La France Juive (édition populaire)/Introduction

Victor Palmé (p. 1-6).


INTRODUCTION


LA CONQUÊTE JUIVE


Jacobins anciens et nouveaux. — Cazot, Poulet, Bouchet. — Le Juif et la Révolution française. — Les fortunes juives. — Les milliards des Rothschild. — Les razzias d’Erlanger. — Le duc de La Rochefoucauld-Doudeauville. — Misère intellectuelle de la bourgeoisie française. - Défaillances morales. — Triomphe des Juifs. — Agonie de la France.


Taine a écrit la Conquête jacobine. Je veux écrire la Conquête juive.

A l'heure actuelle, le jacobin, tel que nous l’a décrit Taine, est un personnage du passé égaré au milieu de notre époque ; il a cessé d’être dans le mouvement, comme on dit.

Quand il veut se nantir lui-même, le jacobin d’aujourd’hui échoue misérablement. Voyez Cazot, voyez Marius Poulet et Brutus Bouchet : ces purs, hirsutes et mal peignés, n’ont pas eu la légèreté de touche qu’il fallait pour réussir. Figurez-vous un pick-pocket qui ferait des bleus à ceux qu’il fouillerait, marcherait sur la queue des chiens, ou casserait des carreaux au moment d’opérer ; tous les regards se porteraient sur lui et la foule le poursuivrait en criant : « Hou ! hou ! »

La seule ressource du jacobin, en dehors de ce qu’il nous extorque par le budget, est de se mettre en condition chez Israël, d’entrer comme administrateur dans quelque compagnie juive où on lui fera sa part.

Le seul auquel la Révolution ait profité est le Juif. Tout vient du Juif ; tout revient au Juif.

Il y a là une véritable conquête, une mise à la glèbe de toute une nation par une minorité infime mais cohésive, comparable à la mise à la glèbe des Saxons par les soixante mille Normands de Guillaume le Conquérant.

Les procédés sont différents ; le résultat est le même. On retrouve ce qui caractérise la conquête : tout un peuple travaillant pour un autre, qui s’approprie, par un vaste système d’exploitation financière, le bénéfice du travail d’autrui. Les immenses fortunes juives, les châteaux, les hôtels juifs, ne sont le fruit d’aucun labeur effectif, d’aucune production ; ils sont la prélibation d’une race dominante sur une race asservie.

Il est certain, par exemple, que la famille des Rothschild, qui possède ostensiblement trois milliards, rien que pour la branche française, ne les avait pas quand elle est arrivée en France ; elle n’a fait aucune invention, elle n’a découvert aucune mine, elle. n’a défriché aucune terre : elle a donc prélevé ces trois milliards sur les Français, sans leur rien donner en échange.

Cette fortune énorme s’accroît par une progression en quelque sorte fatale. Le Dr Ratzinger l’a dit très justement :

« L’expropriation de la société par le capital mobile, s’effectue avec autant de régularité que si c’était là une loi de la nature. Si on ne fait rien pour l’arrêter, dans l’espace de 50 ans, ou, tout au plus, d’un siècle, toute la société européenne sera livrée, pieds et poings liés, à quelques centaines de banquiers juifs. »

Toutes les fortunes juives se sont constituées de la même façon, par une prélévation sur le travail d’autrui.


Ce qu’un homme comme Erlanger a pu prélever sur l’Épargne, soit directement, soit par les Sociétés financières qu’il a fondées ou dont il a été l’instigateur, est inouï. J’ai eu l’idée de résumer cette vie financière en un tableau d’une rigoureuse exactitude, en réduisant les pertes pour le public aux proportions les plus modestes. Elles dépassent 200 millions.

Certaines de ces affaires, dont les actions valent aujourd’hui zéro, et qui n’ont pu être lancées que par des moyens frauduleux, sont évidemment de pures et simples escroqueries.

Ce détournement énorme de l’argent acquis par les travailleurs ne s’en est pas moins accompli avec une impunité absolue.

Sans doute, il est très explicable que des ministres de la justice, francs-maçons et inféodés aux Juifs, comme les Cazot, les Humbert, les Martin-Feuillée, les Brisson, les Goblet, les Fallières ; des magistrats comme Loew, Dauphin et Bouchez, ne trouvent point ces faits répréhensibles. Mais la magistrature a eu à sa tête, avant eux, des hommes d’une intégrité indiscutable, comme les Tailhand, les Ernoul, les Depeyre ; ils n’ont pas agi davantage que les ministres francs-maçons.

Regardez le duc de La Rochefoucauld-Bisaccia (auiourd’hui duc de La Rochefoucauld-Doudeauville), que je prends ici, sans nulle animosité particulière, comme un personnage représentatif, ainsi que s’expriment les Anglais, comme le représentant de l’aristocratie. Il reçoit parfaitement Erlanger chez lui ; la baronne Erlanger fait partie, à Deauville, de la société selected de la duchesse de Bisaccia.

Ce qui fait l’immoralité des jours actuels, ce n’est pas tant le nombre des coquins qui volent, que le nombre des honnêtes gens qui trouvent tout simple que l’on vole.

S’il en est ainsi, c’est que la plupart des catholiques eux-mêmes sont absolument étrangers à l’économie sociale chrétienne. Ils ne se doutent pas que si l’homme a été condamné par Dieu au travail, le devoir de la société, sa raison d’être, est d’empêcher qu’on ne le dépouille, soit par la violence, soit par la ruse, du fruit de ce travail.

Si l’ancienne société put vivre tranquille et heureuse sans connaître les guerres sociales, les insurrections, les grèves, ce fut parce qu’elle reposait sur ce principe : « Pas de bénéfice sans travail. » Les nobles devaient combattre pour ceux qui travaillaient ; tout membre d’une corporation était tenu de travailler lui-même, et il lui était interdit d’exploiter, grâce à un capital quelconque, d’autres créatures humaines, de percevoir sur le labeur du compagnon et de l’apprenti aucun gain illicite.

Aujourd’hui, grâce au Juif, l’argent, auquel le monde chrétien n’attachait qu’une importance secondaire et n’assignait qu’un rôle subalterne, est devenu tout-puissant. La puissance capitaliste, concentrée dans un petit nombre de mains, gouverne à son gré toute la vie économique des peuples, asservit le travail et se repaît de gains iniques acquis sans labeur.

Ces questions, familières à tous ceux qui pensent en Europe, sont presque inconnues en France. La raison en est simple. Le Juif Lassalle lui-même a constaté combien était mince le fond intellectuel de la bourgeoisie, dont les opinions sont fabriquées par les gazettes. Or, presque tous les journaux et tous les organes de publicité en France, étant entre les mains des Juifs, ou dépendant d’eux indirectement, il n’est pas étonnant que l’on nous cache soigneusement la signification et la portée de l’immense mouvement antisémitique qui s’organise partout.

Tandis que le moindre personnage juif est surfait, tambouriné, célébré sur tous les tons, de vrais grands hommes, des patriotes au cœur ardent, comme Simoniy, Istoczy, Onody, Stœcker, sont absolument ignorés de nous. Il faut avoir approché quelques-unes de ces magnifiques individualités, avoir causé avec un de ces penseurs austères, illuminés par le génie, pour comprendre ce qu’a encore en réserve cette admirable race aryenne, qui a déjà rendu tant de services à l’Humanité.


En tous cas, il m’a paru intéressant et utile de décrire les phases successives de cette Conquête juive ; d’indiquer comment, peu à peu, sous l’action juive, la vieille France s'est dissoute, décomposée ; comment à ce peuple désintéressé, heureux, aimant, s’est substitué un peuple haineux, affamé d’or et bientôt mourant de faim.

Mon livre se rattache à tous les travaux tentés, sous des formes différentes, par les psychologues et les romanciers, par les critiques et les chroniqueurs.

Chacun a le pressentiment d’un immense écroulement et s’efforce de fixer un trait de ce qui a été, se hâte de noter ce qui demain ne sera plus qu’un souvenir.

Ce qu’on ne dit pas, c’est la part qu’a l’envahissement de l’élément juif, dans la douloureuse agonie d’une si généreuse nation ; c’est le rôle qu’a joué, dans la destruction de la France, l’introduction d’un corps étranger dans un organisme resté sain jusque-là. Beaucoup le voient, en causent à table, s’indignent de rencontrer partout des Sémites tenant le haut du pavé ; mais ils aiment la paix, et, pour des causes multiples, évitent de coucher leurs impressions sur le papier.

Il eût été plus sage, peut-être, d’imiter cette prudence ; mais je me souviens que saint Jean range les timides parmi ceux qui peuplent l’abîme infernal, et je ne regrette pas d’avoir publié ce livre.

En réunissant dans cette étude des raisons et des causes, tout l’effort de notre travail et de notre bonne volonté, nous mériterons que ceux qui viendront après nous disent de nous : « Ils n’ont rien pu empêcher, sans doute, mais ils ont bien discerné les sources du mal, et ils les ont signalées avec intelligence et courage : ils n’ont été traîtres ni envers Dieu, ni envers la Patrie ; ils n’ont été ni imbéciles ni lâches. »

8 décembre 1885.