! oui, tu es belle ! Tes yeux sont des yeux de colombe.

16 Oui, tu es beau, mon bien-aimé ! oui, tu es charmant ! Notre lit est un lit de verdure.

17 Les poutres de notre palais sont de cèdre, nos lambris de cyprès.

ii, 1 Je suis le narcisse de Saron, le lis des vallées !

2 Comme un lis au milieu des épines, telle est mon amie au milieu des jeunes filles.

3 Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt[4], tel est mon bien-aimé au milieu des jeunes hommes. J’ai longtemps désiré m’asseoir à son ombre, et son fruit est doux à mon palais.

4 Il m’a introduite dans le cellier ; l’étendard 5 qu’il lève sur moi, c’est l’amour[5]. Soutenez-moi avec un peu de raisin, fortifiez-moi avec des fruits, car je me meurs d’amour.

6 Sa main gauche soutient ma tête, et sa droite me tient embrassée.

7 Je vous en prie, filles de Jérusalem, par les gazelles et les biches des champs, ne réveillez pas, ne réveillez pas la bien-aimée, avant qu’elle le veuille.


VI


ii, 8 C’est la voix de mon bien-aimé ! Le voici qui vient bondissant sur les montagnes, franchissant 9 les collines. Mon bien-aimé est semblable au chevreuil ou au faon des biches. Le voilà qui se tient derrière la muraille, qui regarde 10 par la fenêtre, qui épie par le treillage. Il me dit : « Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens. 11 Car voici que l’hiver est fini ; la pluie est passée ; elle a disparu. 12 Les fleurs commencent à paraître sur la terre ; le temps des chansons approche. La voix de la tourterelle a été entendue dans nos champs ; 13 les jeunes pousses du figuier commencent à rougir ; la vigne en fleur exhale son parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens. 14 Ma colombe, nichée aux trous de la pierre, cachée au haut du rocher, montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce et ton visage est charmant. »

15 Prenez-nous ces renards, ces petits renards, qui ravagent les vignes ; car notre vigne est en fleur.

16 Mon bien-aimé est à moi et je suis à lui… mon bien-aimé, qui fait paître son troupeau parmi les lis[6]17 À l’heure où la chaleur tombe et où les ombres s’inclinent, reviens, et sois semblable, mon bien-aimé, au chevreuil ou au faon des biches sur les montagnes ravinées.


VII


iii, 1 Sur ma couche, pendant la nuit, j’ai cherché celui que mon cœur aime ; je l’ai cherché et ne l’ai point trouvé… 2 « Levons-nous, me suis-je dit, faisons le tour de la ville, parcourons les marchés et les places, cherchons celui que mon cœur aime. » Je l’ai cherché et ne l’ai point trouvé… 3 Les gardes qui font la ronde dans la ville m’ont rencontrée : « Avez-vous vu, leur ai-je dit, celui que mon cœur aime ? » 4 A peine les avais-je passés, que j’ai trouvé celui que mon cœur aime ; je l’ai saisi, et ne l’ai point lâché jusqu’à ce que je l’aie introduit dans la maison de ma mère, dans la chambre de celle qui me donna le jour.

5 Je vous en prie, filles de Jérusalem, par les gazelles et les biches des champs, ne réveillez pas, ne réveillez pas la bien-aimée, avant qu’elle le veuille.


VIII


iii, 6 Qu’est-ce ceci qui s’élève du désert[7] comme une colonne de fumée, exhalant l’odeur de la myrrhe, de l’encens et de toutes les poudres du parfumeur ?

7 Voici le palanquin de Salomon. Soixante braves l’entourent, d’entre les braves d’Israël ; 8 tous portent l’épée et sont exercés au combat ; chacun a son épée sur sa hanche, pour écarter les terreurs de la nuit.

9 Le roi Salomon s’est fait faire une litière de bois du Liban. 10 Les colonnes en sont d’argent ; les balustres, d’or ; le siège, de pourpre. Au centre, brille une belle choisie entre les filles de Jérusalem.

11 Sortez et voyez, filles de Sion, le roi Salomon avec la couronne dont sa mère l’a couronné[8] le jour de ses épousailles, le jour de la joie de son cœur.


IX


iv, 1 Oui, tu es belle, mon amie ! oui, tu es belle ! Tes yeux sont des yeux de colombe, sous les plis de ton voile. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres suspendues aux flancs du Galaad. 2 Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues qui sortent du bain ; chacune d’elles porte deux jumeaux, aucune d’elles n’est stérile. 3 Tes lèvres sont comme un fil de pourpre, et ta bouche est charmante. Ta joue est comme une moitié de grenade, sous les plis de ton voile. 4 Ton cou[9] est comme la tour de David, bâtie pour servir d’arsenal, où sont suspendus mille cuirasses et tous les boucliers des braves. 5 Tes deux seins sont comme deux jumeaux de gazelle, qui paissent au milieu des lis. 6 Quand le jour fraîchira et que les ombres s’inclineront, je m’acheminerai vers le mont de la myrrhe, vers la colline de l’encens.

7 Tu es toute belle, mon amie, et il n’y a pas de tache en toi.

8 A moi, à moi, ma fiancée ! viens à moi du Liban ; regarde-moi du haut de l’Amana, du sommet du Sanir et de l’Hermon, du fond de la caverne des lions, du haut des montagnes qu’habitent les léopards. 9 Tu m’as rendu le cœur, ma sœur fiancée, tu m’as rendu le cœur par un de tes yeux, par une des boucles qui flottent sur ton cou. 10 Que ton amour est charmant, ma sœur fiancée ! Que tes caresses sont douces ! Elles valent mieux que le vin, et l’odeur de tes parfums vaut mieux que tous les baumes. 11 Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée ; le miel et le lait se cachent sous ta langue, et l’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du Liban. 12 C’est un jardin fermé que ma sœur fiancée, une source fermée, une fontaine scellée ; 13 un bosquet où le grenadier se mêle aux plus beaux fruits, le troëne au nard, le nard, le safran, la cannelle, 14 le cinname à toutes sortes d’arbres odorants, la myrrhe et l’aloès à toutes les plantes embaumées ; 15 une fontaine dans un jardin, une source d’eau vive, un ruisseau qui coule du Liban. 16 Levez-vous, aquilons ; venez, autans ; soufflez sur mon jardin, pour que ses parfums se répandent.

Que mon bien-aimé entre dans son jardin, et qu’il mange de ses beaux fruits.

v, 1 Je suis entré dans mon jardin, ma sœur fiancée ; j’ai cueilli ma myrrhe et mon baume ; j’ai mangé mon sucre et mon miel ; j’ai bu mon vin et mon lait. Mangez, camarades ; buvez, enivrez-vous, amis.


X


v, 2 Je dors, mais mon cœur veille… C’est la voix de mon bien-aimé[10] ! Il frappe : « Ouvre-moi, dit-il, ma sœur, mon amie, ma colombe, mon immaculée ; car ma tête est toute couverte de rosée, les boucles de mes cheveux sont toutes trempées de l’humidité de la nuit. » — 3 « J’ai tiré ma tunique ; comment veux-tu que je la remette ? J’ai lavé mes pieds ; comment les salirais-je ? » 4 — Mon bien-aimé alors a étendu sa main par la fenêtre, et mon sein en a frémi. 5 Je me lève pour ouvrir à mon bien-aimé ; ma main s’est trouvée dégoutter la myrrhe ; mes doigts, la myrrhe liquide qui couvrait la poignée du verrou[11]. 6 J’ouvre à mon bien-aimé ; mais mon bien-aimé avait disparu, il avait fui. Le son de sa voix m’avait fait perdre la raison : je sors, je le cherche et ne le trouve pas ; je l’appelle, il ne me répond pas. 7 Les gardes qui font la ronde dans la ville me rencontrent ; ils me frappent, me meurtrissent ; les gardiens de la muraille m’enlèvent mon manteau. — 8 Je vous en prie, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon amant, dites-lui que je me meurs d’amour.

9 Quelle supériorité a donc ton amant, ô la plus belle des femmes ; quelle supériorité a donc ton amant, pour que tu nous supplies de la sorte ?

10 Mon amant a le teint blanc et vermeil ; on le distingue entre mille. 11 Sa tête est de l’or pur ; ses boucles de cheveux sont flexibles comme des palmes et noires comme le corbeau. 12 Ses yeux sont des colombes sur des rigoles d’eau courante, des colombes qui se baignent dans le lait, posées sur les bords d’un vase plein. 13 Ses joues sont comme une plate-bande de baume, comme un carreau de plantes de senteur ; ses lèvres sont des lis, la myrrhe en ruisselle. 14 Ses mains sont des anneaux d’or émaillés de pierres de Tharsis ; ses reins sont un chef-d’œuvre d’ivoire, couvert de saphirs ; 15 ses jambes sont des colonnes de marbre posées sur des bases d’or ; son aspect est celui du Liban, beau comme les cèdres. 16 De son palais se répand la douceur, de toute sa personne le charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem.

vi, 1 De quel côté est allé ton amant, ô la plus belle des femmes ? Vers quel côté s’est-il tourné, pour que nous le cherchions avec toi ?

2 Mon amant est descendu dans son jardin, il est venu vers la plate-bande de baume, pour faire paître son troupeau dans les jardins et cueillir les lis. 3 Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi… mon bien-aimé qui fait paître son troupeau au milieu des lis.


XI


vi, 4 Tu es belle, mon amie, comme Thersa[12], charmante comme Jérusalem, mais terrible comme une armée en bataille. 5 Détourne tes yeux de moi, car ils me troublent. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres suspendues aux flancs du Galaad. 6 Tes dents sont comme un troupeau de brebis qui sortent du bain ; chacune d’elles porte deux jumeaux, aucune d’elles n’est stérile. 7 Ta joue est comme une moitié de grenade, sous les plis de ton voile…

8 Il y a là soixante reines, quatre-vingts concubines et des jeunes filles sans nombre. 9 Mais l’unique, c’est ma colombe, mon immaculée ; elle est l’unique de sa mère, la préférée de celle qui lui donna le jour. Les jeunes filles l’ont vue et l’ont proclamée bienheureuse ; les reines et les concubines l’ont vue et l’ont louée.

10 Quelle est celle-ci dont le regard est comme celui de l’aurore, belle comme la lune, pure comme le soleil, mais terrible comme une armée en bataille ?


XII


vi, 11 J’étais descendue au verger des noix pour voir les herbes de la vallée, pour voir si la vigne avait germé, si les grenades étaient en fleur. 12 Imprudente ! voilà que mon caprice m’a jetée parmi les chars d’une suite de prince.

vii, 1 De grâce, de grâce, Sulamite[13] ; de grâce, tourne-toi, pour que nous te voyions.

Comment regarder la Sulamite, devant une danse de Mahanaïm[14] ?

2 Que tes pieds sont beaux dans tes sandales, fille de prince ! La courbure de tes reins est comme celle d’un collier, œuvre d’une main habile. 3 Ton sein est une coupe ronde, pleine d’un vin aromatisé ; ton corps est un monceau de froment entouré de lis. 4 Tes deux seins sont comme les deux jumeaux d’une gazelle. 5 Ton cou est comme une tour d’ivoire ; tes yeux sont les piscines d’Hésébon, situées près de la porte Fille de la foule[15] ; ton nez est droit et fier comme la tour du Liban[16], qui surveille le côté de Damas. 6 Ta tête ressemble au Carmel ; tes cheveux sont comme des fils de pourpre ; un roi est enchaîné à leurs boucles. 7 Que tu es belle, que tu es charmante, mon amour, aux heures de la volupté ! 8 Ta taille est semblable à un palmier, et tes seins à ses grappes. 9 J’ai dit : Je monterai au palmier ; je cueillerai ses rameaux. Que tes seins soient pour moi les grappes de la vigne ; ton haleine, l’odeur du pommier ; 10 ta bouche, un vin exquis, qui coule doucement et humecte les lèvres de l’amant assoupi !

11 Je suis à mon bien-aimé, et lui aussi, c’est vers moi qu’il soupire.


XIII


vii, 12 Viens, mon bien-aimé ; sortons dans les champs, allons coucher au village. 13 Levons-nous de bonne heure pour courir aux vignes ; voyons si les ceps ont germé, si les bourgeons se sont ouverts, si les grenades sont en fleur. Là, je te donnerai mes caresses. 14 La pomme d’amour[17] fait sentir son parfum ; à notre porte roulent les plus beaux fruits ; nouveaux et vieux, je les ai gardés pour toi, mon bien-aimé. viii, 1 Oh ! que n’es-tu mon frère ! que n’as-tu sucé le sein de ma mère, pour qu’il me fût permis, quand je te rencontre dehors, de t’embrasser sans qu’on me raille ! 2 Je veux te conduire, t’introduire dans la maison de ma mère ; là, tu m’apprendras tout, et je te ferai boire le vin aromatisé, le jus de mes grenades.

3 Sa main gauche soutient ma tête, et sa droite me tient embrassée.

4 Je vous en prie, filles de Jérusalem, ne réveillez pas, ne réveillez pas la bien-aimée, avant qu’elle le veuille.


XIV


viii, 5 Quelle est celle-ci qui s’élève du désert[18], appuyée sur son bien-aimé ?

Je te réveille sous le pommier. Voilà l’endroit où ta mère te mit au monde, où ta mère te donna le jour.

6 Mets-moi maintenant comme un sceau sur ton cœur, comme un anneau sur ton bras ; car l’amour est fort comme la mort ; la passion est inflexible comme l’enfer[19]. Ses brandons sont des brandons de flamme, des flèches du feu de Jéhovah[20].

7 Les grandes eaux ne sauraient éteindre l’amour ; les fleuves ne sauraient l’étouffer. Quand un homme veut acheter l’amour au prix de ses richesses, il ne recueille que la confusion.


XV


viii, 8 Nous avons une petite sœur, qui n’a pas encore de mamelles. Que ferons-nous à notre sœur, le jour où on la recherchera ?

9 Si c’est un mur[21], faisons-lui des créneaux d’argent ; si c’est une porte[22], faisons-lui des panneaux de cèdre.

10 J’ai été un mur ; mes seins ont été des tours[23] ; voilà comment j’ai obtenu qu’il[24] me laissât en paix. 11 Salomon avait une vigne à Baal-Hamon[25] ; il l’a donnée à des fermiers dont chacun lui paye mille sicles pour son fermage. 12 Voilà ma vigne devant moi ! Mille sicles pour toi, Salomon, et deux cent sicles pour les fermiers de la vigne.


XVI


viii, 13 Belle qui habites ce jardin, les compagnons[26] sont réunis et prêtent l’oreille ; fais-moi entendre ta voix.

14 Fuis, mon bien-aimé, et sois semblable au chevreuil ou au faon des biches sur les montagnes parfumées.



  1. Ce titre est postérieur à la composition du poëme et renferme une attribution évidemment erronée.
  2. Chars que Salomon tirait de l’Égypte, et dont les chevaux étaient couverts d’ornements semblables à des colliers.
  3. C’est-à-dire son amant, dont la pensée est pour elle comme un parfum.
  4. C’est-à-dire comme un arbre à fruits au milieu d’arbres qui n’en ont pas.
  5. On élevait un drapeau sur les celliers où se distribuait le vin. Voir la Moallaca d’Antara, v, 52, et celle de Lébid, v. 58. Caussin de Perceval, Essai sur l’Histoire des Arabes, t. II, p. 525.
  6. Les prairies de Saron sont, en certaines saisons, pleines de lis, comme les nôtres de colchique en automne.
  7. C’est-à-dire « qui apparaît à l’horizon, » Jérusalem étant entourée à une certaine distance d’une ceinture de déserts.
  8. Bethsabée, mère de Salomon, conserva toujours sur lui beaucoup d’autorité.
  9. A cause des colliers qui l’entourent et la font ressembler à une tour garnie d’armures.
  10. La vision du bien-aimé est dans tout ce qui suit identifiée avec le bien-aimé lui-même, selon une figure bien connue des poètes arabes et nommée Thaïf al khaïâl. Voir Journal asiatique, avril 1838, p. 378 et suiv. (art. de M. de Slane).
  11. At lacrumans exclusus amator limina sæpe

    Floribus et mertis operit, posteisque superbos

    Unguit amaracino.
    Lucrèce, IV, 1173-75.
  12. Ville du nord de la Palestine, qui, depuis Jéroboam jusqu’à Omri, fut la capitale du royaume d’Israël.
  13. C’est-à-dire habitante de Sulem ou Sunem, ville de la tribu d’Issachar.
  14. Ancienne ville, célèbre par ses bayadères et les cultes orgiastiques qu’on y pratiquait.
  15. Bath-rabbim, l’une des portes d’Hésébon.
  16. L’une des tours que David fit bâtir, dans le nord de la Palestine, pour servir de postes d’observation contre les Syriens. (II Sam., viii, 6.)
  17. Mandragore ou belladone, à laquelle l’opinion populaire prêtait des vertus secrètes.
  18. C’est-à-dire qui apparaît à l’horizon. V. ci-dessus, p. 159.
  19. Qui ne lâche jamais sa proie.
  20. C’est-à-dire de la foudre.
  21. Une vertu inaccessible.
  22. Une vertu moins sévère.
  23. C’est-à-dire : Ma vertu a été à toute épreuve.
  24. Salomon.
  25. Localité du nord de la Palestine.
  26. Les jeunes gens du village, paranymphes de l’amant.