L’Homme et le dieu/Monstra te esse matrem
MONSTRA TE ESSE MATREM
Trois personnes penchées sur un livre en regardaient les images dans un salon du vieil hôtel de Cormontreuil, rue du Bac : une femme assise qui tournait les pages et dont on voyait sous la lampe la main aux doigts gracieux et pointus, et deux hommes debout à ses côtés. Celui de gauche, grand vieillard familier, la prenait volontiers à l’épaule en lui désignant çà et là un détail de l’illustration qui les passionnait tous les trois. L’autre beaucoup plus jeune et plus froid gardait l’attitude recueillie d’un fidèle qui prie avec crainte et tremblement. Légèrement incliné, il semblait s’écarter volontairement de cette belle épaule, de ce beau Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/206 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/207 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/208 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/209 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/210 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/211 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/212 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/213 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/214 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/215 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/216 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/217 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/218 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/219 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/220 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/221 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/222 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/223 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/224 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/225 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/226 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/227 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/228 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/229 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/230 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/231 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/232 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/233 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/234 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/235 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/236 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/237 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/238 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/239 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/240 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/241 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/242 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/243 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/244 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/245 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/246 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/247 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/248 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/249 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/250 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/251 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/252 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/253 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/254 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/255 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/256 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/257 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/258 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/259 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/260 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/261 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/262 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/263 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/264 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/265 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/266 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/267 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/268 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/269 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/270 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/271 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/272 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/273 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/274 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/275 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/276 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/277 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/278 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/279 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/280 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/281 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/282 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/283 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/284 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/285 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/286 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/287 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/288 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/289 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/290 mélancolie. L’axe de sa vie n’était pas en elle-même. C’est Manuel qui formait son avenir. Elle vit le paquebot qui le lui emporterait, son rêve d’amoureux, son jeune foyer, ses ivresses, une existence heureuse, normale, féconde. Elle vit cela, et non pas le sort de son cœur à elle. Elle montra dans cet instant qu’elle était vraiment mère. Elle le montra comme elle l’avait montré devant les bras frémissants de Louis Raineval. Elle le montra, en cachant ses larmes de ses deux mains, quand elle dit simplement :
— Mon chéri, je ne mettrai jamais d’obstacles à ton bonheur.