L’Idylle vénitienne/Ad Augusta per Angusta
Georges Crès et Cie, Éditeurs, (p. 65-66).
I
AD AUGUSTA PER ANGUSTA
Hélas, il était fermé !
— Vous voyez… chuchotait-elle… je ne vous avais pas menti ?… Non ! n’essayez pas de le déchirer ! Laissez-le tranquille !… Laissez-moi tranquille… je vous en prie… laissez-moi tranquille !
Mais, comme le gondolier regardait ailleurs, et que son mari, les yeux au ciel, comptait les astres, elle a pris, dans son sac d’or, ses ciseaux à ongles et, sous sa robe, en souriant, me les a glissés dans la main…