L’oiseau à l'œuf d’or




L’Oiseau à l’Œuf d’Or


(CONTE BRETON)




Selaouit hol, mar oc’h euz c’hoant,
Hag e clevfet eur gaozic coant
Ha na eus en-hi netra gaou,
Mès, marteze, eur gir pe daou.

Beza zo brema pell amzer,
D’ar c’houlz m’ho devoa dent ar ier.

Ecoutez tous, si vous voulez,
Et vous entendrez un joli petit conte,
Dans lequel il n’y a pas de mensonge,
Si ce n’est, peut-être, un mot ou deux,

Il y a de cela bien longtemps,
Quand les poules avaient des dents

vivait, dans la commune de Rospès, près de Lannion un jardinier qui avait, deux fils. Un jour du mois de mai, comme il travaillait dans son jardin, il aperçut un oiseau, si beau, qu’il n’avait jamais vu son pareil. — Voilà un bien bel oiseau ! se dit-il à lui-même ; si je pouvais le prendre !

Et il se mit à poursuivre l’oiseau, et réussit à le prendre. Il le mit en cage. L’oiseau, dans sa cage, pondit, le lendemain matin, un œuf, jaune comme l’or.

Un jour que la femme du jardinier devait aller en ville, pour porter des œufs à son seigneur, après avoir compté ses œufs, il lui en manquait un pour faire trois douzaines, et elle en était très contrariée. Elle prit alors l’œuf de l’oiseau et le mit parmi les autres. Puis, elle alla en ville. Le seigneur aperçut l’œuf d’or, parmi les autres, et il le prit, l’admira et demanda à la femme du jardinier :

Qu’est-ce que c’est que cet œuf ?

— Ma foi ! Monseigneur, il me manquait un œuf, pour achever mes trois douzaines, et j’ai pris celui-là, qui a été pondu par un oiseau que nous avons à la maison.

— D’ou vous vient cet oiseau ?

— C’est mon homme qui l’a pris, dans le jardin.

— Dites à votre homme de venir me trouver, dimanche prochain, et recommandez-lui de m’apporter l’oiseau.

— Je ne manquerai pas de le lui dire, Monseigneur.

Le dimanche qui suivit, le jardinier se rendit de bon matin à la ville, emportant l’oiseau, dans sa cage, et accompagné de ses deux fils. Dès que le seigneur aperçut l’oiseau, il s’écria :

— Dieu, le bel oiseau Mais que vois-je ? Qu’est-ce qu’il a autour de la tête ? On dirait des caractères d’écriture…

Et il lut autour de la tête de l’oiseau que celui qui mangerait son cœur trouverait, tous les matins, cent écus sous son oreiller.

— Hola ! se dit-il en lui-même, voici quelque chose de merveilleux ! — Il faut me céder votre oiseau, jardinier.

— Je le veux bien, Monseigneur, puisqu’il vous plaît.

Quand l’heure fut venue d’aller à la grand’messe, avant de se rendre à l’église, le seigneur recommanda à sa cuisinière de lui cuire l’oiseau pour son dîner et de prendre bien garde de jeter son cœur, ou de le laisser dérober par le chat, car c’était le meilleur morceau.

Le seigneur se rendit ensuite à la grand’messe, accompagné du jardinier. Les deux fils de ce dernier étaient absents, pour le moment ; ils étaient allés voir les navires, au bord du quai. Après s’être bien promenés sur le quai, ils revinrent à la maison. Quand ils entrèrent dans la cuisine, la cuisinière était absente. Ils aperçurent sur la table l’oiseau à l’œuf d’or, plumé, et son cœur, sur un plat, à côté.

Les deux jeunes garçons se nommaient, l’un Fanch et l’autre, Allanic. Fanch, en voyant le cœur de l’oiseau sur le plat, crut que c’était une grosse cerise rouge, et l’avala. Puis, ils altèrent jouer, dans le jardin.

À dîner, quand on servit l’oiseau sur la table, le seigneur s’empressa de chercher le cœur, et, ne le trouvant pas, il demanda

— Où est donc le cœur de l’oiseau, cuisinière ?

— Comment, Monseigneur, est-ce que vous ne le trouvez pas ?

— Mais non, je ne le trouve pas ; prenez garde de l’avoir mangé vous-même !

— Moi, Monseigneur !… Peut-être que le chat l’a dérobé, par exemple, car je me suis absentée un moment de la cuisine.

Et voilà le seigneur désolé, et de mauvaise humeur, si bien qu’il se leva de table, sans finir de dîner.

Vers le soir, le vieux jardinier s’en retourna chez soi, avec ses deux fils. Ceux-ci couchèrent chacun dans son lit, séparément, selon leur habitude. Le lendemain matin, leur mère, en faisant leurs lits, trouva cent écus en jaunets brillants, sous l’oreiller de Fanch.

— Tiens ! dit-elle tout étonnée, d’où vient cet or ? Et la voilà bien intriguée. Elle prit l’or, et n’en dit rien à son fils ; mais elle en parla à son mari, qui fut aussi étonné qu’elle. Le lendemain matin, elle trouva encore cent écus sous l’oreiller de Fanch ; et chaque matin, de même ; si bien qu’ils devinrent riches, et personne ne connaissait l’origine de leur fortune : les deux garçons, eux-mêmes, ignoraient tout. Ennuyés de la vie qu’ils menaient chez leurs parents, ceux-ci désirèrent voyager. Leur père et leur mère eurent beau les supplier de ne pas les quitter, ce fut en vain, il fallut les laisser faire à leur tête. On leur donna de l’argent à discrétion (car l’argent ne manquait plus dans la maison), et ils partirent.

Arrivés à Guingamp, ils descendirent dans une auberge, et demandèrent à loger.

— Oui, certainement, Messeigneurs, leur répondit l’hôtesse, je vous traiterai de mon mieux.

Ils soupèrent bien, puis ils allèrent se coucher. Le lendemain matin, en faisant leur lit (ils avaient couché ensemble), l’hôtesse trouva cent écus en or sous leur oreiller. Elle prit l’or et n’en dit rien à personne. Le surlendemain, elle trouva encore cent écus, et ainsi tous les matins, et n’en parla pas davantage. Quand tes deux frères voulurent se remettre en route et payer leur écot, l’hôtesse témoigna tant de regrets de les voir partir, qu’ils promirent de rester encore quelques jours, et, de délai en délai, ils passèrent un mois entier dans la maison. Pendant tout ce temps, l’hôtesse, qui faisait elle-même le lit des deux frères, et ne permettait à personne d’en approcher, continua de trouver cent écus, chaque matin, sous leur oreiller. Les deux fils du jardinier se trouvaient bien là, car on les traitait bien et l’on était plein d’attentions pour eux, comme bien vous le pensez ; cependant, quand leur mois fut terminé, ils demandèrent à payer leur écot, pour aller plus loin. Toutes les instances et les prières pour les retenir furent inutiles, cette fois.

— Faites-nous notre compte, hôtesse, afin que nous partions, dirent-ils, un matin.

— Quand vous repasserez par notre ville, vous me paierez, Messeigneurs, répondit l’hôtesse ; que cela ne vous inquiète pas, et, si vous avez été bien dans notre maison, ne manquez pas d’y revenir, quand vous repasserez par ici.

Ils lui promirent de s’arrêter chez elle, au retour. L’hôtesse appela alors Fanch, un peu à l’écart, et lui dit tout doucement :

— Vous m’avez fait le plus grand bien ; aussi, pour vous en remercier, je veux vous dire une bonne parole : Chaque matin, en vous levant, regardez sous votre oreiller et vous y trouverez cent écus en or, chaque fois.

Fanch sourit, pensant que l’hôtesse plaisantait, et il n’en dit rien à son frère. Cependant, tout le long de la route, ces paroles le préoccupaient et il se disait en lui-même : Si c’était pourtant vrai, ce que m’a dit notre hôtesse de Guingamp ? Quand vint la nuit, ils couchèrent dans une hôtellerie, au bord du chemin. Le lendemain matin, Fanch n’eut rien de plus pressé que de regarder sous son oreiller.

— Cent écus d’or ! l’hôtesse de Guingamp est sûrement sorcière ! s’écria-t-il.

Il mit l’or dans sa poche, et n’en dit rien à son frère. Puis, ils se remirent en route, se dirigeant toujours vers Paris, et, tous les matins, quel que fût l’endroit où ils couchaient, Fanch trouvait cent écus en or sous sa tête. À force de marcher, ils arrivèrent aussi à Paris. Ils se séparèrent alors, et allèrent chercher fortune, chacun de son côté.

Fanch, qui avait ses poches pleines d’or, descendit dans un des meilleurs hôtels de la ville, et chercha un maître pour lui apprendre à lire et à écrire, car il ne savait rien de tout cela. Il s’habilla comme un prince, et dépensa de même, puisqu’il avait de l’or à discrétion. De plus, il était aussi fort beau garçon. La fille du roi le vit, un jour, à la promenade, et devint amoureuse de lui. Le vieux roi ne voulait pas donner sa fille à un homme qu’il ne connaissait pas ; mais la princesse fit tant d’instances et pria et supplia si bien, que son père finit par se laisser fléchir et donner son consentement. Le fils du jardinier fut donc marié avec la fille du roi de France, et il y eût, à cette occasion, des fêtes et des festins magnifiques.

À partir de ce moment, Fanch mena une vie de désordre : il ne faisait que boire, jouer et courir les filles, et on ne le voyait jamais avec sa femme. La pauvre princesse en était désolée. — Et comment fait-il aussi ? se disait-elle ; il dépense beaucoup, et pourtant, il ne me demande jamais d’argent, ni à mon père non plus. Il y a là quoique mystère, et je veux l’éclaircir.

Elle alla trouver une vieille sorcière, et la mit au courant de tout.

— Ah ! ma pauvre fille, répondit la sorcière, votre mari a mangé le cœur de l’oiseau à l’œuf d’or, et, depuis ce jour, chaque matin, en se levant, il trouve cent écus d’or, sous son oreiller ! Si vous pouviez lui enlever le cœur de l’oiseau, quel trésor vous auriez là !

— Et comment l’avoir, s’il t’a mangé ?

— Faites comme je vous dirai, et peut-être réussirez-vous à le tenir : toutes les nuits, il rentre ivre, et vous êtes souvent forcée de vous lever, pour lui donner à boire. Faites un mélange de cidre, de vin, d’eau-de-vie, de poivre, de sel, et donnez-lui tout cela à boire, dans l’obscurité. Il avalera ce mélange détestable, sans hésiter, et aussitôt il lui faudra vomir, et il rejettera le cœur de l’oiseau. Saisissez-le aussitôt, et avalez-le promptement.

La princesse revint chez elle. Le soir, après avoir mangé à la table de son père, elle remonta dans sa chambre, prépara le mélange, puis, elle se mit au lit. Son mari n’avait pas paru au palais, de toute la journée. Vers minuit, il arriva, ivre comme de coutume. À peine fut-il dans son lit, qu’il demanda à boire à sa femme. Celle-ci lui présenta le mélange qu’elle avait préparé, et il l’avala d’un trait. Mais, aussitôt il commença à tousser et à vomir, tant et tant, qu’il rejeta aussi le cœur de l’oiseau. La princesse le saisit sur le champ, et l’avala, sans que son mari s’en aperçut.

Le lendemain matin, il y avait cent écus d’or sous l’oreiller de la princesse, et rien sous celui du fils du jardinier. Cela le surprit.

— Que signifie ce-ci ? se dit-il ; si je n’ai plus d’argent, par exemple !…

Le jour suivant, il ne trouva rien encore, sous son oreiller. Il en devint tout triste. Ses camarades vinrent le chercher, ne l’ayant pas vu la veille ; mais, il refusa de les suivre. Personne ne soupçonnait la cause d’un changement si subit, et tous en étaient surpris. N’ayant plus d’argent, pour mener joyeuse vie, comme auparavant, il devint d’un caractère acariâtre et hargneux, si bien que tout le monde l’évitait, dans le palais. Sa femme avait beaucoup à souffrir de lui, et le vieux roi ne savait que faire. La princesse retourna alors chez la vieille sorcière, et lui dit :

— J’ai fait tout ce que vous m’aviez recommandé, et je possède à présent en moi le cœur de l’oiseau à l’œuf d’or. Mais, mon mari, depuis qu’il ne trouve plus ses cent écus, chaque matin, sous son oreiller, est devenu si méchant, que personne ne peut plus vivre en paix, dans le palais ; il ressemble à un démon furieux.

— Eh ! bien, prenez cette baguette (et elle lui tendit une baguette blanche). Quand vous serez de retour chez vous, dites : par la vertu de ma baguette, que mon mari soit transporté à cinq cents lieues d’ici, dans une île, au milieu de la mer ! Et cela sera fait, sur le champ.

La princesse retourna au palais, emportant la baguette de la sorcière. Au moment où elle arriva, son mari faisait le diable, pis que jamais. Mais, elle attendit jusqu’à ce qu’elle le vît dans son lit, bien endormi. Alors, elle s’approche de lui, et le touchant du bout de sa baguette, elle dit : par la vertu de ma baguette, que mon mari soit transporté à cinq cents lieues d’ici, dans une île, au milieu de la mer ! Ce qui fut fait aussitôt, pendant qu’il dormait encore. Quand il se réveilla, son étonnement fut grand : — Où diable suis-je donc ? s’écria-t-il. Ah ! sorcière maudite (c’est sa femme qu’il appelait ainsi), tu m’as joué un méchant tour ; mais n’importe, je te retrouverai, et tu me le paieras !

Il se mit à parcourir son île. Il n’y trouva ni habitation ni habitant. Il éprouva le besoin de manger, et fut obligé de se contenter de patelles et autres coquillages, qu’il trouva sur le rivage. Pendant longtemps, il n’eut pas d’autre nourriture, et même pas toujours à discrétion. Un jour, par un temps magnifique, il fut étonné de voir le ciel s’obscurcir, tout d’un coup. Que signifie ceci ? se dit-il. Et, tôt après, il vit un aigle qui descendit sur la grève, et qui se mit aussi à chercher des coquillages.

— Quel grand oiseau ! se disait-il si je pouvais lui monter sur le dos, il me porterait hors de cette île.

Et il s’approcha tout doucement de l’aigle, se cacha derrière un rocher et réussit à le surprendre et à monter sur son dos. Alors, l’aigle s’éleva avec lui, si haut, si haut, qu’il ne voyait plus ni la terre ni la mer. Quand il fut fatigué de voler, l’oiseau descendit sur un chêne, au milieu d’un grand bois. Fanch quitta alors l’aigle, et descendit à terre. Il avait grand’faim. Comme il parcourait le bois, il aperçut un cerisier couvert de belles cerises rouges. Il se mit a en manger, avec avidité. Mais, il en avait à peine mangé quelques-unes, qu’il fut changé en cheval. Sous cette forme, il se mit à courir par le bois, en hennissant. Et, quoique devenu cheval, il se disait en lui-même :

— Me voilà bien pris ! Est-ce que je resterai toujours cheval, à présent ?

Il aperçut un autre cerisier, mais dont les fruits avaient une couleur différente de ceux de l’arbre dont il avait mangé.

— Ma foi ! se dit-il, à présent, je ne risque plus rien !

Et il mangea aussi des cerises de cet autre arbre. Et dès qu’il en eut mangé quelques-unes, il retrouva sa forme première et redevint homme, comme devant !

— À merveille ! se dit-il je sais, à présent, à quoi peuvent servir ces cerises.

Et il remplit ses poches de cerises du premier arbre, mais il n’en prit pas du second. Alors, il retourna à Paris. Dès en arrivant dans la ville, il alla se placer devant l’église, auprès de la porte par où la princesse sa femme se rendait à la messe. Il disposa ses cerises sur une serviette blanche, étendue sur une petite table, comme un marchand de fruits, et attendit. Personne ne le reconnaissait, car ses habits étaient tout en lambeaux, et il paraissait être bien misérable.

Quand la messe fut terminée, la princesse sortit de l’église, et, en voyant de si belles cerises, l’envie lui vint d’en manger. Elle envoya sa femme de chambre lui en acheter, et se tint à quelques pas de distance. Mais, son mari lui dit : — Approchez, princesse, venez goûter mes cerises, avant d’en acheter, car peut-être ne vous plairont-elles pas.

Et la princesse s’approcha, prit deux ou trois cerises, et les mangea. Et aussitôt, elle fut changée en cavale et la voilà de se mettre à galoper par les rues de la ville, en hennissant, comme une bête affolée ! Tout le monde fuyait devant elle, et personne ne pouvait t’arrêter.

— Donnez-moi une bride, dit le marchand de cerises, et je t’arrêterai bien, moi !

On lui donna une bride, et il arrêta facilement la bête, lui mit la bride en tête, monta sur son dos, et se mit faire le tour de la ville, au grand galop. Avec un bâton, qu’il tenait à la main, il frappait sa cavale, sans pitié, et tout le monde disait :

— Il la tuera, sûrement ! assez ! assez !…

Mais il ne les écoutait pas, et il malmena tant la pauvre bête, qu’elle s’abattit sur le pavé, épuisée et n’en pouvant plus.

Alors, le cavalier descendit, tira son couteau, et ouvrit la poitrine de la cavale. Il trouva dans son estomac le cœur de l’oiseau à l’œuf d’or, le prit et t’avala.

Puis, il retourna dans son pays. L’argent ne lui faisait plus défaut, car, chaque matin, il retrouvait, comme devant, ses cent écus, sous son oreiller. Comme il passait par le bourg de Plounévez-Moëdec, il entra dans une auberge, et, trouvant le cidre bon, il en but quelques chopines de trop. Il y avait là des marchands de chevaux, qui revenaient de la foire de Bré, et on commenta par se disputer, puis, on en vint aux coups. Le pauvre Fanch fut battu, ses habits furent mis en lambeaux, et, comme il avait dépensé ses cent écus, dans la journée, car il ne regardait pas à la dépense, et payait à boire à tout le monde, dans les auberges, et donnait à tous les pauvres qu’il rencontrait sur sa route, — on le mit hors de l’auberge. Comment faire ? Il ne voulait pas revenir, dans cet état, chez lui. Il passa la nuit dans un champ, et, le lendemain matin, il trouva, comme toujours, ses cent écus sous sa tête, au lever du soleil. Alors, il acheta des habits, et retourna chez son père.

Son père et sa mère vivaient encore, et ils étaient bien pauvres. Son frère était de retour aussi, depuis quelque temps, et il n’avait pas fait fortune non plus. Mais, à partir de ce moment, il y eut du changement, chez le vieux jardinier : on bâtit une maison neuve, on acheta des chevaux, des bœufs, des vaches, et Fanch se maria, peu après, à la plus riche penhèrès du pays.

Depuis, je n’ai pas eu de ses nouvelles ; mais, s’il continua de trouver ses cent écus, chaque matin, sous son oreiller, nous n’avons pas besoin d’être inquiets sur son sort.

Conté par Marguerite Philippe,
de Pluzunet (Côtes-du-Nord. — Mars 1869).


Recueilli en breton et traduit par

F.-M. LUZEL.