La région de l’Abitibi : terres à coloniser/17

Département de la colonisation, des mines et des pêcheries (p. 26-27).

Canton de Landrienne



Le Transcontinental pénètre dans ce canton à la hauteur du rang IV, il incline fortement vers le nord, traverse les rangs V, VI, VII, VIII et IX, qu’il quitte pour entrer dans Figuery.

Presque toute la partie de ce canton comprise entre la ligne centrale et la ligne extérieure est, est impropre à la culture. Le sol est


VILLAGE DE PRIVAT — Juin 1919

marécageux sur de grandes étendues ; ailleurs, il est sablonneux ; surtout sur les rangs VI, VII, VIII, IX et X. À l’ouest de la ligne centrale, le sol est de bonne qualité ; c’est le bassin argileux de la rivière Landrienne, qui a une étendue de 60 milles carrés de bonne terre cultivable.

Il y a 210 lots sous billet de location, dans cette partie, et 670 âcres sont maintenant en culture. Les colons de ce canton viennent des paroisses du Lac-aux-Sables, de Saint-Alban, de Saint Ubalde, de Sainte-Thècle, de Saint-Prosper, et de Saint-Maurice.

Ils ont fait beaucoup d’ouvrage depuis un an, et ce canton s’ouvre rapidement à la colonisation.

LANDRIENNE, (Saint-Barnabe). — Le site de la future église de Landrienne, a été fixé sur le rang IX, près de la route. Un village est en pleine voie de développement autour de ce site. On trouve à Landrienne deux magasins, deux moulins à scie. Une maison de pension est en construction auprès de la gare.


MOULIN À SCIE DE M. P. ROCK, À PRIVAT — Juin 1919

On y demande un forgeron et un boulanger.

Le premier curé de Landrienne, M. l’abbé J.-A. Langlais, est venu prendre possession de sa nouvelle paroisse, le 5 novembre 1918. C’est lui qui termina la construction de la chapelle-école, commencé sous la direction du révérend Père Archambault, o. p.

La population actuelle de Landrienne est de 350 âmes. Quarante-cinq enfants fréquentent l’école du village ; une autre maison d’école sera ouverte sur le rang IV dans le courant de l’été (1919).