L’Italie d’hier/Antonio Pollaiolo

Charpentier & Fasquelle (p. 76-77).

Antonio Pollaiolo. — Un Michel-Ange miniaturiste, peignant finement et patiemment, sur une carte de visite, les férocités de la Force, les brisements de reins et de cervelles de la légende d'Hercule, vous montrant la tête agonisante de Cacus, crachant sa vie, l’épine dorsale, comme pétrie et fondue sous l’étreinte de bronze de l’athlète héroïque, — en un mot, le peintre des épopées musculaires, dans un format minuscule.