Amyot (p. 1-13).
II.  ►


LA FIÈVRE D’OR


PROLOGUE

I

LA RENCONTRE


Le 5 juillet 184…, vers six heures du soir, une troupe de cavaliers bien montés sortit au galop de Guadalajara, capitale de l’État de Jalisco, et appuyant sur la droite, s’engagea dans la route qui traverse le pueblo (village) de Zapopam, célèbre par sa Vierge miraculeuse, et conduit, en franchissant les cimes escarpées des Cordillières, à la charmante petite ville de Tépic, refuge ordinaire des Européens et des riches Mexicains que leurs affaires obligent à se rendre à San-Blas, mais pour lesquels l’insalubrité de l’air qu’on respire dans ce port, arsenal maritime de l’Union mexicaine, serait mortel.

Nous avons dit que six heures sonnaient au moment où la cavalcade franchissait la barrière de Guadalajara ; l’officier de garde, après avoir respectueusement salué les voyageurs, les suivit longtemps du regard, puis il rentra dans le poste en hochant la tête et en murmurant à demi-voix :

— Dieu me garde ! à quoi songe donc le señor colonel Guerrero ? Se mettre en route un vendredi et partir à cette heure ! Croit-il, par hasard, que les salteadores (voleurs de grande route) le laisseront passer ? Hum ! il verra ce qu’ils feront à la baranca del mal paso (gorge ou carrefour du mauvais pas).

Cependant les voyageurs, probablement inaccessibles aux craintes superstitieuses qui dominaient le digne officier, s’éloignaient rapidement dans la longue allée de saules qui s’étend de la ville à Zapopam, sans paraître se soucier ni de l’heure avancée ni du vendredi, jour néfaste s’il en fut jamais.

Ils étaient au nombre de six, le colonel don Sébastian Guerrero, sa fille, et quatre peones ou criados indiens.

Le colonel don Sébastian Guerrero était un homme de haute taille, aux traits durs et accentués, au teint bronzé et à la physionomie hautaine ; les quelques fils argentés mêlés à sa noire chevelure montraient qu’il devait avoir passé le milieu de la vie, bien que ses membres robustes, sa taille droite et l’éclat de son regard dénotassent que les années n’avaient pas encore eu de prise sur cette organisation énergique.

Il portait le costume d’officier supérieur mexicain avec cette aisance et ce laisser-aller particulier aux vieux soldats ; mais en sus du sabre pendu à son côté, ses arçons étaient garnis de pistolets, et une carabine placée en travers de sa selle montrait que, le cas échéant, il ferait bravement tête à ceux qui oseraient tenter de le mettre à rançon.

Sa fille, doña Angela, se tenait à sa droite. En Europe, où la croissance des femmes n’est pas, tant s’en faut, aussi précoce qu’en Amérique, elle n’aurait été qu’une enfant, puisqu’elle comptait à peine treize ans.

Autant qu’il était possible d’en juger, sa taille était petite mais mignonne, gracieuse et parfaitement proportionnée ; ses traits étaient fins, empreints d’un grand cachet de distinction ; sa bouche rieuse, ses yeux noirs, vifs et pétillans d’esprit ; ses cheveux bruns tombaient en deux énormes tresses jusque sur son cheval. Du reste, elle était coquettement emmitouflée dans son reboso et riait comme une petite folle à chaque secousse de sa monture, qu’elle excitait malicieusement, malgré les remontrances réitérées de son père.

Les domestiques étaient de vigoureux Indiens bien découplés, aux traits hardis, armés jusqu’aux dents, et qui paraissaient capables de bien seconder leur maître en cas de besoin.

Ils marchaient à une dizaine de pas en arrière du colonel et conduisaient au milieu d’eux deux mules chargées de vivres et de bagages, précaution indispensable au Mexique, si ceux qui voyagent ne veulent pas se voir exposés à mourir de faim en route.

Le Mexique réunit tous les climats du monde. Depuis les sommets glacés des Cordilières jusqu’aux rivages brûlants de l’Océan, le voyageur qui parcourt ce pays subit toutes les températures ; aussi cette vaste contrée a-t-elle été divisée en trois zones distinctes : las tierras calientes ou terres chaudes, composées des plaines situées sur les bords de l’Océan, et qui produisent le sucre, l’indigo, le coton avec une abondance et une force de végétation réellement tropicales ; las tierras templadas ou terres tempérées, régions formées par les Cordilières, et qui jouissent d’un éternel printemps, les fortes chaleurs et les grands froids y étant également inconnus ; enfin, las terras frias ou terres froides, qui comprennent les plateaux du centre, et où la température est relativement beaucoup plus basse que dans les autres zones.

Cependant nous ferons observer qu’au Mexique les expressions de froid et de chaud n’ont pas, comme en Europe, une valeur absolue, et que les hauts plateaux désignés sous le nom de tierras frias jouissent d’une température égale à celle de la France et de la Lombardie, ce qui paraîtrait à tout Européen un climat fort convenable.

Par sa position, Guadalajara participe de deux des trois zones qui divisent le Mexique. Placée sur la limite de la tierra caliente et de la tierra templada, les brises tièdes et la pureté de son ciel révèlent les chaudes régions du bord de la mer, qui s’étendent jusque-là. Aux sables arides succèdent les plaines fertiles et bien cultivées, les champs de cannes à sucre, de maïs, de bananiers, de goyaviers productions de la flore tropicale. Peu à peu les sombres chênes noirs et les sapins, qui ne croissent que sur les montagnes, deviennent plus rares et finissent bientôt par disparaître entièrement pour faire place aux saules, aux palmiers à éventail, au calebassier, au malpighie à feuille de sumac, au mesquite, à l’arbre du Pérou, et à des milliers d’autres qui dominent orgueilleusement de leurs têtes superbes la végétation spontanée qui les entoure.

Dans las tierras calientes, où la chaleur du jour est étouffante, on ne voyage ordinairement, à moins de raisons fort importantes, que depuis quatre ou cinq heures du matin jusqu’à onze heures et de trois heures de l’après-dîner jusqu’à dix heures du soir, afin de jouir de la fraîcheur de la matinée et de celle de la nuit.

Le colonel Guerrero n’avait donc fait que se conformer à l’usage général en commençant son voyage le soir ; seulement, il était, ainsi que cela arrive souvent, parti plus tard peut-être qu’il ne l’aurait voulu, à cause de ces mille embarras qui surgissent tout à coup au moment de se mettre en route et qui, sans raisons bien plausibles, retardent indéfiniment le départ.

Mais le colonel se souciait peu de l’heure avancée ; une marche de nuit n’avait rien de bien effrayant pour lui, accoutumé de longue main à modifier son humeur selon les circonstances et à se plier à toutes les exigences des situations dans lesquelles il se trouvait.

Le soleil se coucha derrière le pic de Tequilla et le Cerro del Col disparut au milieu de la chaîne de hautes collines abruptes qui borde le rio Tololotlan, et peu à peu l’ombre envahit le paysage.

Les voyageurs s’avançaient doucement en causant gaîment entre eux, tout en suivant le cours sinueux et accidenté du rio Grande del Norte, sur les bords duquel s’étendait la route qu’il leur fallait parcourir.

Le chemin était large, bien tracé, facile ; aussi le colonel, après avoir jeté autour de lui un coup-d’œil pour s’assurer que rien de suspect ne surgissait aux environs, s’en rapporta complétement à la vigilance de ses criados, et reprit avec sa fille la causerie intime qu’il avait interrompue un instant.

— Angela, mon enfant, dit-il à sa fille, tu as tort de tourmenter ainsi ta monture ; Rebecca est une bonne bête, bien douce, bien sûre, que tu devrais ménager un peu plus que tu ne le fais.

— Mais je vous assure, mon père, répondit en riant la mutine enfant, que je ne tourmente pas du tout Rebecca, au contraire ; je la chatouille seulement un peu, afin de l’émoustiller.

— Oui, et de la faire danser aussi, petite folle, je le vois bien. Tout cela serait fort bon si nous ne faisions qu’une promenade de quelques heures, au lieu d’un voyage qui doit durer près d’un mois. Souvenez-vous, Niña, qu’un cavalier doit toujours ménager avec soin sa monture, s’il veut arriver sain et sauf au but de son voyage. Tu ne te soucierais guére, j’imagine, d’être laissée en route par ta jument ?

— Dieu m’en préserve, mon père ! Si cela est ainsi, je vous obéirai ; Rebecca peut être bien tranquille maintenant, je ne la tourmenterai plus.

En disant cela, elle se pencha sur le cou de sa jument et la flatta doucement de la main.

— Là, reprit le colonel ; maintenant que la paix à ce que je suppose, est faite entre vous, que penses-tu de notre façon de voyager, te plaît-elle ?

— Je la trouve charmante, mon père ; la nuit est magnifique, la lune nous éclaire comme en plein jour, la brise est fraîche sans cependant être froide ; jamais je n’ai été aussi heureuse.

— Tant mieux, mon enfant ; je suis d’autant plus satisfait de t’entendre parler ainsi, que je redoutais pour toi les ennuis et la fatigue d’un aussi long voyage, j’ai même été sur le point de te laisser au couvent.

— Merci, mon père, d’avoir changé d’avis, et de m’avoir emmenée avec vous ! je m’ennuyais tant, dans ce vilain couvent, et puis il y a si longtemps que je n’ai vu ma bonne mère, que je brûle de l’embrasser.

— Cette fois, mon enfant, vous pourrez embrasser votre mère tout à loisir, car mon intention est de vous laisser près d’elle.

— Je ne reviendrai donc pas à Guadalajara avec vous, mon père ?

— Non, mon enfant, vous habiterez ma grande hacienda (ferme) de Aguas Frescas avec votre mère et mes plus fidèles serviteurs pendant le temps de mon absence ; car aussitôt après avoir terminé les affaires urgentes qui exigent ma présence à San-Blas, je me rendrai à Mexico auprès du général Santa-Anna. Son Excellence m’a fait l’honneur de me mander auprès d’elle.

— Oh ! fit-elle en joignant les mains avec prière, vous devriez m’emmener avec vous à la ciudad ! (la ville.)

— Petite folle ! vous savez bien que c’est impossible ; mais du moins à mon retour je vous apporterai, à vous et à votre mère, les plus belles choses des portales de Mercaderes et du Parian[1], afin que vous puissiez éclipser les plus coquettes señoras de Tepic lorsqu’il vous plaira d’aller vous promener sur l’alameda du Pueblo.

— Oh ! ce n’est plus la même chose, fit-elle avec une moue mutine ; et cependant, ajouta-t-elle en reprenant subitement son enjouement, je vous remercie, mon père ; car vous êtes bon, vous m’aimez, et lorsque vous ne satisfaites pas un de mes caprices, c’est que cela vous est impossible.

— Il est heureux que vous le reconnaissiez et que vous me rendiez enfin justice, mauvaise petite tête, qui passez votre temps à me tourmenter.

La jeune fille se mit à rire, et par un mouvement brusque et soudain, abandonnant les rênes de sa jument, elle jeta les bras autour du cou de son père et l’embrassa avec effusion à plusieurs reprises.

— Prenez donc garde à ce que vous faites ! s’écria le colonel, heureux et inquiet à la fois ; si Rebecca s’emportait, elle vous tuerait. Reprenez les rênes… mais reprenez-les donc !

— Bah ! fit elle en riant et en secouant insoucieusement sa tête brune, Rebecca est trop bien apprise pour s’emporter ainsi.

Cependant elle ressaisit les rênes et se remit d’aplomb sur sa selle.

— Angelita mia ! reprit son père plus sérieusement peut-être qu’il n’aurait dû en cette circonstance, vous n’êtes plus une enfant, vous devriez commencer à être plus raisonnable et modérer la vivacité de votre caractère.

— Me grondez-vous de vous aimer, mon père ?

— Dieu m’en garde, mon enfant ! Seulement, je vous fais une observation que je crois juste, car si vous vous laissez ainsi emporter à votre première impression, vous vous préparerez plus tard de grands déboires et de grands chagrins.

— Ne croyez pas cela, mon bon père ; je suis vive, insouciante, impressionnable, c’est vrai ; mais à côté de ces défauts j’ai cet orgueil de race que je tiens de vous et qui me défendra de bien des fautes.

— Je le désire, ma fille.

— Ne prenez pas cet air sévère pour une niaiserie sans conséquence, mon père, ou je croirai que vous êtes fâché contre moi ; puis elle ajouta en riant : je me souviens que notre famille descend en ligne directe de ce roi de Mexico Chimalpopocatzin, qui, ainsi que son nom l’indique, avait pour hiéroglyphe un bouclier d’où il sort de la fumée. Vous le voyez, mon père, notre caractère n’a pas dégénéré depuis ce valeureux roi, et nous sommes toujours demeurés aussi fermes qu’il l’était lui-même.

— Allons ! allons ! reprit le colonel d’un ton de bonne humeur, je renonce à vous gronder davantage, car je m’aperçois que ce serait une peine perdue.

La jeune fille sourit malicieusement et se préparait à répondre, lorsqu’une étincelle brilla tout à coup et s’éteignit à quelque distance en avant de la cavalcade.

— Qu’est cela ? demanda le colonel en haussant la voix ; y a-t-il donc quelqu’un sur la route ?

— Je le crois, colonel, répondit aussitôt un des domestiques, car cette étincelle me semble produite par la pierre d’un mechero.

— C’est aussi mon avis, reprit le colonel ; pressons le pas, afin de reconnaître ce fumeur attardé.

La petite troupe, qui jusqu’à ce moment avait marché assez lentement, prit alors un trot allongé.

Au bout d’un quart d’heure environ, en même temps que le bruit des sabots d’un cheval arrivaient jusqu’aux voyageurs, ils entendirent les sons aigres et discordants d’une jarana (guitare) ; et, porté sur l’aile de la brise le refrain de cette chanson, bien connue au Mexique, frappa leurs oreilles :


Sin penà vivamos
En calma feliz,
Gozar es mi estrella,
Cantar y reir[2].

— Bravo ! s’écria le colonel, qui arrivait en ce moment auprès du chanteur, bravement et joyeusement dit, compagnon.

Celui-ci, la cigarette de maïs à la bouche, baissa affirmativement la tête, râcla intrépidement une ritournelle quelconque sur sa jarana ; puis, la rejetant sur son épaule, où elle se trouva retenue par une espèce de bretelle, il se tourna enfin vers son interlocuteur, et ôtant cérémonieusement son chapeau de poil de vigogne :

— Dieu vous protége ! caballero, dit-il poliment ; il paraît que la musique vous plaît ?

— Beaucoup, répondit le colonel, qui retint avec peine un fou rire à l’aspect du singulier personnage qu’il avait devant lui.

Cet original était un grand gaillard de vingt-huit ans au plus, d’une maigreur extraordinaire, vêtu d’un costume en lambeaux, et drapé fièrement dans un manteau dont il était impossible de reconnaître la couleur primitive, et qui était troué comme un écumoir et piteusement effiloqué.

Cependant, malgré cette misère apparente et sa figure affamée, cet homme avait dans la physionomie une expression joyeuse et décidée qui faisait plaisir à voir. Ses petits yeux noirs percés comme avec une vrille, pétillaient de finesse, et l’ensemble de ses manières ne manquait pas d’un certain cachet de distinction.

Il montait un cheval aussi maigre et aussi efflanqué que lui-même, sur les flancs creux duquel battait, comme sur un tambour, le sabre droit nommé machete, que les Mexicains portent continuellement au côté, passé tout dégainé dans un anneau de fer.

— Vous voilà bien tard sur les chemins, compagnon, reprit le colonel, que son escorte venait de rejoindre ; est-il prudent à vous de voyager seul à une pareille heure ?

— Que puis-je avoir à redouter ? répondit l’inconnu. Quel serait le salteador assez mal avisé pour m’arrêter ?

— Qui sait ? fit le colonel en souriant ; les apparences sont souvent trompeuses, et pour voyager sur les grandes routes de notre cher pays, ce n’est souvent pas une mauvaise combinaison que de feindre la misère.

Bien que dites sans intention, ces paroles troublèrent visiblement l’inconnu ; cependant il se remit presque aussitôt et répondit d’un ton enjoué :

— Malheureusement pour moi, toute feinte est inutile, je suis réellement aussi pauvre que je le parais en ce moment, bien, ajouta-t-il, que j’aie vu des jours plus heureux, et que mon manteau n’ait pas toujours été aussi troué que vous le voyez.

Le colonel, croyant s’apercevoir que ce sujet de conversation était désagréable à sa nouvelle connaissance, lui dit :

— Puisque vous ne vous êtes arrêté ni à San Pedro ni à Zapopam, car je présume que vous venez, ainsi que moi-même, de Guadalajara…

— En effet, interrompit l’inconnu, j’ai quitté la ville vers trois heures de l’après-midi.

— Je suppose, continua le colonel, que vous avez l’intention de vous arrêter au meson de San-Juan ; alors, si vous n’y trouvez pas d’inconvénient, nous ferons route ensemble jusque-là, car je compte terminer la nuit.

— Le meson de San-Juan est une bonne hôtellerie, reprit l’autre en portant la main avec respect à son chapeau, mais qu’irai-je y faire ? Je ne possède pas un ochavo à dépenser inutilement, et j’ai loin à aller ; je camperai sur la route, et pendant que mon cheval, pauvre bête ! mangera du bout des dents, moi, je fumerai des cigarettes et je me chanterai la romance du roi Rodrigue, qui, ainsi que vous le savez, commence ainsi.

Et ramenant vivement sa jarana devant lui, il entonna à pleine voix cette strophe du romancero du roi Rodrigue.

Cuando las pintadas aves
Mudas estan y la tierra
Atenta escucha los rio
Que al mar su tributo llevan ;
Al escaso resplandor.
[3]

— Hé ! s’écria le colonel en l’interrompant brusquement, quelle rage musicale vous possède ? c’est de la frénésie, cela.

— Non, répondit mélancoliquement le chanteur, c’est de la philosophie.

Le colonel examina un instant le pauvre diable ; puis se rapprochant de lui :

— Je suis le colonel don Sébastian Guerrero de Chimalpos ; je voyage avec ma fille et quelques serviteurs. Faites-moi l’honneur de votre compagnie pour cette nuit ; demain nous nous séparerons, et nous tirerons chacun de notre côté.

L’inconnu hésita un instant, ses sourcils se froncèrent ; cependant, cette nuance de mécontentement disparut bientôt.

— Je suis un sot orgueilleux, répondit-il avec une affectueuse franchise ; la misère me rend tellement susceptible que je me figure toujours que l’on veut m’humilier. J’accepte votre gracieuse invitation aussi loyalement qu’elle m’est faite ; peut-être pourrai-je, avant peu, vous prouver ma reconnaissance.

Le colonel n’attacha pas grande attention à ces paroles, parce que, juste à ce moment, la cavalcade arrivait au meson de San-Juan, dont, depuis quelques instants, les fenêtres éclairées avaient révélé la proximité aux voyageurs.



  1. Bazars de Mexico.
  2. Sans chagrin vivons
    Dans un calme heureux ;
    Jouir est mon étoile,
    Chanter et rire.
  3. Lorsque les oiseaux bigarrés sont muets, et que la terre attentive
    écoute les fleuves qui portent leur tribut à la mer, à la
    faible lueur…