La région de l’Abitibi : terres à coloniser/12

Département de la colonisation, des mines et des pêcheries (p. 21-22).

Canton de Courville



Le Transcontinental traverse ce canton dans les rangs VIII, IX et X.

Le terrain, en général, est uni. La ligne de front du rang X traverse l’extrémité sud d’un coteau brûlé venant du nord-est et les rangs IX et VIII à l’ouest de la ligne centrale sont coupés par une chaîne de petites montagnes sur toute leur profondeur, du nord au sud.

La partie est du canton est traversée du nord au sud par la rivière Taschereau, qui prend sa source dans le lac Courville, situé sur les rangs V et VI. Cette rivière forme un petit lac sur les rangs VII et VIII, au sud du chemin de fer, et un second au nord, sur le rang X, le lac Carpentier. À cause des grandes savanes qui couvrent une grande étendue du terrain, dans les rangs VIII, IX et X, à l’ouest de la ligne centrale, cette partie du canton semble peu propre à la culture.

À l’est de la ligne centrale, le sol est meilleur, formé d’une terre argileuse de première qualité. Sur les bords de la rivière Taschereau, le terrain est bas et humide.

La partie est de ce canton, du rang V au rang I de Carpentier, est en grande partie peuplée par des colons venus surtout de Notre-Dame-des-Anges, comté de Portneuf.

GOULET (Sainte-Cécile de). — Ce village est situé au nord et au sud de la voie ferrée, de chaque côté de la rivière Taschereau.

Il y a à Goulet une bonne maison d’école qui sert en même temps de chapelle, un moulin à scie, un magasin général. La population du village et des environs peut être évaluée à 280 âmes ; c’est un endroit qui se développe bien.

Goulet, est pour le moment une mission dépendante de Senneterre.