L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche/Deuxième partie/Chapitre XXXIV

Traduction par Louis Viardot.
J.-J. Dubochet (tome 2p. 365-376).


CHAPITRE XXXIV.

Qui raconte la découverte que l’on fit de la manière dont il fallait désenchanter la sans pareille Dulcinée, ce qui est une des plus fameuses aventures de ce livre.



Le duc et la duchesse trouvaient un plaisir extrême à la conversation de Don Quichotte et à celle de Sancho. Mais ce qui étonnait le plus la duchesse c’était que la simplicité de Sancho fût telle qu’il arrivât à croire comme une vérité infaillible que Dulcinée du Toboso était enchantée, tandis qu’il avait été lui-même l’enchanteur et le machinateur de toute l’affaire. Enfin, s’affermissant dans l’intention qu’ils avaient de jouer à leurs hôtes quelques tours qui sentissent les aventures, ils prirent occasion de celle que leur avait contée Don Quichotte de la caverne de Montésinos, pour en préparer une fameuse[1]. Après avoir donné des ordres et des instructions à leurs gens sur ce qu’ils avaient à faire, au bout de six jours ils conduisirent le chevalier à la chasse de la grosse bête, avec un équipage de piqueurs et de chiens, tel que l’aurait pu mener un roi couronné. On donna à Don Quichotte un habit de chasse, et un autre à Sancho, en drap vert de la plus grande finesse. Don Quichotte ne voulut point accepter ni mettre le sien, disant qu’il aurait bientôt à reprendre le dur exercice des armes, et qu’il ne pouvait porter une garde-robe avec lui. Quant à Sancho, il prit celui qu’on lui donna, dans l’intention de le vendre à la première occasion qui s’offrirait.

Le jour venu, Don Quichotte s’arma de toutes pièces, Sancho mit son habit de chasse, et, monté sur le grison, qu’il ne voulut point abandonner, quoiqu’on lui offrît un cheval, il se mêla dans la foule des chasseurs. La duchesse se présenta élégamment parée, et Don Quichotte, toujours courtois et galant, prit la bride de son palefroi[2], quoique le duc voulût s’y opposer. Finalement, ils arrivèrent à un bois situé entre deux hautes montagnes ; puis, les postes étant pris, les sentiers occupés, et toute la troupe répartie dans les différents passages, on commença la chasse à cor et à cri, tellement qu’on ne pouvait s’entendre les uns les autres, tant à cause des aboiements des chiens que du bruit des cors de chasse. La duchesse mit pied à terre, et prenant à la main un épieu aigu[3], elle se plaça dans un poste où elle savait que les sangliers avaient coutume de venir passer. Le duc et Don Quichotte descendirent également de leurs montures, et se placèrent à ses côtés. Pour Sancho, il se mit derrière tout le monde, sans descendre du grison, qu’il n’osait point abandonner, crainte de quelque mésaventure.

À peine occupaient-ils leur poste, après avoir rangé sur les ailes un grand nombre de leurs gens, qu’ils virent accourir sur eux, poursuivi par les chasseurs et harcelé par les chiens, un énorme sanglier, qui faisait craquer ses dents et ses défenses, et jetait l’écume par la bouche. Aussitôt que Don Quichotte l’aperçut, mettant l’épée à la main, et embrassant son écu, il s’avança bravement à sa rencontre. Le duc fit de même avec son épieu, et la duchesse les aurait devancés tous, si le duc ne l’en eût empêchée. Le seul Sancho, à la vue du terrible animal, lâcha le grison, et se mit à courir de toutes ses forces ; puis il essaya de grimper sur un grand chêne ; mais ce fut en vain, car étant parvenu à la moitié du tronc, et saisissant une branche pour gagner la cime, il fut si mal chanceux que la branche rompit, et qu’en tombant par terre il resta suspendu à un tronçon, sans pouvoir arriver jusqu’en bas. Quand il se vit accroché de la sorte ; quand il s’aperçut que son pourpoint vert se déchirait, et qu’en passant le formidable animal pourrait bien l’atteindre, il se mit à jeter de tels cris, et à demander secours avec tant d’instance, que tous ceux qui l’entendaient et ne le voyaient pas crurent qu’il était sous la dent de quelque bête féroce.

Finalement, le sanglier aux longues défenses tomba sous le fer d’une foule d’épieux qu’on lui opposa, et Don Quichotte, tournant alors la tête aux cris de Sancho (car il avait reconnu sa voix), le vit pendu au chêne, la tête en bas, et près de lui le grison, qui ne l’avait point abandonné dans sa détresse. Et Cid Hamet dit à ce propos qu’il a vu bien rarement Sancho Panza sans voir le grison, ni le grison sans voir Sancho ; tant grande était l’amitié qu’ils avaient l’un pour l’autre, et la fidélité qu’ils se gardaient. Don Quichotte arriva et décrocha Sancho, lequel, dès qu’il se vit libre et les pieds sur la terre, examina la déchirure de son habit de chasse, qu’il ressentit au fond de l’âme, car il croyait avoir un majorat dans cet habit.

Enfin, on posa l’énorme sanglier sur le dos d’un mulet de bât ; et l’ayant couvert avec des branches de romarin et des bouquets de myrte, les chasseurs triomphants le conduisirent, comme dépouille opime, à de grandes tentes de campagne qu’on avait dressées au milieu du bois. Là, on trouva la table mise et le repas servi, si abondant, si somptueux, qu’on y reconnaissait bien la grandeur et la magnificence de ceux qui le donnaient.

Sancho, montrant à la duchesse les plaies de son habit déchiré : « Si cette chasse, dit-il, eût été aux lièvres ou aux petits oiseaux, mon pourpoint ne serait pas en cet état. Je ne sais vraiment quel plaisir on trouve à attendre un animal, qui, s’il vous attrape avec ses crochets, peut vous ôter la vie. Je me rappelle avoir entendu chanter un vieux romance qui dit : « Sois-tu mangé des ours comme Favila le Renommé ! » — Ce fut un roi goth[4], dit Don Quichotte, qui, étant allé à la chasse aux montagnes, fut mangé par un ours. — C’est justement ce que je dis, reprit Sancho ; je ne voudrais pas que les rois et les princes se missent en semblable danger, pour chercher un plaisir qui ne devrait pas, ce semble, en être un, puisqu’il consiste à tuer un animal qui n’a commis aucun méfait. — Au contraire, Sancho, répondit le duc, vous vous trompez beaucoup ; car l’exercice de la chasse à la grande bête est plus convenable, plus nécessaire aux rois et aux princes qu’aucun autre. Cette chasse est une image de la guerre ; on y emploie des stratagèmes, des ruses, des embûches, pour vaincre sans risque l’ennemi ; on y souffre des froids excessifs et d’intolérables chaleurs ; on y oublie le sommeil et l’oisiveté ; on s’y rend le corps plus robuste, les membres plus agiles ; enfin, c’est un exercice qu’on peut prendre en faisant plaisir à plusieurs, et sans nuire à personne. D’ailleurs, ce qu’il a de mieux, c’est qu’il n’est pas fait pour tout le monde, comme les autres espèces de chasse, hormis celle du haut vol, qui n’appartient aussi qu’aux rois et aux grands seigneurs. Ainsi donc, Sancho, changez d’opinion, et quand vous serez gouverneur, adonnez-vous à la chasse ; vous verrez comme vous vous en trouverez bien. — Oh ! pour cela, non, répondit Sancho ; le bon gouverneur, comme la bonne femme, jambe cassée et à la maison. Il serait beau, vraiment, que les gens affairés vinssent le chercher de loin, et qu’il fût au bois à se divertir. Le gouvernement irait tout de travers. Par ma foi, seigneur, la chasse et les divertissements sont plus faits pour les fainéants que pour les gouverneurs. Ce à quoi je pense m’amuser, c’est à jouer à la triomphe les quatre jours de Pâques[5], et aux boules les dimanches et fêtes. Toutes ces chasses-là ne vont guère à mon humeur, et ne s’accommodent pas à ma conscience. — Plaise à Dieu, Sancho, qu’il en soit ainsi, reprit le duc, car du dire au faire la distance est grande. — Qu’il y ait le chemin qu’on voudra, répliqua Sancho ; au bon payeur il ne coûte rien de donner des gages ; et mieux vaut celui que Dieu assiste que celui qui se lève grand matin, et ce sont les tripes qui portent les pieds, non les pieds les tripes ; je veux dire que, si Dieu m’assiste, et si je fais ce que je dois avec bonne intention, sans aucun doute je gouvernerai mieux qu’un aigle royal ; sinon, qu’on me mette le doigt dans la bouche, et l’on verra si je serre ou non les dents. — Maudit sois-tu de Dieu et de tous ses saints, Sancho maudit ! s’écria Don Quichotte. Quand donc viendra le jour, comme je te l’ai dit mainte fois, où je te verrai parler sans proverbes, et tenir des propos suivis et sensés ? Que vos grandeurs laissent-là cet imbécile, mes seigneurs ; il vous moudra l’âme, non pas entre deux, mais entre deux mille proverbes amenés si à point, si à propos, que Dieu veille à son salut, ou au mien si je voulais les écouter. — Les proverbes de Sancho Panza, dit la duchesse, bien qu’ils soient plus nombreux que ceux du commentateur grec[6], n’en doivent pas moins être estimés, à cause de la brièveté des sentences. Quant à moi, je puis dire qu’ils me font plus de plaisir que d’autres, ceux-ci fussent-ils mieux amenés, et ajustés plus à propos. »

Au milieu de cet entretien, et d’autres non moins divertissants, ils sortirent des tentes pour rentrer dans le bois, où le reste du jour se passa à chercher des postes et préparer des affûts. La nuit vint, non pas aussi claire et sereine que semblait le promettre la saison, puisqu’on était au milieu de l’été ; mais un certain clair-obscur qu’elle amena et répandit avec elle aida singulièrement aux projets des hôtes de Don Quichotte. Dès que la nuit fut tombée, et un peu après le crépuscule, il sembla tout à coup que les quatre coins du bois prenaient feu. Ensuite on entendit par ci par là, devant, derrière, et de tous côtés, une infinité de trompettes et d’autres instruments de guerre, ainsi que le pas de nombreuses troupes de cavalerie qui traversaient la forêt en tous sens. La lumière du feu et le son des instruments guerriers aveuglaient presque et assourdissaient les assistants, ainsi que tous ceux qui se trouvaient dans le bois. Bientôt on entendit une infinité de hélélis, de ces cris à l’usage des Mores quand ils engagent la bataille[7]. Les tambours battaient, les trompettes, les clairons, les fifres résonnaient tous à la fois, si continuellement et si fort, que celui-là n’aurait pas eu de sens qui eût conservé le sien au bruit confus de tant d’instruments. Le duc pâlit, la duchesse frissonna, Don Quichotte se sentit troubler, Sancho Panza trembla de tous ses membres, et ceux même qui connaissaient la vérité s’épouvantèrent. Le silence les saisit avec la peur, et, dans ce moment, un postillon passa devant eux, en équipage de démon, sonnant, au lieu de trompette, d’une corne démesurée, dont il tirait un bruit rauque et effroyable. « Holà ! frère courrier, s’écria le duc, qui êtes-vous ? où allez-vous ? quels gens de guerre sont ceux qui traversent ce bois ? » Le courrier répondit avec une voix brusque et farouche : « Je suis le diable ; je vais chercher Don Quichotte de la Manche ; les gens qui viennent par ici sont six troupes d’enchanteurs, qui amènent sur un char de triomphe la sans pareille Dulcinée du Toboso ; elle vient, enchantée, avec le brillant Français Montésinos, apprendre à Don Quichotte comment peut être désenchantée la pauvre dame. — Si vous étiez le diable, comme vous le dites, et comme le montre votre aspect, reprit le duc, vous auriez déjà reconnu le chevalier Don Quichotte de la Manche, car le voilà devant vous. — En mon âme et conscience, répondit le diable, je n’y avais pas fait attention ; j’ai l’esprit occupé de tant de choses que j’oubliais la principale, celle pour laquelle je venais justement. — Sans doute, s’écria Sancho, que ce démon est honnête homme et bon chrétien ; car, s’il ne l’était pas, il ne jurerait point en son âme et conscience. Maintenant, je croirai que, jusque dans l’enfer, il doit y avoir des gens de bien. »

Aussitôt le démon, sans mettre pied à terre, et tournant les yeux sur Don Quichotte, lui dit : « À toi, le chevalier des Lions (que ne puis-je te voir entre leurs griffes !), m’envoie le malheureux, mais vaillant chevalier Montésinos, pour te dire de sa part que tu l’attendes à l’endroit même où je te rencontrerai, parce qu’il amène avec lui celle qu’on nomme Dulcinée du Toboso, dans le désir de te faire connaître le moyen à prendre pour la désenchanter. Ma venue n’étant à autre fin, ce doit être la fin de mon séjour. Que les démons de mon espèce restent avec toi, et les bons anges avec ces seigneurs. » À ces mots, il se remit à souffler dans son énorme cornet, tourna le dos, et s’en fut, sans attendre une réponse de personne.

La surprise s’accrut pour tout le monde, surtout pour Sancho et Don Quichotte ; pour Sancho, quand il vit qu’on voulait à toute force, et en dépit de la vérité, que Dulcinée fût enchantée réellement ; pour Don Quichotte, parce qu’il ne pouvait toujours pas démêler si ce qui lui était arrivé dans la caverne de Montésinos était vrai ou faux. Tandis qu’il s’abîmait dans ces pensées, le duc lui demanda : « Est-ce que votre grâce pense attendre cette visite, seigneur Don Quichotte ? — Pourquoi non ? répondit-il ; j’attendrai de pied ferme et de cœur intrépide, dût m’assaillir l’enfer tout entier. — Eh bien ! moi, s’écria Sancho, si je vois un autre diable comme le dernier, et si j’entends un autre cornet à bouquin, j’attendrai ici comme je suis en Flandre. »

La nuit, en ce moment, achevait de se fermer, et l’on commença à voir courir çà et là des lumières à travers le bois, comme se répandent par le ciel les exhalaisons sèches de la terre, lesquelles paraissent à notre vue autant d’étoiles qui filent. On entendit en même temps un bruit épouvantable, dans le genre de celui que produisent les roues massives des charrettes à bœufs, bruit aigu, criard, continuel, qui fait, dit-on, fuir les loups et les ours, s’il y en a sur leur passage. À toutes ces tempêtes s’en ajouta une autre, qui les accrut encore ; il semblait véritablement qu’aux quatre coins du bois on livrât en même temps quatre batailles. Là, résonnait le bruit sourd et effroyable de l’artillerie ; ici, partaient une infinité d’arquebuses ; tout près, on entendait les cris des combattants ; plus loin, les hélélis sarrasins. Finalement, les cornets, les cors de chasse, les clairons, les trompettes, les tambours, l’artillerie, les coups d’arquebuse, et par-dessus tout l’épouvantable bruit des charrettes, tout cela formait à la fois un bruit si confus, si horrible, que Don Quichotte eut besoin de rassembler tout son courage pour l’entendre sans effroi. Quant à Sancho, le sien fut bientôt abattu ; il tomba évanoui aux pieds de la duchesse, qui le reçut dans le pan de sa robe, et s’empressa de lui faire jeter de l’eau sur le visage. L’aspersion faite, il revint à lui dans le moment où un char aux roues criardes arrivait en cet endroit. Quatre bœufs tardifs le traînaient, tout couverts de housses noires, et portant, attachée à chaque corne, une grande torche allumée. Sur le chariot était élevé une espèce de trône, et sur ce trône était assis un vieillard vénérable, avec une barbe plus blanche que la neige, et si longue qu’elle lui tombait au-dessous de la ceinture. Son vêtement était une longue robe de boucassin noir, et, comme le chariot portait une infinité de lumières, on pouvait aisément y distinguer tous les objets. Il était conduit par deux laids démons, habillés de la même étoffe, et de si hideux visage, qu’après les avoir vus une fois Sancho ferma les yeux, pour ne pas les voir une seconde.

Quand le char fut arrivé en face du poste où se trouvait la compagnie, le vénérable vieillard se leva de son siège élevé, et, dès qu’il fut debout, il dit d’une voix haute : « Je suis le sage Lirgandée » ; et le char passa outre, sans qu’il ajoutât un seul mot. Derrière ce chariot en vint un autre tout pareil, avec un autre vieillard intronisé, lequel, faisant arrêter son attelage, dit d’une voix non moins grave que le premier : « Je suis le sage Alquife, grand ami d’Urgande la Déconnue » ; et il passa outre. Bientôt, et de la même façon, arriva un troisième chariot. Mais celui qui occupait le trône n’était pas un vieillard comme les deux premiers : c’était un homme large et robuste, et de mine rébarbative. En arrivant, il se leva debout comme les autres, et dit d’une voix encore plus rauque et plus diabolique : « Je suis Arcalaüs l’enchanteur, ennemi mortel d’Amadis de Gaule et de toute sa lignée », et il passa outre.

À quelque distance de là, les trois chariots firent halte, et alors cessa l’insupportable criaillement des roues. Bientôt on n’entendit d’autre bruit que le son d’une musique douce et concertante. Sancho s’en réjouit fort, et en tira bon présage. « Madame, dit-il à la duchesse, dont il ne s’écartait ni d’un pas ni d’un instant, où il y a de la musique, il ne peut rien y avoir de mauvais. — Pas davantage où il y a des lumières et de la clarté, répondit la duchesse. — Oh ! reprit Sancho, le feu donne de la lumière et les fournaises de la clarté, comme nous pouvons le voir à celles qui nous entourent, et qui pourraient bien pourtant nous embraser. Au lieu que la musique est toujours un signe de réjouissance et de fêtes. — C’est ce qu’on va voir », dit Don Quichotte, qui écoutait leur entretien ; et il avait raison, ainsi que le prouve le chapitre suivant.


  1. J’ai transposé les deux phrases qui précèdent, pour les mettre dans l’ordre naturel des idées, et je crois n’avoir fait en cela que réparer quelque faute d’impression commise dans la première édition du Don Quichotte.
  2. Ce genre de politesse envers les dames n’était pas seulement usité dans les livres de chevalerie, où les exemples en sont nombreux. Mariana rapporte que, lorsque l’infante Isabelle, après le traité de los toros de Guisando, qui lui assurait la couronne de Castille, se montra dans les rues de Ségovie, en 1474, le roi Henri IV, son frère, prit les rênes de son palefroi pour lui faire honneur.
  3. En espagnol venablo. On appelait ainsi une espèce de javelot, plus court qu’une lance, qui servait spécialement à la chasse du sanglier.
  4. Favila n’est pas précisément un roi goth. Ce fut le successeur de Pélage dans les Asturies. Son règne, ou plutôt son commandement, dura de 737 à 739.
  5. Noël, l’Épiphanie, Pâques et la Pentecôte.
  6. El comendador griego. On appelait ainsi le célèbre humaniste Fernan Nuñez de Guzman, qui professait à Salamanque, au commencement du seizième siècle, le grec, le latin et la rhétorique. On l’appelait aussi el Pinciano, parce qu’il était né à Valladolid, qu’on croit être la Pincia des Romains. Son recueil de proverbes ne parut qu’après sa mort, arrivée en 1553. Un autre humaniste, Juan de Mallara, de Séville, en fit un commentaire sous le titre de Filosofia vulgar.
  7. C’est de là probablement qu’est venu le cri de chasse halali !