L’Origine de nos Idees du Sublime et du Beau/PIII XIX

Traduction par E. Lagentie de Lavaïsse.
Pichon et Depierreux (p. 212).

SECTION XIX.
La physionomie.

La physionomie a beaucoup de part à la beauté, surtout à celle de notre espèce. Les mœurs caractérisent et déterminent l’air : quand il y correspond d’une manière assez exacte, il peut réunir aux qualités du corps, l’effet de certaines qualités agréables de l’esprit : de sorte que la beauté humaine ne saurait être parfaite, son influence ne saurait être entière, si le visage n’exprime pas ces qualités douces et aimables qui correspondent à la douceur, à la mollesse et à la délicatesse des formes extérieures.