Traduction par J.-Wladimir Bienstock.
Stock (Œuvres complètes, volume 28p. 130-146).


VARIANTE

Au lieu des scènes XIII, XIV, XV, XVI du quatrième acte, on peut lire la variante suivante.


DEUXIÈME TABLEAU
Intérieur du premier acte.


Scène PREMIÈRE

ANIOUTKA, déshabillée, est couchée sur son lit dressé sur un banc. Elle est recouverte d’un caftan. MITRITCH est assis et fume.

MITRITCH

Ce qu’ils ont empesté la chambre, les brigands ! Ils en ont versé la moitié à côté… On a beau fumer… ça ne désinfecte pas ! C’est que ça vous monte au nez ! Ah ! mon Dieu ! je crois qu’il sera mieux d’aller se coucher ! (Il s’avance vers la lampe et veut l’éteindre.)

anioutka se relève et s’assied.

Petit grand-père, n’éteins pas, je t’en prie !

MITRITCH

Pourquoi pas ?

ANIOUTKA

C’est qu’on vient de faire beaucoup de bruit dans la cour. Entends ? (Elle prête l’oreille.) Ils sont encore allés dans la grange.

MITRITCH

Qu’est-ce que ça peut te faire ? On ne te demande rien. Couche-toi et dors. Moi, je vais éteindre la lampe. (Il baisse la lampe.)

ANIOUTKA

Petit grand-père chéri, n’éteins pas tout à fait. Laisse-m’en gros comme un œil de souris, puisque j’ai peur.

MITRITCH, riant.

C’est bien, c’est bien ! (Il s’assied près d’elle.) Et pourquoi avoir peur ?

ANIOUTKA

Dame ! petit grand-père ! Comme la sœur se débattait ! Elle se tapait la tête contre la huche. (Chuchotant.) C’est que moi, je le sais bien… C’est un petit bébé qui veut naître… Je crois même qu’il est déjà né.

MITRITCH

Ah ! quelle petite sauterelle ! Que les grenouilles t’avalent. Tu veux tout savoir. Couche-toi et dors ! (Anioutka se couche.) Là, comme ça ! (Il la recouvre.) Comme ça ! Si tu veux tout savoir, tu seras bientôt devenue vieille.

ANIOUTKA

Et toi, tu vas sur le poêle ?

MITRITCH

Mais tu es joliment sotte, par exemple ! Elle veut tout savoir ! Où donc ? (Il arrange le caftan sur elle et se relève.) Comme ça ! Dors maintenant ! (Il se dirige vers le poêle.)

ANIOUTKA

Il a poussé un cri… une fois… et maintenant on ne l’entend plus.

MITRITCH

Ô Dieu ! Nicolas le miséricordieux !… Qu’est-ce qu’on n’entend plus ?

ANIOUTKA

Le petit bébé.

MITRITCH

Puisqu’il n’y en a pas, on ne peut pas l’entendre.

ANIOUTKA

Mais je l’ai entendu, que je meure ! Je l’ai entendu ! Une voix si fluette !

MITRITCH

Oh ! qu’est-ce que tu as pu entendre ? Aurais-tu entendu par hasard l’histoire de la petite fille que Croquemitaine a fourrée dans son sac et a emportée avec lui ?

ANIOUTKA

Qui ça, Croquemitaine ?

MITRITCH

Croquemitaine ! (Il grimpe sur le poêle.) Est-il bon le poêle aujourd’hui ! Bien chaud ! C’est un plaisir ! Ô Dieu ! Nicolas le miséricordieux !

ANIOUTKA

Petit grand-père, est-ce que tu vas t’endormir ?

MITRITCH

Tu penses peut-être que je vais chanter. (Silence.)

ANIOUTKA

Petit grand-père ! Petit grand-père ! Ils creusent ! Je te jure, ils creusent ! Entends-tu ? Que je meure ! Ils creusent !

MITRITCH

Quelle idée elle a, cette enfant ! On creuserait la nuit ? Qui donc ? C’est la vache qui se frotte. Et tu dis : — On creuse ! Dors je te dis ! Sinon je vais tout de suite éteindre la lumière.

ANIOUTKA

Petit grand-père chéri, n’éteins pas ! Je ne le ferai plus. Je te jure que je ne le ferai plus. J’ai peur.

MITRITCH

Peur ? Ne crains rien, alors tu n’auras pas peur ! Elle craint et alors elle dit qu’elle a peur. Comment veux-tu ne pas avoir peur quand tu crains tout ? (Silence. Un grillon chante.)

anioutka, chuchotant.

Petit grand-père, petit grand-père, tu dors ?

MITRITCH

Quoi encore ?

ANIOUTKA

Quel Croquemitaine donc !

MITRITCH

Le même dont je t’ai parlé. Quand il voit une petite fille comme toi qui ne dort pas, il vient avec son sac et paf ! la petite fille au fond du sac… puis, il y plonge lui-même, la tête la première, et il se met à la fouetter.

ANIOUTKA

Mais avec quoi donc fouette-t-il ?

MITRITCH

Il prend un balai.

ANIOUTKA

Mais il ne voit pas clair, dans le sac.

MITRITCH

Ne crains rien. Il verra bien.

ANIOUTKA

Moi, je le mordrai.

MITRITCH

Non, ma belle, tu ne le mordras pas.

ANIOUTKA

Petit grand-père, quelqu’un vient. Qui est-ce ? Ah ! mon Dieu, qui est-ce ?

MITRITCH

Si on vient, laisse venir. Qu’est-ce que tu as ? C’est ta mère, je crois, qui vient.



Scène II

Les Mêmes, ANICIA

anicia, entrant.

Anioutka ! (Anioutka feint de dormir.) Mitritch !

MITRITCH

Quoi ?

ANICIA

Pourquoi laissez-vous brûler la lumière ? Nous nous coucherons dans l’izba d’été.

MITRITCH

Je viens de me coucher tout à l’heure. Je vais l’éteindre.

anicia, cherchant dans le bahut et grommelant.

Quand on a besoin de quelque chose, on ne trouve jamais rien.

MITRITCH

Qu’est-ce que tu cherches ?

ANICIA

Je cherche la croix. Il faut le baptiser. Si par malheur il mourait sans baptême, ce serait un péché.

MITRITCH

Certainement. Il faut agir selon l’usage. Eh bien ? L’as-tu trouvée ?

ANICIA

Oui, je l’ai trouvée. (Elle sort.)



Scène III

ANIOUTKA et MITRITCH

MITRITCH

C’est bon ! Sans cela, j’aurais donné la mienne. Oh ! mon Dieu !

anioutka, sursautant toute tremblante.

Oh ! petit grand-père ! Ne t’endors pas, au nom du Christ ! J’ai peur !

MITRITCH

Pourquoi donc as-tu peur ?

ANIOUTKA

Je crois que le petit bébé va mourir. Chez la tante Arina aussi, c’est une sage-femme qui a baptisé le bébé et il est mort.

MITRITCH

S’il meurt, on l’enterrera.

ANIOUTKA

C’est que peut-être il ne mourrait pas, mais la sage-femme Matriona est là. Puisque moi, j’ai entendu ce que la sage-femme disait, que je meure ! j’ai entendu !

MITRITCH

Qu’est-ce que tu as entendu ? Dors, je te dis ! Fourre la tête sous le caftan, voilà tout.

ANIOUTKA

S’il vivait, je le soignerais bien.

mitritch, grognant.

Oh ! Mon Dieu !

ANIOUTKA

Mais qu’est-ce qu’ils en feront ?

MITRITCH

Ils feront ce qu’il faut. Ça ne te regarde pas. Dors, je te dis, ta mère va venir et elle va t’arranger ! (Silence.)

ANIOUTKA

Petit grand-père, tu as dit cependant que l’autre petite fille… on ne l’a pas tuée ?

MITRITCH

L’autre ? L’autre petite fille est devenue bien sage.

ANIOUTKA

Comment as-tu dit, petit grand-père, qu’on l’avait trouvée ?

MITRITCH

On l’a trouvée comme je te l’ai dit.

ANIOUTKA

Mais où l’a-t-on trouvée, dis ?

MITRITCH

On l’a trouvée dans leur maison. On est venu au village, les soldats ont commencé à fouiller partout. Tout d’un coup, on aperçoit cette petite fille étendue sur le ventre. On voulait l’achever, mais ça m’a tellement ennuyé que je l’ai prise dans mes bras… c’est qu’elle ne se laissait pas prendre ! Elle s’est faite si lourde qu’on aurait dit qu’elle pesait cinq pounds ; elle s’accrochait partout où elle pouvait… impossible de la faire lâcher ! Alors, je l’ai saisie, je lui ai passé la main sur la tête. Elle était hérissée comme un porc-épic. Et comme ça, peu à peu, elle a fini par se calmer. J’ai trempé un biscuit dans l’eau, je lui ai passé. Elle comprit et se mit à grignoter. Qu’est-ce qu’il y avait à faire ? Nous l’avons gardée, nous l’avons emportée… et nous l’avons nourrie bien comme il faut. Elle a fini par s’habituer, nous l’emmenions en campagne et elle marchait avec nous. C’était ça une gentille fillette !

ANIOUTKA

Elle n’était pas baptisée ?

MITRITCH

Qui sait ? On disait qu’elle ne l’avait pas été parfaitement. Ce peuple-là n’est pas comme le nôtre.

ANIOUTKA

Sont-ils allemands ?

MITRITCH

Qu’est-ce que tu dis là ? Pour Allemands, non, ils n’étaient pas Allemands. C’était des Asiatiques ! Ils sont comme les Juifs, et pas Juifs cependant. Ils étaient Polonais, mais Asiatiques, Kroudlis… Krouglis, je crois, ils s’appellent… À vrai dire, j’ai oublié, mais la petite fille nous l’avions nommée Sachka. Sachka… elle était vraiment très bonne. Comme c’est drôle, j’ai tout oublié, mais cette polissonne-là, c’est comme si je l’avais devant les yeux ! De tout le temps que j’ai servi, je ne me souviens que de ça ! Je me souviens des coups de fouet que j’ai reçus… et aussi de cette fillette-là. Elle se cramponnait à votre cou et on la portait comme ça, sans rien dire. Ah ! c’est que c’était une fillette comme on n’en trouve pas ! Après nous l’avons donnée… c’est la femme du capitaine qui l’a adoptée. Elle a fini par devenir bonne à quelque chose. Comme les soldats la regrettaient !

ANIOUTKA

Et voilà, petit grand-père, c’est comme quand papa se mourait. Tu n’étais pas encore chez nous, alors. Il appela Nikita et il lui dit : — Pardonne-moi, Nikita, qu’il dit… Et il se mit à pleurer… (Elle soupire.) Ça aussi, c’était très touchant.

MITRITCH

Je crois bien !

ANIOUTKA

Eh ! petit grand-père, voilà qu’on fait encore du bruit dans la cave ! Ah ! mon Dieu ! mon Dieu ! Petit grand-père, ils vont lui faire du mal !… Ils vont le faire mourir. C’est qu’il est si petit ! Eh ! (Elle se couvre la tête et pleure.)

MiTRiTch, prêtant l’oreille.

Il paraît vraiment qu’ils font des saletés, là-bas ! Sapristi ! sont-elles méchantes, ces femmes ! Il n’y a pas lieu de vanter les hommes, mais les femmes… Celles-là, de vraies bêtes fauves ! Elles ne craignent rien !

AnioutKA, se levant.

Petit grand-père ! Eh ! petit grand-père !

MITRITCH

Voyons, qu’est-ce qu’il y a encore ?

ANIOUTKA

Dernièrement un piéton qui couchait ici, disait : — Si un bébé meurt, son âme monte tout droit au ciel. Est-ce que c’est vrai, ça ?

MITRITCH

Qui sait ? Peut-être bien que oui. Mais pourquoi cette question ?

ANIOUTKA

Si par exemple, je mourais ?… (Elle pleure.)

MITRITCH

Si tu meurs, on te rayera des cadres.

ANIOUTKA

Jusqu’à dix ans, on est toujours bébé. Peut-être bien que l’âme montera encore vers Dieu. Plus tard, on devient vilain.

MITRITCH

Ce qu’on devient vilain, ah pour sûr ! Comment veux-tu que vous autres femmes, vous ne deveniez pas vilaines ? Qui vous enseigne ? Que vois-tu, qu’entends-tu autour de toi ? Rien que des abominations. Moi, je n’ai pas beaucoup appris, mais je sais quelque chose. Mais toujours pas comme les femmes du village. Qu’est-ce que c’est qu’une femme du village ? Rien du tout. Y en a, comme vous autres, des millions en Russie et toutes, aveugles comme des taupes ! Vous ne savez rien. Vous savez les sortilèges qui guérissent les vaches, vous savez porter les enfants malades dans les nids de poules, aussi pour les guérir… Ça, oui, vous le savez.

ANIOUTKA

C’est vrai, maman l’a fait.

MITRITCH

Tu vois. Il y en a des millions comme vous autres, des femmes et des filles et toutes, comme des bêtes fauves. Elles meurent comme elles naissent… Elles n’ont rien vu, rien entendu. Le paysan, lui, il a l’occasion d’apprendre, au cabaret, en prison quelquefois, ou bien au service, comme moi. Mais la femme, quoi ? Non seulement elle ne sait pas bien ce que c’est que Dieu, elle ne sait pas même ce que c’est que Vendredi… Vendredi… Vendredi… tout le monde dit Vendredi… Demande-lui ce que c’est que Vendredi ? Elle ne saura pas répondre. C’est comme une portée de petits chiens aveugles, qui se traînent et se fourrent le nez dans le fumier. Elles ne savent que leurs chansons stupides… oh ! oh ! oh ! o, o, o. Eh bien, quoi, o, o, o ? Elles ne le savent pas elles-mêmes.

ANIOUTKA

Et moi, petit grand-père, je sais les patenôtres jusqu’à la moitié.

MITRITCH

Tu sais grand’chose, toi ! On ne peut rien exiger de vous. Qui vous enseigne ? Quelquefois seulement un moujik ivre vous fait une conférence à coups de rênes. Voilà tout pour l’enseignement. Je ne sais qui répondra de vous ; pour les recrues, ce sont les sous-officiers qui sont responsables, mais pour vous autres femmes… il n’y a personne. C’est comme un bétail sans berger. Il devient sauvage. Les femmes ! C’est la classe sociale la plus bête. Il n’y a rien dedans… dans votre classe sociale !

ANIOUTKA

Alors, que faut-il faire ?

MITRITCH

Fais ce que je te dis. Fourre ta tête sous le caftan et dors. Ah Dieu ! (Silence. — Le grillon chante.)

anioutka, sursautant.

Petit grand-père, il y a quelqu’un qui crie ! Il arrive quelque chose. Je te jure, vrai, on crie ! Petit grand-père chéri, on vient ici !

MITRITCH

Je t’ai dit de fourrer ta tête sous le caftan.



Scène IV

Les Mêmes, NIKITA et MATRIONA

nikita, entrant.

Qu’ont-elles fait de moi ? Qu’ont-elles fait de moi ?

MATRIONA

Prends, prends du vin, ma fraise ! Qu’as-tu donc ? (Elle prend le vin et le dépose sur la table.)

NIKITA

Donne ! Que je noie tout ça…

MATRIONA

Doucement. On ne dort pas. Tiens, bois !

NIKITA

Quoi donc ? Pourquoi avez-vous imaginé tout cela ? Il fallait l’emporter !

MATRIONA, chuchotant.

Reste, reste ici, bois encore ou bien fume. Ça changera les idées.

NIKITA

Mère, petite mère chérie, le malheur est venu jusqu’à moi ! Quand il s’est mis à piauler, quand ses petits os ont commencé à craquer… kr… kr… j’ai cessé d’être homme !

MATRIONA

Oh ! qu’est-ce que tu dis ? Des bêtises ! C’est vrai, la nuit, on se sent mal à l’aise, mais quand il fera jour… un jour viendra, puis un autre… et tu cesseras d’y penser ! (Elle s’approche de Nikita et lui met sa main sur l’épaule.)

NIKITA

Va-t’en ! Qu’avez-vous fait de moi ?

MATRIONA

Mais qu’as-tu donc, mon fils, voyons ? (Elle lui prend la main.)

NIKITA

Va-t’en, ou je te tue ! Maintenant tout m’est égal ! Je te tue !

MATRIONA

Ah ! ah ! Comme tu es secoué par la peur ! Va donc te coucher !

NIKITA

Je ne puis aller nulle part… je suis perdu !

matriona, hochant la tête.

Il faut aller finir… Lui, il se calmera, ça lui passera ! (Elle sort.)



Scène V

NIKITA, MITRITCH et ANIOUTKA

nikita, assis, la tête dans ses mains, tandis que Mitritch et Anioutka gardent le silence sans bouger.

Il piaule ! oh oui ! il piaule, là… là… on l’entend… clairement !… Elle va l’enterrer… pour sûr, elle va l’enterrer… (Il court vers la porte.) Petite mère, ne l’enterre pas, il vit !



Scène VI

Les Mêmes, MATRIONA

matriona, rentrant et tout bas.

Au nom du Christ ! Que fais-tu ? Qu’as-tu imaginé ? Comment pourrait-il être vivant ? Tu lui as broyé les os.

NIKITA

Donne encore du vin ! (Il boit.)

MATRIONA

Allons, mon fils, tu dormiras maintenant. Ce n’est rien.

nikita, toujours debout, l’oreille tendue.

Il vit toujours !… Voilà… il piaule !… Est-ce que tu n’entends pas ? Voilà…

matriona, à voix basse.

Mais non !

nikita

Oh ! petite mère chérie, j’ai perdu ma vie ! Qu’avez-vous fait de moi ? Où irai-je ? (Il sort en courant, Matriona le suit.)



Scène VIII

MITRITCH et ANIOUTKA

ANIOUTKA

Petit grand-père chéri, ils l’ont étranglé !

MITRITCH, fâché.

Dors, je te dis ! Ah ! que les grenouilles t’avalent ! Sinon je vais prendre le balai. Dors, je te dis !

ANIOUTKA

Petit grand-père, mon bon ! on m’attrape par les épaules ! On m’attrape… avec les pattes… petit grand-père chéri… que je meure ! Je m’en vais… Petit grand-père, laisse-moi me mettre sur le poêle, je t’en supplie, au nom du Christ ! On m’attrape… on m’attrape ! ah ! (Elle court vers le poêle.)

MITRITCH

Ont-elles-fait peur à la fillette ! Oh ! les salopes ! que les grenouilles les avalent ! Eh ! passe !

anioutka, grimpant sur le poêle.

Mais ne t’en va pas !

MITRITCH

Pour aller où ? Viens, viens ! Ô Dieu, saint Nicolas, Sainte Vierge de Kazan !… Comme elles ont effrayé la petite. (Il la couvre.) Oh ! la sotte ! une vraie sotte. Elles lui ont bien fait peur, ces salopes-là !


FIN DE LA VARIANTE DU QUATRIÈME ACTE