Traduction par Anonyme.
au Palais-Royal (p. 9-34).

LA
PREMIÈRE NUIT
Du Mariage



(La scène se passe dans la chambre
nuptiale.
)


— Ma chère Sophie, j’envie tes plaisirs nocturnes ; Belmont est très impatient, et si je ne me trompe pas, il sera un mari vigoureux, observa Thérèse.

— Oh ! oui, assez vigoureux ; je n’en doute pas.

— As-tu vu de quelle façon il nous regarda en quittant la chambre ? répondit Sophie.

— Oui, dit Thérèse, il me fait souvenir de mon mari ; il y a trois semaines qu’il mit son polichinelle dans mon tiroir. Je te raconterai ma première nuit pendant que tu te déshabilles pour te coucher.

— Fais-le, répliqua Sophie, je voudrais bien savoir ce que je dois faire et comment m’y prendre.

— Eh bien, c’est alors que tu connaîtras tous les mystères de l’amour. Une fois couchée j’eus le soin de m’envelopper étroitement dans ma chemise, et de faire mine de dormir. Il entra doucement dans la chambre et, après avoir fermé la porte, il se déshabilla. Oh ! alors quelle espèce de verge je vis ! la grosseur seulement me fit trembler ; mais j’en devais bientôt connaître l’usage.

Il s’élança sur moi, me couvrit de baisers, me pressa contre sa poitrine et aussi rapide que l’éclair, il m’ôta la chemise.

Me voilà nue comme j’étais née, et faible comme un enfant ; la modestie m’engageait à tenir les cuisses étroitement fermées, mais le contact de sa main insinuante me força bientôt à les écarter, laissant ainsi l’avenue libre à son avide inspection.

Là il s’amusa à toucher ma fente encore vierge dont il ouvrait, fermait et secouait les lèvres ; et quelquefois caressait gentiment le poil qui croît tout autour, et tout cela avec un ravissement sauvage qui, loin de calmer mes désirs, ne faisait que les irriter davantage ; enfin il poussa un de ses doigts jusqu’à la jointure dans mon siège de béatitude (c’est ainsi qu’il l’appelait), qui alors ressemblait à une fournaise, à cause de la prodigieuse chaleur qu’il avait réveillée dans cette partie avec son badinage. Ensuite il se courba pour s’assurer (comme il me l’avoua après) que j’étais fille. Aussitôt qu’il fut satisfait sur ce point, il retira son doigt, et renouvelant ses ardents baisers, il me pria de me soumettre entièrement à ses désirs, m’assurant qu’il me ménagerait avec le plus grand soin. Lorsqu’il eût ôté sa chemise, j’aperçus ce qui m’alarma le plus, l’objet qui formait la distinction entre son sexe et le nôtre, qui s’élevait superbement au bas de son ventre, mesurant en longueur sept ou huit pouces, et qui paraissait, à ma craintive imagination, aussi gros que mon poignet. Sur ce, prenant une de mes mains, il y introduisit cette machine et avec un sourire malin, il me demanda si j’en connaissais l’usage.

Je paraissais plus ignorante que je ne l’étais réellement, parce que j’avais assez bien appris ma leçon d’une de mes amies, qui s’était mariée trois mois avant ; et jugeant par ma rougeur, qui trahissait plus le désir que la modestie, que je n’étais pas mécontente d’apprendre, il plaça doucement un de ses genoux entre mes cuisses, que par un instinct naturel je gardais à demi ouvertes ; mais sa main infatigable l’aida à les éloigner encore plus, de manière qu’il pût regarder à son aise chaque partie de mon corps qu’il couvrit d’une profusion d’ardents baisers. Il n’épargna pas même mon dos et l’humide fente, mais à la fin il était arrivé à un point si effréné, qu’il se préparait tout de bon à me convaincre de la différence qui existe entre s’amuser et foutre (c’est ainsi qu’on l’appelle.) il se courba un peu et sépara doucement avec les doigts d’une main les lèvres de cette délicieuse bouche de la nature, tandis qu’avec l’autre il introduisait entre elles la tête de son raide instrument ; mais, trouvant le passage trop étroit pour recevoir un visiteur si hardi, il se leva en faisant ses excuses de ne m’avoir pas placée d’une manière plus convenable à son but !

Sophie. — Est-ce que tu te taisais pendant ce temps ?

Thérèse. — Ma chère, je gisais haletante et tremblante ; je me sentais, dirais-je, mourir, et lorsque j’essayais de parler il m’étouffait avec ses baisers de feu. Ensuite il prit un oreiller et le secouant il fit tomber les plumes toutes d’un côté, puis il le plia, et enfin il me fit coucher dessus.

Je faisais insensiblement ce qu’il voulait, il paraissait content de l’élévation de mes hanches potelées, et il m’assura que cela était favorable à son dessein, autant qu’à ma propre aisance. De nouveau il ouvrit mes cuisses et se plaçant sur ses genoux entre elles, il dirigea son membre (humecté de salive, pour le rendre plus glissant) vers la cible, à la distance d’un pouce ; puis se jetant directement sur moi, il me fit plier les jambes sur son dos, ayant les genoux étroitement serrés presque sur ses épaules. Je rougissais mais en vain, il continuait à s’agiter avec fureur, et, collant ses lèvres contre les miennes, je ressentis la rude insertion jusques dans mes parties vitales ; enfin un effort irrésistible triompha tout à coup de ma virginité.

Je voulais crier, mais ses baisers brûlants m’empêchaient de le faire ; et tout en remuant, il poussait son énorme instrument sans aucun égard à la peine insupportable que j’en ressentais, et lorsque les poils qui se trouvent au bas de nos ventres se furent rencontrés, ses mouvements qui auparavant étaient assez réguliers, devinrent peu à peu plus violents ; puis dardant sa langue dans ma bouche, qui était entr’ouverte, il renouvela ses meurtrières impulsions. Bientôt la chaude injection qui coula de sa verge me produisit une sensation si exquise, qu’au même instant j’eus une abondante émission de baume de la nature et je tombai presque évanouie dans une espèce de défaillance. Il restait cependant sur moi pour ne pas me faire perdre la moindre part de sa semence prolifique et il comprimait, secouait et distillait chaque goutte dans mon con. Lorsque je me fus un peu remise, il sortit son arme cruelle de mon con sanglant et meurtri, et gisant près de moi, il employait tous les artifices possibles pour me calmer, m’assurant qu’à la première épreuve je ne ressentirais pas la moitié de la peine qu’il m’avait causée ; et vraiment je pus me convaincre qu’il avait raison, parce que deux fois encore dans la même nuit nous répétâmes le jeu amoureux.

Enfin anéantis par la fatigue, nous nous résolûmes de vouer au sommeil le reste de la nuit, et nos jambes et nos bras entrelacés, nous tombâmes dans un profond sommeil. Le lendemain, fortifiés par le repos, nous renouvelâmes nos plaisirs par un doux embrassement, et après nous quittâmes le lit pour délasser nos esprits en prenant une tasse de chocolat.

Sophie. — Tais-toi, tais-toi, tu as mis mon sang dans une telle fermentation, que personne (Belmont excepté) ne pourrait me soigner. Envoie-le ici à l’instant… Non, arrête-toi… oui, fais-le venir.

Thérèse. — Il n’y a aucune raison pour que j’aille l’appeler ; en me voyant seulement il comprendra que tu es prête pour le recevoir. Adieu. Courage.

(Thérèse sort — Belmont entre).

Belmont. — Ma belle Sophie ! Béni soit ce jour heureux et cette nuit encore plus heureuse qui couronnera tous nos désirs. Pourquoi te caches-tu sous le drap du lit, mon amour ?

Sophie. — Excuse-moi, mon cher, je suis toute honteuse.

Belmont. — Oh ! ma chère petite épouse, permets-moi de te prier de chasser toutes tes pudeurs de fille et de te livrer entièrement à ton Belmont, sans aucune réserve.

Sophie. — Oui, mon cher, je tâcherai de t’obéir.

Belmont. — Eh ! bien, alors donne-moi un baiser (ils s’embrassent), je me hâte de me déshabiller et dans un moment je serai auprès de toi. (Il se déshabille).

Sophie. — Mon amour, ne veux-tu pas éteindre les chandelles ?

Belmont. — Pourquoi donc, mon bijou ?

Sophie. — Je t’en prie, fais-le.

Belmont. — Laisse, que je fasse à ma volonté, ma chère, j’aime la lumière ; je désire autant voir que toucher tes charmants attraits. (Il entre dans le lit avec Sophie).

Sophie. — Va-t’en, mon cher, je suis toute troublée.

Belmont. — Troublée ! et pourquoi ? Nos plaisirs ne sont-ils pas légitimes à présent ? Demain matin toute honte entre toi et moi aura disparu ; cette nuit va faire une femme de ma Sophie et de moi le plus heureux des hommes. (Ils échangent plusieurs baisers). N’aie aucune crainte, mon cœur, ton Belmont va te traiter avec le plus grand soin. Viens, mon bijou, je ne peux pas supporter cette chemise qui cache tant de beautés à mes yeux, assieds-toi, mon amour ; comme çà. (Il lui ôte sa chemise). Quelle aimable fille ! maintenant couche-toi ; oh bonheur ! que de charmes séduisants s’offrent à mes regards ! Ah ! éloigne tes mains cruelles de ce cher endroit, je veux voir et baiser ton trésor virginal, je le veux, dis-je. (Il baise sa nudité). Oh ! mon ange, pourquoi tant de modestie ? Quel joli con ! ah ! c’est trop, il me le faut, il me le faut (il le couvre de baisers).

Sophie. — Fi donc, Belmont, je ne te croyais pas capable d’une pareille chose !

Belmont. — Ma petite innocente, il faut que tu apprennes à être impudente aussi lorsque nous sommes seuls. Bientôt je t’instruirai ; laisse-moi, avant tout, ôter ma chemise. (Il l’ôte).

Sophie. — Je ne veux plus te voir, homme méchant et dissolu.

Belmont. (riant). — Non, mon amour, mais j’espère que tu vas me sentir tout à l’heure. Allons, soulève un peu ton joli corps, afin que je puisse placer ce coussin dessous.

Sophie. — Oh ! et pourquoi faire ?

Belmont. — Ton ingénuité t’empêche de me comprendre, mais tu verras bientôt ce que je ferai.

Sophie. — Suis-je bien, comme ça ? (Elle se lève un peu sur le lit pendant qu’il place un oreiller sous elle).

Belmont. — Très bien, mon bijou, maintenant écarte ces charmantes cuisses autant que tu peux ; comme ça, mon amour. Oh ciel ! quelles belles formes ! quelles cuisses pleines ! quel con délicat ! oh ! qu’il a de jolies lèvres ! quel ventre poli ! et quels seins séduisants !…

Sophie. — N’as-tu pas honte de bavarder ainsi ?

Belmont. — Mais non, ma chérie, regarde aussi mon corps nu comme le tien ; donne-moi ta main et je te ferai faire une nouvelle connaissance. (Elle lui donne sa main tremblante et il y place sa pine). Vois-tu comme elle palpite et grossit de joie ; oh ! qu’elle est avide du combat délicieux.

Sophie. — Et que dois-je faire avec ?

Belmont. — Je ne te demande que d’être obéissante à tous mes désirs, Il faut que je l’introduise dans ton corps de cette façon. (Il introduit un de ses doigts dans son con).

Sophie. — Oh ! je ne le supporterai jamais.

Belmont. — C’est ainsi d’abord que disent toutes les filles, mais toutes y survivent ; voilà maintenant que je le sens justement dans ton orifice ; à présent tu peux ôter ta main, ma très chère ; lève les jambes aussi haut que tu peux autour de ma taille ; très bien, ma petite, embrasse-moi aussi, surtout point de crainte. Est-ce que je te fais du mal ?

Sophie. — Oh oui, je te jure que tu m’en fais. Arrête, je t’en supplie, c’est impossible, je ne peux pas, arrête.

Belmont. — Eh bien, alors, retire tes jambes, j’essayerai d’une autre manière (il descend du lit et s’approche de la table).

Sophie. — Que fais-tu, mon cher, dois-je rester comme cela ?

Belmont. — Mets-toi à ton aise, ma vie, je te rejoindrai, dans un moment ; je suis en train de frotter ma pine avec une pommade de cold-cream pour la rendre plus glissante ; cela nous épargnera de la peine à tous les deux.

Sophie. — Je tremble ; je sais qu’il me tuera !

Belmont. — Ma chère petite femme pourquoi es-tu si craintive ? Je ne te ferai aucun mal, je t’assure ; allons, essayons encore une fois. Écarte les cuisses et enveloppe-moi entre tes jambes ; maintenant prends ma pine et guide-la, mon amour !

Sophie. — Je ne peux pas être si impudente.

Belmont. — Il le faut, car autrement nous ne ferons rien et quelle honte aurais-je si une épouse si jolie devait quitter la couche nuptiale encore vierge !

Sophie. — Et bien, je l’essayerai encore cette fois. Oh ! que c’est drôle ! je peux à peine le prendre, il est si glissant à présent. Voilà, mon cher, je pense que c’est bien comme cela.

Belmont. — Très bien, retire tes mains et je le fourrai chez lui ; le sens-tu maintenant comme il entre ?

Sophie. — Oh oui, mon cher, oui, mais il me blesse horriblement !

Belmont. — Point de bruit, Sophie ! ne crie pas ou l’on va nous entendre là-haut et on se moquera de nous : mets un bout de ta chemise dans ta bouche et mords-le ; tâche de te dominer ; mais surtout pas de tapage.

Sophie. — Mais je me sens mourir, je ne veux pas, c’est impossible de supporter une si affreuse douleur. (Elle se dégage de dessous lui).

Belmont. — Oh ! mon enchanteresse ; quel dommage ; regarde, vois-tu sur ton ventre. Si la moitié seulement eût coulé dans ton con elle t’aurait rendue mère ; allons, essuie tes jambes, ma chère, mon trésor. (Ils se baisent).

Sophie. — Je confesse ma faute, mon cher Belmont ; pardonne-moi, je ne suis qu’une faible fille, je ferai tout ce que tu voudras, dussé-je même en mourir ; mais je te jure qu’il me faisait du mal.

Belmont. — Je sais parfaitement bien qu’il doit t’avoir fait du mal, ton con de vierge est si étroit ; mais tu dois réfléchir, ma vie, que la voie du plaisir est entourée de douleurs, bientôt tu n’y souffriras plus et tu pourras jouir du plus sublime des plaisirs.

Sophie. — Ne me gronde pas, je suis prête ; fais de moi ce que tu veux, je t’aime encore et je t’aimerai toujours. (Elle lui donne un baiser).

Belmont. — Quelle douce enfant ! Mais tiens, pour te châtier, je veux dévorer ces dures pommes d’ivoire (il baise ses tétons et en suce les bouts).

Sophie. — Et moi je veux connaître de près mon terrible ennemi. (Elle prend sa pine entre les mains). Tiens le méchant il recommence à lever la tête et…

Belmont. — Et il est prêt, maintenant, à vaincre toute sorte d’obstacles ; allons, reprends ta position, mon ange, le passage n’est plus si étroit. Est-ce qu’il entre ? L’aimes-tu à présent ?

Sophie. — Délicieux ! mon cher, très cher Belmont.

Belmont. — Maintenant plus vite, mon amour, comme ça.

Sophie. — Oh ! joie inexprimable !

Belmont. — Serre-moi contre toi, céleste créature ; remue ferme à présent.

Sophie. — Ah ! Ah !

Belmont. — Voici… Voici, mon trésor, ma femme. (Il joint ses lèvres à celles de sa femme et tous les deux tombent dans un transport pendant quelques instants… Belmont lui donne un baiser, elle revient à elle.)

Sophie. — Mon cher.

Belmont. — Mon amour, tu as cessé d’être pucelle, le joli charme de la virginité n’existe plus en toi. Sophie. — Oh ! si j’avais connu le plaisir qu’on éprouve en la perdant, je ne l’aurais pas gardée si longtemps.

Belmont. — Aimable Sophie, nos ardents transports demandent quelques minutes de repos, permets-moi, en attendant, d’admirer ton petit con.

Sophie. — Je t’appartiens, fais de moi tout ce que tu voudras.

Belmont. — Oh ! la gentille épouse, qu’elle est complaisante. Couche-toi comme auparavant, pendant que je tiens la bougie. (Elle se couche et il observe son con). Oh ciel ! quel charmant petit con, comme le poil frise tout autour ; est-ce possible qu’il y ait une fente plus délicieuse ? (Il y introduit son doigt).

Sophie. — Sors ton doigt, méchant débauché !

Belmont. — Sois indulgente, mon ange, je suis très curieux.

Sophie. — Mais tu me chatouilles.

Belmont. — Eh bien, alors, ma chère, je t’obéirai, et en échange je te donnerai quelque chose pour apaiser le chatouillement. Voici le fier champion, frotte-le doucement. J’espère qu’à présent tes craintes ont disparu.

Sophie. — Oui mon amour, dès aujourd’hui je le regarderai comme mien, et je me plairai souvent à jouer avec lui.

Belmont. — J’aime de voir que tu as fait des progrès, il faut que tu réfléchisses qu’à présent tu es une femme et non plus une timide fille. Frotte toujours, mon amour, bientôt elle élèvera la tête, elle commence déjà à grossir par la chaleur de cette adorable petite main.

Sophie. — Quelle énorme dimension ! et que c’est chaud !

Belmont. — Tu l’aimes, n’est-ce pas, eh bien, pour m’en convaincre, il faut lui faire un baiser…

Sophie. — Oui, mais…

Belmont. — Voyons, n’ai-je pas baisé chaque partie de ton corps, et pourquoi as-tu honte de le faire avec un si noble jouet ?

Sophie. — Tiens… Tiens !… (Elle lui baise la queue). Ah !… (Elle soupire profondément).

Belmont. — Tu soupires, n’est-ce pas ; et c’est pour l’autre plaisir, je pense. Je ne veux plus cajoler, ma pine est assez raide ; place-toi bien, d’abord écarte les cuisses… comme ça.

Sophie. — Elle entre, elle est chez elle.

Belmont. — Je le sais, seulement il faut que tu fasses attention à mes mouvements, et rappelle-toi que lorsque je serai prêt à décharger, j’introduirai ma langue dans ta bouche, tu feras de même avec moi, et ainsi nous consommerons ensemble le sacrifice.

Sophie. — Certainement, mon cher Belmont, je sens une chaleur brûlante qui s’empare de moi et un plaisir dont je n’avais pas la moindre idée.

Belmont. — Je te le disais ; mais la jouissance approche, hâte un peu tes mouvements. Comme ça, mon bijou.

Sophie. — Ah ! je fonds.

Belmont. — Vite, mon amour.

Sophie. — Comme ça, ma vie ?

Belmont. — Plus vite encore mon trésor !

Sophie. — Voici, je viens…

Belmont. — Je me sens dissoudre.

Sophie. — Oh ciel ! je m’évanouis.

Belmont. — Maintenant, tenons-nous étroitement serrés, quel dommage si une seule goutte devait se perdre.

(Ils dardent leurs langues dans la bouche l’un de l’autre, et restent sans mouvements).

Sophie. — Oh ! que je suis heureuse d’avoir un époux si gentil.

Belmont. — Et moi de posséder une femme si obéissante.

Sophie. — Oui, je ferai toujours tout ce que tu voudras.

Belmont. — Alors prends ce mouchoir et essuye ton con, je m’en vais laver ma pine. Ensuite tu mettras ta chemise et moi la mienne, enfin nous arrangerons le draps du lit pour dormir et demain matin nous essayerons une nouvelle manière de baiser, parce que c’est ainsi qu’on appelle ce que nous venons de faire.

Sophie. — Baiser, as-tu dit, n’est-ce pas ? Je crois avoir entendu ce nom lorsque j’étais en pension, mais je n’en connaissais pas la signification, Mais, dis-moi, y a-t-il plus d’une manière de se donner ce plaisir ?

Belmont. — Il y en a une quantité ; mais toutes aboutissent au même résultat, c’est-à-dire pénétration et émission ; elles ne diffèrent que dans la position du corps ; ainsi je pourrais te placer en vingt différentes positions et te foutre toujours comme dans la manière la plus commune.

Sophie. — Je n’aurais pas imaginé tout ça.

Belmont. — Et cependant c’est justement comme je te l’ai déjà dit, et si tu veux et si cela te plaît, demain matin nous essayerons une autre méthode, et ainsi par la diversité des positions nous varierons nos plaisirs, sans avoir besoin d’être si cloués l’un à l’autre. Sophie. — Quelle manière apprendrai-je d’abord ?

Belmont. — Celle que tu voudras, mon trésor ; mais si tu veux par derrière d’abord ou, comme on dit, à la bergère ; c’est la plus belle méthode que la luxure ait inventée pour le beau sexe, parce que les fesses rondelettes du derrière de la femme viennent se coller si exactement contre le ventre et les cuisses de l’homme, qu’elle reçoit entièrement toute la pine sans même en perdre l’épaisseur d’un cheveu ; et il peut en même temps s’amuser à folâtrer avec ce délicieux et chaud buisson de Vénus.

Sophie. — Je ne comprends pas assez clairement ce que tu dis.

Belmont. — Lorsque je te l’aurai montré tu le comprendras à merveille. Il y a cependant une circonstance en faveur de cette position, c’est lorsque tu es complètement habillée, et qu’il nous prend envie de baiser, il serait inconvenant de se coucher sur le lit de crainte de tacher les habits ; il ne faut alors que soulever ta jupe, par derrière, puis te courbant un peu et écartant tes jambes, je sors ma pine et lorsque l’opération est achevée, tu n’as d’autre embarras que te redresser, te nettoyer et tout est dit ; en outre, le lit n’ayant pas été foulé ne peut pas raconter d’anecdotes.

Sophie. — Je crois maintenant te comprendre ; mais je n’aimerais pas à en user souvent, parce que j’aime à voir ton visage, et de cette façon-là je ne le pourrais pas.

Belmont. — C’est vrai, ma chère, cela serait un peu trop difficile ; mais cette méthode permet un plaisir qui n’est pas possible dans toute autre position ; parce qu’en te courbant, tu peux aisément passer une main entre mes jambes et là t’amuser à tâter mes baloches, pendant que je m’amuse avec tes tétons, ce qui est une très agréable sensation pour tous les deux. Cette position est ordinairement employée le soir dans un boudoir, une chambre à coucher et même sur un escalier, pourvu que la robe et la chemise soient suffisamment relevées pour ne pas être chiffonnées. Il est assez difficile de déterminer laquelle des positions est la meilleure ; une jolie femme peut se placer d’une manière quelconque, elle excitera toujours à la volupté. Tantôt on choisit une attitude et tantôt une autre ; on peut ainsi toujours éveiller ses plaisirs sans en être rassasié.

Le temps est trop court pour me permettre de t’en expliquer davantage, il y en a une cependant qu’il me faut absolument t’apprendre et dont je suis un chaud admirateur ; on l’exécute de la manière suivante. L’homme étant entièrement déshabillé, ou du moins sans pantalon et caleçon, se place sur le dos, justement comme tu étais tout à l’heure, les jambes étroitement fermées. La femme doit se placer sur l’homme, guider la pine dans son con, et, à mesure qu’elle entre, s’abaisser par degrés sur son ventre, puis l’embrassant étroitement produire ces agitations mutuelles qui finissent avec le sublime et critique moment de la décharge. Dans cette méthode l’homme a plusieurs avantages, particulièrement si un grand miroir se trouve au fond du lit ; il lui permettra d’admirer ce joli corps et ces fesses rondelettes qui se balancent sur la pointe de son instrument et qu’il peut aisément toucher, promenant doucement ses doigts tout le long de l’épine dorsale.

Sophie. — Assez, mon cher ; tu m’en as dit trop ce soir ; si je t’écoute encore, je ne pourrai pas fermer les yeux.

Belmont. — Eh bien, endormons-nous, mon trésor, demain nous serons rafraîchis pour répéter ces plaisirs, car tu es née pour jouir.

Allons mon amour, place une de tes cuisses entre les miennes, maintenant passe un de tes bras autour de mon cou, embrasse-moi mon bijou, et si tu l’aimes, tu peux pendant la nuit garder ton jouet dans l’autre main.

Sophie. — Mais oui, et je ferai attention de ne pas lui faire de mal.

Belmont. — Très bien. Bonne nuit, mon ange.

Belmont éteint la bougie, et ils s’arrangent pour dormir. Ici il nous faut les quitter afin qu’ils puissent reprendre des forces pour livrer d’autres batailles dans les plaines de l’Amour.