La femme aux chiens/Chapitre 5

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Chapitre V

Continuation du dressage sexuel des chiens. — Apprentissage du rôle de chienne amoureuse. — Télégraphie des chiens. — Ceux du voisinage à la rescousse. — Séduction du chien mouton. — Régine se livre à ce nouvel amant. — Les progrès de la dépravation. — Le petit épagneul. — Baisage difficile. — On y arrive quand même. — Désirs sans bornes. — Régine appelle tous les chiens. — Cinq nouveaux amants ; cinq fois violée ! — Jouissance infernale. — Jeux monstrueux : Régine suce ses mâles !


Que préférait-elle ? Ses chiens ou l’homme, le satyre ? Elle n’en savait rien. Elle vibrait d’une façon extraordinaire, ne cessant pas de guetter les réveils sexuels de Fox et de Médor, les couvant pour ainsi dire en excitation sous le fluide de ses jupes.

La venue du satyre avait jeté dans le sang des bêtes comme un ferment de folie érotique. Assistant au baisage de leur maîtresse, ils en récoltèrent comme du feu leur embrasant le corps. Ils la sentaient portée à la satisfaction sexuelle de leur race, il leur naissait un perpétuel désir.

Elle continuait son manège à leur égard, et s’imprégnait de ce qu’il fallait pour les mettre en haleine. Elle en venait à imiter parfaitement la chienne, s’amusant au salon champêtre à courir à quatre pattes, sur les genoux ou même sur les pieds, avec le buste portant sur les bras, gagnant une extrême élasticité à la manœuvre, les fesses en l’air pour être reniflée et léchée, selon leur docte méthode, leur soulevant une patte de derrière pour embrasser leur pine, et, petit à petit, elle glissait sur la pente de la dépravation jusqu’à passer la tête sous eux pour la prendre dans la bouche, se réjouissant si son suçon attirait le bout rouge.

Où s’arrêterait-elle ?

Un jour le gardien Gernaque lui adressa un étrange rapport. Il s’étonnait d’une chose bizarre. Tous les chiens des environs venaient rôdailler devant la grille ; ils écoutaient les aboiements de Fox et de Médor, et quelques-uns, parfois, aboyaient en réponse. Elle rit comme une folle à cette histoire.

Elle voulut s’en rendre compte et apparut à la grille. Elle constata en effet la présence de cinq ou six caniches d’espèces différentes, qui se reculèrent aussitôt, mais agitèrent leur panache caudal quand elle les appela, se jetèrent sur le dos pour lui faire mille grâces et, s’approchant, eurent l’audace de renifler le bas de ses jupes, de chercher à lécher ses bottines.

Gernaque leur aurait lancé des seaux d’eau si elle ne l’en eût empêché.

L’ennuyeux, dit-il, c’est que ces sacrées bêtes prennent notre mur pour leur urinoir, et que tous y lèvent la patte.

Elle rentra toute songeuse dans sa villa, et marchant seule à travers les allées, Fox et Médor ayant été laissés à leur niche, elle se demandait ce que signifiait cette abondance de toutous à sa porte. Se doutaient-ils de ce qui se passait ? Leur flair percevait-il ses dispositions charnelles favorables à leur race ? Ou des confidences s’échangeaient-elles, par les aboiements, entre ses chiens et ceux du dehors ?

Plongée dans ses réflexions, elle, ne regardait rien autour d’elle, et soudain son attention fut attirée par un bruissement de feuilles ; elle aperçut à travers les arbres un chien mouton de taille ordinaire qui la suivait et ne la perdait pas de vue. L’aventure devenait drôle. Les bêtes s’entendaient-elles ? Il lui appartenait d’éclaircir l’affaire. Elle s’assit sur un talus et héla doucement le chien. D’un saut l’animal fut à ses pieds.

Il était noir de peau, très soigné, la laine taillée sur la moitié du corps, et elle le reconnut pour être la propriété d’un épicier du bourg. Le chien s’était étendu devant elle, sur le dos, les pattes en l’air, comme le soir où elle asticota, pour la première fois, Fox.

Elle pouvait le contempler dans son genre et ne s’en privait pas. Déjà la vue chatouillait perversement ses sens. Il avait la pine un peu courte, mais grosse, sous le bout rouge un peu sorti. Donc il la désirait, donc il savait qu’elle était dans le cas d’accepter sa jouissance. Elle approcha une jambe et appuya avec délicatesse le pied sur le ventre, le chien tournoya sur lui-même, raclant le dos et les reins sur l’herbe, et se trouva la tête sous ses jupes. Elle ne remua pas.

Elle allait bien savoir si les bêtes causaient à distance, ne pensant pas en la circonstance qu’elle portait dans ses cuisses l’arôme canin par les fois où elle s’était fait couvrir.

Le chien n’hésita pas. Il se dressa peu à peu sur les pattes, et lui lécha le con, tout comme si elle y avait placé du sucre. Une folie la travaillait. Elle repoussa, en le caressant, la tête de l’animal, le sortit de sous ses jupes, le prit par les pattes de devant et le planta debout, face à face avec elle. Bien moins haut que Fox et Médor, qui le dépassaient d’une bonne longueur de tête, celui-ci avait presque sa taille.

Le bout rouge s’exhibait, agressif, rutilant ; le chien ne se troublait pas, semblait sûr de sa décision. Elle ne recula pas. Regardant de tous côtés si personne ne pouvait la surprendre, elle se faufila derrière un taillis, se jeta à quatre pattes comme elle en avait l’habitude, et, sans encore trousser ses jupes, appela le chien.

Il était déjà contre elle, reniflant ses vêtements qu’elle relevait peu à peu, pour l’accoutumer à la vue des chair nues, dans le cas où il en aurait eu peur. Mais il avait déjà envoyé la langue, mais il connaissait déjà les choses, où les avait-il apprises ?

Elle devait se hâter à trousser ses jupes si elle ne voulait pas s’exposer à ce qu’il la déchirât, car il se cramponnait de ses pattes, visant n’importe où…

Mais elle lui livrait ses chairs, il les tenait ferme, les deux pattes de devant la serrant fortement sous le ventre, il sautillait avec vigueur sur celles de derrière, le bout rouge frétillait entre les fesses et entre les cuisses, la chatouillant délicieusement.

Par deux fois elle dut le placer sur le con qu’il enfila très brillamment, et elle jouit sous sa volupté, peut-être plus qu’avec ses gros chiens, à cause de l’imprévu de la chose. Puis, tout aussi honteuse que le toutou, elle se releva pour se diriger vers le gymnase, tandis qu’il détalait d’un autre côté.

Honteuse ? Oh ! pas longtemps. Une sorte de vertige incompréhensible s’emparait de son esprit et enflammait ses idées. Des frissons l’agitaient. Elle entrevoyait des félicités sans nombre dans la faiblesse monstrueuse où elle se laissait entraîner. S’imposer aux animaux, les attirer à ses folies, et jouir sans répit, toujours, à mesure qu’elle acquerrait l’expérience pour les séduire, les lancer pour la possession de ses chairs.

L’amour d’un homme se présentait banal en comparaison de ce qu’elle rêvait de turpitudes obscènes. Avait-elle déjà de leur sang dans les veines ? Elle aimait leurs manières, elle préférait leur odeur à tous les plus subtils parfums.

La dépravation de l’odorat et des autres sens se greffait sur la dégradation morale. Elle devenait pareille à une chienne, pire qu’une chienne, car la bête polluée sait observer une continence plus ou moins longue. Sortant des pattes du chien mouton, se lavant le cul et les parties sexuelles dans une petite cahute dépendant du kiosque, et où se trouvait ce dont elle avait besoin pour ses soins de toilette, elle aspirait l’odeur sui generis qui montait de ses cuisses, et elle pensait à tous les chiens entrevus devant la grille. Pourquoi n’imiteraient-ils pas le chien mouton ? Elle les eût tous satisfaits !

Que lui importait maintenant si Fox et Médor subissaient des périodes d’affaissement ?

Elle ne devait aucune fidélité à ses amants à quatre pattes, il lui appartenait de s’assurer de la bonne qualité de ceux qu’elle appellerait à ses faveurs. Pour commencer elle prendrait tout ce qui se présenterait, les grands et les petits ; elle les classerait et en userait selon leurs mérites divers.

Dans les relations qu’elle allait nouer, pas d’emballement à craindre. La sensation chatouilleuse fixerait seule son jugement. Si le chien mouton n’avait pas l’ampleur de ses bêtes, il titillait à coups plus précipités, sa pine excitait davantage le vagin par des picotements plus caractérisés, et elle en gardait une impression de frémissement plus prolongée qu’avec ses animaux. Il s’agissait de ne rien dédaigner. Tout s’osait dans ces rapports ; ils ne trahiraient jamais les cochonneries qu’elle brûlait de faire.

Elle réfléchissait, adossée contre une bigue du gymnase, lorsqu’elle entendit la course précipitée du chien mouton, et elle le vit reparaître.

Viendrait-il encore ? Non, il portait la tête basse et n’agitait pas trop son panache. De ses yeux il lui demandait quelque chose. Qu’était-ce ? Elle le devina. La grille fermée l’empêchait de s’échapper. Bon, bon, il n’y avait pas à s’inquiéter, elle allait lui ouvrir la petite poterne par où était parti le satyre. Pauvre toutou ! Il connaîtrait le chemin, et puisque les bêtes parlaient il l’indiquerait aux autres.

La femme et l’animal s’entendaient à merveille. Ils se dirigèrent vers la porte. Celle-ci ouverte, et le chien s’étant esquivé, Régine eut la curiosité d’examiner si par hasard il n’en restait pas sur la lisière du bois, devant laquelle s’étendait le mur de clôture de sa propriété.

Elle rougit d’émotion et aussi d’embarras plusieurs toutous se distinguaient sous la feuillée, trois, quatre, combien, dix peut-être ! Ses yeux se troublaient, ils l’avaient aperçue, ils avaient vu partir leur congénère, l’un d’eux l’avait reniflée et, avec un singulier jappement, il venait vers elle et les autres l’imitaient. Elle eut peur.

Les chiens ne racontent pas aux hommes ce qu’ils font, c’est vrai, mais ne finirait-on pas par soupçonner quelque chose ? Elle savait bien qu’on comptait un grand nombre de chiens dans le pays, jamais elle n’eût supposé qu’il en existait autant et qu’ils fussent si facilement libres. N’en viendrait-il pas des localités voisines ? Elle s’effrayait.

Elle s’était avancée de deux ou trois pas au devant de la porte, elle portait les mains sur les yeux, craignant de s’affaler, sept à huit bêtes de toutes catégories l’entouraient, lui faisaient fête, et comme de véritables pornographes, se livraient à des manifestations les plus obscènes devant sa passivité.

Un se roulait sous ses jupes et lui mordillait les bottines ; un autre de son museau soulevait sa jupe et elle sentait son souffle sur ses fesses où il envoyait aussitôt un coup de langue. Celui-ci, debout sur ses pattes de derrière, affichait l’érection de son bout rouge, s’approchant peu à peu et lui posant les pattes de devant sur les épaules ; celui-là se vautrait sur le dos avec sa pine toute rouge qui fascinait ses regards.

Bonté divine, qu’arriverait-il si elle ne recouvrait pas son sang-froid ? Comment ces chères petites bêtes pouvaient-elles connaître les bonnes intentions qu’elle nourrissait à leur égard ?

Des pieds et des mains elle se dégagea, menaça de la tête et du bras, se précipita vers sa porte et, rentrée dans la propriété, la referma. Elle regrettait déjà sa brusquerie, pourquoi ne pas en avoir amené un ? Risquerait-elle l’invasion de sa villa en entrebâillant l’huis ? Que non.

Elle entrouvrit lentement, une ombre passa comme un éclair, elle repoussa le battant, eut une petite grimace, un joli épagneul noir et feu, plus petit que le chien mouton, se trémoussait à ses pieds en folles démonstrations de joie et de tendresse. Celui-là, elle le connaissait, il appartenait à une famille amie, elle ne pouvait le rudoyer.

— Comment, c’est toi, Tom, dit-elle. Tu t’es échappé, vilain, on te grondera !

L’épagneul tournait en courant autour d’elle, s’arrêtait en face pour se lever debout et lui lécher la main, se remettait à tournoyer, puis rampait avec cynisme, se couchait sur sa bottine, et comme elle se dégageait, passait par derrière ou bien la tête sous ses jupes, il flairait son mollet, envoyait des langues à ses chairs au dessus du genou. Décidément les chiens marchaient très bien ! Elle s’amusait de ses manœuvres et, le considérant dans ses frétillements, elle ajouta :

— Mais mon pauvre vieux, si tes camarades Fox et Médor t’ont parlé, tu dois savoir que je ne puis rien pour toi. Tu es certes bien gentil, mais comment parviendras-tu à me le faire ?

Comprenait-il ce qu’elle disait ? Messire Tom se dressa sur ses pattes de derrière, il n’atteignait pas la poitrine de Régine, mais il montrait un beau morceau de pine, à peu de chose près aussi forte que celle du chien mouton.

— Ah ! mon cher Tom, je ne dis pas que tu manques d’étoffe ! Enfin ! on peut toujours essayer. Allons, viens, nous étudierons les moyens, il est certain que tu as de quoi bourrer mon petit trou.

Tom voulait sauter de joie, ils ont donc l’intelligence des choses, les chiens ? Elle le prit dans ses bras, il lui lécha le visage à grandes languées. Elle le caressa sur le dos, comme on caresse les bêtes et, le tenant ainsi, elle sentit sa pine qui se tendait vers ses seins.

— Non, pas là ; mon petit allons, viens, marchons.

Elle le mena dans le kiosque, dans une pièce octogonale flanquée de deux logettes, couverte d’un tapis et meublée d’une coucheuse et quelques sièges. Elle s’y reposait de temps en temps, au milieu de ses exercices de gymnastique, y lisait ou y rêvassait, se mirait dans les glaces, y étudiait des effets de costume ou de nudité.

Cherchant à bien se rendre compte des instincts sexuels de l’animal, elle s’étendit sur la coucheuse et l’y fit monter. Il sauta sur son corps, en long, en large, lui léchant les joues, le cou, la pétrissant sur la poitrine, vers les nichons ; elle répondit en attrapant d’une main sa pine et en le couchant sur le dos pour lui souffler sur le ventre.

Peu à peu il glissa vers ses pieds, et elle le sentit qui, reniflant et aspirant, se faufilait sous ses jupes. Les hommes n’agissent pas autrement. Elle ne bougea pas pour voir ce qu’il ferait. Il grimpa en rampant contre ses jambes, jusqu’à ses fesses et les lécha.

Elle estima alors que c’était l’instant d’essayer. Elle descendit à bas de la coucheuse, malgré qu’il s’agrippât au gras de ses cuisses pour la garder, elle s’accroupit à quatre pattes, les jupes sur le dos, le cul à ras du sol, pour se prêter à ce qu’il la couvrit.

Il existait encore trop de distance entre son con et la pine, par la saillie des fesses et des cuisses. Soudain il lui vint une inspiration.

L’épagneul avait trop à embrasser de ses pattes, avec la surface de son derrière pour s’y cramponner, dans le tremblement de ses pattes de derrière, mal soutenues par celles de devant. Il ne pointait même pas le trou du cul.

Elle remonta sur la coucheuse, s’y plaça sur le dos, les cuisses ouvertes, mit Tom sur son ventre, de façon à ce qu’il eût prise sur ses hanches et à ce que sa pine fut bien en présence de son con. Il fourragea de suite, lui écorchant cependant les chairs. L’entreprise présentait encore de la difficulté, la pine pénétrait bien dans le vagin, mais ressortait ; Régine s’échauffait, regrettait de ne pas avoir Fox et Médor ou d’autres toutous.

Dans un moment d’énervement, elle le jeta de côté et quitta la coucheuse. Tom l’attrapa par une jambe et se mit à la harponner entre ses pattes, comme s’il allait jouir contre.

— Mon pauvre Tom, où vas-tu t’enrayer ? Tiens, viens, essayons encore…

Elle s’affala sur le sol, les jambes en l’air, écartées et ramassées vers le buste, tout le con fendu et en évidence avec les mamelons des fesses en avant. Cette fois le chien trouva un appui solide dans les cuisses, darda si bien sa pine qu’elle disparut dans le vagin où elle déposa sa décharge.

Oh ! que n’avait-elle d’autres chiens à sa disposition ! elle les appellerait tous à la curée sexuelle ! Oui, elle pensait à cela, s’exaltait et murmurait :

— Femelle de chiens ! putain de chiens ! oui, je le sais, je le serai !

Elle avait éprouvé du plaisir avec Tom, elle vibrait à la honte de ces rapports charnels, elle le laissait faire, s’abandonnant dans une langueur invincible, il léchait son con comme pour le laver, en effacer la souillure.

Les autres ne l’avaient pas fait, mais même dans ces atroces contacts, elle relevait des nuances qui la débauchaient pour toujours. Oh ! elle n’était pas rassasiée, loin de là ; elle avait envie, une envie folle, de se rouler dans une fange encore plus immonde. Tom repu cherchait à ouvrir la porte pour s’en aller.

Elle se releva, enragée de luxure, se sentant la proie de désirs tumultueux. Son vagin lui démangeait, son cul brûlait, elle était prête à se livrer nue, devant la terre entière, à tous les animaux de la création. Elle se débarrassa de ses vêtements dans l’espoir que sa nudité inspirerait de nouvelles ardeurs à Tom.

Il n’en témoignait rien, et au contraire semblait l’éviter quand elle tournait autour de lui, se précipitant sous un fauteuil pour se cacher. Elle eut un rire nerveux d’hystérique, remit sa chemise et une robe de toile grise simplement nouée à la ceinture, boutonnée de trois boutons sous le cou, dont elle se servait pour avoir la complète liberté de ses mouvements sur ce coin réservé de son parc. Elle appela Tom :

— Allons, viens, que je te mette dehors.

Ses yeux lançaient des éclairs, son allure se saccadait, elle ramasserait un autre chien. Elle verrait ce qu’elle déciderait à la poterne si ses sens en ébullition ne se calmaient pas. Et là, elle poussa un cri de joie. Un superbe, un grand et magnifique lévrier blanc, assis sur ses pattes de derrière, guettait, et ce lévrier était comme un ami, il appartenait à un de ses voisins.

— Zig, Zig ! s’exclama-t-elle.

Zig ne se fit pas répéter l’invitation ; il bondit vers le parc et, après lui ce fût comme une avalanche : deux forts chiens de chasse à poils ras blancs et jaunes, un basset, un ratier, se ruèrent comme si l’appel s’adressait aussi à eux, et elle referma brusquement la porte pour qu’il n’en entrât pas davantage.

Cinq bêtes étaient là, dont trois pouvaient rivaliser avec Fox et Médor. Le lévrier, quant à lui, les dépassait en hauteur, s’il était plus mince et plus svelte de corps.

La porte fermée, adossée contre, dans l’épouvante de son acte, Régine considérait avec des yeux effarés cette meute qui l’entourait et qui attendait très visiblement la curée amoureuse à laquelle elle la conviait. Elle n’osait bouger, elle s’intimidait, elle ne savait comment elle dirigerait un tel troupeau, et le peu de vêtements qui la recouvrait la troublait.

Les chiens la regardaient. Pourquoi se blottissait-elle contre la porte ? Zig, qu’elle a appelé et qui la connaissait depuis plus longtemps que ses camarades, se leva soudain debout, appuya les pattes sur ses épaules, la colla encore davantage contre la porte, rabaissa son museau qui dépassait sa tête, et se mit à la lécher sur la figure, le nez, les joues, le menton.

Elle le prit à la taille, comme elle eût agi avec un homme, l’attira dans ses bras, et vit son bout rouge, d’une longueur très accentuée, qui s’allongeait bien au-dessus de ses cuisses.

Elle lui produisait donc de l’effet, sur lui et sur les autres, car, tous en effervescence devant cette attaque de leur congénère, ils l’imitaient et commençaient à se presser contre son corps, l’aspirant, la reniflant. Elle en conçut de la joie et de la fierté, mais voulut établir de l’ordre ; elle cria :

— À bas, à bas ! Zig ! Laisse-moi.

Elle repoussa le chien qui retomba sur ses pattes ; elle quitta la porte pour s’avancer de quelques pas, contempla son escorte de bêtes, ne fit même pas la grimace pour le basset et le ratier, deux animaux très musclés et très solides. Elle ne parvenait pas à écarter de ses jambes ce dernier qui reniflait davantage après ses chairs en se penchant pour le chasser, elle eut un faux pas, se buta sur le basset, et tomba sur les genoux.

Zig et les deux chiens de chasse se précipitèrent pour grimper sa croupe, elle voulut se relever, elle était harponnée par un de ces deux derniers, l’autre luttait avec Zig, mais sans rage et sans colère.

La robe de toile voilait ses parties sexuelles, le chien tournait tout autour, toujours cramponné à son corps pour la grimper dès qu’il trouverait le joint, trépidant selon la coutume sur ses pattes de derrière, sa pine en érection et dans les conditions requises, maintenant ferme sa proie sexuelle, attaquant tantôt à droite, tantôt à gauche, lui sautant parfois dessus, l’aplatissant à terre, dans son ennui de ne pas découvrir le trou où il pisserait son jus.

Il était impossible à Régine, malgré la fièvre qui la consumait, de le favoriser. Le second chien de chasse roula sous un coup de poitrail de Zig qui l’abattit tout de son long. Cette chute lui rendait sa liberté, elle en profita pour se relever vivement. Mais, dans cette algarade, les boutons de sa robe avaient été arrachés, la ceinture à son tour devait lâcher et, en se relevant, elle vit la robe tomber à ses pieds. Elle n’était plus qu’en chemise devant cinq chiens en rage de sexe.

Cela est-il possible, ou cela n’est-il pas possible ? Nous n’avançons rien à la légère. Les femmes qui s’adonnent au saphisme, en général n’aiment pas l’homme. Les animaux qui, en sexualité, sortent de leur espèce, prennent de l’espèce supérieure et agissent tout comme…

Aucun de ces cinq chiens n’avait encore approché Régine, tous la jugeaient leur femelle, par suite d’affinités que nous ignorons, par suite de ces confidences, à travers l’espace qui leur avaient été faites. Une chose apparaissait certaine : ils se conduisirent vis-à-vis de Régine comme ils se fissent conduits vis-à-vis d’une des leurs, avec cette nuance qu’ils apportaient plus de méthode, une méfiance intermittente, à cause de son caractère humain.

Régine, en chemise, se sentait plus à l’aise, plus maîtresse de ses allures. Elle avait ramassé sa robe, les chiens se tenaient, deux à sa gauche, trois à sa droite ; ils paraissaient attendre ses ordres.

Dans ce court moment de calme surprenant, elle arrangeait ses cheveux qui tendaient à se dénouer, repoussait du pied le museau qui visait à se frotter contre ses jambes Elle reprenait de l’empire sur elle-même et résistait à rire de sa situation, ne s’épouvantant pas à l’idée que si elle retombait, cette fois sa chemise serait vite en lambeaux. Elle s’en épouvantait si peu que, ne tenant pas à la voir déchirer sur son dos, elle l’enleva bravement et se montra toute nue à ses bizarres amoureux.

Qui l’apercevrait dans ce coin de sa propriété ? Une seule personne, sa cuisinière Louison, elle ne la trahirait pas, c’était sa mère nourrice. Pour Coralie, elle l’avait envoyée en courses, et quant à Gernaque, son rapport fait, il travaillait dans un jardin du voisinage ; sa femme ne se permettrait pas de circuler dans le parc et dans la partie qu’elle se réservait.

Droite et sereine, elle marcha au milieu de ses bêtes, se dirigeant vers le gymnase et le kiosque. Elle serait mieux par là. Écoutant la prudence malgré tout, elle suivait une allée couverte et sinueuse qui contournait par derrière, passant à travers d’épais taillis, et où nui ne la distinguerait.

L’allée se rétrécissait, entravée par des haies et des arbrisseaux ; les chiens ne s’écartaient pas de ses côtés, on avançait avec force difficultés et, son sexe agissant, les bêtes recommençaient à entrer en chasse après ses chairs. Elle repoussait le museau de celui-ci, s’essayant à renifler son con ou son cul ; les pattes de celui-là ne craignaient pas de la saisir, elle murmurait avec une adorable autorité :

— Chut, chut, à bas, vilains chiens ou je me fâche !

En débouchant sur une clairière en contrebas, elle reçut un nouveau choc et roula de nouveau sur les genoux. Zig, qui la suivait de près, bondit avec l’élasticité de son espèce, et tomba les quatre pattes sur son corps. Il montra alors les dents à ses camarades qui s’étaient approchés. Mais il y a une loi entre les animaux qui les oblige à respecter celui tenant la femelle en posture. Ils s’écartèrent.

Régine se soumettait à l’assaut et à la volonté de Zig ; elle demeurait immobile sous ses pattes. Plus tard, en plein air ou dans le kiosque, elle aviserait à ce que tous la grimpassent. Puisque ça allait débuter là, tout de suite, que la position s’y prêtait, elle n’avait qu’à aider Zig. En somme c’était lui l’appelé.

Il la couvrait en entier, un peu trop en avant sur les épaules, la pine battant le haut des fesses, sa taille en longueur se trouvant très prononcée. Il se recula lentement, la gardant toujours sous lui, cramponnant successivement sous les seins, à la ceinture, il rabaissa peu à peu sa pine, le bout rouge se faufila dans les cuisses ; elle souleva légèrement le cul pour qu’il manœuvra à sa commodité.

Il gigotait et faisait les yeux blancs, elle s’anéantissait sous son attaque, femelle domptée et soumise en apparence. Il l’enfilait sans qu’elle l’assistât, avec de très violentes trépidations, ses pattes butant contre ses jambes, et elle jouissait dans un délire inexprimable, éprouvant la sensation de se donner debout, pour se rouler ensuite sous la poussée de tous.

Il accélérait le mouvement, il la grimpait en efforts vigoureux, où son vagin fêtait avec ivresse l’invasion de cette pine de chien. Zig la collait, il déchargeait, et elle se tordait en convulsions hystériques, la tête en bas, appuyée sur les bras, le cul en l’air, sans s’apercevoir que le basset l’avait agrippée par le cou et exécutait la manœuvre d’enfilage dans les cheveux, sur son crâne. Zig avait fini, il donnait peu à peu, il s’échappait.

Elle se souleva sur les coudes, et alors, devant ses yeux, sur son visage, pointa le bout rouge du basset ; elle le jeta sur le dos, lui donna une légère claque sur le ventre et, effarée, étonnée de ne pas être attaquée à nouveau, se redressa debout. De l’indécision se manifestait chez ses amoureux. Allaient-ils renoncer à la chevaucher parce que Zig l’avait grimpée et, assis quelques pas plus loin, se léchait la pine !

Elle en appela à sa nature féminine.

S’installant sur l’herbe, elle provoqua un des deux chiens de chasse, en le caressant, le mignottant, écartant les cuisses pour le basset qui rampait et s’escrimait à atteindre son con avec la langue. Ce fut l’allumette qui ralluma le feu.

Le basset trépidait, se plaçait très bien dans ses cuisses, se cramponnant à son ventre des pattes de devant, à demi ployé sur celles de derrière, il recommençait à l’attaquer pour la grimper. Le chien de chasse se levait debout, l’attrapait par le cou, et poussait son bout rouge sous ses aisselles, l’autre la reniflait sur l’herbe, vers le cul, et quant au ratier, il sautait bravement dans ses bras, trouvait à se caler contre sa tête, cette sale bête dardait en gestes désordonnés son bout rouge contre sa bouche.

C’était bien la ruée générale que présidait le repu Zig en tournoyant tout autour, lançant un coup de patte à celui-ci, un autre à celui-là. Régine se dégagea dans une brusquerie, se leva et, courbée en deux, comme si elle marchait à quatre pattes, elle reprit le sentier à pas hâtifs, suivie de la meute, le basset la serrant de plus près et manifestant sa volonté de ne pas céder le tour. Il était hargneux, envoyant les dents sur les pattes des deux chiens de chasse ; on lui cédait le rang. Les bêtes ne perdaient pas la piste, se pressant devant la femelle en chaleur dont ils reniflaient le fluide sexuel, le museau à terre.

Spectacle étrange que celui de cette femme nue, sauf les bottines et les bas, portant sur un bras sa chemise et la robe de toile grise, allant droit devant elle, à pas précipités, agaçant et séduisant ces chiens qui l’escortaient en file indienne !

De temps en temps elle s’arrêtait, imitant très bien le jeu d’une chienne se décidant à être montée, se laissait aller à quatre pattes ; elle avait immédiatement sur les reins le basset qui s’escrimait à l’enfiler, l’effleurait, et à qui elle enlevait le morceau de la bouche, pour se redresser et repartir.

Course échevelée où la luxure de la femme se communiquait aux animaux, et les enrageait à la chasse de son con et de son cul. Une agitation excessive la gagnait, elle cherchait le moment propice pour être couverte de nouveau, ses nerfs s’exacerbaient, elle voulait choisir celui qui la grimperait en second et c’était le chien de chasse qui, tout à l’heure lui chatouillait les aisselles de sa pine, qu’elle entendait favoriser.

Il commençait par mieux la sentir, il bondissait par-dessus le basset pour lui expédier la langue dans les cuisses et les fesses ; d’un coup de gueule il rejetait au loin le pauvre basset et lui prenait sa place, après qu’elle se fût prêtée encore une fois à son essai d’enfilage.

Certes le brave chien aurait pu la couvrir, car sa pine assez forte, malgré sa basse taille, pointait très bien le con, mais elle le coupait dans son jeu au bon moment, pour établir le droit de ses caprices en bonne femelle, femme ou chienne.

Avec le chien de chasse, il en alla autrement. À la première chute qu’elle esquissa, en revenant sur ses pas, presque juste à l’endroit où Zig la grimpa (le terrain en pente lui convenait à merveille), elle eut sur le dos, le chien. L’action s’engageait aussitôt pour être menée à bonne fin. Comme naguère, elle ne bronchait plus que pour approcher le con à portée de la pine, et ce ne fut pas long. En quelques sauts habiles sur ses pattes de derrière, le chien la lui enfonça dans le vagin.

Elle jouissait encore plus que tantôt elle claquait des dents, se relevait sur les genoux, mais elle était si bien tenue que le chien, les pattes de devant harponnées au gras de ses bras, ne déconnait pas et continuait à presser sa pine dans le con. Agenouillée, elle se présentait de face au basset qui guettait ses moindres attitudes ; celui-ci, très excité, voyant la pine de son congénère bien enfermée, léchait par-dessous et la femelle et le mâle.

La décharge se produisant, elle retomba par-dessus le basset et demeura pâmée quelques secondes et ne s’aperçut pas de la fuite de son second amant. Elle revint à elle sous les secousses du basset qui, profitant de sa prostration, s’était juché sur ses reins ; elle poussa un petit cri, l’animal se trompait-il ? Il enfonçait son bout rouge dans le trou de son cul !…

Oh ! c’était délicieux quand même, tout lui versait du feu dans les veines, elle coulait, elle fondait de bonheur, et les deux qui restaient lui laissaient comprendre qu’ils n’attendraient pas longtemps pour agir. Ils tournaient et retournaient, allant du couple en rut à Zig et au chien de chasse satisfaits, qui ne se désintéressaient pas du spectacle ; ils semblaient, par leurs sourds jappements, implorer leur protection. La pine du basset, après la jouissance, eut plus de mal à sortir du cul que les autres du con.

Régine se redressa et, d’un mouvement des reins, la relança au dehors. Elle était comme folle. Trois l’avaient grimpée, il ne lui en restait plus que deux. Oh ! s’ils pouvaient recommencer ! C’était bien meilleur qu’avec un homme, qu’avec son mari, ou même le satyre.

Jamais elle n’éprouva pareille félicité.

Sans savoir ce qu’elle faisait, elle se mit à courir à courtes enjambées à travers l’allée, se dirigeant vers la colonnade. Tous lui emboîtaient le pas, elle les entraînait par son arôme, et les deux qui ne l’avaient pas grimpée, s’effaraient de ce qu’elle ne les contentât pas.

Le chien de chasse accusait de l’humeur et l’accompagnait à sa droite, la frôlant, la heurtant, lui envoyant la langue, sans se soucier de l’étroitesse du sentier. Soudain elle exécuta une volte-face, retourna sur ses pas, repassa devant la clairière, courant plus vite, ce qui excitait les chiens à la harceler avec plus d’ardeur et d’audace, se réengagea dans la partie du sentier qui ramenait à la poterne, repoussant les assauts de plus en plus furibonds du chien de chasse, et à une cinquantaine de pas avant d’arriver à la petite porte, se faufila sous les arbres, le cul constamment harponné, pour se précipiter vers une cahute carrée, assez grande, où l’on déposait la paille.

On y distinguait à peine, le jour ne venant que d’une lucarne près du toit. Tous les chiens s’y élancèrent à sa suite. Elle avait roulé sur la paille, le second chien de chasse déjà sur son dos, elle se débattait sous une violente crise d’hystérie, se mordait les lèvres pour ne pas crier, se tordant, se disloquant les membres et se désolant à la pensée qu’elle touchait à la fin de sa provision de baiseurs.

Le chien ne pouvait la grimper dans les mouvements désordonnés auxquels elle se livrait, il s’irritait, il la mordit au bras, la douleur la rappela à elle. De nouveau à quatre pattes, elle se plaça dans la posture convenable pour être grimpée.

Celui-ci était-il plus énervé d’avoir tant attendu ? Il la labourait avec une double vigueur des autres, la serrant dur aux hanches, il plongeait un long bout rouge dans son con et l’agitait avec des frémissements ininterrompus.

Ah ! plus ces pines de chiens l’enconnaient, plus elle en avait envie ! Une fièvre de désirs la tuait.

Combien existait-il de chiens dans le pays, en France, dans le monde entier ? Elle perdait la raison dans ses assauts réitérés. Le chien de chasse céda sa place au ratier, tous y avaient passé, tous se roulaient à présent avec elle dans un inconnu de lascivités où la caresse suffit parfois à l’organisme surmené. Elle était la reine de ces chiens qui, accroupis autour de son corps, dans le calme de leurs nerfs détendus, la recevaient dans leurs pattes à mesure qu’elle évoluait pour se frotter contre leur chair, la couvraient de petites lippées, ouvraient leurs pattes pour qu’elle patouillât leurs pines qu’elle ne craignait pas d’embrasser, ni même de sucer, comme si elles eussent été des pines d’hommes. Plus rien ne la retenait, elle jouissait du simple contact de leur peau, s’éprenait de leur odeur.

Ils jappaient gentiment à ses turlupinades, et elle apprenait à lancer la langue à leur manière, se couchant entre les pattes de Zig, serrant dans ses bras le ratier, le plus petit de tous et le dernier qui la grimpa, se pressant contre les chiens de chasse qui s’étendaient de leur long pour approcher le ventre de sa chair, s’oubliant dans cette infernale débauche, où la paille entretenait le feu des sens, et où elle suçait ses mâles pour rallumer leurs désirs, ressusciter leur vigueur, se délectant à la courte apparition du bout rouge qu’elle travaillait alors de ses lèvres. Bast ! n’était-elle pas leur femelle ? N’avaient-ils pas jeté en elle leur semence ? L’échange du sang ne s’opérait-il pas dans la décharge commune ?

Elle agirait comme un vraie chienne si ça lui disait, et enverrait la langue sous leur queue pour leur infuser la folie du coït.

Comment prévoir la limite exacte de l’entraînement charnel lorsque l’esprit se détraque dans la perversité des rapports contre nature ?

Les chiens ne se lassaient pas plus que la femelle extraordinaire envoyée par leur providence ! La paille, de plus en plus saccagée, se transformait en un lit de délices. C’étaient bien là des jeux qui leur plaisaient. Ils répondaient de leur mieux aux invites de Régine, elle triomphait dans tous ses gestes.

Elle plaçait Zig sur le dos, pour appuyer sa tête sur son ventre, et la bête immobile ne remuait plus que sur son ordre ; elle appelait un chien de chasse pour qu’il reniflât et léchât son con, et l’animal s’y blottissait, la travaillant à larges lampées ; elle prenait dans ses bras le basset et le dorlotait comme un enfant, lui fouillant la pine de baisers pointus ; elle hélait l’autre chien de chasse, le jetait en travers de son corps, s’amusait d’une de ses hanches à chatouiller sa pine, et elle obligeait le ratier à lécher celle de Zig à côté de sa tête. Son corps s’imbibait du fluide de ces animaux, elle ne pouvait se décider à leur rendre la liberté, et ils ne la souhaitaient pas.

Cependant tout doit avoir un terme ; la lumière du jour pâlissait, elle s’arracha, l’âme chagrine, à ce sérail de chiens qu’elle se formait ; elle se secoua tant bien que mal, remit sa chemise, sa robe de toile, dont elle noua la ceinture, et qu’elle agrafa sous le cou avec une épingle à cheveux : en tenue ainsi présentable, elle appela sa meute hors de la cahute et eût de la difficulté à la conduire vers la poterne. Elle dût sortir au dehors pour la décider à franchir le seuil de sa propriété.

Elle n’en vit plus un seul sur la lisière du bois, il était trop tard. Quand tous furent dans le chemin, elle rentra avec précaution, et referma vivement sa porte. Elle avait bien rempli sa journée. Mais quel bain elle dût prendre ! et quel travail elle donna à Coralie pour démêler sa chevelure !