A. Le Chevalier (p. 70).


LE PILIER DE CAFÉ.



Nous sommes au café, restons-y. Aussi bien, c’est au café — aux cafés du boulevard — que grouille la foule des bohêmes de bas étage : carottiers, exploiteurs, emprunteurs, chercheurs de dîner.

J’ai dit : cafés du boulevard. La restriction est importante.

C’est en effet sur le boulevard seulement (voir notre parenthèse topographique) que le bohême en question peut opérer avec quelques chances de réussite.

Il y a surtout une heure où l’observation est facile, où les sujets abondent, c’est