L’Homme et le dieu/Le Sonnet à la victoire
LE SONNET À LA VICTOIRE
I
Turc, le gros terre-neuve de M. Ménigant, receveur des finances, arriva tout en se dandinant d’un air paterne sur la place du Marché. Il semblait s’ennuyer dans cette petite sous-préfecture morne et somnolente, regretter une autre vie, un centre plus actif, des aventures. Son poil noir frisait. Sa queue dessinait un fier panache. Devant un tas de détritus il s’arrêta, flairant, comme par complaisance. Sous le geste de sa patte, un os surgit.
Au même instant débouchait là-bas, au coin du quai, un chien à la lourde toison blanche et feu, au mufle pointu de musaraigne ; c’était Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/100 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/101 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/102 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/103 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/104 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/105 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/106 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/107 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/108 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/109 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/110 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/111 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/112 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/113 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/114 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/115 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/116 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/117 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/118 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/119 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/120 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/121 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/122 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/123 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/124 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/125 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/126 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/127 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/128 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/129 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/130 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/131 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/132 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/133 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/134 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/135 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/136 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/137 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/138 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/139 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/140 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/141 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/142 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/143 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/144 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/145 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/146 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/147 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/148 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/149 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/150 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/151 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/152 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/153 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/154 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/155 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/156 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/157 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/158 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/159 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/160 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/161 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/162 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/163 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/164 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/165 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/166 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/167 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/168 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/169 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/170 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/171 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/172 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/173 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/174 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/175 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/176 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/177 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/178 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/179 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/180 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/181 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/182 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/183 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/184 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/185 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/186 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/187 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/188 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/189 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/190 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/191 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/192 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/193 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/194 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/195 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/196 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/197 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/198 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/199 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/200 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/201 Page:Yver - L Homme et le dieu.djvu/202
— Personne ne peut savoir, disait-il, personne…
Sa femme vint à lui, l’enlaça.
— Mon pauvre Louis ! murmura-t-elle maternellement.
Alors il éclata en sanglots, il pleurait comme Patrice, comme Jojo, en suffoquant. Il répétait :
— Tout est fini ! Tout est fini ! Ma vie est ratée !
— Louis, dit sa femme, je te reste, moi. Je ne t’estime pas moins parce que tu as été malheureux.
— Ah ! tu es bonne, toi, fit-il enfin.
Une seule lampe éclairait le salon. Sa lueur rose jetait un reflet sur la petite Victoire aux ailes étendues. Élisabeth Target sentait un vers lui marteler la tempe :
« Ils lèvent en tremblant le clairon du Devoir… »