L’Origine de nos Idees du Sublime et du Beau/PIII XVIII
Pichon et Depierreux, (p. 211).
En résumant, nous trouvons que les qualités de la beauté, bien entendu les qualités purement sensibles, sont les suivantes. 1°. La beauté est comparativement petite ; 2°. le poli lui est essentiel ; 3°. là direction de ses parties varie sans cesse ; 4°, ces parties ne sont pas angulaires, mais fondues, pour ainsi dire, l’une dans l’autre ; 5°, elle a une forme délicate, sans aucune apparence de force ; 6°. elle est revêtue de couleurs pures et brillantes ; mais non très-fortes ; 7°. si quelquefois elle a une couleur éclatante, cette couleur est diversifiée par d’autres. Ce sont là, je crois, les propriétés essentielles de la beauté ; propriétés qui opèrent par des voies naturelles, et sont moins que tout autre sujètes à être altérées par le caprice, ou confondues par la diversité des goûts.