La Petite-Poste dévalisée/Lettre 25

Nicolas-Augustin Delalain, Louis Nicolas Frantin Voir et modifier les données sur Wikidata (p. 98-128).


À M. l’Auteur du Mercure.

Monsieu,


J’m’appelle Jaco Pilon, & sans vanité, si vous passiez queuquefois au marché aux viaux, vous n’y verriez pas rire un homme ou une femme, que ce ne fût moi qui les eûs mis en train. Ils disent tous que j’ai tort de ne pas me faire imprimer, comme tout le monde ; & ça me trotte dans la tête du matin au soir. Si ben donc que j’ons avisé un livre de papier bariolé dans une boutique sur le pas de la rue ; c’étoit justement un de vos livres. Comben ça ? — Vingt sols. — C’est trop, cinq sols. — Mettez en douze. — Ventregué les v’là ; & puis moi de lire pour m’apprendre. Pour ce qui est de ce qui est écrit en lignes de toutes sortes de taille, avec des rimes au bout, j’ons dit : c’est trop fort pour ma bouticle. Les énigues, les logoriphes, ça va jusqu’à moi, mais ça m’passe. J’ons avisé enfin eune petite histoire écrite par-ci par-là, comme on parle. Bon, m’suis-je-t-il dit, n’y a qu’à en faire eune à l’imitance, pas si ben léchée, peut être ; mais tout coup vaille : monsieu l’Auteur n’aura qu’à dire qu’il faut de la marchandise pour tout le monde ; &, en effet, vous autres biaux messieux, vous parlez toujours de vous ; & de ce pauvre peuple, pas un mot. T’nez, monsieu, j’en ferons ben eune douzaine, s’il le faut. Vos écriveux ne sçavont pus guères que dire ; & ça vous mangera du papier comme aute chose. V’là toujours la premiere que je vous envoyons à compte. Faites ly faire place ; & jarni Jaco Pilon vous fera vendre de vos drôleries tant & plus.

J’ai ben l’honneur d’être ben amicablement, votre, &c.

HISTOIRE
DE JANETTE.

Si j’pouvions montrer Janette à tous ceux à qui j’en allons parler, ils l’aimerions d’abord, & ça vaudroit mieux qu’un portrait ; mais, puisqu’alle n’est pas là, faut donc dire qu’alle étoit avenante ni pus ni moins qu’une fille d’Opéra. Ça chantoit, ça dansoit comme eune peinture ; & si ça n’avoit appris qu’à tricoter.

Drès qu’alle eut ses quatorze ans sur la tête, les épouseux y tombirent à bouche que veux-tu. Gros-Pierre, Maître Passeux à la Rapée ; Jean Simon, apprenti Cordier, & tant d’autres ben avisés, ben drus, & ayant tous de quoi frire ; mais tout ça ne valoit pas pour Janette Cadet Jerôme qui n’avoit pas le sol, & Cadet Jerôme ne valoit pas pus que les autres pour la mere de Janette, qui ne vouloit là-dessus ni blanc, ni noir.

Acoute, se dit-elle un jour à sa fille, v’là ben des pratiques qui te reluquent : Mameselle Janette par-ci, Mameselle Janette par-là ; c’est à qui t’aura, n’est-ce pas ? Eh ben, c’est que j’nen vois pas là-dedans la queue d’un qui t’convienne : faut rester fille encore, & pis encore jusqu’à ce que… Suffit : j’mentends de reste.

Janette, un peu rêveuse d’abord, se chargit d’expédier l’congé de ses amoureux, mais pas le mot sur cadet Jerôme : la mère s’en apperçut ben, & ly fit entendre qu’alle n’avoit pas la brelue, & que cadet Jerôme ne ly plaisoit pas pus. Mais pourquoi donc ? ce ly fit Janette. — Pourquoi ? ce ly fit la mere, ce n’est pas qu’il soit mal torné stila ; mais ni ly, ni les autres n’en tâteront que d’une dent : c’est décidé, vois-tu ; n’y a pas de mari là dedans pour toi, faut qu’il t’en tombe un des nues : ça vienra peut-être ; c’est selon l’vent qui fera.

La pauvre Janette n’entendit rien à ce jargon, sinon qu’il falloit rester pucelle, & donner ben du chagrin à Cadet Jerôme.

Comme alle y pensoit, v’là Cadet qui passe devant la porte. V’là Janette qui veut faire semblant de ne pas l’voir, & qui n’en sçauroit venir à bout ; car alle vint tout d’suite s’montrer dans la rue. — Bon jour Janette. — Bon jour, Cadet. — Vous êtes ben triste, Mameselle. — Hélas ! oui. — Et d’quoi donc ? est-ce de m’voir ?… Et tout d’suite Mameselle Janette de raconter à son amoureux tout ce que ly avoit dit sa mere. — Eh ben ! si vous m’aimez, vote mere peut ben empêcher la cérimonie ; mais v’là tout ; j’ly défie d’vous t’nir toujours pendue zà sa ceinture. — Ah ! bon Dieu ! que dites-vous là, monsieu Cadet ? Miséricorde ! Sainte bonne Vierge ! Je crois que vous croyez que j’serois fille… Oh ! rayez ça d’vos papiers. — Oh ! mais dam, si vous avez comme ça de l’honneur par dessus la tête, ce n’est pas ma faute à moi. Je vous aime comme zun enragé ; & il faut que j’vive. J’ai dix-huit ans… ça m’tuera. Je n’sçais pas comme vous faites, vous… V’là six mois qu’vous m’tenez l’bec dans l’iau : je n’sçaurois… — Janette entendit sa mere ; alle rentrit, & Cadet s’en fut en jurant comme zun chien.

Il faisoit nuit : & v’là-t-il pas qu’une demoiselle de son quarquier prend l’bras d’Cadet. — Bonjour, mon p’tit roi. — Ah ! c’est vous, Mameselle Fanchon. On disoit que d’puis qu’vous aviez quitté vote tante, vous aviez fait fortune ; & vous v’là zà pié par zun ben mauvais temps. — Tu me r’conduiras, n’est-ce pas, Cadet ? — Avec ben d’l’honneur, Mameselle Fanchon… ; & les v’là aller dar dar, jusqu’à ce qu’ils fussent arrivés dans une magniere de chambre dont Cadet ne vit les quatre murs que le lendemain, parce que Mameselle Fanchon n’s’étoit pas souciée d’lumière.

Y a ben apparence que Cadet avoit dit la vérité à sa chere zamante, en ly disant qu’il n’avoit pas le temps d’attendre, car ça ne fut pas long ; & si Janette avoit sçu ce qui se passoit, alle en auroit un peu voulu à sa mere, & à Mameselle Fanchon qui profitoit de tout : on a beau être sage, on n’aime pas ça.

Alle espéroit revoir son amant le lendemain, pour le prier de se donner patience : mais point du tout ; c’est que Cadet, qui s’étoit mis en haleine, avoit toujours aute chose à faire ; & Janette n’en entendit plus parler, dont même alle en prit eune affiction qui ne fit qu’augmenter, lorsqu’elle apprit que Cadet Jerôme avoit eu un peu de train avec des Officiers d’épée, qui l’avoient maltraité, & qui l’avoient fait mettre au petit Châtelet.

Pendant ce temps-là, Janette, qui n’étoit pas si pressée que Cadet, refusoit tous les jours toutes les honnêtetés qu’on ly proposoit. Alle ne sortoit pas sans trouver queuque noble dame qui vouloit l’attirer chez elle pour ly faire sa fortune. Y n’y avoit que Cadet qui ly convint, tout infidèle qu’il avoit été.

Un beau jour, qu’il faisoit nuit tombante, & qu’alle étoit seule à la maison, un bon pere Cassandre, ben cassé, ben tremblant, & qui avoit pris eune chambre à côté de celle de la mere de Janette, entrit tout doucement pour demander un peu d’feu. — Volontiers, monsieu ; mais n’vous donnez pas la peine, vous pourriez vous laisser tomber, & mettre le feu à la maison ; j’m’en vas vous l’porter. — Vous êtes ben bonne, Mameselle. — Allez, allez, je ferai putôt que vous. Et v’là Janette à genoux, soufflant les deux tisons du vieillard, & n’se souciant pas que la porte se fût fermée d’elle-même ; quand tout à coup alle se sent renvarsée, embrassée, & serrée par des bras de trente ans. C’étoit ceux du drôle de vieillard dont la fausse barbe étoit tumbée, & qui montroit deux yeux ardens comme deux chandelles. Janette, confondue, ly saute au visage, & ly fait une entaille auprès de l’œil, si à propos, qu’il est forcé d’y porter les mains : alle se releve, & d’un saut alle rentre cheu sa mere, où alle s’barricade ni pus ni moins que ne feroit zun brave homme qui auroit peur.

Le faux vieillard perdant beaucoup de sang, s’avisit ben qu’il s’étoit trompé, & ne reparut plus dans la maison de Janette, qui remarcioit son bon Ange de ly avoir donné la force d’échapper à un danger plus grand que celui de la chaste Suzanne. i

Cadet étoit toujours renfermé : c’est là ce qui désespéroit Janette ; & alle auroit voulu pour grand’chose, pouvoir ly faire tenir, sans se commettre, queuques sols d’monnoie dont alle pouvoit disposer, parce qu’alle avoit passé queuques nuits à travailler à son intention.

L’occasion d’se satisfaire là dessus, s’offrit putôt qu’alle n’auroit désiré, si alle avoit sçu ce qu’alle n’sçavoit pas. Comme alle sortoit un matin de l’église, alle avisit un Harmite de contrebande, faut le croire, qui l’aborde, & ly dit comme ça : Mameselle, faut vous dire que j’ai vu au Châtelet un queuqu’un qui se recommande à vous, & qui est abandonné de tout l’monde. Janette ne douta pas que ce ne fût son Cadet ; & la v’là, les larmes aux yeux, qui dit au bon Pere : ah ! mon doux Sauveur ! si j’avois mon argent sur moi, j’vous l’donnerois ben vîte pour le porter à ce pauvre garçon. Eh ben ! mon enfant, répondit l’autre, confiez-le moi demain à cette heure ; je serai dans cette maison qu’vous voyez à gauche, auprès d’l’enseigne du Maronnier : venez m’y trouver, & demandez Frere Jaquin. Janette s’en va, enchantée de la rencontre ; & le lendemain, alle n’manqua pas d’se trouver au rendez-vous avec son argent, & de demander le Frere. On la fait monter, alle entra ; mais il n’y avoit pas pus d’Harmite que d’chien vard : tout au contraire, c’étoit ce chien d’vieillard d’lautefois qui, ce jour-là, s’étoit fait jeune & beau comme tout, c’est-à-dire, comme il l’étoit naturellement. Janette le reconnut bentôt à sa force, & sur-tout à l’entaille qu’il avoit au coin de l’œil ; & Janette de se débattre, de crier, de faire un sabat d’enfer ; & l’amoureux, tout beau qu’il étoit, de se jetter à genoux, d’montrer ben de l’or, d’jurer par son crême & baptême, qu’il l’aimeroit toujours : à quoi Janette répond par de plus biaux cris, tant & si fort, qu’une Escouade qui passoit par là, vint s’mêler de st’affaire.

Qui fut sot, ce fut notre homme. On les mene cheu le Juge du quarquier. Janette conta tout, de bout en bout, & dit que c’étoit la seconde fois que c’vilain monsieu charchoit à l’affronter ; témoin la mouche qu’il avoit encore auprès de l’œil. À quoi l’vilain monsieu n’eut rien à dire, sinon qu’il mit sa bourse ente les mains du Juge que ça attendrit, & qui en offrit une partie à Janette.

Qu’il s’aille proumener, lui & son argent, dit-alle, il ne m’faut rien. J’nai à m’reprocher que de n’y avoir pas poché l’autre œil. Cependant, en songeant aux besoins d’Cadet, j’veux ben, dit-alle, prendre deux écus, non pas pour moi, da, mais pour aider un pauve malheureux que j’aime, & que ma mere ne veut pas m’donner pour époux ; ce qui fait qu’il s’est fait gîter au Châtelet.

Monsieu l’Juge, après avoir congédié c’vilain monsieu, voulut qu’Janette ly apprit son histoire ; ce qu’alle fit sans façon, dont de quoi il fut touché, & dit à la pauvre fille : allez, ma belle enfant, soyez toujours sage ; je ferai v’nir vote mere, & j’vais faire sortir vot amant.

Madame Gelé, en effet, fut mandée l’lendemain cheu monsieu l’Juge, & alle y alla. Pourquoi, ly dit-il, refusez-vous d’marier vote fille à Cadet Jerôme ? Monsieu, dit la bonne mere, c’est que c’n’est pas pour son nez que l’four chauffe ; car, sus vot respect, ma fille n’est pas ma fille ; & si on m’la r’demande, j’sis ben aise de la rendre comme j’l’ai reçue. — Oh, oh ! dit l’Juge, voici qui est drôle. Et comment ça donc ? — C’est que, n’vous déplaise, Janette m’a été donnée à nourrice, que j’m’y suis attachée, & que n’voyant pus parsonne qui m’la r’demandit, j’lai gardée & élevée comme ma propre fille. Ces gens-là peuvent pourtant r’venir un jour, n’est-ce pas, monsieu l’Juge ? & tant que Janette n’aura pas vingt-cinq ans, alle ne peut être maîtresse de rien, ni moi non pus. — Vous êtes eune brave femme, ly dit l’Juge : allez, je ferai des perquisitions pour déterrer, s’il est possible, les gens qui vous ont laissé cette jolie fille.

Madame Gelé s’en r’vint, mais sans dire un mot à Janette ; car alle n’avoit jamais voulu ly en dire autant, d’peur qu’alle n’la quittît. Cependant, queuques jours après, Cadet Jerôme fut r’lâché, & s’en vint roder autour de la maison de Janette, qu’il aimoit mieux que tout l’monde ensemble ; & dont il avoit reçu les deux écus ; ce qui ly fendoit encore pus l’cœur.

Le voir, descendre, & ly parler, ça fut bentôt fait ; & v’là ces pauves enfans qui se tendent la main, qui se regardent sans mot dire d’abord ; mais Cadet, qui est pus hardi, conta à sa maîtresse l’tour qu’il avoit été forcé d’ly jouer avec Fanchon, pour afin qu’Janette mît ordre à ça ; mais Janette, qui a d’la vartu, comme y n’y en a pus, s’prend à pleurer comme une Madelaine, & dit qu’c’est impossible ; que jamais… — Jamais ! dit Cadet. Oh ben ! Mameselle, faut donc que j’quitte le pays. Oui, faut que j’m’engage, car j’n’y tiendrons pas.

Cadet disoit vrai ; c’étoit comme un lutin, il n’pouvoit s’en passer. Quand les hommes sont comme ça, faut être ben malheureux, pour que ça leur tourne à mal.

Vous engager ! ly fait Janette ; j’en mourrai de chagrin. — Eh ben ! jarny n’en mourez pas, ly fait Cadet, j’en vivrons mieux tous deux ; & pis il approche sa joue d’la sienne, en ly serrant la main. — Eh ben ! Cadet, reprit Janette qui ne s’étoit pas retirée : tiens, j’te promets d’t’embrasser comme ça, jusqu’à c’que nous soyons mari & femme : es-tu content ? — Queuquefois, dit Cadet ; mais c’est pour m’faire enrager encore pus : c’est, comme dit l’autre, jetter d’l’huile sus l’feu. Non, Mameselle, non ; ça ne s’peut pas. — Vous êtes ben méchant, Cadet. — Vous êtes ben cruelle, Janette. — J’la serai toujours. — Oh ben ! ventrebleu, ça n’s’ra pas tavec moi : j’vous souhaite l’bon soir. Et le v’là parti.

Cadet, furieux, n’perd point d’temps : il vous entre dans un Bouchon, où il y avoit des Enroleux, prend d’l’argent, boit deux coups, & vous met sa pataraphe sur du papier ; si ben que le v’là le lendemain comme un monsieu, traînant eune épée, & la cocarde au chapiau.

Janette le sçut ; & ses deux yeux furent comme deux fontaines : & quand alle sçut Cadet parti pour la guerre de l’armée, alle dit à madame Gelé qu’alle vouloit s’rendre Hospitaliere, puisqu’il n’y avoit dans l’monde que des hommes trop libartins pour alle ; & qu’on vouloit toujours ly faire faire ce qu’alle n’vouloit pas.

La mère Gelé eut beau dire à Janette qu’alle n’la laisseroit pas aller, Janette ly dit qu’alle s’en iroit toute seule cheu les Sœurs du Pot. Ça fit peur à Madame Gelé, qui alla demander conseil à monsieu le Juge, à qui alle avoit fait part de son histoire.

À peine le Juge l’eût-il vue, qu’il ly dit : Eh ! ma pauvre dame, j’avois ben cru trouver vos gens. On cherche par-tout un enfant d’l’âge de Janette ; mais nous n’tenons rien, parce que la nourrice à qui on l’a confié, n’s’appelle pas madame Gelé. — Acoutez donc, dit-alle, monsieu l’Juge, faut toujours voir ; c’est peut-être moi. — Eh vraiment non ! lui dit-il, alle s’apploit, j’crois…, attendez… — Frémon… répondit madame Gelé. — Justement, dit l’Juge : est-ce que vous la connoissez ? — Si j’la connois ? C’est moi-même… c’est le nom du premier mari qu’j’avois quand on m’baillit Janette. — Vivat, s’écria l’Juge, qui sçavoit du latin ; nous y v’là : Janette aura d’quoi vous payer vos services. On envoye la chercher ; on ly conte l’aventure : adieu les Sœurs du Pot. Mais alle ne fut pourtant pas si aise qu’on le croiroit ben, dans la crainte qu’alle ne fût forcée d’abandonner son cher ingrat.

Il y avoit vingt mille francs à toucher pour Janette ; c’étoit tout ce qu’on avoit pu tirer d’la succession d’monsieu Simonet son père, mort dans les Isles, où une mauvaise affaire l’forçoit de s’tenir caché. Vingt mille francs ! s’écrioit madame Gelé. — Qu’est-ce que ça me fait, disoit Janette, si j’n’ai pas la libarté d’épouser Cadet ? — Vous l’pourrez, dit l’Juge : les parens du défunt ne se font pas connoître. Laissons-les là, dit Janette ; j’n’ai besoin que d’ma bonne mère Gelé. Il faut écrire au Capitaine de Cadet, & avoir son congé, coûte qui coûte.

On écrivit : Cadet r’vint libre, & s’présentit ben respectueusement à sa maîtresse, qui auroit ben pu faire la grosse madame, si alle avoit voulu, mais qui ne changea rien à sa magniere de penser.

L’argent fut délivré : Janette en donna la moitié à sa nourrice pendant sa vie durant ; & du surplus, alle acheta eune belle & bonne charge sur la Vallée à son ben-aimé. Et puis la nôce, & puis la danse, & puis l’bonheur ; car on dit qu’Janette n’trouvit pas mauvais que Cadet Jerôme fût toujours l’plus pressé des hommes.