L’Encyclopédie/1re édition/ANATOMIE

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* ANATOMIE, s. f. (Ordre encycl. Entend. Raison, Philosophie ou Science, Science de la nat. Physiq. générale, particul. Zoologie, Anatomie simple & comparée.) C’est l’Art de disséquer ou de séparer adroitement les parties solides des animaux, pour en connoître la situation, la figure, les connexions, &c. Le terme Anatomie vient de ἀνατεμνω, je coupe, je disseque. Il a différentes acceptions. S’il se prend, comme on vient de le dire, pour l’art de disséquer, il se prend aussi pour le sujet qu’on disseque ou qu’on a disséqué ; & quelquefois même pour la représentation en plâtre, en cire, ou de quelque autre maniere, soit de la structure entiere, soit de quelqu’une des parties d’un animal disséqué. Exemple : il y a au cabinet du Roi de belles anatomies en cire.

But de l’Anatomie. Le but immédiat de l’Anatomie prise dans le premier sens, ou considérée comme l’art de disséquer, c’est la connoissance des parties solides qui entrent dans la composition des corps des animaux. Le but éloigné, c’est l’avantage de pouvoir à l’aide de cette connoissance, se conduire sûrement dans le traitement des maladies, qui sont l’objet de la Medecine & de la Chirurgie. Ce seroit sans doute une contemplation très-belle par elle-même, & une recherche bien digne d’occuper seule un Philosophe, que celle de la figure, de la situation, des connexions des os, des cartilages, des membranes, des nerfs, des ligamens, des tendons, des vaisseaux artériels, veineux, lymphatiques, &c. mais si on ne passoit de l’examen stérile des parties solides du corps à leur action sur les parties fluides, sur le chyle, sur le sang, le lait, la lymphe, la graisse, &c. & de là à la conservation & au rétablissement de la machine entiere ; ce travail retomberoit dans le cas de beaucoup d’autres travaux, qui font un honneur infini à la pénétration de l’esprit humain, & qui seront des monumens éternels de sa patience, quoiqu’on n’en ait retiré aucune utilité réelle.

Avantages de l’Anatomie. Lorsqu’on examine combien il est nécessaire de connoître parfaitement le méchanisme de l’ouvrage le plus simple, quand on est préposé par état, soit à l’entretien, soit au rétablissement de cet ouvrage, s’il vient à se déranger ; on n’imagine guere qu’il y ait eu & qu’il y ait encore deux sentimens différens sur l’importance de l’Anatomie pour l’exercice de la Medecine. Lorsqu’on s’est dit à soi-même que, tout étant égal d’ailleurs, celui qui connoîtra le mieux une horloge sera l’ouvrier le plus capable de la raccommoder, il semble qu’on soit forcé de conclurre que, tout étant égal d’ailleurs, celui qui entendra le mieux le corps humain, sera le plus en état d’en écarter les maladies ; & que le meilleur Anatomiste sera certainement le meilleur Medecin.

C’étoit aussi l’avis de ceux d’entre les Medecins qu’on appelloit dogmatiques. Il faut, disoient-ils, ouvrir des cadavres, parcourir les visceres, fouiller dans les entrailles, étudier l’animal jusque dans ses parties les plus insensibles ; & l’on ne peut trop loüer le courage d’Hérophile & d’Erasistrate, qui recevoient les malfaiteurs & qui les disséquoient tout vifs ; & la sagesse des Princes qui les leur abandonnoient, & qui sacrifioient un petit nombre de méchans à la conservation d’une multitude d’innocens de tout état, de tout âge, & dans tous les siecles à venir.

Que répondoient à cela les Empiriques ? Que les choses ne sont point dans un cadavre, ni même dans un homme vivant qu’on vient d’ouvrir, ce qu’elles sont dans le corps sain & entier : qu’il n’est guere possible de confondre ces deux états sans s’exposer à des suites fâcheuses : que si les demi-notions sont toûjours nuisibles, c’est surtout dans le cas présent : que la recherche anatomique, quelque exacte & parfaite qu’on la suppose, ne pouvant jamais rien procurer d’évident sur le tissu des solides, sur la nature des fluides, sur le jeu de la machine entiere, cette recherche ne manquera pas de devenir le fondement d’une multitude de systèmes, d’autant plus dangereux, qu’ils auront tous quelque ombre de vraissemblance ; qu’il est ridicule de se livrer à une occupation desagréable & pénible, qui ne conduit qu’à des ténebres, & de chercher par la dissection des corps, des lumieres qu’on n’en tirera jamais ; que c’est tomber dans une lourde faute que de comparer la machine animale à une autre machine ; que, quelque composé que soit un ouvrage sorti de la main de l’homme, on peut s’en promettre avec du tems & de la peine, une entiere & parfaite connoissance ; mais qu’il n’en est pas ainsi des ouvrages de la nature, & à plus forte raison du chef-d’œuvre de la Divinité ; & qu’il faut pour developper la formation d’un cheveu, plus de sagacité qu’il n’y en a dans toutes les têtes des hommes ensemble. Celui, disent-ils, qui sur le battement du cœur & la pulsation des arteres, crut qu’il n’y avoit qu’à porter le scalpel sur un de ses semblables, & pénétrer d’un œil curieux dans l’intérieur de la machine pour en découvrir les ressorts, forma de toutes les conjectures la plus naturelle en même tems & la plus trompeuse : l’homme vû au-dedans lui devint plus incompréhensible que quand il n’en connoissoit que la superficie ; & ses imitateurs dans les siécles à venir, mieux instruits sur la configuration, la situation, & la multitude des parties, n’en ont été par cette raison que plus incertains sur l’œconomie générale du tout.

Celse sentit la force des raisonnemens qu’on faisoit de part & d’autre, & prit un parti moyen : il permit à l’Anatomiste d’ouvrir des cadavres, mais non d’égorger des hommes : il voulut qu’on attendit du tems & de la pratique les connoissances anatomiques que l’inspection du cadavre ne pourroit donner ; méthode lente, mais plus humaine, dit-on, que celle d’Hérophile & d’Erasistrate.

Me seroit-il permis d’exposer ce que je pense sur l’emploi qu’on fait ici du terme d’humanité. Qu’est-ce que l’humanité ? sinon une disposition habituelle de cœur à employer nos facultés à l’avantage du genre humain. Cela supposé, qu’a d’inhumain la dissection d’un méchant ? Puisque vous donnez le nom d’inhumain au méchant qu’on disseque, parce qu’il a tourné contre ses semblables des facultés qu’il devoit employer à leur avantage ; comment appellerez-vous l’Erasistrate, qui surmontant sa répugnance en faveur du genre humain, cherche dans les entrailles du criminel des lumieres utiles ? Quelle différence mettez-vous entre délivrer de la pierre un honnête homme, & disséquer un méchant ? l’appareil est le même de part & d’autre. Mais ce n’est pas dans l’appareil des actions, c’est dans leur objet, c’est dans leurs suites, qu’il faut prendre les notions véritables des vices & des vertus. Je ne voudrois être ni Chirurgien, ni Anatomiste, mais c’est en moi pusillanimité ; & je souhaiterois que ce fût l’usage parmi nous d’abandonner à ceux de cette profession les criminels à disséquer, & qu’ils en eussent le courage. De quelque maniere qu’on considere la mort d’un méchant, elle seroit bien autant utile à la société au milieu d’un amphithéatre que sur un échafaud ; & ce supplice seroit tout au moins aussi redoutable qu’un autre. Mais il y auroit un moyen de ménager le spectateur, l’Anatomiste & le patient : le spectateur & l’Anatomiste, en n’essayant sur le patient que des opérations utiles, & dont les suites ne seroient pas évidemment funestes : le patient, en ne le confiant qu’aux hommes les plus éclairés, & en lui accordant la vie s’il réchappoit de l’opération particuliere qu’on auroit tentée sur lui. L’Anatomie, la Medecine & la Chirurgie ne trouveroient-elles pas aussi leur avantage dans cette condition ? & n’y auroit-il pas des occasions où l’on auroit plus de lumieres à attendre des suites d’une opération, que de l’opération même ? Quant aux criminels, il n’y en a guere qui ne préférassent une opération douloureuse à une mort certaine ; & qui plûtôt que d’être exécutés ne se soûmissent, soit à l’injection de liqueurs dans le sang, soit à la transfusion de ce fluide, & ne se laissassent ou amputer la cuisse dans l’articulation, ou extirper la rate, ou enlever quelque portion du cerveau, ou lier les arteres mammaires & épigastriques, ou scier une portion de deux ou trois côtes, ou couper un intestin dont on insinueroit la partie supérieure dans l’inférieure, ou ouvrir l’œsophage, ou lier les vaisseaux spermatiques sans y comprendre le nerf, ou essayer quelqu’autre opération sur quelque viscere.

Les avantages de ces essais suffiront pour ceux qui savent se contenter de raisons ; nous allons rapporter un fait historique pour les autres. « Au mois de Janvier quatre cens soixante & quatorze il advint, disent les chroniques de Louis XI. pag. 249, édit. de 1620, que ung franc archier de Meudon près Paris, estoit prisonnier ès prisons de Chastelet pour occasion de plusieurs larrecins qu’il avoit faits en divers lieux, & mesmement en l’église dudit Meudon : & pour lesdits cas & comme sacrilége, fut condempné à estre pendu & estranglé au gibet de Paris nommé Montfaulcon, dont il appella en la Court de Parlement, où il fut mené pour discuter de son appel ; par laquelle Court & par son arrest fut ledit franc archier déclaré avoir mal appellé & bien jugé par le Prevost de Paris, par devers lequel fut renvoyé pour exécuter sa sentence : & ce même jour fut remonstré au Roy par les Medecins & Chirurgiens de ladicte ville, que plusieurs & diverses personnes étoient fort travaillez & molestez de la pierre, colicque passion, & maladie du costé, dont pareillement avoit esté fort molesté ledit franc archier ; & aussi des dictes maladies estoit lors fort malade Monsieur du Boccaige, & qu’il seroit fort requis de veoir les lieux où les dictes maladies sont concrées dedens les corps humains, laquelle chose ne pouvoit mieulx être sceuë que inciser le corps d’ung homme vivant, ce qui pouvoit bien estre fait en la personne d’icellui franc archier, que aussi bien estoit prest de souffrir mort ; laquelle ouverture & incision fut faite au corps du dit franc archier, & dedens icellui pris & regardé les lieux des dites maladies : & après qu’ils eurent été vûs, fut recousu, & ses entrailles remises dedens : & fut par l’ordonnance du Roi fait très-bien penser, & tellement que dedens quinze jours après, il fut bien gueri, & eut remission de ses cas sans despens, & si lui fut donné avecques ce, argent ». Dira-t-on qu’alors on étoit moins superstitieux & plus humain qu’aujourd’hui ? Ce fut pour la premiere fois depuis Celse, qu’on tenta l’opération de la taille, qui a sauvé dans la suite la vie à tant d’hommes.

Mais pour en revenir aux avantages de l’Anatomie pour l’exercice de la Medecine, il paroît que dans cette question chacun a pris le parti qui convenoit à ses lumieres anatomiques : ceux qui n’étoient ni grands Anatomistes, ni par conséquent grands Physiologistes, ont imaginé qu’on pouvoit très-bien se passer de ces deux titres, sans se départir de celui d’habile Medecin. Stahl, Chimiste, paroît avoir été de ce nombre : les autres au contraire ont prétendu que ceux qui n’avoient pas suivi l’Anatomie dans ses labyrinthes, n’étoient pas dignes d’entrer dans le sanctuaire de la Medecine ; & c’étoit le sentiment d’Hoffman, auteur de la Medecine systématique raisonnée ; c’étoit aussi, à ce qu’il semble, celui de Freind : mais il ne vouloit ni systèmes ni hypothèses, dans les autres s’entend ; car pour lui, il ne renonçoit point au droit d’en faire. Cet exemple prouve beaucoup en faveur des empiriques, qui prétendoient, comme nous l’avons fait voir ci-dessus, que les connoissances anatomiques entraîneroient nécessairement dans des hypothèses : mais il n’ôte rien à la certitude des propositions qui suivent.

Premiere proposition. Le corps humain est une machine sujette aux lois de la Méchanique, de la Statique, de l’Hydraulique & de l’Optique ; donc celui qui connoîtra le mieux la machine humaine, & qui ajoûtera à cette connoissance, celle des lois de la Méchanique, sera plus en état de s’assûrer par la pratique & les expériences, de la maniere dont ces lois s’y exécutent, & des moyens de les y rétablir quand elles s’y dérangent ; donc l’Anatomie est absolument nécessaire au Medecin.

Seconde proposition. Le corps humain est une machine sujette à des dérangements qu’on ne peut quelquefois arrêter qu’en divisant le tissu, & qu’en retranchant des parties. Il n’y a presqu’aucun endroit où cette division ne devienne nécessaire : on ampute les piés, les mains, les bras, les jambes, les cuisses, &c. & dans presque toutes les opérations, il y a des parties qu’il faut ménager, & qu’on ne peut offenser, sans exposer le malade à perir. Donc l’Anatomie est indispensable au Chirurgien.

Troisieme proposition. Le corps est une partie de nous-mêmes très-importante ; si cette partie languit, l’autre s’en ressent. Le corps humain est une des plus belles machines qui soient sorties des mains du Créateur. La connoissance de soi-même suppose la connoissance de son corps ; & la connoissance du corps suppose celle d’un enchaînement si prodigieux de causes & d’effets, qu’aucun ne mene plus directement à la notion d’une intelligence toute sage & toute-puissante : elle est, pour ainsi-dire, le fondement de la Théologie naturelle. Galien, dans son livre de la formation du fœtus, fait un crime aux Philosophes de son tems, de s’amuser à des conjectures hasardées sur la nature & la formation du monde, tandis qu’ils ignoroient les premiers élémens de la structure des corps animés. Donc la connoissance anatomique est requise dans un Philosophe.

Quatrieme proposition. Les Magistrats sont exposés tous les jours à faire ouvrir des cadavres, pour y découvrir les causes d’une mort violente ou suspecte ; c’est sur cette ouverture & les apparences qu’elle offrira, qu’ils appuieront leur jugement, & qu’ils prononceront que la personne morte a été empoisonnée, ou qu’elle est morte naturellement ; qu’un enfant étoit mort avant que de naître, ou qu’il a été étouffé après sa naissance, &c. Combien de contestations portées à leurs Tribunaux, où l’impuissance, la sterilité, le tems de l’accouchement, l’avortement, l’accouchement simulé ou dissimulé, &c. se trouvent compliqués ! Ils sont obligés de s’en tenir aveuglément aux rapports des Medecins & des Chirurgiens. Ces rapports sont motivés, à la vérité : mais, qu’importe, si les motifs sont inintelligibles pour le Magistrat ? L’Anatomie ne seroit donc pas tout-à-fait inutile à un Magistrat.

Cinquieme proposition. Les Peintres, les Sculpteurs, devront à l’étude plus ou moins grande qu’ils auront faite de l’Anatomie, le plus ou le moins de correction de leurs desseins. Les Raphaels, les Michel-Anges, les Rubens, &c. avoient étudié particulierement l’Anatomie. L’étude de la partie de l’Anatomie qui est relative à ces arts, est donc nécessaire pour y exceller.

Sixieme proposition. Chacun a intérêt à connoître son corps ; il n’y a personne que la structure, la figure, la connexion, la communication des parties dont il est composé, ne puisse confirmer dans la croyance d’un Etre tout-puissant. A ce motif si important, il se joint un intérêt qui n’est pas à négliger, celui d’être éclairé sur les moyens de se bien porter, de prolonger sa vie, d’expliquer plus nettement le lieu, les symptomes de sa maladie, quand on se porte mal ; de discerner les charlatans ; de juger, du moins en général, des remedes ordonnés, &c. Aulu-Gelle ne peut souffrir que des hommes libres, & dont l’éducation doit être conforme à leur état, ignorent rien de ce qui a rapport à l’œconomie du corps humain. La connoissance de l’Anatomie importe donc à tout homme.

Histoire abregée des progrès de l’Anatomie. Est-il étonnant après cela qu’on fasse remonter l’origine de l’Anatomie aux premiers ages du monde ? Eusebe dit qu’on lisoit dans Manethon, qu’Athotis, dont la chronologie Egyptienne fixoit le regne plusieurs siecles avant notre ere, avoit écrit des Traités d’Anatomie. Parcourez les livres saints, arrêtez-vous à la description allégorique que l’Ecclésiaste fait de la vieillesse : memento creatoris tui, dum juvenis es, &c. & vous appercevrez dès ces tems des vestiges de systèmes physiologiques. Homere dit de la blessure qu’Enée reçut de Diomede, que les deux nerfs qui retiennent le femur, s’étant rompus, l’os se brisa au-dedans de la cavité où est reçû le condyle supérieur ; ce Poëte est dans d’autres occasions semblables si exact & si circonstancié, que quelques Auteurs ont prétendu qu’on tireroit de ses ouvrages un corps d’Anatomie assez étendu. Dès les premiers ages du monde, l’inspection des entrailles des victimes, la coûtume d’embaumer, les traitemens des plaies, & les boucheries mêmes, aiderent à connoître la fabrique du corps animal. On est convaincu par les ouvrages d’Hippocrate que l’Ostéologie lui étoit parfaitement connue ; & Pausanias nous dit qu’il fit fondre un squelete d’airain, qu’il consacra à Apollon de Delphes. On seroit tenté de croire qu’il avoit eu des notions de la circulation du sang & de la secrétion des humeurs. Voici là-dessus un des passages les plus frappans. On lit dans Hippocrate : « que les veines sont répandues par tout le corps ; qu’elles y portent le flux, l’esprit & le mouvement, & qu’elles sont toutes des branches d’une seule ». Remarquez que les Anciens donnoient à tous les vaisseaux sanguins indistinctement le nom de veines.

Democrite cultiva l’Anatomie ; & lorsqu’Hippocrate fut appellé par les Abderitains, pour le guérir de sa folie prétendue, il trouva le Philosophe occupé dans ses jardins à disséquer des animaux. Il avoit écrit sur la nature de l’homme & des chairs ; mais nous n’avons pas son ouvrage.

Pythagore eut aussi des notions anatomiques ; Empedocle, disciple de Pythagore, avoit formé un système sur la génération, la respiration, l’oüie, la chair, & les semences des plantes. Il attribuoit la génération des animaux à des parties de ces animaux mêmes, les unes contenues dans la semence du mâle, les autres dans la semence de la femelle. La réunion de ces parties formoit l’animal, & leur pente à se réunir occasionnoit l’appetit vénérien. Il comparoit l’oreille à un corps sonore que l’air vient frapper ; la chair étoit, selon lui, un composé des quatre élémens ; les ongles étoient une expansion des nerfs racornis par l’air & par le toucher ; les os étoient de la terre & de l’eau condensées ; les larmes & les sueurs, du sang attenué & fondu ; les graines des plantes, des œufs qui tombent quands ils sont mûrs, & que la terre fait éclorre ; & il attribuoit la suspension des liqueurs dans les siphons à la pesanteur de l’air.

Alcmeon autre disciple de Pythagore, passe pour avoir anatomisé le premier des animaux. Ce qui nous reste de son Anatomie ne valoit guere la peine d’être conservé ; il prétendoit que les chevres respirent par les oreilles. Ce que je pourrois ajoûter de sa Physiologie, n’en donneroit pas une grande opinion.

Ce qui nous reste d’Aristote ne nous permet pas de douter de ses progrès en Anatomie. Un fait qui honore autant Alexandre qu’aucune de ses victoires, c’est d’avoir donné à Aristote huit cens talens, près de onze millions de notre monnoie, & d’avoir confié à ses ordres plusieurs milliers d’hommes, pour perfectionner la science de la nature & des propriétés des animaux. Ces puissans secours n’étoient pas restés inutiles entre les mains du Philosophe, s’il est vrai, comme je l’ai entendu dire à un habile Anatomiste, que celui qui en dix ans de travail, parviendroit à savoir ce qu’Aristote a renfermé dans ses deux petits volumes des animaux, auroit bien employé son tems.

Aristote disséqua des quadrupedes, des poissons, des oiseaux & des insectes. Selon ce Philosophe, le cœur est le principe & la source des veines & du sang. Il sort du cœur deux veines : l’une du côté droit, qui est la plus grosse ; l’autre du côté gauche ; ces veines portent le sang dans toutes les parties du corps. Le cœur a trois ventricules dans le fœtus ; ces ventricules communiquent avec le poumon, par deux grandes veines qui se distribuent dans toute sa substance. Le cœur est aussi l’organe des nerfs. Aristote confond, ainsi qu’Hippocrate, les nerfs, les ligamens & les tendons. Le cerveau n’est qu’une masse d’eau & de terre, mais il n’en est pas de même de la moelle épiniere ; il donne au foie, à la rate & aux reins la fonction de soûtenir & de suspendre les vaisseaux. Les testicules ne sont que pour le mieux. Deux canaux viennent s’y rendre de l’aorte, & deux autres des reins : les derniers contiennent du sang ; les premiers n’en contiennent point. Il sort de la tête de chaque testicule ou de l’une de leurs extrèmités, un autre canal plus gros qui se recourbe & va en diminuant vers les deux autres canaux ; ce canal recourbé est enveloppé d’une membrane & se termine à l’origine de la verge : il ne contient point de sang, mais une liqueur blanche. Il y a à l’endroit de la verge où il se termine, une ouverture par laquelle il aboutit dans la verge. Aristote se sert de cette exposition anatomique pour expliquer comment les eunuques ne peuvent engendrer. La conception se fait, selon lui, du mêlange de la semence de l’homme avec le sang menstruel. Il admet de la semence dans la femme : mais il la regarde comme un excrément. Il prend les testicules pour des poids semblables à ceux que les Tissérans attachent à leurs chaînes pour les tendre ; autant en font les testicules sur les canaux dont nous avons parlé.

Pour la nutrition, il dit que les alimens se préparent d’abord dans la bouche ; qu’ils sont portés par l’œsophage dans le ventre supérieur, & que les veines du mésentere absorbent ce qu’il faut au corps, comme les fibres de la racine des plantes sucent l’humeur terrestre qui nourrit l’arbre. On n’a pas dit mieux depuis. Il employe l’épiploon & le foie à aider la coction des viandes par leur chaleur.

Voilà une esquisse de l’Anatomie & de la Physiologie d’Aristote. J’ajoûterai qu’il a fait mention des intestins jejunum, colon, cœcum, & rectum ; qu’il connoissoit mieux ces parties qu’Hippocrate ne les avoit connues ; & que le reste de sa Physiologie prouve au moins l’attention qu’il a apportée pour parvenir à la connoissance de l’œconomie animale.

Dioclès de Cariste, qui vécut peu après Aristote sous le regne d’Antigonus, passe pour avoir écrit le premier de l’art de disséquer : mais c’est une erreur. On avoit long-tems avant lui des planches ou représentations anatomiques. Aristote renvoye à ces planches ou représentations, dans toutes les occasions où les descriptions anatomiques devroient être expliquées ; & hæc anatomica descriptio, dit-il, ex iconibus petenda est.

Cet art long-tems renfermé dans quelques familles & connue d’un petit nombre de savans, fut soigneusement étudié par Hérophile & par Erasistrate. On croit qu’Hérophile naquit à Carthage, & qu’il vécut sous Ptolemée Soter ; Galien dit de lui, que ce fut un homme consommé dans la Medecine & dans l’Anatomie ; qu’il avoit étudié dans Alexandrie. La Nevrologie étoit alors un pays inconnu. Hérophile y fit les premieres découvertes. Un certain Eudeme, Medecin, partage avec lui l’honneur d’avoir découvert & démontré les nerfs proprement dits. Hérophile en distinguoit de trois sortes : les uns servoient aux sensations, & étoient ministres de la volonté ; ils tiroient leur origine en partie du cerveau dont ils étoient comme des germes, & en partie de la moelle allongée. Les autres venoient des os & alloient se terminer à des os. Les troisiemes partoient des muscles & se rendoient à des muscles, d’où l’on voit que le terme nerf étoit encore commun aux nerfs, aux ligamens & aux tendons. Il logeoit l’ame dans les ventricules du cœur ; il disoit que les nerfs optiques avoient une cavité sensible, ce qui leur étoit particulier ; & il les appelloit par cette raison, pores optiques. Il avoit remarqué que certaines veines du mésentere étoient destinées à nourrir les intestins, & n’alloient point à la veine porte, mais à de certains corps glanduleux. Il nomma le premier intestin dodecadactylon, qui a onze pouces de long. Et parce que le vaisseau qui passe du ventricule droit du cœur dans le poumon, qu’il prenoit pour une veine, avoit la tunique épaisse comme une artere, il le nomma veine artérielle ; par la même raison, il donna le nom d’artere veineuse, à celui qui va du poumon dans le ventricule gauche : il appella cloison les séparations des ventricules du cœur. Il fit les noms de retine & d’arachnoïde que portent les tuniques de l’œil auxquelles il les donna ; celui de pressoir qui est resté à l’endroit du cerveau où s’unissent les sinus de la dure-mere ; celui de glandulæ parastulæ à celles qui sont situées à la racine de la verge : il les distingua par l’épithete de glanduleuses, de celles qu’il appella variqueuses & qu’il plaçoit à l’extrémité des vaisseaux qui apportent la semence des testicules.

Sur ce qui précede on ne peut douter qu’Hérophile n’ait été le premier Anatomiste de son tems. Si l’on considere de plus qu’une science ou un art ne commence à être science ou art, que quand les connoissances acquises donnent lieu de lui faire une langue ; on sera tenté de croire que ce ne fut guere que sous Hérophile que l’Anatomie devint un art.

Erasistrate passe pour comtemporain d’Hérophile ; il se fit aussi un nom célebre par ses connoissances anatomiques. On croit qu’Hérophile & Erasistrate oserent les premiers ouvrir des corps humains, autorisés par les Antiochus & Ptolemées, Princes savans, & par conséquent protecteurs de ceux qui l’étoient. La principale découverte d’Erasistrate est celle de certains vaisseaux blancs, qu’il apperçut dans le mésentere des chevreaux qui têtent ; il reconnut dans sa vieillesse que tous les nerfs partent du cerveau. Il décrivit fort exactement les membranes qui sont aux orifices du cœur, que nous nommons ranules, & que ses disciples appellerent tricuspidales. Ce n’est pas ici le lieu de faire mention de sa Physiologie ; il savoit que l’urine se sépare dans les reins, & il redressa Platon sur l’usage de la trachée-artere, par laquelle ce Philosophe & d’autres croyoient que la boisson alloit rafraîchir les poumons.

Après Hérophile & Erafistrate, ces deux fondateurs de l’art Anatomique, parurent Lycus, Quintus, Marinus, dont il ne nous est parvenu que la réputation de grands Anatomistes dont ils ont joüi. On voit à plusieurs traits épars dans les ouvrages de Celse, qu’il s’étoit occupé de l’Anatomie. On en peut dire autant de Pline le naturaliste, aussi bien que de son neveu.

Aretée fit trop de cas de cet art pour l’avoir ignoré. Selon Aretée, le cœur est le siége de l’ame : les poumons ne peuvent jamais être par eux-mêmes susceptibles de douleur. La pulsation de l’artere est la cause du mouvement progressif du sang. Aretée fait partir les veines du foie : il y fait engendrer la bile. L’estomac est la source de la peine & du plaisir : le colon contribue à la coction des alimens. Il y a aux intestins & à l’estomac deux tuniques couchées obliquement l’une sur l’autre. Les reins sont des corps glanduleux : le reste de sa Physiologie est fondé sur les connoissances anatomiques qu’on avoit avant lui. C’étoit un système composé de ceux d’Hippocrate, d’Hérophile & d’Erasistrate : on a dit de lui qu’il n’avoit embrassé aveuglément aucun parti ; qu’il n’étoit admirateur enthousiaste de personne, & qu’il étoit pour la vérité contre toute autorité.

Rufus l’Ephésien qui vécut sous les Empereurs Nerva & Trajan, est le premier anatomiste célebre qui se présente après Aretée ; on infere de quelques endroits des livres qui nous restent de lui, que les nerfs qu’on a depuis appellés récurrens, étoient récemment découverts, & qu’il avoit apperçû dans la matrice quelques vaisseaux, dont ses prédécesseurs n’avoient pas fait mention.

Galien succéda à Rufus. On ne voit pas que l’Anatomie ait fait de grands progrès depuis Hippocrate jusqu’à Herophile & Erasistrate, ni depuis ces deux derniers jusqu’à Galien. On s’occupa dans tous les tems qui précéderent ces deux Anatomistes, depuis Hippocrate, & dans ceux qui les suivirent jusqu’à Galien, au défaut de cadavres qu’on pût disséquer pour augmenter le fonds des connoissances anatomiques, à combiner ces connoissances, & à former des conjectures Physiologiques. Plus on suit attentivement l’histoire des Sciences & des Arts, plus on est disposé à croire que les hommes font très-rarement des expériences & des systèmes en même-tems. Lorsque les esprits sont tournés vers les connoissances expérimentales, on cesse de raisonner ; & alternativement, quand on commence à raisonner, les expériences restent suspendues.

Mais on apperçoit évidemment ici l’obstacle qui arrêta les dissections anatomiques. Dans les tems qui suivirent ceux d’Herophile & d’Erasistrate, on brûloit plus attentivement que jamais les cadavres chez les Romains ; la religion & les lois civiles faisoient respecter les corps morts sous les peines les plus séveres ; les Anatomistes en furent réduits à des hasards inopinés ; il leur fallut trouver ou des tombeaux ouverts ou des malfaiteurs exposés. Les enfans abandonnés en naissant furent leur plus grande ressource, & ce fut dans les ouvrages des Anatomistes, sur les grands chemins, sur les enfans exposés, sur les animaux, & sur-tout sur les singes, que Galien s’instruisit en Anatomie. Il nous a laissé deux ouvrages qui l’ont immortalisé ; l’un est intitulé Administrations anatomiques, & l’autre de l’Usage des parties du corps humain. Il dit qu’en les écrivant il compose un Hymne à l’honneur de celui qui nous a faits ; & j’estime, ajoûte-t-il, que la solide piété ne consiste pas tant à sacrifier à Dieu une centaine de taureaux qu’à annoncer aux hommes sa sagesse & sa toute-puissance. On voit, en parcourant ces ouvrages, que Galien possédoit toutes les découvertes anatomiques des siecles qui l’avoient précédé, & que s’il n’y en ajoûta pas un grand nombre d’autres sur l’anatomie du corps humain, ce fut manque d’occasions & non d’activité. Trompé par la ressemblance extérieure de l’homme avec le singe, il a souvent attribué à celui-ci ce qui ne convenoit qu’à celui-là ; c’est du reste le seul reproche qu’on lui fasse.

Soranus, contemporain de Galien, anatomisa la matrice : Théophile Protospatarius écrivit de la structure du corps humain ; dans une analyse des traités anatomiques de Galien, il dit que la premiere paire de nerfs qui partent des premiers ventricules du cerveau s’étend aux narines ; qu’il y a deux muscles employés pour fermer les paupieres, & un seul pour les ouvrir ; que la substance de la langue est musculeuse ; qu’il y a un ligament fort qui embrasse les vertebres, & que cela est commun à toutes les autres articulations. Oribase, singe de Galien, ne nous a rien laissé qu’on ne trouve dans les ouvrages de son modele, si l’on en excepte la description des glandes salivaires. Théophile écrivit de l’Anatomie sous l’Empereur Heraclius.

Nemesius, évêque d’Emissa en Phénicie, disoit sur la fin du quatrieme siecle, que la bile n’existoit pas dans le corps pour elle-même, mais pour la digestion, l’éjection des excrémens, & d’autres usages ; idée dont Sylvius de le Boë se vantoit long-tems après.

Suivirent les tems d’ignorance & de barbarie, pendant lesquels l’Anatomie éprouva le sort des autres sciences & des autres arts. Il s’écoula des siecles sans qu’il parût aucun Anatomiste ; & l’on est presqu’obligé de sauter depuis Nemesius d’Emissa, jusqu’à Mundinus de Milan, sans être arrêté dans cet intervalle de plus de neuf cens ans, par une seule découverte de quelqu’importance.

Mundinus tenta de perfectionner l’Anatomie : il disséqua beaucoup ; il écrivit : mais au jugement de Douglas & de Freind, il écrivit peu de choses nouvelles ; il avança que les testicules des femmes sont pleins de cavités & de caroncules glanduleuses, & qu’il s’y engendre une humidité assez semblable à de la salive, d’où naît le plaisir de la femme, qui la répand dans l’acte vénérien ; que la matrice est distribuée en sept cellules ; que son orifice ressemble à un bec de tanche ; & qu’il y a à l’orifice du vagin une membrane qu’il appelle velamentum : auroit-il voulu désigner l’hymen ? Une réflexion qui nous est suggerée par ce mêlange de choses fausses & vraies, c’est qu’il semble que les yeux avec lesquels les Auteurs ont vû certaines choses, ne sont pas les mêmes yeux que ceux avec lesquels ils en ont observé d’autres.

Mais je n’aurois jamais fini si j’insistois sur tous les Anatomistes des siecles où je vais entrer. Cet art, qu’on avoit si long-tems négligé, fut tout-à-coup repris avec enthousiasme. Les différentes parties des cadavres humains suffirent à peine à la multitude des observateurs : de-là vint que les mêmes découvertes se firent souvent en même tems dans des lieux fort éloignés, & par plusieurs Anatomistes à la fois ; & qu’on est très-incertain à qui il faut les attribuer. J’avertis donc ici que je ne prétens dépouiller personne de ce qui lui appartient, & qu’on me trouvera tout disposé à restituer à un Auteur ce que je lui aurai ôté, au premier titre de propriété qui me sera produit en sa faveur. Après cette protestation, qui m’a paru nécessaire, je vais poursuivre avec rapidité l’histoire de l’Anatomie, n’insistant sur les découvertes que lorsqu’elles le mériteront par leur importance, & me conformant à l’ordre chronologique de la premiere édition de leurs principaux ouvrages.

Jean de Concorriggio, Milanois, anatomisa en 1420, & ses œuvres furent publiées à Venise en 1515 : Vesale en 1514 ; André Vesale, natif de Bruxelles, dont le mérite anatomique excita la jalousie des premiers hommes de son tems, & qui donna à ses ouvrages tant de solidité, qu’ils ont résisté à toutes leurs attaques.

On pourroit distribuer l’histoire générale de l’Anatomie en cinq parties : la premiere comprendroit depuis la création jusqu’à Hippocrate ; la seconde, depuis Hippocrate jusqu’à Hérophile & Erasistrate ; la troisieme, depuis Hérophile & Erasistrate jusqu’à Galien ; la quatrieme, depuis Galien jusqu’à Vesale ; & la cinquieme, depuis Vesale jusqu’à nous.

Vesale découvrit le ligament suspenseur du penis, & rectifia un grand nombre de notions auxquelles on étoit attaché de son tems, & qu’il eut le courage d’attaquer, malgré l’autorité de Galien dont elles étoient appuyées.

Achillinus de Bologne parut en 1521 : on lui attribue la découverte du marteau & de l’enclume, deux petits os de l’oreille interne. Dans la même année, Berenger de Carpi, qui guérit le premier le mal vénerien par les frictions mercurielles, & découvrit l’appendice du cœcum, les caroncules des reins, ce qu’il appelloit corps glanduleux, & la ligne blanche, qu’il nomme ligne centrale. En 1524, Jason Desprez : Alexander Benedictus de Verone, en 1527 : en 1530, Nicolas Massa, qui nous a laissé une description très-exacte de la cloison du scrotum ; & dans la même année, Michel Servet, Espagnol, homme d’un génie peu commun, qui entrevit la circulation du sang, ainsi qu’il paroît par des passages tirés d’ouvrages qui ont été funestes à l’Auteur, & dont les titres ne promettent rien de semblable : l’un est de Trinitatis erroribus ; & l’autre, Christianismi restitutio. Volcher Coyter, en 1534 ; il naquit à Groningue, & fit les premieres observations sur l’incubation des œufs, travail que Parisanus continua long-tems après en 1536, Guinterus d’Andernach, qui nomma pancreas le corps glanduleux de ce nom, & découvrit la complication de la veine & de l’artere spermatique : en 1537, Louis Bonnaccioli, qui décrivit les nymphes & le clitoris, comme des parties distinctes : Vassée de Catalogne, en 1540 : Jean Fernel, d’Amiens, en 1542 : Charles Etienne, de la Faculté de Paris, & Thomas Vicary, de Londres, en 1545 : en 1548, Arantius, & Thomas Gemini, qui pensa voler à Vesale ses planches anatomiques, dont il n’étoit que le graveur : en 1551, Jacques Sylvius, qui apperçut le premier les valvules placées à l’orifice de la veine azygos, de la jugulaire, de la brachiale, de la crurale ; & au tronc de la veine cave qui part du foie, le muscle de la cuisse appellé le quarré, l’origine du muscle droit, &c. en 1552, André Lacuna : en 1556, Jean Valverda, qui mérite une place parmi les Anatomistes, moins par ses découvertes que par son application à l’Anatomie ; il eut l’honneur de faire passer cet art d’Italie en Espagne ; honneur stérile, car il n’y fructifia pas. Réal Colomb, de Crémone, en 1559 ; en 1661, Ambroise Paré, qui n’eût pas été si grand Chirurgien s’il n’eût été grand Anatomiste ; & Gabriel Fallope, qui a donné son nom à une des dépendances de la matrice, qu’on prétend avoir été connue d’Herophile & de Rufus d’Ephese.

En 1563, Barthelemi Eustachi, dont les planches anatomiques sont si célebres, qui décrivit le premier avec exactitude le canal thorachique, apperçut la valvule placée à l’orifice de la veine coronaire dans le cœur, & découvrit le troisieme os de l’oreille interne, & les glandes appellées renes succincturiati, reins succeinturiaux.

En 1565, Botal, dont le passage du sang dans le fœtus de l’oreillette droite dans l’oreillette gauche porte le nom : en 1573, Jules Jassolin, auteur d’une excellente Ostéologie, extrèmement rare. Dans la même année, Constantius Varole, de Bologne, qui fit la découverte de la valvule du colon, divisa le cerveau en trois parties, apperçut des glandes dans le plexus choroïde, & appella de son nom le plexus transversal du cerveau le pont de Varole : en 1574, Jean-Baptiste Carcanus, Milanois, qui donna le nom de trou oval au passage que Botal avoit découvert : en 1578, Jean Banister : Felix Platerus, de Bâle, en 1583. Dans la même année, Salomon Albert, qui disputa à Varole la découverte du colon : en 1586, Archange Piccolhomini, Ferrarois, qui divisa la substance du cerveau en médullaire & en cendrée, & fit d’autres découvertes : en 1588, Caspar Bauhin, de la même ville, qui ne fut pas moins grand Anatomiste qu’habile Botaniste : en 1593, André du Laurent, & André Cæsalpin qui pressentit la circulation du sang, mais d’une maniere si obscure qu’on ne songea à lui faire honneur de cette découverte que quand on en connut toute la certitude & toute l’importance, & qu’il ne fut plus question que de l’ôter à celui qui l’avoit faite : en 1597, Jean Postius, né à Germersheim : en 1600, Fabricius ab Aquapendente, ainsi appellé d’une petite ville du Milanez où il naquit ; il fut disciple de Fallope, à qui il succéda en 1565 dans une chaire d’Anatomie : il remarqua les valvules des veines, parla le premier de l’enveloppe charnue de la vessie, & tenta de réduire en système les phénomenes de la génération.

En 1603, Philippe Ingrassias, Sicilien, qui décrivit exactement l’os ethmoïde, & découvrit l’étrier de l’oreille ; en 1604, Horstius & Cabrole ; en 1605, Graseccius ; en 1607, Riolan, l’habile & jaloux Riolan, qui contesta plus de découvertes encore qu’il n’en fit : il remarqua les appendices graisseuses du colon, nomma les canaux hépatiques & cystiques du foie, & s’apperçut du pli du canal cholédoque.

Parurent en 1611, Vidus Vidius, & Gaspard Bartholin, qui s’arrogea la découverte des vaisseaux lymphatiques ; en 1615, Gaspard Hoffman & Paaw ; en 1617, Gregoire Horstius ; Fabricius Bartholet, en 1619 ; dans la même année, Pierre Lauremberg, Glandorp grand Chirurgien, Jean Remmelin, & Hoffman, qui a travaillé jusqu’en 1667 ; en 1622, Asellius de Crémone, qui découvrit les veines lactées ; Richard Banister, dans la même année ; en 1623, Æmilius Parisanus, qui a fait le second des expériences sur l’incubation des œufs ; en 1624, Melchior Sebizius ; Adrien Spigelius, en 1626 ; Louis Septale, en 1628 ; dans la même année, Alexander Massarias, qui a travaillé jusqu’en 1634 ; & l’immortel Harvey, qui fit la découverte de la circulation du sang : découverte qui bannit de la Physiologie la chaleur innée, l’esprit vital, l’humide radical, &c.

En 1640, Besler, qui a écrit sur les parties de la génération de la femme ; en 1641, Thomas Bartholin, Vesling ; & Wirsung, qui nous a appris que le pancréas avoit un conduit ; en 1642, Jean Bont ; Sheneider, qui a traité de la fabrique du nez, de la membrane pituitaire, &c. en 1643 : Rubbeck, en 1650, qui partage avec Bartholin l’honneur de la découverte des vaisseaux lymphatiques ; en 1651, Highmore, & Antoine Deusing ; en 1652, Molinettus ; Dominique de Marchettis ; Warthon, qui découvrit les glandes salivaires inférieures ; & Pecquet, qui découvrit le canal thorachique, & annonça le réservoir qui porte son nom : réservoir beaucoup plus remarquable dans les animaux que dans l’homme, où il n’a pas une forme & une capacité bien décidées.

En 1653, Lyser, qui a éclairci la méthode de disséquer ; en 1654, Jean-Christophe Volckhammer, Glisson & Hemsterhuis ; Rolfenck en 1656 ; Henri Sigismond Schilling, en 1658 ; en 1659, Vigier & Charleton ; Van-Horne, en 1660 ; en 1661, Stenon, qui découvrit les conduits salivaires supérieurs ; en 1664, Willis qui perfectionna l’Anatomie des nerfs & celle du cerveau ; en 1665, Jean Theophile Bonnet, qui récueillit ce que la plûpart des Anatomistes avoit composé, & rendit un service aux Artistes, en mettant à leur portée des traités qui étoient devenus fort rares ; en 1666, Meibom ; Néedham, qui a écrit sur la formation du fœtus, en 1667 ; en 1668, Graaf, qui inventa la seringue à injecter, & qui fut l’auteur du système des œufs dans les femelles vivipares, système engendré par l’analogie, & violemment attaqué par l’expérience.

En 1669, Jean Mayow, Hoboken, qui a bien écrit des enveloppes du fœtus ; & Lower, dont on a un excellent traité sur le cœur ; Kerckringius, en 1670 ; en 1672, Drelincourt, Diemerbroeck, & Swammerdam qui s’est attaché aux parties de la génération ; en 1674, Gerard Blasius, qu’on peut consulter sur l’Anatomie comparée ; en 1675, Briggs, qui décrivit l’œil & apprit à le disséquer ; en 1680, Borelli, qui tenta d’assujettir en calcul les mouvemens des animaux ; effort qui, s’il n’a pas été fort utile au progrès de la Medecine & de l’Anatomie, a du moins fait beaucoup d’honneur à son auteur, & en général à l’esprit humain. Dans la même année, Verle, & Rivin qui a des prétentions sur la découverte de quelques conduits salivaires.

En 1681, Grew & Dupré ; Stockhammer, en 1682 ; en 1683, Bellini, & Duverney, qui exposa la structure de l’oreille dans un traité dont on fait encore aujourd’hui très-grand cas ; Brown & Shelhammer, qui a étudié l’oreille, en 1684 ; en 1685, Brunner, qui a examiné les glandes ; Bidloo & Wieussens, qui a travaillé utilement sur les nerfs ; en 1686, Leal Lealis Jean Bohn, Ent, & Malpighi, non moins grand Physicien qu’habile Anatomiste, observateur en tout genre, & le premier presque qui eût assez bien vû, pour compter sur ses observations ; Muralto, en 1688 ; Haverds, dont on a un ouvrage sur la moelle des os, en 1691 ; en 1692, Nuck, qui ayant observé avec plus d’attention que ses prédécesseurs, la structure & la destination des vaisseaux lymphatiques, les compara à des siphons, qui pompent d’un côté le fluide, & le déposent de l’autre dans la masse du sang ; en 1693, Verheyen, qui fit dans sa jeunesse tant d’observations sur la semence.

En 1694, Gibbon & Cowper, qui découvrit les glandes de l’urethre, qui portent son nom ; Dionis & Ridley, qui a bien connu le cerveau, en 1695 ; en 1696, Leuwenhoeck dont on a une infinité d’observations microscopiques ; Posthius, en 1697 ; en 1701, Paschioni, Berger & Fantonus ; Valsalva, en 1704 ; Francus de Franckenau, en 1705 ; en 1706, Morgagni, dont on a des choses nouvelles sur la langue, le pharinx, l’épiglotte, les glandes sebacées, l’utérus, le vagin, les mammelles, &c. en 1707, Drake, Keil & Douglas, qui a fait voir que quoique le conduit de la glande parotide fût coupé, on pouvoit, quand l’extrémité coupée étoit encore assez proche, la ramener dans la bouche & guérir la plaie.

En 1709, Lifter ; Hovius, qui a écrit sur les humeurs des yeux, en 1710 ; Goelicke, en 1713 ; Lancisi, qui s’est particulierement illustré par la publication des tables d’Eustachi, en 1714 ; en 1719, Heister, Chirurgien & Medecin si célebre ; en 1721, Ruisch, qui poussa l’art des injections si loin, art dont la perfection a confirmé tant de découvertes anciennes, & occasionné celle de tant de vérités inconnues ; en 1724, Santorini ; en 1726, Bernard Siegfried Albinus, qui a une connoissance si étendue de tout le corps anatomique, & qui s’est fait une si grande réputation par ses tables & par l’edition qu’il a donnée de celles d’Eustachi ; en 1727, Haller, savant en Anatomie & en Physiologie ; le célebre Monro, en 1730 ; Nichols, en 1733 ; Cassebohm, qui a bien connu l’oreille, en 1734 ; enfin Boerhaave, l’Esculape de notre siecle, celui de tous les Medecins qui a le mieux appliqué l’Anatomie & la Physiologie à la théorie & à la pratique ; & tant d’autres parmi les anciens & les modernes, tels que Casserius, Bourdon, Palfin, Lieutaud, Cant, &c. à qui leurs ouvrages feront plus d’honneur que mes éloges, & qui par cette raison ne devroient point être offensés de mon oubli.

Mais je serois impardonnable, & l’on pourroit m’accuser de manquer à ce que je dois à nos Académies, si je ne faisois mention de notre Winslow, qui vit encore, & dont le traité passe pour le meilleur qu’on ait sur les parties solides ; notre Morand, si connu par ses lumieres & ses opérations ; notre Bertin, qui a si bien expliqué les reins ; notre Senac à qui le traité sur le cœur, qu’il nous a donné récemment, assûrera dans les siecles à venir la réputation de grand Physicien & de grand Anatomiste ; notre Ferrein, un des hommes qui entend le mieux l’œconomie animale, & dont les découvertes sur la formation de la voix & des sons, n’en sont devenues que plus certaines pour avoir été contestées ; & les Auteurs de l’Histoire naturelle, dont le second volume est plein de vûes & de découvertes sur l’Anatomie & la Physiologie.

Voilà les hommes utiles auxquels nous sommes redevables des progrès étonnans de l’Anatomie. Si nous n’ignorons plus quelles sont les voies etroites qu’ont à suivre les liqueurs qui se séparent de nos alimens ; si nous sommes en état d’établir des regles sur la diete ; si nous pouvons rendre raison du retour difficile de la lymphe ; si nous savons comment par des obstructions causées dans les vaisseaux qui les portent, ces vaisseaux sont distendus ou relâchés, & comment il s’ensuit une hydropisie plus ou moins considérable, suivant que ces vaisseaux sont plus ou moins gros ; si nous nous sommes assûrés des propriétés de l’humeur pancréatique, & si nous avons vû disparoître le triumvirat & toutes les visions de Vanhelmont, de Sylvius de le Boë sur la fermentation nécessaire à la digestion ; si nous avons vû cesser les suites fâcheuses des blessures du conduit de la parotide ; si nos humeurs sont débarrassées de ces millions d’animalcules dont elles fourmilloient ; si le réservoir de la semence de la femme nous est enfin connu ; si l’homogénéité de cette semence, de celle de l’homme, & d’une infinité d’extraits de substances animales & végétales, est constatée ; si tant d’imaginations bisarres sur la génération viennent enfin de disparoître, &c. c’est aux découvertes des Anatomistes dont nous venons de parler, que nous en avons l’obligation.

Ces découvertes sont donc de la derniere importance. La moindre en apparence peut avoir des suites surprenantes. C’est ce pressentiment qui occasionna sans doute entre les Anatomistes des contestations si vives sur la ramification d’une veine ou d’une artere, sur l’origine ou l’insertion d’un muscle, & sur d’autres objets dont la recherche ne paroît pas fort essentielle au premier coup d’œil.

Une conséquence de ce qui précede, c’est qu’il n’y a rien à négliger en Anatomie, & que plus l’art des dissections s’est perfectionné, plus l’art de guérir est devenu lumineux. Par quel penchant au paradoxe semble-t-on cependant mettre en question si les connoissances d’Anatomie subtile & recherchée ne sont pas superflues ? est-ce sincerement qu’on ferme les yeux sur les avantages de la connoissance de la distribution des plus petits canaux des arteres & des veines, & de la communication de ces vaisseaux les uns avec les autres ? n’est-ce pas l’injection qu’on y fait qui a completé la démonstration de la circulation du sang ? Un homme sans étendue d’esprit & sans vûes lit un recüeil d’observations microscopiques ; & du haut de son tribunal, il traite l’auteur d’homme inutile, & l’ouvrage de bagatelle. Mais que dira ce juge de nos productions, quand il verra ces observations qu’il a tant méprisées, devenir le fondement d’un édifice immense ? Il changera de ton ; il fera l’éloge du second ouvrage, & il ne s’appercevra seulement pas qu’il est en contradiction, & qu’il éleve aujourd’hui ce qu’il déprimoit hier.

Les palettes & la spirale sont les parties les plus déliées d’une montre, mais n’en sont pas les moins importantes. Assûrons-nous des découvertes : mais gardons-nous de rien prononcer sur leurs suites, si nous ne voulons pas nous exposer à faire un mauvais rôle. Sans la connoissance de l’Anatomie déliée, combien de cures qu’on n’eût osé tenter ! Valsalva raconte qu’une dame se luxa une des cornes de l’os hyoide, & que la suite de cet accident fut de l’empêcher d’avaler. Le grand Anatomiste soupçonna tout d’un coup cette luxation & la réduisit. Il y a donc des occasions où la connoissance des parties les plus petites devient nécessaire. Mais de quelle importance ne seroit-il pas de découvrir, si l’air porté dans le poumon suit cette voie pour se mêler au sang ; si la substance corticale du cerveau, n’est que la continuation des vaisseaux qui se distribuent à ce viscere ; si ces vaisseaux portent immédiatement le suc nerveux dans les fibres médullaires ; quelle est la structure & l’usage de la rate ; celle des reins succeinturiaux ; celle du thymus ! &c.

Contestera-t-on à Boerhaave que si nous étions mieux instruits sur les parties solides, & si la nature des humeurs nous étoit bien développée, les lois des Méchaniques nous démontreroient que ces effets inconnus de l’œconomie animale qui attirent toute notre admiration, peuvent se déduire des principes les plus simples ? Quoi donc, n’est-il pas constant que dans la nature où Dieu ne fait rien en vain, la moindre configuration a sa raison ; que tout tient par des dépendances réciproques, & que nous n’avons rien de mieux à faire que de pousser aussi loin que nous le pourrons, l’étude de la chaîne imperceptible qui unit les parties de la machine animale & qui en forme un tout ; en un mot, que plus nous aurons d’observations, plus nous serons voisins du but que l’Anatomie, la Physiologie, la Medecine & la Chirurgie doivent se proposer conjointement.

Mais puisque l’étude de l’Anatomie, même la plus déliée, a des usages si étendus ; puisqu’elle offre un si grand nombre de découvertes importantes à tenter, comment se fait-il qu’elle soit négligée, & qu’elle languisse, pour ainsi dire ? Je le demande aux maîtres dans l’art de guérir, & je serois bien satisfait d’entendre là-dessus leurs réponses.

Nous avons défini l’Anatomie, nous en avons démontré l’utilité dans toutes les conditions ; nous avons exposé ses progrès le plus rapidement qu’il nous a été possible, pour ne pas tomber dans des répétitions, en nous étendant ici sur ce qui doit former ailleurs des articles séparés. Nous avons indiqué des découvertes à faire. Nous allons passer aux distributions différentes de l’Anatomie.

On divise l’Anatomie relativement au sujet dont l’Anatomiste s’occupe, en humaine & en comparée. L’Anatomie humaine, qui est absolument & proprement appellée Anatomie, a pour objet, ou, si l’on aime mieux, pour sujet le corps humain. C’est l’art que plusieurs appellent Anthropologie.

L’Anatomie comparée est cette branche de l’Anatomie qui s’occupe de la recherche & de l’examen des différentes parties des animaux, considérées relativement à leur structure particuliere, & à la forme qui convient le mieux avec leur façon de vivre & de satisfaire à leurs besoins. Par exemple, dans l’Anatomie comparée des estomacs, on observe que les animaux qui ont de fréquentes occasions de se nourrir, ont l’estomac très-petit, en comparaison de certains animaux qui évités par les autres animaux qu’ils dévorent, se trouvent souvent dans la nécessité de jeûner, & à qui il semble que par cette raison la nature ait donné un estomac capable de contenir de la nourriture pour long-tems. Voyez Estomac & Rumination.

Dans l’Anatomie comparée, on examine les brutes & même les végétaux, afin de parvenir, par la comparaison de ce qui s’y passe avec ce qui se passe en nous, à une plus parfaite connoissance du corps humain. C’est la méthode qu’Aristote a suivie. On diroit qu’il n’a immolé tant d’animaux que pour en rapporter la structure à celle de l’homme. Mais qu’on se propose ce but ou non, l’examen qu’on fera des parties des brutes par la dissection, s’appellera toujours Anatomie comparée.

Si l’on fait attention à la multitude infinie d’animaux différens qui couvrent la surface de la terre, & au petit nombre de ceux qu’on a disséqués, on trouvera l’Anatomie comparée bien imparfaite.

Le sujet de l’Anatomie, ou le corps, se divise en parties organiques, & en parties non organiques ; en parties similaires, & en parties dissimilaires, spermatiques, &c. Voyez Organique, Similaire, Spermatique, &c.

La division la plus ordinaire est celle qu’on fait en parties solides, & en parties fluides ; ou en parties qui contiennent, & en parties qui sont contenues. Voyez Solide, Fluide.

Les parties solides sont les os, les nerfs, les muscles, les arteres, les veines, les cartilages, les ligamens, les membranes, &c.

Les parties fluides sont le chyle, le sang, le lait, la graisse, la lymphe, &c.

Voyez à leurs articles Os, Nerf, Muscle, Artere, Veine, &c. Chyle, Sang, Lait, &c.

Quant à l’art d’anatomiser, voyez Anatomique. Voyez Dissection, Disséquer.

Il ne nous reste plus pour achever cet article & offrir en même tems au lecteur un traité d’Anatomie aussi complet qu’il puisse le desirer, que d’ajoûter ici l’explication de nos planches. Cette explication formant proprement l’Anatomie, seroit trop étendue pour pouvoir être placée vis-à-vis de nos figures ; & nous ne lui trouverons aucun lieu plus convenable que celui-ci. Ces Planches ont été dessinées, les unes d’après nature, les autres d’après les Anatomistes les plus célebres. Elles sont au nombre de vingt, & contiennent plus de deux cens figures.

PLANCHE PREMIERE.
Fig. 1. de Vesale, représente le squelete vû en devant.

a L’os du front, ou le coronal. b la suture coronale. c le pariétal gauche. d la suture écailleuse. efg l’os temporal. f l’apophyse mastoïde. e l’apophyse zigomatique. h les grandes aîles de l’os sphenoïde, ou l’apophyse temporale. ii les os de la pomette. k la face des grandes aîles qui se voit dans les fosses orbitaires. l l’os planum. m l’os unguis. n l’apophyse montante de l’os maxillaire. o les os du nez. p la cloison du nez. qq les os maxillaires. rr la mâchoire inférieure. s le trou sourcilier. t le trou orbitaire inférieur. u la cinquieme, x la sixieme vertebre du cou. y le trou de leur apophyse transverse. z le trou mentonier. 1 2 3 le sternum. 1 la piece supérieure qui reste toûjours séparée de celle qui suit. 2 la partie moyenne, qui dans l’adulte n’est composée que d’une seule piece, & de cinq à six dans les jeunes sujets. 3 le cartilage xiphoïde. 4 les clavicules. 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, les vraies côtes. 12, 13, &c. les fausses. 15, 16, 17, 18, les cartilages qui unissent les vraies côtes au sternum. 19 la derniere vertebre du dos. 20, 21, les cinq vertebres des lombes. θ, ω, leurs apophyses transverses. 22 22, l’os sacrum. τ τ, les trous de l’os sacrum. 23 l’omoplate. 24 l’os du bras ou l’humerus. 25 le rayon ou radius. 26 l’os du coude ou le cubitus. 27 le carpe. 28 le métacarpe. 29 les doigts qui sont composés chacun de trois os nommés phalanges. 30, 31, 32, les os innominés ou les os des hanches. 30 l’os ileum. 31 l’os pubis. 32 l’os ischium. 33 le trou ovalaire. 34 le femur. α sa tête. β son col. Δ le grand trochanter. ε le petit trochanter. η le condyle interne. λ le condyle externe. 35 la rotule. 36 le tibia. γ le condyle externe. δ le condyle interne. μ l’empreinte ligamenteuse où s’attache le ligament de la rotule. φ la cheville ou la malléole interne. 37 le peroné. π la malléole externe. 38 le tarse. + l’astragal. ≠ le calcaneum. ⋕ le naviculaire. ⧻ les trois cunéiformes. 39 le métatarse. 40 les doigts qui sont composés chacun de 3 os nommés phalanges.

Figure 2 représente la tête du squelete, vûe dans sa partie inférieure.

ABB aa IIML l’occipital. A le trou occipital. B, B, les condyles de cet os. a, a, les trous condyloïdiens postérieurs. M l’épine. 11 les tubérosités qui s’observent à côté de cette épine. L la tubérosité occipitale. NN la suture lamdoïde. 22 le pariétal. CDEG cdefg 33 l’os temporal. G l’apophyse mastoïde. D l’apophyse styloïde. E l’apophyse zigomatique. G l’apophyse transverse. e la rainure mastoïdienne dans laquelle s’attache le digastrique. d le conduit de la carotide. e l’extrémité du rocher. f la fosse articulaire. g le trou auditif externe. 33 une partie de la fosse temporale. OO la suture zigomatique. FP 5 l’os de la pomette. F l’apophyse zigomatique de cet os, qui avec celle de l’os des tempes E forme l’arcade zigomatique. EFP suture formée par l’articulation de l’os de la pomette avec l’os maxillaire. 5 une partie de la fosse zigomatique. h HIKVX 4 l’os sphénoïde. H, I, K, les apophyses ptérigoïdes. V, X, 4, les grandes ailes. H l’aîle externe. I l’aîle interne. K le petit crochet qui s’observe à l’extrémité de l’aîle interne. h la fosse ptérigoïdienne. 4 le trou oval. X le trou épineux. V la fente spheno-maxillaire. QRS ikl 77 le palais, ou les fosses palatines. 77 les os du palais. l, l, les os maxillaires. RR articulation de ces os avec les os du palais. S articulation des os du palais entre eux. Q articulation des os maxillaires entre eux. i, i, les trous palatins ou trous gustatifs postérieurs. K le trou incisif, ou trou gustatif antérieur. 8 la partie postérieure des cornets inférieurs du nez. 9 la partie postérieure des cornets inférieurs de l’os ethmoïde. 10 l’os vomer. T articulation de cet os avec l’os sphénoïde. m articulation de cet os avec les os du palais. 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, les dents. 11, 12, 13, 14, 15, les dents molaires. 16 la canine. 17, & 18, les deux incisives.

Les Figures 3, 4, 5, représentent des squeletes de fœtus de différens âges.
PLANCHE II.
Figure 1. de Vesale. Elle représente le squelete vû de côté.

aAB le coronal. B la suture coronale. A la tubérosité surciliere. a le trou surcilier. C le pariétal. D l’empreinte musculaire du temporal. E la suture écailleuse. F. la portion écailleuse de l’os des tempes. G l’occipital. H le trou mastoïdien postérieur. I l’apophyse mastoïde. K le trou auditif externe. L l’apophyse zygomatique de l’os des tempes. M l’apophyse zygomatique de l’os de la pommette. LM l’arcade zygomatique. N l’os de la pommette. O l’apophyse orbitaire de l’os de la pommette. P la fosse zygomatique. Q la fosse temporale. R l’orbite. S l’apophyse montante de l’os maxillaire. T les os du nez. V la fosse maxillaire. SV l’os maxillaire. X le condyle de la mâchoire inférieure. Y l’apophyse coronoïde. Z le trou mentonier. b l’entrée des fosses nasales. c le métacarpe. d les doigts. e le second rang des os du carpe. f le troisieme rang des os du carpe. g le cubitus. h le radius. i la tête du radius. k l’olécrane. l l’apophyse coronoïde du cubitus. m le condyle externe de l’humerus. n son condyle interne. o la marque de l’endroit où la tête de l’humérus est séparée de cet os dans le fœtus. p la tête de l’humérus. qrstuxyz l’omoplate. q la fosse sous-épineuse. r la fosse sus-épineuse. s l’acromion. t l’apophyse coracoïde. u l’angle postérieur supérieur. xs l’épine de l’omoplate. y l’angle postérieur inférieur. z le col de l’omoplate. 1 la clavicule. 2, 3, 4, 5, 6, 7, les différentes pieces du sternum dans les jeunes sujets. 8, 9, les deux pieces dont le cartilage xiphoïde est quelquefois composé. 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, & 21, les cartilages des côtes. u endroit où ces cartilages sont unis avec les côtes. 22, 23, & 33, les côtes. 34 la premiere vertebre du cou. 35, 36, 37, les vertebres du cou. 38 l’apophyse épineuse. 39 les apophyses transverses. 40 intervalle entre deux vertebres pour le passage des nerfs. 41, 41, 41, &c. les cinq vertebres lombaires. 42. les os des iles. 43 une partie de l’os sacrum. 44 le coccyx. 45 le fémur. 46 l’os ischion. 47 l’os pubis. 48 la tête du fémur. 49 son cou. 50 le grand trochanter. 51 le condyle externe du fémur. 52 le condyle interne. + la rotule. 53 54 55 le tibia. 54 la tubérosité où s’attache le ligament de la rotule. 55 la malléole interne. 56 le peroné. 57 la malléole externe. 58 l’astragal. 59 le calcaneum. 60 le cuboïde. 61 le naviculaire. 62 le moyen cunéiforme. 63 le petit cunéiforme. 64 le grand cunéiforme. 65 le métacarpe. 66 les doigts.

Figure 2. représente la base du crane.

abcc Le coronal. a l’épine du coronal coupée. b les sinus frontaux. c, c, les fosses antérieures de la base du crane. eeff l’os ethmoïde. d l’apophyse crista-galli. e, e, f, f, les trous qui percent de chaque côté la lame. efghiklmno l’os sphénoïde. g la fosse pituitaire. h, h, les petites aîles de l’os sphénoïde. i les apophyses clinoïdes antérieures. l, l, les apophyses clinoïdes postérieures. m la fente sphénoïdale. n le trou oval. o le trou épineux. m, n, o, les grandes aîles. pq le rocher. p le trou déchiré antérieur. q l’angle postérieur supérieur du rocher. m, n, o, p, q, les fosses moyennes de la base du crane. r le trou auditif. s le trou déchiré postérieur. t, t, t, les sinus latéraux. u la fin du sinus longitudinal. x le grand trou occipital. s, e, u, les fosses postérieures inférieures du coronal.


Figure 3. représente les dents dans leur entier.

1, 2, Les incisives. 3 les canines. 4, 5, 6, 7, 8, les molaires. 999 le collet de la dent. 10 10 la couronne de la dent.

Figure 4. de Clopton Havers.

AAAA La partie antérieure du genou, séparée des autres. a, a, a, les grandes glandes muqueuses. bbbb la membrane capsulaire. c la rotule.

Figure 5 du même. Un petit sac de moelle qui est composée de petites vésicules.
Figure 6 du même. Glande muqueuse tirée du sinus de la partie inférieure de l’humérus.
PLANCHE III.
Figure 1 de Vesale. Elle représente le squelete vû en arriere.

1, 1, Les pariétaux. 2 la suture sagittale. 3 6 le temporal. 3 la fosse temporale. 6 la fosse zygomatique. 44 la suture lambdoïde. 5 l’occipital. 7 l’arcade zygomatique. 8 9 10 la mâchoire inférieure. 8 son condyle. 9 l’apophyse coronoïde. 10 le trou mentonier. + la tubérosité occipitale. 11, 11, 11, & 12, les 7 vertebres du cou. 13, 14, &c. 24, les 12 vertebres du dos. 25, & 29, les 5 vertebres des lombes. 30, 30, &c. les apophyses transverses. 31, 31, les apophyses épineuses. 32 l’articulation des apophyses transverses des vertebres du dos avec les côtes. 33 34 l’angle des côtes. 35 36 & 39 l’omoplate. 35 la fosse sous-épineuse. 36 & 37 l’épine de l’omoplate. 36 l’apophyse acromion. 38 la fosse sus-epineuse. 39 l’angle antérieur de l’omoplate, qui reçoit dans la cavité glénoïde la tête de l’humérus. 40 41 42 & 44 l’humérus. 40 la tête de l’humerus. 41 empreinte musculaire, ou le deltoïde. 42 le condyle interne. 43 la poulie de cet os qui est reçûe dans la partie supérieure du cubitus. 44 petite fossette postérieure qui reçoit l’extrémité de l’olécrane. 48 49 & 57 l’os des îles. 52 48 51 la crête. 49 l’échancrure sciatique. 50 l’épine postérieure supérieure. 51 l’épine postérieure inférieure. 52 l’épine antérieure supérieure. 53 l’épine antérieure inférieure. 54 la tubérosité de l’ischion. 55 & 61 le fémur. 55 la tête du fémur. 56 le grand trochanter. 57 le petit trochanter. 58 & 59 la ligne âpre. 60 le condyle externe. 61 le condyle interne. 62 le cartilage intermédiaire de l’articulation. 63 64 66 67 le tibia. 63 le condyle externe. 64 le condyle interne. 67 la malléole interne. 65 68 le péroné. 68 la malléole interne. 69 l’astragal. 70 le calcaneum. 71. le cuboïde. 72 le moyen cunéiforme. 73 le petit cunéiforme. 74 le métatharse. 75 les doigts. 76 le scaphoïde. 77 le grand os cunéiforme, &c. comme dans la figure premiere de la planche premiere & seconde.

Figures 2. 3. 4. 5. 6. 7. & 8. représentent différens degrés d’ossification de l’os pariétal, par où l’on voit comment les intervalles entre les fibres osseuses se sont remplis par degrés.
PLANCHE IV.
Figure 1. d’Albinus.

aa Les muscles frontaux. b une partie de l’aponevrose qui recouvre le muscle temporal. d une partie du muscle occipital gauche. c le muscle supérieur de l’oreille. d le muscle antérieur de l’oreille. ee l’orbiculaire des paupieres. f le tendon de ce muscle. g le muscle surcilier. hh les pyramidaux du nez. i l’oblique descendant du nez. k une partie du myrtiforme. ll le grand incisif. m le petit zygomatique. n le grand zygomatique. o le canin. pp le masseter. q le triangulaire de la levre inférieure. r le quarré de la levre inférieure. ss l’orbiculaire des levres. uu le peaussier. xx le sterno-mastoïdien. yy le clino-mastoïdien. z le sterno-hyoïdien. A le sterno-thyroïdien. B la trachée-artere. CD le trapeze. E le deltoïde. F le grand pectoral. GHIN le biceps. G la courte tête. N la longue. H son aponevrose coupée. I son tendon. K le long extenseur. L le court extenseur. MM le brachial interne. O le coraco-brachial. P le long supinateur. Q le rond pronateur. R le radial interne. S le long palmaire. T l’aponevrose palmaire. VV le sublime. X le fléchisseur du pouce. Y les extenseurs du pouce. 1 le thenar. 2 le court palmaire. 3 l’hypothenar. 4 les ligamens qui retiennent les tendons des fléchisseurs des doigts. 5 le sublime ou le perforé. 6 le profond ou le perforant. 7 le meso-thenar. 8 8 le radial externe. 9 9 le long extenseur du pouce. 10 le court. 11 l’extenseur des doigts. 13 le muscle adducteur du pouce. 14 l’interosseux du doigt index. 15 le ligament annulaire externe. θ le grand dorsal. 16, 16, 16, les digitations du grand dentelé. 17 17 le muscle droit du bas-ventre qui paroît à travers l’aponevrose du grand oblique. 18 18 le grand oblique. 19 le ligament de Fallope. l’anneau. 20 le testicule dans les enveloppes sur lesquelles le muscle cremaster s’étend. 21 l’aponevrose du fascia-lata. 22 le fascia-lata. 23 le couturier. 24 l’iliaque. 25 le psoas. 26 le pectinée. 27 le triceps supérieur. 28 grêle interne. 29 le droit antérieur. Δ le triceps inférieur. 30 le vaste externe. 31 le vaste interne. 32 le tendon du couturier. 33 le tendon du grêle interne. 34 le cartilage inter-articulaire. 35 le ligament de la rotule. 36 le jambier antérieur. 57 l’extenseur commun. 38 le fléchisseur des doigts. 39 le fléchisseur du pouce. 40 le jambier postérieur. 41 ligament qui retient les fléchisseurs du pié. 42 les jumeaux. 43 le solaire. 44, 45, les ligamens qui retiennent les extenseurs du pié & des doigts. 46 le court extenseur des doigts. 47 le thenar.

Figure 2. d’Albinus.

A le ligament transversal du carpe. a partie de ce ligament attachée à l’os pisi-forme. b la partie attachée à l’os naviculaire. B canal par lequel passe le tendon du radial interne. c abducteur du petit doigt. d son origine de l’os pisiforme. e son attache au ligament du carpe. D le court fléchisseur du petit doigt. f son origine du ligament du carpe. g tendon qui lui est commun avec l’abducteur du petit doigt. EE adducteur de l’os du métacarpe du petit doigt qui est ici recouvert par le court fléchisseur E, & par l’abducteur C. F le court abducteur du pouce. h son origine du ligament du carpe. i partie de l’extrémité du tendon insérée au premier os du pouce. k portion tendineuse qui s’unit aux extenseurs & au court fléchisseur du pouce. G l’opposant du pouce. H le tendon du court extenseur coupé. I tendon commun des extenseurs du pouce, qui s’étendent jusqu’au dernier os du pouce. KL le court fléchisseur du pouce. Km sa premiere queue. Ln sa seconde queue. l sa troisieme queue. I partie qui naît du ligament du carpe. m extrémité tendineuse de la premiere queue qui s’insere au premier os du pouce ; c’est une partie de celui qui s’insere à l’os sesamoïde, & qui se trouve au-dessous de cette extrémité tendineuse. no extrémité tendineuse de la derniere portion. n la partie insérée à l’os sésamoïde. o la partie qui s’insere au premier os du pouce. M adducteur du pouce couvert en partie par le court fléchisseur L, en partie par l’interosseux postérieur Q du doigt du milieu. p une partie de la portion qui vient de l’os du métacarpe, qui soûtient le doigt du milieu. Q l’interosseux postérieur du doigt du milieu, couvert par l’interosseux p & le fléchisseur L. r son tendon par le quel il s’unit au tendon de l’extenseur commun des doigts. R l’interosseux antérieur du doigt du milieu couvert par l’adducteur M. S l’interosseux postérieur du doigt index couvert par l’adducteur M. s son tendon par lequel il s’insere au troisieme os, après s’être uni au tendon de l’extenseur commun du doigt index. T l’interosseux antérieur de l’index couvert par l’adducteur M & l’abducteur N. V abducteur de l’index couvert par l’adducteur M. t l’extrémité de son tendon, par laquelle u il s’insere au premier os du doigt index. W le tendon du premier vermiculaire, qui s’unit avec le tendon commun des éxtenseurs de l’index, & de-là s’insere au troisieme os. X tendon du second vermiculaire coupé, lequel s’unit au tendon de l’interosseux R avec lequel il forme Y le tendon commun qui se rend au troisieme os, après s’être uni avec le tendon de l’extenseur commun. Z tendon du troisieme vermiculaire coupé, lequel s’unit au tendon de l’interosseux p, d’où Γ, le tendon commun, s’unissant avec le tendon de l’extenseur commun, va s’insérer au troisieme os. Δ tendon du quatrieme vermiculaire coupé, lequel s’unit au tendon de l’interosseux N, d’où Θ le tendon commun s’unissant avec le tendon de l’extenseur propre du petit doigt, va s’insérer ensuite au troisieme os. Λ ligament par lequel le tendon des fléchisseurs, c’est-à-dire, le sublime & le profond, sont couverts. α α α α son attache à chaque bord du premier os. ΞΞ tendon du profond coupé au commencement de chaque doigt, où il est au-dessous du tendon Π du sublime. β β β certaine marque de division. γ l’extrémité du tendon insérée au troisieme os. Π le tendon du sublime, coupé & couvert par le ligament Λ. Σ Φ les deux portions dans lesquelles le sublime se divise, couvertes par les ligamens Λ & Ψ. Ψ le ligament par lequel le tendon du profond & l’extrémité du tendon du sublime est couverte jusqu’à la partie moyenne du second doigt. δ δ ligament attaché au bord de chaque os.

Figure 3. de de Courcelles.

A1 a 2 la grande aponevrose de la plante du pié. A1 son principe. A2, 3, 4, ses limites autour de la plante du pié. A5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, ses divisions en portions. B123 petite aponevrose de la plante du pié. B1 son commencement. B3 son extrémité. C 1, 2, 3, 4, les trous pour le passage des vaisseaux. D queue de la grande aponevrose. E fibres tendineuses courbes. F le tendon d’Achille. G le commencement de l’abducteur du plus petit doigt du pié. H fibres de la petite aponevrose qui recouvrent le tubercule de l’os du métatharse, ou cinquieme doigt. I l’abducteur du pouce couvert en grande partie par la grande aponevrose. K1 2 3 le ligament latéral interne. K1 2 la partie ouverte de ce ligament. L les vaisseaux qui passent par ce ligament. M le tendon du long fléchisseur des doigts. N le tendon du jambier postérieur. O le tendon du jambier antérieur. P l’astragal. Q1 2 3 lambeau de peau. R élévations graisseuses qui recouvrent les extrémités de la grande aponevrose. S12345 le pouce & les doigts. T une partie du court fléchisseur du pouce.

PLANCHE V. d’Albinus.
Figure 1.

aa les muscles occipitaux. c le releveur de l’oreille. d le frontal. e une partie de l’aponevrose qui recouvre le temporal. f l’orbiculaire des paupieres. F le muscle antérieur de l’oreille. g le zygomatique. h le masseter. i le thyro-mastoïdien. k le splenius. lll le trapeze. m le petit complexus. nn le deltoïde. o le sous-épineux. p le rhomboïde. q le petit rond. r le grand rond. s le long extenseur. tt le court extenseur. u le brachial externe. x le brachial interne. y le long supinateur. zz le radial externe. 1 l’anconée. 23 l’extenseur commun des doigts. 44 le long extenseur du pouce. 5 le court extenseur. 6 le cubital interne. 7 l’extenseur du petit doigt. 8 le cubital externe. 9. le ligament annulaire externe. 10 ligament particulier qui retient le tendon de l’extenseur du petit doigt. 11 le tendon de l’extenseur commun. 12 les tendons des interosseux. + l’union des tendons des extenseurs. 13 le grand dorsal. 14 le grand oblique du bas ventre. 15 le moyen fessier recouvert de l’aponevrose du fascia-lata. 16 le grand fessier. 17 le vaste externe recouvert du fascia-lata. 18, 19 le biceps. 18 la longue tête. 19 la courte. 20, 22 le demi-membraneux. 21 le demi-nerveux. 23 le triceps inférieur. 24 le grêle interne. 25 le vaste interne. 26 le plantaire. 27 les deux jumeaux. 28 le solaire. 29 le long fléchisseur du pouce. 30 le court peronier. 31 le peronier antérieur. 32 ligament qui retient les tendons de l’extenseur des doigts. 33 ligamens qui retiennent les tendons des peroniers. 34 le grand parathenar ou l’abducteur du petit doigt.

Figure 2.

A l’interosseux antérieur du petit doigt. ab son origine de l’os du métacarpe du petit doigt. c l’extrémité de son tendon. B l’interosseux postérieur du doigt annulaire couvert en partie par l’interosseux A. de son origine de l’os du métacarpe du doigt annulaire. f tendon par lequel il s’unit avec le tendon de l’extenseur commun, & va s’insérer au troisieme os. CD l’interosseux postérieur du doigt du milieu. C portion de ce muscle qui vient de l’os du métacarpe du doigt annulaire. De autre portion qui vient de celui du doigt du milieu. gh son origine de l’os mitoyen du métacarpe. i tendon par lequel il s’unit avec le tendon de l’extenseur commun, & va s’insérer au troisieme os. EF l’interosseux antérieur du doigt du milieu. E une partie qui sort de l’os du métacarpe du doigt du milieu. Kl son origine. F partie qui provient de l’os du métacarpe du doigt index. n son extrémité tendineuse. G interosseux antérieur de l’index. no son origine de l’os du métacarpe du doigt index. p son extrémité tendineuse ; q insérée au premier os du métacarpe. H. tendon du second vermiculaire coupé, lequel s’unit au tendon de l’interosseux EF avec lequel il forme L le tendon commun qui s’unit au tendon de l’extenseur propre du petit doigt, & va s’insérer au troisieme os. M tendon du sublime coupé. r quelque marque de division. N, O les deux portions dans lesquelles le tendon du sublime se fend. p une partie qui s’en détache, & par laquelle ils sont unis. QR extrémité des queues au-de-là de cette partie, par laquelle elles sont unies. SS partie par laquelle elles touchent le tendon du profond qui est à côté. tu l’extrémité de ces queues insérées au second os. 1. l’os pisiforme. 2 le cuboïde. 3 une partie de l’os cuboïde articulée avec le radius, & recouverte d’un cartilage. 4 son bord recouvert d’un cartilage. 5 l’os lunaire. 6 son bord recouvert d’un cartilage. 7 sa face articulée avec le radius, & recouverte d’un cartilage. 8 l’os naviculaire. 9 son bord recouvert d’un cartilage. 10 son extrémité articulée avec le radius, & recouvert d’un cartilage. 11 son bord recouvert d’un cartilage. 12 le trapese. 13 son bord revêtu d’un cartilage. 14 son sinus par lequel passe le tendon du radial externe. 15, 16 ses bords revêtus de cartilages. 17 le trapezoïde. 18 & 19 ses bords revêtus de cartilages. 20 le grand. 21 sa tête revêtue d’une croûte cartilagineuse. 22 son bord revêtu de cartilages. 23 l’os cunéiforme. 24 son bord revêtu de cartilages. 25 l’apophyse ensiforme. 26 26 sa face revêtue d’un cartilage, & articulée avec le cuboïde & le lunaire. 27 son bord revêtu d’un cartilage. 28 l’os du métacarpe du petit doigt. 29, 30 ses bords revêtus de cartilages. 31 sa tête inférieure revêtue de cartilages. 32 petit os sesamoïde qui se trouve quelquefois. 33 l’os du métacarpe du petit doigt. 34, 35, 36, ses bords revêtus de cartilages. 37 sa tête inférieure revêtue de cartilages. 38 38 l’os du metacarpe du milieu. 39, 40, 41, ses bords revêtus de cartilages. 42 sa tête inférieure revêtue de cartilages. 43 l’os du métacarpe de l’index. 44, 45, ses bords revêtus de cartilages. 46 46 son extrémité inférieure revêtue de cartilages. 47 l’os sesamoïde qui s’observe dans quelques sujets. 48, 48, les secondes phalanges. 49, 49, leurs bords revêtus de cartilages. 50, 50, &c. leurs éminences inégales. 51, &c. leurs extrémités inférieures revêtues de cartilages & articulées avec les secondes phalanges. 52, 52, les troisiemes phalanges. 53, &c. leurs bords revêtus de cartilages. 54, 54, &c. leurs éminences inégales. 55 leurs extrémités inférieures articulées avec la troisieme phalange, & revêtue de cartilages. 56, 56, &c. les troisiemes phalanges. 57 leurs bords revêtus de cartilages. 58, &c. leurs éminences inégales. 59 leurs extrémités inférieures inégales en dedans. 60 l’os du métacarpe du pouce. 61 son bord revêtu de cartilages. 62 63 une partie de son extrémité inférieure revêtue de cartilages distingués en deux faces, qui reçoivent les os sesamoïdes. 64 65 les os sesamoïdes. 66 le premier os du pouce. 67 son bord revêtu de cartilages. 68 une partie de l’extrémité inférieure de ce même os revêtue de cartilages, & articulée avec le dernier os. 69 le dernier os du pouce. 70 son bord revêtu de cartilages. 71 son extrémité inégale. 72 l’os sesamoïde qui s’observe rarement.

PLANCHE VI.
Figure 1. d’Albinus.

F l’abducteur de l’index. α son origine de l’os du métacarpe du pouce. Δ l’intérosseux antérieur, couvert en partie par l’abducteur F. β γ son origine de l’os du métacarpe du doigt index. Θ Λ l’intérosseux anterieur du doigt du milieu. Θ sa tête qui vient de l’os du métacarpe du doigt index. δ ε son origine de l’os du métacarpe du doigt index. Λ portion insérée à l’os du métacarpe du doigt du milieu. ζ η son origine de l’os du métacarpe du doigt du milieu. β β l’union des têtes de ce muscle. ι extrémité commune charnue. κ le tendon dans lequel il se termine. Ξ Π l’intérosseux postérieur du doigt du milieu. Ξ sa tête qui vient de l’os du métacarpe du doigt du milieu. λ ν son origine de l’os du métacarpe du doigt du milieu. Π sa tête qui vient de l’os du métacarpe du doigt annulaire. ν ξ son origine de cet os du métacarpe. ο union des têtes. π extrémité commune charnue. S tendon qui s’unit au tendon de l’extenseur commun, & s’insere au troisieme os. Σ φ l’intérosseux postérieur au doigt annulaire. Σ sa tête qui vient de l’os du métacarpe du doigt annulaire. ϐ ς son origine de l’os du métacarpe du doigt annulaire. φ tête qui vient de l’os du métacarpe du doigt annulaire. τ υ son origine de cet os du métacarpe. φ union des têtes. χ extrémité commune charnue. υ le dernier tendon. Υ abducteur de l’os du métacarpe du quatrieme doigt, lequel s’insere à cet os, & est recouvert par l’abducteur du petit doigt Ω. Ω abducteur du petit doigt de la main. ω extrémité tendineuse qui s’unit au tendon de l’extenseur propre du petit doigt. a l’intérosseux antérieur du petit doigt couvert par l’intérosseux Σ Φ. b son tendon qui s’unit au tendon du quatrieme vermiculaire. c l’intérosseux antérieur du doigt annulaire couvert par l’intérosseux Ξ Π. d son tendon qui s’unit au tendon du troisieme vermiculaire. e l’intérosseux postérieur de l’index couvert par l’intérosseux Θ Λ. f son tendon qui s’unit au tendon commun de l’extenseur de l’index, & s’insere au troisieme os. g l’aponevrose de l’abducteur de l’index qui s’unit au tendon commun de l’extenseur de l’index. h le tendon de l’extenseur commun des doigts qui se rend au doigt index. i le tendon coupé de l’indicateur. k le tendon commun de l’indicateur & de l’extenseur commun. ll. le tendon de l’extenseur commun qui se rend au doigt du milieu. mno le tendon de l’extenseur commun qui se rend au troisieme doigt, & qui avant que d’arriver à ce doigt est composé des deux m n. p p le tendon de l’extenseur propre du petit doigt. q, q, q, q, les aponevroses produites par les tendons des extenseurs des doigts qui environnent leur articulation avec les os du métacarpe auxquels ils s’attachent. r l’aponevrose que fournit le premier vermiculaire au tendon commun des extenseurs de l’index. s, s, s, les aponevroses que fournissent les tendons des intérosseux e Ξ Π. Σ Φ, celles qui s’unissent aux tendons des extenseurs, & se terminent sur leur dos, & sont continues par la partie supérieure aux aponevroses q, q, q. t, t, les aponevroses semblables, produites par les tendons des intérosseux Θ, Λ, c, a, & des vermiculaires. u tendon du premier vermiculaire, lequel s’unit avec le tendon commun de l’extenseur de l’index. v, v, v, les tendons des intérosseux e, Ξ, Π, Σ, Φ, unis avec les tendons des extenseurs k, l, o. w, w, w, les tendons communs des intérosseux & des vermiculaires unis avec les tendons des extenseurs. x le tendon commun de l’abducteur du petit doigt, & de son petit fléchisseur unis avec le tendon p. y, y, y, y, extrémités des tendons des extenseurs z, z, z, z, qui se rendent aux secondes phalanges. A le tendon du premier vermiculaire, fortifié par une portion k qu’il reçoit du tendon commun des extenseurs de l’index, & qui se porte au troisieme os. B, B, B, les tendons des intérosseux e, Ξ, Π, Σ, Φ, fortifiés par une portion des tendons des extenseurs k, l, o, qui se portent au troisieme doigt. C, C, les tendons des intérosseux Θ Λ, c, a, communs avec les vermiculaires, fortifiés par une portion des tendons des extenseurs, l, o, p, & qui se portent à la troisieme phalange. D le tendon commun de l’abducteur du petit doigt & de son petit fléchisseur, qui reçoit une portion de l’extenseur p, & se porte à la troisieme phalange. E, E, E, E, les extrémités communes formées de l’union des tendons, AB de l’index, CB du doigt du milieu, CB du troisieme doigt, CD du quatrieme, & FFFF inseré aux troisiemes phalanges. G le tendon coupé du petit extenseur du pouce. H le tendon coupé du grand extenseur du pouce. J le tendon commun du grand & du petit extenseur du pouce, K qui se rend à la derniere phalange du pouce. L l’aponevrose qui environne la capsule de l’articulation du pouce avec le métacarpe. M l’aponevrose que le tendon commun des extenseurs de l’index reçoit de la queue postérieure du fléchisseur court du pouce, laquelle est continue à l’aponevrose L. N la queue postérieure du fléchisseur court du pouce, couverte par l’abducteur Γ, & par l’abducteur Θ. OP l’extrémité de l’abducteur du pouce, couvert par l’abducteur Γ. P son extrémité tendineuse insérée au premier os du pouce. 1 l’os naviculaire. 2 son éminence unie avec le cubitus, & revêtue d’un cartilage mince. 3 l’éminence par laquelle il est articulé avec le trapeze & le trapezoïde, couvert d’une croûte cartilagineuse mince. 4, 5, ses bords revêtus d’une croûte cartilagineuse mince. 6 le lunaire. 7 son éminence reçûe dans l’extrémité du radius, & recouverte d’un cartilage mince. 8, 9, 10, ses bords enduits d’un cartilage. 11 le cuboïde. 12 sa surface articulée avec le radius, & revêtue d’un cartilage poli. 13, 14, ses bords revêtus d’un cartilage poli. 15 sa face par laquelle il est articulé avec le cunéiforme, & laquelle est recouverte d’un cartilage mince. 16 le pifisorme. 17 l’os cuneiforme. 18 sa partie articulée avec le cuboïde & le lunaire, & revêtue d’un cartilage poli. 19, 20 ses bords revêtus d’un cartilage poli. 21 le grand. 22 sa tête recouverte d’un cartilage, & articulée avec le lunaire & le naviculaire. 23, 24, 25, ses bords revêtus de cartilages. 26 le trapezoïde. 27, 28, 29 ses bords revêtus de cartilages. 30 le trapeze. 31, 32, ses bords revêtus de cartilages. 33 l’os du métacarpe du pouce. 34 son bord revêtu de cartilages. 35 le premier os du pouce. 36 la face de sa tête inférieure revêtue de cartilages. 37 le dernier os du pouce. 38 son bord revêtu de cartilages. 39 son extrémité éminente & inégale. 40, 40, 40, les os du métacarpe de la main. 41, 42, &c. 49, leurs bords revêtus de cartilages. 50, 50, &c. les premieres phalanges des doigts, 51, 51, &c. Leurs parties articulées avec la seconde phalange, & revêtues d’un cartilage. 52, 52, &c. les secondes phalanges. 53, 53, leurs bords revêtus de cartilages. 54 54, leur partie articulée avec la troisieme phalange, & revêtue d’un cartilage. 55, &c. les troisiemes phalanges. 56, &c. leurs bords revêtus d’un cartilage. 57, &c. leurs extrémités inégales.

Figure 2. de de Courcelles.

A une portion de la petite aponevrose de la plante du pié, qui marque le lieu de son insertion. B l’adducteur du petit doigt on son insertion. C l’abducteur du pouce avec son double tendon. D 1, 2, le fléchisseur court du petit doigt divisé en deux ventres. E 1, 2, l’origine de l’abducteur du petit doigt attaché à l’une & l’autre tubérosité du calcaneum ; on voit le muscle même séparé en B. F l’origine de l’abducteur du pouce. G 1, 2, le tendon du long péronier. H 1, 2, 3, les extrèmités des tendons du fléchisseur court des doigts coupé. J le premier tendon coupé. K 1, 2, 3, le reste des autres tendons. L l’extremité du tendon tibial postérieur attaché au premier os cunéiforme. M 1, 2, 3, 4, 5, les quatre queues du tendon du long fléchisseur des doigts, dont la premiere, 4, 5, est coupée transversalement. M 6 le tendon du fléchisseur long des doigts plus large dans l’endroit, où il se sépare en 4 parties. M 7 le tendon du long fléchisseur des doigts. N une autre tête qui se joint au tendon du perforant. O portion tendineuse remarquable qui vient du tendon du fléchisseur long du pouce, & qui s’étend sur celui du perforant. P portion tendineuse beaucoup plus petite, & qui provient des mêmes tendons. Q portion tendineuse qui vient du tendon du perforant, & qui s’insere dans celui du fléchisseur long du pouce. R petit muscle qui se termine en O. S une partie du transversal du pié, qui paroît entre les queues du perforant. T l’interosseux interne ou inférieur du petit doigt. V l’interosseux externe du troisieme doigt après le pouce. UW les deux ventres extérieurs du fléchisseur court du pouce. X 12, le ventre interne du même muscle. Y une partie de l’adducteur du pouce. Z 1, 2, 3, 4, les quatre muscles lombricaux. a 1 2 la gaine ouverte pour le tendon du fléchisseur long du pouce. b 12 la gaine que forme le ligament latéral interne, ouverte pour le passage du tendon du fléchisseur long des doigts. c apophyse dans la base du cinquieme os du metatharse, d tendon du long fléchisseur du pouce.

Figure 3 du même.

A le fléchisseur court du petit doigt séparé de son origine. B l’extrémité du tendon de l’abducteur du pouce. C le tendon du court péronier. D le tendon du long péronier. E l’origine d’un petit muscle. F l’extrémité du tendon du jambier postérieur. G le fléchisseur long du pouce. H rameau considérable qui vient du tendon du fléchisseur long du pouce, & s’unit à celui du perforant. J le petit rameau qui s’unit au tendon, dont nous avons déjà fait mention. K portion du tendon du fléchisseur long des doigts, qui s’unit à celui du pouce. L petit muscle coupé transversalement dans son principe E. M l’autre tête qui s’unit au tendon du fléchisseur long des doigts. N son principe qui s’attache au petit tubercule du calcaneum. O 1 tendon commun du perforant coupé. O 2, 3, 4, 5, 6, les quatre queues dans lesquelles ils se divisent, dont la premiere 2 3 est coupée en travers. P 1, 2, 3, 4, les quatre muscles lombricaux. Q 1, 2, les dernieres queues du tendon du fléchisseur court des doigts. R le muscle transverse du pié. S 1, jusqu’à 6, le court fléchisseur du pouce. S 1, 2, 3, ses trois ventres. S 4 6 sa double origine. S 5 continuation de la membrane qui forme les gaines des fléchisseurs longs. T 1 jusqu’à 4, l’adducteur du pouce. T 1, 2, 3, les trois ventres de l’adducteur du pouce. T 4 son origine du calcaneum, & le grand ligament même du calcaneum. V l’interosseux interne ou inférieur du petit doigt. U l’interosseux externe ou supérieur du troisieme doigt après le pouce. W l’interosseux interne ou inférieur du troisieme doigt. X l’interosseux externe ou supérieur du second doigt. Y l’interosseux interne ou inférieur du second doigt. Z l’interosseux externe ou supérieur du premier doigt. a la gaine ouverte & produite par le ligament latéral interne du fléchisseur long des doigts. b la gaine qui vient du même ligament, par laquelle passe le tendon du flechisseur long du pouce, & qui est aussi ouverte.

Figure 4 du même.

A la grande aponevrose renversée. B 1, 2, 3, les trois portions charnues de la même aponevrose. C la petite aponevrose renversée. D 1 portion charnue antérieure de la petite aponevrose en situation, & recouverte par une aponevrose mince, & transparente dans cet endroit. E 1, 2, 3, le fléchisseur court des doigts du pié, qui a trois ventres presque séparés jusqu’à son origine. F 1, 2, 3, les trois tendons du même muscle qui appartiennent aux trois premiers doigts. G une partie de l’abducteur du pouce. H le tendon de l’abducteur du petit doigt. H 1, 2, ses deux ventres divises jusqu’à leur origine. J 1 2 le fléchisseur court du petit doigt, avec les deux portions dans lesquelles il se divise. K une partie du fléchisseur court du pouce. L extrémité de la grande aponevrose, ou quatrieme portion en corps entier. N l’autre tête qui s’unit au tendon du long fléchisseur des doigts, ou la masse charnue de la plante du pié. O 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, les quatre tendons du long fléchisseur des doigts du pié. P 1, 2, 3, les gaines ou les ligamens qui couvrent les tendons du long & court fléchisseur des doigts. Q la gaine qui recouvre le tendon du perforant & l’extrémité du perforé. R. la gaine qui recouvre le tendon du perforé. S 1 2 la même gaine que P 1 2 3 ouverte. T 1 2 la même gaine que Q coupée. V 1 2 la même gaine que R ouverte. U 1 2 3 la gaine du pouce divisée en trois parties, pour recouvrir le tendon du long fléchisseur du pouce. W 1, 2, 3, 4, les quatre muscles lombricaux. X le tendon du fléchisseur long du pouce. Y l’interosseux interne ou inférieur du petit doigt. Z 1 2 l’interosseux externe ou supérieur du troisieme doigt après le pouce. a montre l’endroit du gros tubercule du calcaneum, d’où naît la grande aponevrose plantaire ; & b, celui d’où naît la petite aponevrose.

PLANCHE VII.
Figure premiere d’Haller. Elle représente le diaphragme.

A le cartilage xiphoïde. B, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, les cartilages des 7 côtes inférieures. C, 1, 2, 3, les trois vertebres supérieures des lombes. D le tronc de l’aorte coupé. E l’orifice de l’artere celiaque. F la mésentérique supérieure. GG les arteres rénales. H la veine-cave coupée dans son orifice. I l’œsophage. K le muscle psoas. L le quarré des lombes. NN le nerf intercostal. OO le nerf splanchnique, ou le rameau principal du nerf intercostal, lequel forme les ganglions semi-lunaires. P la derniere paire dorsale qui sort au-dessus de la douzieme vertebre du dos. QQ une partie des veines phréniques. R l’arc intérieur ou la limite de la chair o à laquelle le péritoine est adherent ; il se termine par des fibres ligamenteuses ou tendineuses, qui viennent de l’apophyse transverse de la premiere vertebre des lombes ; elle donne passage au psoas. S ligament fort continu aux fibres tendineuses du muscle transverse de l’abdomen : il vient en s’unissant avec l’arc R de l’apophyse transverse de la premiere vertebre des lombes, se termine à la pointe de la douzieme côte, & il est constant que la partie interne de ce ligament donne passage au quarré. TVXYZ Γ Δ Θ Λ Ξ Ω tendon du diaphragme. TTT le principal tissu des fibres tendineuses, qui unit les chaires opposées, les appendices avec les fibres qui viennent du sternum, & ces mêmes appendices avec les fibres qui viennent des côtes. V le péritoine est fortifié dans cet endroit par des fibres tendineuses éclatantes, en commençant au ligament S, & on les separe souvent difficilement des chaires qui viennent du ligament. X, fibres tendineuses qui côtoyent les bords de l’aîle gauche : elles viennent du trousseau que le ligament R envoye, & elles se terminent à la partie supérieure de l’œsophage dans la principale couche. TV, gros trousseau de fibres creuses en général en forme de lune, dont les cornes se terminent dans les muscles intercostaux ; la partie courbe est couverte par l’œsophage & par la veine-cave ; les fibres des chaires moyennes s’élevent sur ce trousseau. ZZ, différens entrelacemens de fibres. Ω fibres trasverses. Γ le faisceau antérieur de la veine-cave, tendineux, fort, placé devant l’orifice de cette veine presque transverse, il sort en partie du grand paquet Δ, & en partie des fibres du paquet gauche Δ. Δ faisceau gauche de la veine-cave qui sort en partie des chaires moyennes, & en partie des fibres recourbées du faisceau postérieur. Θ faisceau postérieur de la veine-cave, qui s’observe constamment large continue au tissu principal de l’aîle droite, & qui dégenere en partie dans le faisceau Δ ; en partie au-dessus de ce faisceau, en se prolongeant dans les fibres charnues moyennes. Λ faisceau droit de la veine-cave. Ξ ce trou s’observe souvent pour l’artere phrénique, quand elle perce la couche inférieure du tendon, & se porte en cette couche, & la couche supérieure. aaa, les chairs qui viennent des côtes. bb, les chairs qui viennent du ligament S, qui montent presque droites, & soûtiennent le rein & la capsule rénale. cc les chairs qui proviennent de l’arc intérieur R. defghm Π le pilier droit du diaphragme. d l’appendice latéral externe. e le second appendice. f une autre portion du second appendice. g le tendon commun des deux portions e & f. h l’appendice intérieure, dont une partie s’unit avec la portion g, & forme le tendon m, & en partie forme la colonne tendineuse k, qui en s’unissant à celle du côte gauche l s’unit au tendon i & s’insere dans la troisieme vertebre vers Π. o appendice intérieur. p appendice moyen. q appendice extérieur. r chair qui provient du ligament R, & répond à b. s chair du ligament S, qui répond à b. tuwx croix ou décussation des appendices intérieurs au-dessous de l’œsophage. t la cuisse droite & supérieure qui descend à droite. u la seconde cuisse droite qui s’en va à droite & en bas. w la troisieme cuisse plus grande, qui va de gauche à droite. xx la quatrieme cuisse plus grande, qui va de droite à gauche. y la colonne droite de l’œsophage. z la gauche. α β l’accroissement des colonnes au-dessous de l’œsophage. α la colonne droite antérieure. β la gauche postérieure.

Figure 2. de M. Duverney, représente le pharynx vû postérieurement.

A le muscle œsophagien. B le crico-pharyngien. C le thyro-pharyngien. D le cephalo-pharyngien. E portion des condyles de l’occipital. F commencement de la moëlle épiniere. GG une partie de la dure-mere, qui recouvre le cervelet. H la trompe d’Eustachi. I le peristaphylin interne. K le pterigo-pharyngien. L le mylo-pharyngien. M le glosso-pharingien. N le stylo-pharyngien. O le stylo-hyoïdien. P l’apophyse styloïde. Q le digastrique. R le pterigoïdien interne. S l’oreille. T les os du crane. V la trachée artere.

Figure 3. de M. Duverney ; elle représente le larynx vû antérieurement.

1122 l’os hyoide. 11 la base. 22 l’extrémité des grandes cornes. 33 ligament qui unit les grandes cornes de l’os hyoïde avec les grandes cornes 44 du cartilage thyroïde. 4455 le cartilage thyroïde. 44 ses grandes cornes. 66 ligament qui unit le cartilage thyroïde avec l’os hyoïde. 7777 la glande thyroïde. 88 le cartilage cricoïde. 9, 9, 9, 9, les cartilages de la trachée artere. 10 le sterno-thyroïdien. 11 l’adenothyroïdien. 12 12 le crico-thyroïdien. 13 13 l’hyothyroïdien.

Figure 4. d’Eustachi, elle représente le larynx vû postérieurement.

a la partie concave de l’épiglotte. bb la face interne du cartilage thyroïde. ll les grandes cornes. ii les petites cornes. cc le sommet des cartilages aryténoïdes. dde le cartilage cricoïde. dd ses deux petites éminences. ffff l’aryténoïdien transverse. gg l’aryténoïdien oblique gauche. hh l’aryténoïdien oblique droit.

Figure 5. d’Eustachi ; représente le larynx ouvert, & vû sur le côté.

ABBB la face interne du cartilage thyroïde. A la partie gauche, BBB la droite. CD l’épiglotte, C la face convexe, D la face concave. E portion membraneuse de la partie latérale du larynx. FF le sommet des cartilages aryténoïdes. GG aryténoïdien transverse. H l’aryténoïdien oblique droit a inséré au cartilage aryténoïde gauche. IK l’aryténoidien oblique gauche a qui vient de l’aryténoïde gauche. K le thyro-aryténoïdien gauche aa qui vient du cartilage thyroïde b, & s’insere à l’aryténoïde gauche. L le crico-aryténoïdien latéral gauche aa qui vient du cartilage cricoïde, & b s’insere à la base de l’aryténoïde gauche. M partie de la base du cartilage aryténoïde gauche. N le crico-aryténoïdien gauche. aa la premiere origine du cartilage cricoïde, b son insertion à la base de l’aryténoïde gauche. O le cartilage cricoïde. PPQQR la trachée artere, PPP, les trois premiers anneaux cartilagineux, QQ les espaces mitoyens entre ces anneaux, R la partie postérieuré de la trachée artere, toute membraneuse.

PLANCHE VIII.
Figure premiere de Drake.

1 l’aorte ou la grande artere coupée dans son origine, à l’orifice du ventricule gauche du cœur. A les trois valvules demi-circulaires de l’aorte, comme elles paroissent lorsqu’elles empêchent le sang de retourner dans le ventricule gauche pendant sa diastole. 22 le tronc des arteres coronaires du cœur, sortant du commencement de l’aorte. 3. le ligament artériel, qui n’est pas exactement représenté. 4, 4, les arteres soûclavieres sortant de la grande artere, dont les arteres axillaires, & celle des bras 2323 sont une continuation. 55 les deux arteres carotides, dont la droite sort de la soûclaviere, & la gauche de l’aorte. 66 les deux arteres vertébrales, sortant de la soûclaviere, elles passent par les apophyses transverses des vertebres du cou, d’où elles entrent dans le crane par le grand trou occipital. 7, 7, les arteres qui conduisent le sang dans la partie inférieure de la face, la langue, les muscles adjacens & les glandes. 8, 8, les troncs des arteres temporales, sortant des carotides, & donnant des rameaux aux glandes parotides & aux 9, 9, muscles voisins, au péricrane & audevant de la tête. 10, 10, troncs qui envoyent le sang dans la cavité du nez, & particulierement aux glandes de sa membrane musqueuse. 11, 11, les arteres occipitales, dont les troncs passent sur les apophyses mastoïdes, & se distribuent à la partie postérieure du pericrane où elles s’anastomosent avec les branches des arteres temporales. 12, 12, arteres qui portent le sang au pharynx, à la luette & à ses muscles. BB petite portion de la base du crane, percée par l’artere de la dure-mere, qui est ici représentée avec une portion de la dure-mere. 13, 13, contours que font les arteres carotides avant que de se rendre au cerveau par la base du crane. 14, 14, parties des arteres carotides qui passent de chaque côté de la selle sphénoïde, où elles fournissent plusieurs petits rameaux qui servent à former le rete mirabile, qui est beaucoup plus apparent dans les quadrupedes, que dans l’homme. (Nota. Les arteres du cervelet sont confondues avec celles du prétendu rete mirabile.) C la glande pituitaire hors de la selle sphenoïde, placée entre les 2 troncs tortueux des arteres carotides, 14, 14. DD arteres ophthalmiques sortant des carotides avant qu’elles s’insinuent dans la pie-mere. 15 contours que font les arteres vertébrales en passant par les apophyses transverses de la premiere vertebre du cou, vers le grand trou de l’occipital. On a averti plus d’une fois que les cavités de ces arteres sont beaucoup plus larges dans l’endroit où elles se replient, que leurs troncs inférieurs, ce qui sert à diminuer l’impétuosité du sang conjointement avec leur contour. Dans les quadrupedes, les angles des inflexions ou des contours des arteres du cerveau, sont plus aigus, & servent par conséquent à diminuer davantage l’impétuosité du sang qui s’y porte avec force, à cause de la position horisontale de leurs troncs. 16 les deux troncs de l’artere vertébrale, qui passent sur la moelle allongée. 17 les rameaux par lesquels les arteres carotides cervicales communiquent. 18, 18, les ramifications des arteres au-dedans du crane, dont les troncs les plus grands sont situés entre les lobes du cerveau & dans ses circonvallations. Les veines du cerveau partent des extrémités de ces arteres. Leurs troncs ont une position fort différente de celle des arteres ; car celles-ci pénetrent dans le cerveau par sa base, & se distribuent de la maniere qu’on l’a dit ci-dessus, au lieu que les troncs des veines s’étendent sur la surface du cerveau, & déchargent le sang dans le sinus longitudinal. Ces veines n’accompagnent pas les arteres à leur entrée, de même que dans les autres parties, comme le font les arteres & les veines de la dure-mere, qui passent ensemble par le même trou dans la base du crane B B. E E les arteres du cervelet. 19, 19, les arteres du larynx des glandes thyroïdiennes, des muscles & des parties contiguës qui sortent des arteres soûclavieres. 20, 20, autres arteres qui ont leur origine auprès des premieres 19, 19, & qui conduisent le sang dans les muscles du cou & de l’omoplatte. 21, 21, les mammaires qui sortent des arteres soûclavieres, & descendent intérieurement sous les cartilages des vraies côtes, à un demi-pouce environ de distance de chaque côté du sternum ; quelques-uns de leurs rameaux passent par les muscles pectoral & intercostal, & donnent du sang aux mammelles où ils se joignent avec quelques rameaux des arteres intercostales, avec lesquelles ils s’anastomosent. Ces arteres mammaires s’unissent encore avec les grandes branches des épigastriques, 57, 57, ce qui augmente le mouvement du sang dans les tégumens du bas-ventre. Nota. On peut à la faveur de cette anastomose expliquer le rapport qui se trouve entre la matrice & les mammelles, & les affections sympathiques de ces deux parties. Les extrémités des arteres lombaires & intercostales s’anastomosent avec elles, de même que les précédentes. 22, 22, les arteres des muscles du bras, & quelques-unes de ceux de l’omoplate. 23 23 partie du grand tronc de l’artere du bras, que l’on s’expose à blesser en ouvrant la veine basilique, ou la plus interne des trois veines de l’avant-bras. 24 24 division de l’artere brachiale, au-dessous de la courbure du coude. 25 25 branche de communication d’une artere qui sort du tronc de l’artere brachiale au-dessus de sa courbure, dans le repli de l’avant-bras, qui s’anastomose un peu plus bas avec les arteres de l’avant-bras. On trouve dans quelques sujets, au lieu de cette branche, plusieurs autres petits rameaux qui en tiennent lieu, au moyen de ces rameaux qui communiquent de la partie supérieure de l’artere brachiale, avec celle de l’avant-bras : le cours du sang n’est point interrompu, quoique le tronc 23 soit fortement serré ; ce que l’on fait en liant cette artere lorsqu’elle est blessée dans le cas d’un anevrysme : il est nécessaire de lier le tronc de l’artere au-dessus & au-dessous de l’endroit où elle est blessée, de peur que le sang, qui passe dans ce tronc inférieur par les rameaux de communication, ne se fasse un passage par l’ouverture de l’artere en rétrogradant. 26 artere extérieure de l’avant-bras, qui forme le pouls auprès du carpe, artere radiale. 27, 27, arteres des mains & des doigts. 28 28 tronc descendant de la grande artere, ou de l’aorte. 29 artere bronchiale sortant de l’une des arteres intercostales : elle sort quelquefois immédiatement du tronc descendant de l’aorte, & quelquefois de l’artere intercostale supérieure, qui sort de la souclaviere. Ces arteres bronchiales s’anastomosent avec l’artere pulmonaire. Vid. Ruisch. epist. anastom. 6. figure c. c. c. 30 petite artere sortant de la partie inférieure de l’aorte descendante, pour se rendre à l’œsophage. Ruisch fait mention d’arteres qui sortent de l’intercostale supérieure, & qui aboutissent à l’œsophage. 31, 31, arteres intercostales de chaque côté de l’aorte descendante. 32 tronc de l’artere céliaque, d’où sortent, 33, 33, 33, les arteres hépatiques, &c. 34 l’artere cistique dans la vesicule du fiel. 35 l’artere coronaire stomachique inférieure. 36 la pilorique. 37 l’épiploïque droite, gauche & moyenne, sortant de la coronaire. 38 ramifications de l’artere coronaire, qui embrasse le fond de l’estomac. 39 artere coronaire supérieure du ventricule. 40, 40 arteres phréniques, ou les deux arteres du diaphragme : celle du côté gauche sort du tronc de la grande artere, & la droite de la céliaque. 41 le tronc de l’artere splenique sortant de la céliaque, & formant un contour. 42 deux petites arteres qui aboutissent à la partie supérieure du duodenum, & du pancréas ; les autres arteres de ce dernier sortent de l’artere spélnique à mesure qu’elle passe dans la rate. 43 tronc de l’artere mésenterique supérieure, tourné vers le côté droit. 44, 44, rameaux de l’artere mésenterique supérieure, séparés des petits intestins. On peut observer ici les différentes anastomoses que les rameaux de cette artere forment dans le mésentere avant que de se rendre aux intestins. 45 l’artere mésenterique inférieure, sortant de la grande artere. 46, 46, 46, anastomoses remarquables des arteres mésenteriques. 47, 47, rameaux de l’artere mésenterique inférieure, passant dans l’intestin colon. 48 ceux du rectum. 49, 49, les arteres émulgentes des reins. 50 les arteres vertébrales des lombes. 51, 51, arteres spermatiques qui descendent aux testicules, & qui sont si petites qu’elles échappent à la vûe, à moins qu’on ne les injecte. 52 l’artere sacrée. 53, 53, les arteres iliaques. 54, 54, les rameaux iliaques externes. 55, 55, iliaques internes qui sont beaucoup plus grands dans le fœtus, que dans les adultes, à cause de leur union avec les deux arteres ombilicales. 56, 56, les deux arteres ombilicales coupées ; celle du côté droit est telle qu’on la trouve dans le fœtus, & celle du côté gauche semblable à celle qu’on découvre dans les adultes. 57, les arteres épigastriques qui montent sous les muscles droits de l’abdomen, & s’anastomosent avec les mammaires, comme on l’a remarqué ci-dessus. 58, 58, rameaux des arteres iliaques externes, qui passent entre les deux muscles obliques du bas-ventre. 59, 59, rameaux des arteres iliaques internes, qui conduisent le sang aux muscles extenseurs & obturateurs des cuisses. 60, 60, troncs des arteres qui aboutissent au penis. 61 61 artere de la vessie urinaire. 62, 62, arteres internes des parties naturelles, qui forment avec celles du penis, qu’on voit ici représentées, les arteres hypogastriques chez les femmes. Les arteres externes des parties naturelles naissent de la partie supérieure de l’artere crurale, qui est immédiatement au-dessous des épigastriques. 63 le penis enflé & desséché. 64 le gland du penis. 65 la partie supérieure ou dos du penis, retranchée du corps du penis, afin de pouvoir découvrir les corps caverneux. 66 les corps caverneux du penis, séparés des os pubis, enflés & desséchés. 67 les deux arteres du penis, comme elles paroissent après qu’on les a injectées avec de la cire sur chaque corps caverneux du penis. 68 la cloison qui sépare les corps caverneux. 69 les crurales. 70, 70, les arteres qui passent dans les muscles des cuisses & de la jambe. 71 partie de l’artere crurale qui passe dans le jarret. 72 les trois grands troncs des arteres de la jambe. 73 les arteres du pié avec leurs rameaux, qui communiquent de leur tronc supérieur à leur tronc inférieur, aussi bien que leur communication à l’extrémité de chaque orteil, qui est la même que celle des doigts.

Figure 2, ramifications de la veine-porte dans le foie. Fig. 3, membranes de la trachée-artere séparées les unes des autres. Fig. 4, tronc d’une grosse veine dissequé. Fig. 5, une partie de l’aorte tournée dedans en dehors. Fig. 6, vaisseaux lymphatiques. Fig. 7, ramifications de la veine-cave dans le foie. Fig. 8, de Ruisch, parties des arteres distribuées dans le placenta. Fig. 9. l’artere pulmonaire. Fig. 10, tronc de la veine pulmonaire.

Figure 2, a partie de la veine-porte qui entre dans le foie ; c la veine ombilicale, qui dans l’adulte forme une espece de ligament ; d le canal veineux qui dégenere aussi en ligament ; e l’extrémité des veines capillaires qui se terminent dans le foie ; f l’extrémité des veines qui viennent des intestins & pour former le tronc de la veine-porte. Fig. 3, aa, la membrane glanduleuse ; bb la vasculeuse ; c la membrane interne. Fig. 4, aa, la membrane externe ou la nerveuse ; bb la vasculeuse ; cc la glanduleuse ; dd la musculaire. Fig. 5, aa la membrane interne ou la nerveuse ; bb la musculaire ; cc la glanduleuse ; d la membrane externe ou la vasculaire.

PLANCHE X.
Figure premiere, des Transactions Philosophiques. Elle représente les troncs de la veine cave avec leurs branches disséquées dans un corps adulte.

A A l’orifice de la veine cave, comme elle paroît lorsqu’elle est séparée de l’oreille droite du cœur. a l’orifice de la veine coronaire du cœur. B A le tronc supérieur ou descendant de la veine cave. C C A le tronc inférieur ou ascendant, ainsi nommés du mouvement du sang dans ces troncs, qui est contraire à leur position. D D les veines soûclavieres. + la partie de la veine soûclaviere gauche qui reçoit le canal thorachique. b la veine azygos, dont les branches aboutissent aux côtés, &c. c les veines supérieures intercostales. d, d les veines mammaires internes. E, E les branches iliaques droites & gauches. F F, les veines jugulaires internes. G, G les jugulaires externes. H, H les veines qui ramenent le sang de la mâchoire inférieure & de ses muscles. I, I les troncs des jugulaires internes coupés à la base du cerveau. f les veines du thym & du médiastin. g, g, les veines des glandes thyroïdales. h la veine sacrée. i la branche iliaque interne. k l’externe. K, K, les veines occipitales. L la veine droite axillaire. M la céphalique. N la basilique. O la veine médiane. P le tronc des veines du foie. Q la veine phrénique du côté gauche. R la veine phrénique droite. t grande veine de la glande rénale gauche & des parties adjacentes. S la veine émulgente gauche. T la veine émulgente droite, qui est dans ce sujet beaucoup plus basse que la gauche contre l’ordinaire. U, U les deux veines spermatiques. X, X deux branches qui communiquent du tronc ascendant de la veine cave à la veine azygos, par le moyen desquelles le vent passe dans le tronc descendant de la cave, lorsqu’on souffle dans l’ascendante aux points A P C ; quoique le tronc aux points A P & C soit fortement attaché au chalumeau.

  • branche non commune entre le tronc le plus bas

de la veine cave, & la veine émulgente gauche. Y veine qui ramene le sang des muscles du bas-ventre à la branche iliaque externe. Z la veine épigastrique du côté droit. ll la veine saphene. m la veine crurale.

Figure 2. les troncs de la veine-porte disséqués & développés.

A A A les branches de la veine-porte séparées du foie. a la veine ombilicale. B la branche splénique. C, C les branches mésentériques continuées depuis les intestins. b le tronc de la veine pancréatique, qui reçoit les branches qui viennent du duodenum. cc la veine gastrique coronaire droite supérieure. D la veine coronaire supérieure de l’estomac du côté gauche. E la veine coronaire inférieure de l’estomac du côté droit, &c. F la même veine coronaire du côté gauche hors de leur situation naturelle. Les deux dernieres sont une continuation de celles-là. 1 la veine épiploïque supérieure droite, & 2 la gauche, avec 3 sa médiane. G la veine appellée vas-breve. d la veine du duodenum. H la veine hémorrhoïdale qui vient du rectum & de l’anus ; elle se décharge dans ce sujet dans la branche mésentérique gauche : mais dans d’autres sujets (sur-tout en préparant ces veines) j’ai trouvé que le tronc des veines hémorrhoïdales aboutissoit au rameau splénique.

Figure 3. d’Huber, représente la moelle épiniere à gauche.

A la partie antérieure de la premiere vertebre du cou élevée un peu obliquement en-haut. a apophyse oblique supérieure de cette vertebre. b son apophyse transverse. B B une partie de la dure mere qui enveloppe la moelle épiniere. C C l’intervalle qui reste entre cette moelle & la cavité des vertebres qui la renferme. 1, 2, 3, &c. 30 les nerfs de la moelle épiniere du côté gauche avec leur ganglion. d rameau de la premiere paire. c second rameau de cette premiere paire ; elle représente à droite. A espace occupé par le lobe renversé du cervelet & par son appendice vermiforme B figuré en passant. C C portion du rocher & de l’os occipital recouverte de la dure-mere. D une partie de la moelle allongée, à laquelle la moelle épiniere est continue. a ligne blanche médullaire qui s’éleve du sillon du 4e ventricule pour se joindre à la septieme paire. b le quatrieme ventricule. cc sa rainure longitudinale continue au calamus scriptorius. d les deux éminences de la moelle épiniere qui la termine. ee ligament de la pie-mere qui s’étend au milieu de la queue de cheval. f le ganglion de la vingtieme paire de nerfs. g ganglion de la trentieme paire. F la dure-mere renversée de dessus la moelle épiniere. G le nerf de la septieme paire. hh la huitieme paire. jj l’accessoire de la huitieme paire. K, K filets de communication des nerfs cervicaux entr’eux. M les corps pyramidaux postérieurs. N les corps olivaires postérieurs. O l’artere vertébrale. L L le ligament denticulaire, qui sépare les filets qui partent de la partie antérieure de l’épine, de ceux qui partent de la postérieure. m, m filamens qui partent de la partie antérieure de l’épine pour s’unir avec ceux qui partent de la postérieure. nn l’endroit où les filamens nerveux commencent à concourir & à former la base de la queue de cheval. o endroit où la moelle épiniere ne fournit plus de filets nerveux. p origine des filets nerveux qui forment la queue de cheval. q la queue de cheval. 1 D jusqu’à 12 D les nerfs dorsaux. 1 L jusqu’à 5 L les nerfs lombaires. 1 S jusqu’à 5 S les nerfs sacrés. 1 C jusqu’à 8 C les nerfs cervicaux.

Figure 4. d’Huber représente une portion de la moelle épiniere de la partie supérieure du dos, & considérée en devant.

A ligament de la pie-mere qui sépare la portion droite de la moelle épiniere, de la gauche. BB éminences qui ont la figure d’un ver à soie. C, C, les filets nerveux qui partent de la partie antérieure de la moelle épiniere. D coupe horisontale de la moelle épiniere. E substance blanche qui environne F la substance cendrée.

PLANCHE X.
Figure l. de Vieussens.

A le tronc de la cinquieme paire. B la grosse branche antérieure de la cinquieme paire. C la grosse branche postérieure de la cinquieme paire. D le tronc de la sixieme paire. aa le tronc du nerf intercostal. E le tronc de la huitieme paire. b le nerf spinal, l’accessoire de la huitieme paire, qui à sa sortie du crane est environné avec la huitieme paire par une membrane commune ; d’où il lui paroît uni : mais peu après il s’en sépare en ooo. c la neuvieme paire. d filets de la neuvieme paire qui se jettent dans les glandes de la partie postérieure des mâchoires. e la dixieme paire. f rameau de la cinquieme paire, lequel va à la langue, excepté les rameaux g, g, g qui se distribuent aux glandes maxillaires. h filet de la portion dure du nerf auditif, lequel se joint au rameau f de la cinquieme paire, & se distribue avec lui à la langue. i la premiere paire des nerfs cervicaux. k filets de la premiere paire cervicale qui s’unit au rameau f de la cinquieme paire, & se distribue avec lui à la langue. l petit rameau de la premiere paire cervicale, dont un filet m s’insere dans la seconde paire cervicale, & le filet n se jette dans les muscles obliques de la tête. o rameau de communication entre la huitieme paire & la portion dure du nerf auditif. p rameau de la huitieme paire, dont un filet q s’unit au plexus ganglio-forme cervical, supérieur du nerf intercostal, & se jette ensuite dans le muscle long du cou ; le filet r se distribue à quelques muscles du larynx, du pharynx & de l’os hyoïde. s filet du rameau p, un peu plus gros qu’il n’est naturellement, & qui s’unit au nerf recurrent. F F le cartilage thyroïde. G G la trachée artere, coupée transversalement un peu au-dessus des poumons. H le plexus ganglioforme cervical de la neuvieme paire, auquel la premiere paire cervicale jette un filet. t rameau de la huitieme paire, dont les filets coupés uu s’unissent avec la seconde paire cervicale, & se distribuent aux muscles scalene, mastoïdien, coraco-hyoïdien, sterno-thyroïdien, sterno-hyoïdien, &c. I plexus ganglioforme thorachique de la huitieme paire. x nerf recurrent droit. y rameau de la huitieme paire du côté gauche qui jette le nerf recurrent, & outre cela le rameau z au plexus cardiaque, le filet 2 au cœur & à l’oreillette gauche. 3 filet du nerf 2 qui se distribue antérieurement au cœur du côté gauche. 4 autre filet qui se distribue à l’oreillette gauche. 5 rameau de la huitieme paire du côté droit, qui jette le filet 6 aux membranes de l’aorte. 7, 7, rameaux coupés du nerf 5, qui se distribuent aux lobes du poumon. 8 filet du nerf 5 qui s’unit au plexus cardiaque supérieur. 9 tronc du rameau 5, dont le rameau 10 se jette à la partie droite du péricarde qui recouvre postérieurement le cœur ; le rameau 11 environne en forme d’anneau la veine-cave descendante, où elle s’ouvre dans la partie supérieure de l’oreillette droite du cœur, après avoir jetté les rameaux 12, 12, 12, à cette oreillette. 13, 13, rameaux de la huitieme paire, dont les filets qui sont représentés coupés, s’entrelacent ensemble pour former les plexus pulmonaires. 14 filet de la huitieme paire droite qui se distribue à l’oreillette droite. 15, 15, 15, rameaux du nerf gauche de la huitieme paire, qui se distribuent en partie aux membranes de l’œsophage, & en partie au cœur. 16, 16, deux petits plexus ganglioformes, qui s’observent quelquefois dans le nerf gauche de la huitieme paire. 17 division du nerf gauche de la huitieme paire en trois rameaux qui se réunissent ensuite pour former un même tronc. 18, 18, nerfs de la huitieme paire qui s’élevent de la région postérieure du cœur, & communiquent ensemble au moyen du rameau 19. 20, 20, filets de la huitieme paire qui se distribuent à l’orifice supérieur de l’estomac. 21, 21, trois petits rameaux qui communiquent ensemble, & qui après avoir jetté les filets 22, 22, 22. &c. à la partie supérieure & postérieure de l’estomac, autour du pylore, se joignent à quelques filets du plexus ganglioforme semi-lunaire, & forment avec eux le plexus hépatique 60, 60. 23 petit rameau de la huitieme paire, dont les filets se distribuent à la partie supérieure & antérieure de l’estomac, si on en excepte le filet 24 qui se jette en partie au pylore, en partie au pancréas, & en partie aux conduits biliaires. 25 tronc de la huitieme partie du côté gauche, un peu plus petit qu’il n’est naturellement, qui se divise au-dessous du diaphragme en plusieurs rameaux, & s’unissant aux filets 26 qui proviennent du plexus sémi-lunaire, forme avec ces filets le plexus stomachique, & se termine dans le plexus mesentérique. 27 rameau de la huitieme paire gauche, que nous avons appellé rameau intérieur, & qui se distribue à la partie inférieure de l’estomac, si on en excepte les filets 28, 28 qui se distribuent au pylore. K partie antérieure du cœur dépouillée du péricarde & des vaisseaux sanguins. L l’oreillette droite. M l’oreillette gauche. N la veine-cave descendante coupée le long de l’oreillette droite. O la veine-cave ascendante coupée un peu au-dessus du diaphragme. P l’artere pulmonaire coupée vers son origine. Q Q le tronc de l’aorte divisé en deux parties qui sont représentées un peu éloignées l’une de l’autre, pour faire paroître le plexus cardiaque supérieur placé entre l’aorte & la trachée-artere. R rameau droit du tronc de l’aorte ascendante. S origine de la carotide droite coupée. T origine de l’artere vertébrale droite coupée. V artere axillaire droite coupée. X rameau gauche du tronc ascendant de l’aorte, qui se divise d’abord en deux petits rameaux, dont l’intérieur & le plus petit Y, forme la carotide gauche ; l’extérieur plus gros se termine dans l’artere vertébrale gauche Z, & dans l’artere axillaire gauche, &c. tronc descendant de l’aorte coupé. ♃ plexus ganglioforme cervical supérieur du nerf intercostal. 4 filet qui s’éleve du plexus ganglioforme supérieur du nerf intercostal, qui au moyen des deux rameaux 29, 29, communique avec le nerf gauche de la huitieme paire, & qui se portant en bas se distribue à la partie antérieure du péricarde. 30 filet 4 coupé à la base du cœur. 31, 31, 31, filets du nerf intercostal qui se jettent dans le muscle long du cou & dans le scalene. 32 rameau du nerf intercostal qui s’insere dans le plexus ganglioforme thorachique. 33 filet du nerf intercostal qui environne la veine jugulaire externe, & se termine dans les membranes voisines. plexus ganglioforme cervical inférieur du nerf intercostal. 34 rameau du plexus ganglioforme cervical inférieur du nerf intercostal droit, qui se porte en bas, perce le péricarde, & après l’avoir percé & avoir reçu un filet du plexus cardiaque supérieur, jette le filet 35 aux membranes de l’aorte ; enfin après avoir passé par-dessus le tronc de l’artere pulmonaire, il se divise 36, 36, 36, &c. & se distribue à la partie antérieure du cœur. 37 plexus ganglioforme thorachique du nerf intercostal. 38 filet provenant de la partie inférieure du plexus ganglio-forme qui s’unit à la huitieme paire du côté droit. 39, 39 deux rameaux provenans de la partie inférieure du plexus ganglioforme thorachique du nerf intercostal gauche, dont le supérieur jette trois filets, dont deux supérieurs 40, 40, coupés, se distribuent à l’œsophage & à la trachée artere, le troisieme 42 s’unit à la huitieme paire gauche : le rameau inférieur 39 jette à l’œsophage le filet 41 ici coupé ; enfin les deux rameaux 39, 39, après avoir jetté les filets ci-dessus, se portent vers la partie moyenne de la poitrine, & lorsqu’ils sont parvenus vers la partie postérieure de l’aorte, ils se divisent en plusieurs rameaux qui communiquent tous ensemble, & forment en s’unissant à quelques filets de la huitieme paire le grand plexus 43. 43 plexus cardiaque supérieur, plus considérable que l’inférieur. 44, 44, 44, 44, filets provenans des parties latérales du plexus cardiaque supérieur, qui se distribuent aux parties internes des lobes du poumon, & aux glandes qui sont placées à la partie supérieure de ces lobes derriere la trachée artere. 45, 45, filets du plexus cardiaque supérieur, qui sont représentés coupés comme les filets 44, 44, &c. & qui se distribuent au péricarde. * petit nerf du côté droit du plexus cardiaque supérieur qui s’unit au rameau 34, & se distribue avec lui à la partie antérieure du cœur. 46 filet provenant du côté gauche du plexus cardiaque supérieur qui s’unit au filet 2 du rameau 4. 47, 47, filets du nerf cardiaque superieur, qui se distribuent aux membranes de l’aorte. 48 rameaux de la partie inférieure du plexus cardiaque supérieur, qui se distribuent à la partie postérieure du péricarde & du cœur. 49 deux rameaux de la partie inférieure du plexus cardiaque supérieur qui s’unissent ensemble, jettent le filet 50 aux membranes de l’aorte, forment le plexus cardiaque inférieur 51, & enfin lient par leur extrémité 52 l’artere pulmonaire, & se contournent autour d’elle en forme d’anneau. 53 petit rameau du plexus cardiaque qui se distribue à l’oreillette gauche du cœur, & s’unit au rameau 4 du nerf 2. 54, 54 filets provenans du côté droit du nerf intercostal, & qui se distribuent dans les membranes des vertebres du dos. 55, 55, 55, les filets qui sortent du côté droit du nerf intercostal, & se terminent de part & d’autre dans le plexus ganglioforme sémi-lunaire 57. 56, 56, 56, filets du nerf intercostal qui se terminent avec les filets 54, 54, dans les membranes qui tapissent les vertebres du dos. 57 plexus ganglioforme sémi-lunaire du nerf intercostal. 58 petit rameau du plexus ganglioforme sémi-lunaire du nerf intercostal droit, qui s’élevant en haut se termine en partie dans la substance charnue du diaphragme, & en partie dans le centre nerveux de ce muscle. 59, 59, filets de la partie supérieure du plexus ganglioforme sémi-lunaire du nerf intercostal droit, qui se distribuent aux vaisseaux cholidoques, au pylore, à l’intestin duodenum, & au pancréas ; les trois supérieurs s’unissant ensemble, se terminent dans le plexus hépatique. 60 60 plexus hépatique produit par le nerf intercostal droit, & par le nerf de la huitieme paire. 61, 61, filets de la partie inférieure du plexus ganglioforme sémi-lunaire du nerf intercostal droit, qui se terminent dans les plexus mésentériques. 62, 62, filets qui se répandent sur les membranes qui revêtent les vertebres. 63 plexus stomachique formé par quelques fibres du nerf droit de la huitieme paire & par d’autres, qui proviennent du plexus ganglioforme sémi-lunaire du nerf intercostal gauche. 64 rameaux du plexus ganglioforme sémi-lunaire du nerf intercostal gauche, qui se réfléchissant en haut & communiquant ensemble, forment un plexus nerveux lunaire. 65, 65, filets du plexus stomachique, qui se terminent dans les plexus mésentériques. 66, 66, 66, filets qui se terminent dans les membranes couchées sur les vertebres. 67 rameau du côté interne du nerf intercostal, qui forme le plexus rénal droit du côté droit, & se termine du côté gauche dans le plexus sémi-lunaire. 68 filet du rameau droit 67, qui se termine dans les membranes du rein droit. 69 tronc du rameau droit 67, qui s’unissant aux filets inférieurs des nerfs 55, 55, &c. du côté droit, forme avec eux une espece de réseau, & enfin le plexus rénal droit 70 70. 70 70 le plexus rénal droit. 71 filets intérieurs des nerfs 55, 55, &c. du côté droit, qui se terminent dans les membranes du rein droit, excepté les filets 72, 72, qui se terminent avec d’autres rameaux voisins 72, 72, dans les membranes du rein. 73 deux filets du rameau gauche 67 qui se distribuent dans les membranes qui recouvrent le rein droit. 74 74 le plexus rénal gauche, formé par trois rameaux du plexus ganglioforme sémi-lunaire gauche. 75 petit rameau du plexus ganglioforme sémi-lunaire gauche, qui se distribue dans les membranes du rein gauche, excepté les filets 76, 76, 76, qui se terminent avec quelques rameaux voisins dans les membranes du rein gauche. 77 77 le plexus mesentérique supérieur. 78 78 le plexus mésentérique moyen. 79 79 le plexus mésentérique inférieur. 80, 80, filets supérieurs du plexus mésentérique inférieur, qui se distribuent dans les membranes qui recouvrent les vertebres lombaires inférieures. 81, 81, &c. les filets inférieurs du plexus mésentérique inférieur, qui se terminent dans les membranes des vertebres de l’os sacrum, de l’intestin rectum, de la vessie, dans les ovaires, & à la matrice. 82 82 &c. plexus ganglioforme orgéiforme du nerf intercostal dans la cavité du bas-ventre. 83, 83, &c. filets du nerf intercostal qui s’unissent aux plexus mésentériques. 84, 84, &c. filets du nerf intercostal qui se distribuent avec les filets 85, 85, &c. & 87, 87, &c. aux ureteres, à l’intestin rectum, aux releveurs de l’anus, aux ovaires, à la matrice, à la vessie, à son sphincter, aux vésicules seminaires, aux prostates, & au sphincter de l’anus. 86 rameau au moyen duquel les nerfs intercostaux communiquent ensemble vers l’extrémité de l’os sacrum. 88, 88, &c. plexus ganglioformes des nerfs vertébraux, qui ne s’observent point dans la premiere, dans la vingt-huitieme, la vingt-neuvieme & la trentieme paire de ces nerfs. 89, 89, &c. rameaux que les nerfs des vertebres fournissent vers les espaces qui sont entre elles au nerf intercostal. 90 nerf coupé. 91, 91, &c. rameaux du nerf intercostal aux nerfs dorsaux droits. 92 gros rameau du nerf intercostal qui s’unit au premier nerf sacré, & se termine avec lui dans le nerf crural postérieur. 93, 93, &c. filets des nerfs vertébraux. 94 nerf diaphragmatique qui vient de la quatrieme paire des nerfs cervicaux. 95 filet du nerf diaphragmatique qui se distribue aux muscles du cou, c’est-à-dire au transverse & à l’épineux. 96 filet de la sixieme paire cervicale qui s’unit au nerf diaphragmatique. 97 filet du nerf diaphragmatique qui s’unit à un filet de la seconde paire dorsale, & ensuite au nerf intercostal. 98 le nerf diaphragmatique coupé. 99 distribution des nerfs brachiaux. 100 nerf coupé composé de deux filets, l’un de la sixieme, & l’autre de la septieme paire cervicale. 101 la gaine commune des nerfs brachiaux ouverte. 102 le rein un peu plus élevé du côté gauche que du droit. 103 production considérable de la paire lombaire inférieure qui s’unit à la premiere sacrée, & aide à former le nerf crural postérieur. 104, 104, &c. les cinq nerfs de l’os sacrum. 105 le nerf crural postérieur coupé.

Figure 2. d’Eustachi.

AA BB le cerveau vû par la partie inférieure. AA les lobes antérieurs. BB les lobes moyens. CC le cervelet. D, D, les extrémités des apophyses transverses de l’atlas. EE les bords relevés des cavités de l’atlas, qui recouvrent & soûtiennent les condyles de l’occipital. F, F, les cuisses ou pedoncules du cervelet, qui s’avancent pour former la protubérance annulaire. G, G, les corps pyramidaux. H, H, les corps olivaires. III la protubérance annulaire. K, K, les cuisses de la moelle allongée. L sinus entre la protubérance annulaire, les cuisses de la moelle allongée, & les éminences orbiculaires. M les éminences orbiculaires. N corps cendré placé dans l’angle postérieur de la continuité des nerfs optiques entre les cuisses de la moelle allongée. C’est dans ce corps que se trouve l’orifice inférieur du 3e ventricule du cerveau, & d’où provient l’entonnoir. O, O, les procès mammillaires, ou la premiere paire de nerfs. PP les nerfs optiques. Q leur continuité. RR ces nerfs avant leur union. SS la troisieme paire de nerfs ou les moteurs, qui viennent de la partie antérieure de la protubérance annulaire. TT la quatrieme paire de nerfs, nommés les pathétiques. VV la cinquieme paire de nerfs venant des parties latérales de la protubérance annulaire. WXY ses trois branches ; W la premiere, X la seconde, Y la troisieme. Z la sixieme paire de nerfs qui vient de la partie antérieure des éminences olivaires & pyramidales. aa la portion dure de la septieme paire de nerfs, qui sort de la partie antérieure du côté extérieur des corps olivaires. bb la portion molle qui vient des parties latérales des corps olivaires. cc paroît être le limaçon dans lequel la portion molle se distribue. dd la huitieme paire de nerfs, qui vient de la partie latérale & postérieure des corps olivaires. ee les nerfs recurrens de l’épine, qui se joignent à la 8e paire, ou l’accessoire de Willis. ff les troncs de la huitieme paire réunis avec les nerfs recurrens. gg les nerfs recurrens lorsqu’ils ont quitté la huitieme paire. h un rameau de l’accessoire qui se distribue au muscle clino-mastoïdien & au sterno-mastoïdien. i un autre rameau qui s’unit avec la troisieme paire cervicale. k la fin de ce nerf qui se perd dans le trapeze. l, l, l, les troncs de la huitieme paire de nerfs. m, m, les rameaux de la huitieme paire qui vont à la langue, sur-tout à sa racine & à la partie voisine du pharynx, &c. n, n, les rameaux de la huitieme paire qui se distribuent à la partie supérieure du larynx, dans lequel ils s’insinuent entre l’os hyoïde & le cartilage thyroïde où le rameau o s’unit avec le recurrent de la huitieme paire. p le recurrent droit de la huitieme paire, qui vient de deux endroits de la huitieme paire. q le recurrent droit joint avec le nerf intercostal droit. r le recurrent gauche qui sort de même de la huitieme paire par deux principes, mais un peu plus bas que le droit. s le nerf par le moyen duquel le cardiaque gauche est uni avec le recurrent gauche. t les ramifications des nerfs recurrens dans le larynx, & qui se distribuent à la glande thyroïde, au pharynx, aux crico-aryténoïdiens postérieurs, aux aryténoïdiens, aux thyro-aryténoïdiens. uwx le nerf cardiaque droit, qui vient w du nerf recurrent droit, & x de la huitieme paire. yz α le nerf cardiaque gauche, qui vient z du nerf gauche de la huitieme paire, & α du nerf intercostal gauche, comme il le semble par la figure. ϐ nerf de communication entre les cardiaques. γ les ramifications des nerfs cardiaques, qui se distribuent dans le cœur. δ δ δ les nerfs du poumon qui viennent de la huitieme paire du cerveau. ε ζ, ε ζ, division de la huitieme paire en deux rameaux, qui se réunissent ensuite, & forment ainsi une petite ile, dont la droite est plus grande que la gauche. η, η, η, rameaux au moyen desquels les trones de la huitieme paire sont unis ensemble devant & derriete l’estomac. θ rameau du tronc gauche de la huitieme paire qui parcourt la partie supérieure de l’estomac jusqu’au pylore. ς tronc gauche de la huitieme paire, lequel se distribue à la portion gauche de l’estomac. κ rameaux du tronc droit de la huitieme paire, lesquels se distribuent à la partie postérieure de l’estomac. λ rameau du tronc droit de la huitieme paire, lequel répond au rameau θ du tronc gauche, qui parcourant le même espace, jette des filets à la partie postérieure de l’estomac. μ le tronc droit descendant derriere l’estomac, & qui s’unit ensuite ν avec le nerf intercostal gauche. ξ ξ origine du nerf intercostal, où il est uni avec la sixieme paire. οπ, οπ, les deux rameaux dans lesquels les troncs des nerfs intercostaux se divisent, & qui se réunissent ensuite ; d’où il arrive qu’ils forment un intervalle par lequel passe la carotide interne, & qui est renfermé avec cette artere dans le conduit du rocher par lequel cette artere entre dans le crane. ρ, ρ, les troncs des nerfs intercostaux. σ, σ, les ganglions cervicaux supérieurs des intercostaux. τ, τ, τ, τ, τ, τ, τ, les troncs des nerfs intercostaux qui se portent le long de l’épine par le cou, par la poitrine, par le bas-ventre & par le bassin. υ, υ, &c. les ganglions des nerfs intercostaux. φ, φ, φ, &c. rameaux par lesquels les nerfs intercostaux sont unis avec les nerfs de l’épine. χ χ χ χ l’extrémité des nerfs intercostaux, unie avec la premiere & la seconde paire sacrée. ψ, ψ, ψ, ψ, rameaux des nerfs intercostaux, qui unis ensemble forment des rameaux considérables ω, ω, ω, qui se portent le long du corps des vertebres du dos, passent à travers le diaphragme, se mêlent & s’unissent ensuite Γ ν l’un & l’autre avec le nerf droit de la huitieme paire Δ & le droit avec le gauche. Θ, Θ, rameaux des nerfs intercostaux, lesquels s’unissent aux rameaux des troncs ω, ω. Les nerfs des reins, des capsules atrabilaires, du foie, de la ratte, de l’estomac, des intestins, proviennent des troncs ω, ω, des nerfs intercostaux, de la huitieme paire, de leurs rameaux & de leur union. Λ, Λ, Λ, Λ, rameaux au foie, dont la plûpart se distribuent au duodenum. Ξ Ξ nerf gastro-épiploïque droit, qui va à droite le long du fond de l’estomac, où l’épiploon lui est adhérent ; il jette des rameaux Π Π Π à l’estomac, Σ Σ Σ à l’épiploon. υ υ υ nerf au rein droit & à la capsule atrabilaire droite. φ φ paroissent être des rameaux à la ratte. Ψ nerf gastro-épiploïque gauche, qui se jette sur la portion gauche du fond de l’estomac où l’épiploon est attaché, & jette à l’estomac les rameaux Ω Ω, 1, 1, &c. à l’épiploon. 2, 2, 2, paroissent être des rameaux au rein gauche & à la capsule atrabilaire. 3, 3, 3, 3, rameaux qui se rendent au testicule, de compagnie avec les arteres spermatiques. 4, 4, 4, &c. paroissent être des rameaux qui se jettent dans le mesentere & aux intestins. 5, 5, 5, &c. rameaux qui s’unissent ensemble çà & là le long des corps des vertebres, des lombes & de l’os sacrum, & se jettent au fond du bassin, où ils s’unissent 6 avec la 3e paire sacrée, & 7 avec la 4e paire. 8, 8, 8, &c. rameaux que les rameaux 5, 5, reçoivent des troncs des intercostaux. 9, 9, 9, &c. paroissent être des rameaux au mesocolon, & à la partie gauche du colon. 10 10 10, &c. la neuvieme paire, appellée nerfs lingaux, & qui sort de la partie latérale des corps pyramidaux. 11 rameaux de la neuvieme paire qui se distribuent au digastrique, à l’hyo-glosse, au genio-glosse, à la langue, &c. 12 12 gros rameau de la neuvieme paire qui se porte le long du cou, & se distribue au sterno-thyroïdien, au coraco-hyoïdien, au sterno-hyoïdien, &c. 13 rameau d’union de la seconde paire cervicale avec le rameau 12 de l’intercostal. 14, 14, &c. nerfs cervicaux. 14, 14, les seconds ; 15, 15, les troisiemes ; 16, 16, les quatriemes ; 17, 17, les cinquiemes ; 18, 18, les sixiemes ; 19, 19, les septiemes ; 20, 20, les huitiemes. 21 rameau d’union entre la seconde & la troisieme paire cervicale. 22, 22, rameaux d’union entre la troisieme & la quatrieme paire cervicale. 23 rameau de la quatrieme paire cervicale qui se joint au récurrent de l’épine. 24 25 24 25 origine des nerfs diaphragmatiques ; 24 de la quatrieme paire cervicale, 25 de la cinquieme paire. 26, 26, nerfs diaphragmatiques dont le droit descend plus directement, parce qu’il n’en est point empeché par le cœur : le gauche descend obliquement, à cause de la situation oblique du cœur du côté gauche. 27, 27, rameaux des nerfs diaphragmatiques dans le diaphragme. 28 28 union des quatre paires des nerfs cervicaux inférieurs, & de la premiere dorsale, qui torment les nerfs du bras. 29, 30, 31, 32, 33, 34, & 39, les nerfs dorsaux. 40 & 44, les nerfs lombaires. 45 & 48 les nerfs sacrés. 50, 51, les nerfs 50 50 qui proviennent des dernieres paires lombaires 51 51 de la quatrieme paire, qui unis ensemble se joignent aux premieres paires sacrées 3 du côté droit, 2 du côté gauche, pour former les nerfs sciatiques. 52, 52, les nerfs sciatiques.

PLANCHE XII.
Figure premiere d’Haller, représente les arteres de la face.

A le tronc commun de la carotide. B la veine jugulaire commune. C la carotide interne. D la carotide externe. E l’artere thyroïdienne supérieure. F l’artere linguale, couverte par les veines & par le ceratoglosse. G l’origine de l’artere labiale pareillement couverte. rr les rameaux ptérigoïdiens. Θ un rameau au dos de la langue. H le tronc de la carotide externe dans la parotide. I l’artere occipitale couverte par la parotide & par les muscles. K l’artere pharyngée cachée. L rameau superficiel de l’artere labiale. M l’artere sous-mentoniere. N les rameaux superficiels de la labiale. O l’artere musculaire de la levre inférieure. p anastomose avec la maxillaire interne. q la maxillaire inférieure couverte par les muscles, & qui sort par un trou. R les rameaux de cette artere qui se jettent au quarré & à la levre inférieure. S anastomose avec la sous-mentonniere. T anastomoses avec la coronaire de la levre inférieure. V les rameaux de l’artere labiale inférieure anastomosés avec la coronaire labiale inférieure. Y la coronaire de la levre inférieure. Z un de ses rameaux au masseter & au buccinateur. a un rameau à la peau. b au triangulaire & à l’angle des levres. c un rameau de la carotide externe à la parotide. d la transversale de la face qui sort de la temporale. e rameau à la temporale, & à l’orbiculaire de la paupiere. f rameau alvéolaire qui accompagne le buccinateur, & qui est à peine apparent. g rameau au zygomatique, à la partie supérieure de la parotide, à l’orbiculaire inférieur, à la peau. h rameaux au buccinateur. i à l’angle des levres. k, k, la coronaire labiale supérieure. l la nasale latérale qui en part. m son anastomose avec l’ophthalmique. n une autre nasale dont deux rameaux. o une autre à la cloison des narines. p la coronaire de la levre supérieure du côté droit, & l’anastomose avec la gauche. q rameau au muscle zygomatique, & vers l’arcade zygomatique. t le profond, qui s’anastomose d’un côté avec un compagnon du buccinateur, & de l’autre avec le sous-orbitaire. u cette anastomose. x la place du tronc sous-orbitaire couvert par les muscles. y les anastomoses de ce rameau sous-orbitaire avec le rameau temporal. z anastomose sous-orbitaire avec la coronaire labiale. 1 rameau qui se jette au fond du nez. 2 anastomose avec l’ophthalmique. 3 autre anastomose. γ rameau inférieur qui se distribue au releveur commun, & qui communique avec le rameau f. 4 le rameau descendant de l’ophthalmique du releveur. 5 un autre aux aîles du nez. 6 tronc de l’ophthalmique qui sort de l’orbite. 7 rameau à la paupiere inférieure. 8 à la supérieure au corrugateur, &c. 9 à l’espace qui est entre les deux sourcils. 10 cutanée. 11 le dorsal du nez. 12 anastomoses de la coronaire avec les nasales. Δ l’artere auriculaire postérieure. 13 rameau de la temporale au masseter & à la parotide. 14 la temporale la plus profonde. 15 la temporale. 16 l’auriculaire antérieure. 17 la temporale interne. 18, 19, ses anastomoses avec les rameaux de l’ophthalmique. 20 les rameaux qui vont au front, aux tempes, au sinciput. 22 la temporale externe. 23 l’auriculaire supérieure. 24 les arteres sincipitales. 25 anastomoses avec l’occipitale. 26 la veine faciale. 27 la veine temporale. 28 la veine faciale qui monte dans la face. 29 les veines frontales. Λ la veine ophthalmique. 30 le conduit de Stenon. 31 le conduit de la glande accessoire. 32 la glande maxillaire. 33 la glande parotide. 34 la compagne de la parotide. 35 le muscle masseter. 36 le triangulaire. 37 le quarré. 38 l’orbiculaire inférieur. 39 l’orbiculaire supérieur 40 la nasale de la levre supérieure. 41 le buccinateur. 42 le zygomatique. 43 le releveur commun des levres. 44 le releveur commun de la levre supérieure & de l’aîle du nez. 45 l’orbiculaire de la paupiere. 46 le frontal. 47 le temporal. 48 le mastoïdien. 49 coupe de la trachée artere. 50 la moelle épiniere. 51 52 le vrai milieu de chaque levre.

Figure 2. D’Haller représente une partie de la distribution de la carotide externe.

A le bord inférieur du cartilage thyroïde. B le bord supérieur. C l’os hyoïde. D la glande de Warthon, ou la glande maxillaire. E la glande sublinguale. F extrémité de la mâchoire inférieure, dont une des branches a été emportée. G l’aîle externe de l’apophyse ptérigoïde. H la partie antérieure de l’arcade zygomatique rompue. I la partie interne. K le conduit auditif. L l’apophyse mastoïde. M. le trou par où passe la troisieme branche de la cinquieme paire. N le trou de l’artere épineuse. O la place de l’apophyse transverse de la premiere vertebre. Ω l’apophyse styloïde. P le muscle sterno-thyroïdien. Q le caraco-hyoïdien. R, R, les sterno-hyoïdiens. S le mylo-hyoïdien indiqué en passant. T une partie du basio-glosse, dont la plus grande partie a été détruite. V la partie du pharynx qui descend du crochet de l’apophyse ptérigoide. X le muscle stylo-glosse. Y le stylo-pharyngien. Z le peristaphylin externe. a le peristaphylin interne. b l’oblique supérieur de la tête. c l’oblique inférieur. Δ le releveur de l’omoplate. d le complexus. e le nerf de la huitieme paire. ff l’artere vertébrale, qui paroît d’abord à nud entre le grand droit & les obliques ; & ensuite entre l’oblique inférieur & le releveur de l’omoplate. g un rameau qui se distribue aux muscles obliques, au grand droit, au complexus, au petit droit. h le tronc commun de la carotide. ii la carotide interne, qui est ici un peu fléchie. l la carotide externe. m l’artere thyroidienne supérieure. n le rameau qui se distribue aux muscles hyo-thyroïdien, cerato-glosse, sterno-hyoïdien. o un rameau qui se jette dans les muscles sterno-hyoïdiens. p rameau qui descend vers le coraco-hyoïdien le long de la peau. Π rameau qui va au cricothyroïdien & à la glande thyroïde. q rameau de l’artere pharyngée. r un rameau superficiel à la glande parotide. s le premier rameau qui va au pharynx, & qui se divise en haut & en bas. t rameau à la huitieme paire de nerfs, au ganglion intercostal, au scalene, au muscle droit interne, & au long du cou. u le second rameau qui se distribue au pharynx. * endroit où on remarque dans différens sujets un rameau qui accompagne la jugulaire. W rameau qui se jette au droit interne à la partie supérieure du pharynx. xx rameau qui se jette à la partie postérieure du pharynx & qui descend. y rameau superficiel de la carotide externe. z l’artere linguale. α rameau qui se jette au cerato-glosse. β le tronc profond de la linguale ou la ranine. γ rameau superficiel ou la sublinguale. δ os mylo-hyodien. ε l’artere labiale. ζ son rameau palatin. η un grand rameau à la glande maxillaire. Θ un rameau aux amygdales. Λ un rameau ptérigoïdien. θ un rameau à la glande sublinguale & au mylo-hyoidien, ou l’artere sous-mentoniere. Ξ le rameau qui nourrit la mâchoire inférieure. κ les rameaux de la palatine qui se jettent aux muscles du palais. λ le profond du palais. Σ le tronc labial qui se jette à la face. μ l’artere occipitale. ν l’artere stylomastoïdienne. ο l’auriculaire postérieure. ξ les rameaux de l’artere splénique qui se distribuent au splenius. π le rameau meningé postérieur. ρ un rameau au complexus. τ le coude de la carotide où elle commence à prendre le nom de maxillaire interne. υ l’artere temporale. φ l’artere meningée. κ la maxillaire inférieure. ψ la temporale profonde extérieure. ω la maxillaire interne qui côtoye la racine de l’apophyse ptérigoïde. 1 l’artere temporale profonde interne. 2 l’artere alvéolaire. 3 la nasale & la palatine descendante qui sont obscurément apparentes dans la fente sphéno-maxillaire.

Figure 3 de Ruisch ; le procès ciliaire vû au microscope.

A la partie tendineuse du procès ciliaire. B la partie musculeuse. C fibres circulaires du petit cercle plus sensibles qu’elles ne sont naturellement.

Figure 4 du même ; le globe de l’œil & les nerfs qui s’y rendent.

A les nerfs oculaires. BB les artérioles dispersées sur la sclérotique. C la sclérotique. D l’uvée. E la pupille.

Figure 5 du même ; la langue vûe dans sa partie inférieure.

A tégument membraneux de la langue. B B les arteres sublinguales.

Figure 6 du même ; la choroide sans ses vaisseaux.

A les nerfs dont les dernieres ramifications se perdent dans le ligament ciliaire. B l’iris ou le lien du ligament ciliaire où ces rameaux se terminent. C la production de ces rameaux vers le ligament ciliaire. E l’uvée.

Figure 7 de Cowper ; les muscles de l’œil presque dans leur situation naturelle.

A la sclérotique. B portion supérieure de la partie osseuse de l’orbite, sur laquelle on observe le petit anneau cartilagineux. aa le nerf optique. C portion inférieure de l’angle externe de l’orbite, où s’insere le muscle oblique inférieur. D le grand oblique. E le superbe. F l’abducteur. G l’abaisseur. H l’adducteur. I le petit oblique.

Figure 8 de Bidloo ; la paupiere supérieure avec ses glandes & ses poils vûe à la loupe.

AA la peau éloignée. BB la glande supérieure. CC les petites glandes desquelles elle est composée. DD les conduits de cette glande. EE d’autres petites glandes semées sur ces conduits. FF le tarse. GG les membranes qui l’environnent. HH les poils courbés en haut. I la glande lacrymale. KK coupe des os du nez. L conduit de cette glande vers le nez. M d’autres conduits de cette glande vers la paupiere.

Figure 9 de Ruisch ; la choroide & ses arteres.

A les arteres ciliaires. C. face antérieure du ligament ciliaire. D cercle de l’iris, ou face antérieure des procès ciliaires. E la pupille.

Figure 10 du même.

A portion postérieure de la sclérotique. B la rétine dont toutes les arteres ne sont pas remplies.

Figure 11 du même, représente l’humeur vitrée & la crystalline.

A l’humeur vitrée. B le crystallin. C. les procès ciliaires couverts d’une humeur noire. D les artérioles de la membrane de Ruisch. E portion du nerf optique. F portion de la sclérotique.

Figure 12 du même.

A la lame extérieure de la sclérotique B la lame intérieure. C enveloppe intérieure qu’on dit provenir de la pie-mere.

Figure 13 du même

15 les artérioles de l’iris vûes au microscope. A le grand cercle artériel de l’iris. B le petit.

Figure 14 d’Heister ; la langue vûe dans sa face supérieure.

AAAA la surface supérieure de la langue dans laquelle se voyent par-tout des papilles en forme de tête & d’autres pyramidales. B un morceau de l’enveloppe extérieure séparé du reste & renversé, on y voit un grand nombre de papilles nerveuses adhérentes à sa face interne. C C la seconde enveloppe de la langue ou le corps réticulaire de Malpighi, par les trous duquel les papilles nerveuses passent de la troisieme membrane vers la premiere. O le corps réticulaire séparé de la troisieme enveloppe de la langue, & renversé pour y faire voir les petits trous disposés en forme de réseau. EE la membrane, ou le corps papillaire nerveux, dans lequel se voyent les papilles nerveuses. FF les glandes linguales, & les papilles, qui paroissent bien plus grosses que les antérieures. G trou qui s’observe quelquefois à la partie postérieure de la langue.

PLANCHE XIII. DE L’OREILLE.
Figure 1 de Duverney. Elle représente la distribution de la portion dure dans les differentes parties de la face.

A le tronc de la portion dure à sa sortie du crane, par le trou situé entre les apophyses styloïde & mastoïde. BB le gros rameau que cette portion jette à l’oreille externe. CC le rameau inférieur qui se distribue au menton, aux muscles situés sur la machoire, & aux tégumens. D le rameau supérieur qui en forme de patte d’oie se divise en plusieurs rameaux. 1, 2, 3, 4, 5, les 5 rameaux de cette branche, qui se distribuent aux muscles des tempes du front & des paupieres. 6 rameau de cette branche, qui se jette au milieu des joues, & qui en se joignant à une branche de la cinquieme paire 7, devient plus gros. 8 le dernier rameau de cette division, qui jette des filets au buccinateur.

Figure 2 d’après nature ; elle représente l’os des tempes en situation, & vû à sa partie laterale externe.

AAA partie de cet os qui forme la fosse temporale. B l’apophyse zygomatique. C l’apophyse transverse. D l’apophyse mastoïde. E l’angle l’ambdoïde. F le trou stylo-mastoïdien. G le trou auditif externe.

Figure 3 d’après nature, représente l’os des tempes, vû dans sa partie inférieure.

A la portion écailleuse qui forme la fosse temporale. BCDEFG le rocher. B sa pointe. BCD son angle antérieur. D l’orifice de la trompe d’Eustachi. E l’angle postérieur inférieur. F la fosse jugulaire. G le conduit de la carotide. H l’apophyse styloïde. I le trou stylo-mastoïdien. K l’apophyse mastoïde. L la rainure mastoïdienne. M l’angle lambdoïde. NNO la fosse articulaire. O sa fêlure. P le trou auditif externe. Q l’apophyse transverse. R l’apophyse zygomatique.

Figure 4 d’après nature, représente l’os des tempes, vû par sa face latérale interne.

AA partie de cet os qui forme la suture écailleuse. BB face interne de la portion écailleuse. DDEE le rocher. D sa face supérieure. E E sa face postérieure. F le trou auditif interne. GH son angle postérieur supérieur. H sa pointe. II son angle postérieur inférieur. K la fosse jugulaire. LL la goutiere du sinus latéral.

Figure 5 d’après nature, représente les canaux demi-circulaires & le limaçon.

A le limaçon. B les canaux demi-circulaires. C la fenêtre ovale. D la fenêtre ronde.

Figure 6 de Valsava ; elle représente les canaux demi-circulaires, le limaçon, les osselets de l’oreille, &c. en situation.

a l’extrémité de l’aqueduc de Fallope. b portion des parois du sinus mastoïdien. c muscle de la petite apophyse du marteau. d muscle de la grande apophyse du marteau. e le côté antérieur de la trompe d’Eustachi, où s’insere ce muscle. ff le péristaphylin externe. g muscle de l’étrier. 1 le grand canal demi-circulaire. 2 le moyen canal. 3 le plus petit. 4 le vestibule. 5 le canal du limaçon. 6 la portion molle du nerf auditif, qui se distribue au limaçon & aux canaux demi-circulaires.

Figure 7 de Ruisch ; elle représente les osselets de l’oüie dans leur état naturel & recouverts de leur périoste.
No. 1 ces os sont représentés beaucoup plus grands qu’ils ne le sont naturellement.

A le marteau. B l’enclume. C l’étrier. D l’orbiculaire.


No. 2 représente ces os dans leur grandeur naturelle dans les adultes.
No. 3 représente ces mêmes os tels qui s’observent dans le fœtus.
Figure 8 de Valsalva, représente la distribution de la portion molle dans les canaux demi-circulaires.
Figure 9 & 10 de Bidloo, représentent la peau & l’épiderme vûs au microscope.

a a &c. les papilles. bb différentes vésicules situées entre ces papilles. dd les vaisseaux de la sueur. ee &c. les cheveux qui s’élevent des vaisseaux de la sueur.

Figure 10, représente l’épiderme.

aa les pores de la sueur. bb &c. les sillons sur lesquels ces trous sont rangés.

Figure 11 & 12 d’après Ruisch, représente la cloison des narines couverte de la membrane pituitaire, garnie de ses vaisseaux & de ses glandes muqueuses.

A cette cloison couverte de vaisseaux. B cette cloison garnie de sinus muqueux.

PLANCHE XIV.
Figure premiere d’Haller.

A la tente du cervelet. B le sinus longitudinal de la dure-mere, qui se divise en deux parties de son extrémité posterieure. C le sinus droit divisé en deux parties, dont l’une dégorge dans le sinus latéral droit, & l’autre dans le sinus latéral gauche. D vestiges de la faulx du cerveau. E E, les grandes veines de la tente A. F insertion des veines du cerveau dans les sinus latéraux. G orifice du sinus occipital postérieur. H H, les sinus occipitaux postérieurs, le droit & le gauche. I I la faulx du cervelet. K K les grands sinus transverses. L L les fosses jugulaires. M M les sinus pétreux inférieurs qui s’ouvrent dans ces fosses. N N les sinus pétreux supérieurs O O veine du cervelet qui débouche dans ces sinus. P P sinus occipitaux antérieurs inférieurs. Q Q leur canal de décharge qui sort avec la neuvieme paire. R R le sinus occipital antérieur & supérieur. S S la communication avec les sinus caverneux & le circulaire. T l’orifice du sinus pétreux supérieur, par lequel il s’ouvre dans le sinus caverneux. V V, les sinus caverneux. X X le sinus transverse de la fosse pituitaire. Y Y le sinus circulaire de Ridley. Z Z insertion des veines antérieures du cerveau dans les sinus caverneux. aa la principale artere de la dure-mere. bb la veine qui l’accompagne. c endroit du crane où elle y entre par un trou particulier. dd les arteres carotides internes dans le sinus caverneux, coupées dans l’endroit où elles entrent dans le cerveau. ee artériole qu’elle jette dans ce sinus au nerf de la cinquieme paire. ff endroit où la carotide interne produit l’artere ophthalmique. gg les apophyses clinoïdes postérieures. h l’apophyse crista-galli. ii les sinus frontaux. kk nerf de la cinquieme paire qui se distribue à la dure-mere. l troisieme branche de la cinquieme paire. m la seconde branche. n la premiere branche ou l’ophthalmique. o la quatrieme paire de nerfs. p la troisieme paire. q cloison qui separe la cinquieme de la sixieme. r la sixieme paire. s origine du nerf intercostal. tt entrée de la septieme paire dans la dure-mere. uu premieres racines de la huitieme paire. xx secondes racines de la huitieme paire. yy la neuvieme paire. z trou de la moelle épiniere.

Dans l’œil droit, la partie supérieure de l’orbite détruite.

11 l’artere ophthalmique. 22 son rameau extérieur, qui accompagne le nerf du même nom. 33 rameau intérieur qui se distribue aux narines. 4, 4, rameaux à la sclérotique, dont quelques-uns se rendent à l’uvée. 5, 5, vestiges des muscles releveurs de la paupiere & de l’œil. 6 l’extrémité du releveur de la paupiere. 7 la glande lacrymale. 8 le nerf optique. 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29, comme dans l’œil du côté opposé.

Dans l’œil gauche.

9 la poulie. 10 le muscle grand oblique. 11 le releveur de l’œil. 12 le muscle interne de l’œil, ou l’adducteur. 13 l’abducteur coupé. 14 le rameau supérieur de la troisieme paire, lequel se distribue aux releveurs de l’œil & de la paupiere. 15 le reste du tronc. 16 rameau de ce nerf à l’oblique inférieur. 17 rameau au droit inférieur de l’œil. 18 rameau au droit interne. 19 rameau au ganglion ophthalmique. 20 rameau superieur de la premiere branche de la cinquieme paire. 21 filet extérieur de ce rameau. 22 filet intérieur. 23. rameau extérieur de la premiere branche de la cinquieme paire. 24 petits rameaux qui se portent à la face par les trous de l’os de la pommette. 25 rameaux à la glande lachrymale. 26 rameaux inférieurs de la douzieme branche de la cinquieme paire. 27 filet de ce rameau au ganglion. 28 petit rameau aux narines. 29 petit tronc qui s’éleve en devant. 30 le ganglion ophthalmique. 31 les petits nerfs ciliaires. 7, 8, comme dans l’œil droit.

Figure seconde de Ridley.

A A, les lobes anterieurs du cerveau. B B, les lobes posterieurs. C C le cervelet. D D, les sinus latéraux. E E, les arteres vertébrales. F, les sinus vertébraux. G G G la dure-mere séparée du côté droit de la moelle épiniere. 1, 2, 3, 4, &c. les dix paires de nerfs du cerveau, avec sept autres de la moelle épiniere. a trou qui aboutit à la tige pituitaire. bb les deux éminences orbiculaires. cc, les deux troncs de l’artere carotide interne. dd leur communication avec la vertébrale. ee, branches de la basilaire, qui forment le plexus choroide. f plusieurs petites branches de la carotide interne. g l’artere basilaire, composée de deux troncs hh, des arteres vertébrales. iii l’artere épiniere. k petite branche d’une artere qui traverse la neuvieme paire. ll, les jambes de la moelle allongée. mm, la protuberance annulaire, ou pont de Varole. n, les corps pyramidaux. o, les corps olivaires. p la branche antérieure de la carotide interne. qq, petites branches qui vont au plexus choroïde. rrrr, branches d’arteres dispersées sur la protubérance annulaire. ss, partie des pédoncules du cerveau. * * nerf accessoire.

PLANCHE XV.

Les figures de cette planche sont tirées des Adversaria anatomica de Tarin : elles représentent les cavités du cerveau & du cervelet.

Figure 1. On voit dans cette figure les deux portions antérieure & postérieure de la tête : elle est coupée à six lignes au-dessus des sourcils, de la partie antérieure vers la partie moyenne ; & de la partie postérieure, ou de l’occiput, vers la même partie moyenne ; de maniere cependant que ces deux coupes forment dans l’endroit de leur concours un angle plus ou moins obtus, pour y découvrir en entier les ventricules supérieurs du cerveau, & les sinus postérieurs de ces ventricules.
Voici ce que ces deux portions ont de commun.

A A coupe des tégumens. B C coupe des os ; B de leur écorce, C de leur substance spongieuse. D E F G H coupe de la dure-mere ; D E F G de la faulx, D F du sinus longitudinal supérieur. J I K L M N O, &c. coupe du cerveau ; J J de la substance corticale ; I I de la substance médullaire, distinguée des autres parties par tous les petits points rouges par lesquels on a voulu représenter les gouttes de sang qui s’écoulent des veines coupées dans cet endroit ; L L coupe du bord postérieur du corps calleux M de la cloison transparente, N de la colonne antérieure de la voûte, O des parties latérales du bord postérieur du corps calleux, P P des colonnes postérieures de la voûte. * extrémité postérieure des cornes de bélier. Q Q R R coupe des ventricules antérieurs du cerveau, R R des parois des sinus postérieurs.

Ce qui suit est particulier à la coupe qui représente la face.

S S Les Corps cannelés parsemés de veines. T V Couches des nerfs optiques, couvertes en partie du plexus choroïde. V V Eminences ovalaires des couches ; ces éminences ne s’observent pas toûjours. UU nouveaux Freins transparens comme de la corne, qui retiennent le tronc des veines qui viennent des corps cannelés & des couches des nerfs optiques, se décharger dans ce tronc situé dans l’angle formé par la rencontre des couches & des corps cannelés : ces freins s’étendent de part & d’autre de la partie antérieure des couches, le long de l’angle dont nous venons de parler, vers leur partie postérieure sous ces couches, jusqu’à la partie antérieure de la fente des sinus antérieurs des ventricules du cerveau, & se terminent de la partie postérieure de ces couches sous ces couches mêmes, par une substance médullaire semblable à celle qui couvre les nerfs optiques : ces freins poussent quelquefois un ou deux rameaux aux éminences ovalaires des couches. X X un de ces rameaux. Z abc le Plexus choroïde dans sa situation naturelle. a les rameaux qui se dégorgent dans les branches b, lesquelles par leur concours forment la Veine de Galien. c d Eminence des sinus postérieurs des ventricules supérieurs du cerveau : ces éminences ne s’observent pas toûjours. de Orifice qui conduit dans les sinus dans lesquels s’étendent les piliers postérieurs de la voûte, les cornes de bélier & le plexus choroïde.

Ce qui suit est particulier à la coupe opposée.

fghij &c. Face inférieure du corps calleux, ou la paroi supérieure des ventricules latéraux du cerveau & des sinus postérieurs de ces ventricules. ff la partie de ce corps qui couvre les corps cannelés. gg la paroi supérieure des sinus postérieurs. hh les Veines qui s’étendent le long de la paroi de ces ventricules. ii les Cannelures formée, par la courbure de cette paroi. jj la Cloison transparente. k la partie inférieure du bord postérieur du corps calleux. l les parties de la voûte contiguës postérieurement à la paroi supérieure des ventricules, & antérieurement à la partie postérieure de la cloison transparente. m partie antérieure arrondie des colonnes médullaires qui forment la voûte, & qui sont un peu adhérentes dans cet endroit. no la partie postérieure de ces colonnes qui va toûjours en s’amincissant, & qui est adhérente en n au corps calleux, & se termine en tranchant en o. p Espace triangulaire isocele compris entre le bord postérieur du corps calleux & les colonnes postérieures de la voûte, nommé la Lyre, entrecoupée de filets de la partie antérieure à la postérieure, & d’une partie latérale vers l’autre.

Figure 2. Cette figure représente la partie moyenne de la coupe de la figure premiere, qui représente la face ; le plexus choroïde en a été enlevé ; la coupe O P du bord postérieur du corps calleux, &c. a été éloignée pour découvrir la partie supérieure du cervelet.

H Partie antérieure & supérieure du cervelet. J Commissure postérieure du cerveau. I la Glande pinéale. K les Colonnes médullaires qui lient cette glande aux couches des nerfs optiques, & l’appliquent à la commissure postérieure du cerveau. L les Natès. M coupe de la cloison transparente. N N coupe du pillier antérieur de la voûte. S S les Corps cannelés. T V les Couches des nerfs optiques. V les Eminences arrondies des couches. U U nouveaux Freins dont nous avons parlé dans la figure premiere. X Y Z Fente qui sépare les couches, & qui conduit dans le troisieme ventricule. X la Vulve. Y l’Anus. Z la Fente continue à la vulve & à l’anus ; en ouvrant cette fente on découvre le troisieme ventricule.

Figure. 3. Cette figure est presque la même que la précédente, sinon qu’elle représente le troisieme ventricule.

H J I &c. U comme dans la figure précédente, si ce n’est que les colonnes K paroissent s’étendre le long du bord supérieur & intérieur des couches. & que les éminences V V n’ont point été représentées. abcd le troisieme Ventricule. a la Commissure antérieure du cerveau. bb la partie de ce ventricule nommée l’entonnoir. c c les Eminences orbiculaires d’où s’élevent les colonnes N N. d Conduit qui du troisieme ventricule s’étend dans le quatrieme. bd Fente continue à l’entonnoir & à ce conduit, ee Endroit où les couches sont quelquefois adhérentes entr’elles

Figure 4. Cette figure fait voir la tête coupée, de maniere qu’on découvre les sinus antérieurs des ventricules latéraux du cerveau & les cornes du bélier.

A A Coupe des tégumens. B C D E * coupe des os, C des sinus frontaux, D de la cloison de ces sinus, E de l’épine du coronal, * de l’apophyse de l’os ethmoïde. F trous olfactifs. G G fosses antérieures de la base du crane, couvertes de la dure-mere. H H trous optiques. I I nerfs optiques qui se rendent à l’œil par ce trou. J union de ces nerfs. K concours de ces nerfs de la partie postérieure vers l’antérieure. 2 coupe des carotides internes. L L coupe de la dure-mere. M M coupe de la substance corticale du cerveau. N N coupe de la substance médullaire du cerveau. O P coupe des sinus des ventricules du cerveau, O des sinus antérieurs, P des postérieurs. Q coupe des couches des nerfs optiques, bordée de la substance medullaire, dont ces couches sont couvertes. R une partie & le fond de l’entonnoir. S orifice antérieur du conduit ouvert du troisieme ventricule dans le quatrieme. T la commissure postérieure du cerveau. U les natès. hiklmnop comme dans la coupe opposée de la figure premiere, si ce n’est que le corps calleux a été séparé des parties latérales antérieures auxquelles il est continu, & renversé de devant en arriere, pour faire voir que les cornes de bélier V W ne sont pas un prolongement du corps calleux. V extrémité postérieure de ces cornes voisines du bout postérieur du corps calleux. W leur extrémité antérieure cannelée & voisine X X des apophyses clinoïdes posterieures. Y Y filamens médullaires, obliques de devant en dehors, & de derriere en devant, unis ensemble pour couvrir les cornes. Z Z prolongement pyramidal des piliers postérieurs de la voûte : ce prolongement borde le bord interne des cornes. ab le Plexus choroïde. a partie de ce plexus renversée de devant en arriere, & représentée en zz, (fig. 1re). bb partie de ce plexus qui couvre les cornes, représentée dans sa situation naturelle. cc partie latérale externe des sinus antérieurs des ventricules antérieurs du cerveau. de R comme dans la coupe de la figure premiere. ff bord interne & inférieur du lobe moyen du cerveau. g g Fente qui se trouve entre ce bord & la moelle allongée, & par laquelle les arteres du plexus choroïde se rendent à ce plexus.

Figure 5. On voit dans cette figure une coupe verticale de la tête, de droite à gauche, le long de la partie postérieure des oreilles, & le cervelet coupé, de maniere qu’on puisse y découvrir le quatrieme ventricule.
Ce qui suit est commun aux deux coupes.

A A, coupe des tégumens & des chairs. B C D coupe des os, C de la suture sagittale, D du trou oval. E F G H I coupe de la dure-mere, F G de la faulx, G du sinus longitudinal, H I de la tente, I des sinus lateraux. J K L coupe du cerveau, J de la substance corticale, K de la substance médullaire. L coupe des sinus des ventricules antérieurs du cerveau dans l’espace triangulaire commun à ces sinus. * orifice des sinus postérieurs. M N O coupe du cervelet, M de la substance corticale, N de la substance médullaire, O des parois du quatrieme ventricule. P parties latérales inférieures du cervelet, separées par la petite faulx de la dure-mere.

Ce qui suit est particulier à la coupe qui représente les oreilles.

Q Bord postérieur des cornes de bélier. R plexus choroïde qui couvre la partie postérieure des cornes. S bord postérieur du corps calleux. T les Natès. U les Testés, V la Glande pinéale dans leur situation naturelle. W colonne médullaire d’où sort X, l’origine de la quatrieme paire de nerfs. Y la face postérieure de la grande valvule du cerveau. abcdefg paroi antérieure du quatrieme ventricule ouverte. a la partie inférieure du conduit formé par la grande valvule & les colonnes médullaires du cervelet. b c petite fente qui divise cette paroi, d d d d, les quatre petites fosses. e f portion de la septieme paire de nerfs qui sort du quatrieme ventricule. e sa sortie de ce quatrieme ventricule dans l’angle formé par le concours de la partie inférieure & antérieure du cervelet, & la postérieure de la moelle allongée. ge le bec de plume à écrire, dont les bords gg sont quelquefois crenelés. h coupe de la moelle épiniere.

Ce qui suit est particulier à la coupe opposée.

i espace triangulaire, qui résulte du concours de la partie inférieure, postérieure & antérieure de la faulx, avec la partie moyenne & antérieure de la tente. j extrémité supérieure de l’éminence vermiculaire, située sur la valvule Y. l parties latérales internes du cervelet, correspondantes à ces extrémités. k extrémité inférieure de l’éminence vermiculaire opposée à la paroi a b c de f. m la partie postérieure du quatrieme ventricule.

PLANCHE XVI.
Figure premiere d’Haller ; elle représente les arteres de la partie antérieure & interne de la poitrine.

A Le foie représenté en passant. B la portion droite du diaphragme. C quelques parties des muscles de l’abdomen. D le pericarde, à travers lequel le cœur paroît çà & là. E l’oreillette droite circonscrite par des points. F la pointe du cœur. G la veine cave inférieure. H la veine pulmonaire droite. I la veine cave inférieure. K sa continuation dans la jugulaire droite. L la jugulaire gauche. M une partie de l’aorte. N la ligne dans laquelle le péricarde se termine dans la veine cave. O la ligne par laquelle il est adhérent à l’aorte. P la partie droite du thymus. Q la gauche. R la lame gauche du médiastin unie avec le péricarde. S la trachée artere. T l’œsophage. V la glande thyroïde. X la veine jugulaire interne droite. Y la veine thyroïdienne supérieure. Z le nerf droit de la huitieme paire. a tronc commun de l’artere soûclaviere & de la carotide droite. b la soûclaviere droite. c la carotide droite. d la veine mammaire droite. e l’artere mammaire droite. f rameau péricardio-diaphragmatique de la mammaire droite. g rameau qui se distribue au péricarde & aux glandes placées sous la veine cave. h rameau qui accompagne le nerf diaphragmatique. i rameau superficiel qui se distribue aux poumons. k d’autres au péricarde. l rameau de l’artere diaphragmatique droite. n anastomose de l’une & l’autre artériole qui accompagne ce nerf. o rameau de l’artere diaphragmatique au diaphragme. p anastomose de la mammaire avec les rameaux de la diaphragmatique. q l’artere thymique droite. r l’artere pericardine posterieure supérieure. s l’artere thymique gauche postérieure. t la veine thymique droite. u rameau des arteres mammaires, qui sort du thorax. x division de la mammaire interne. y rameau externe, ou l’épigastrique. z rameau qui se distribue aux tégumens extérieurs de la poitrine. 1 rameau abdominal, ou l’épigastrique intérieur. 2 l’extérieure, ou la musculo-phrénique. 3 rameau intérieur de la mammaire, ou la phrenico-péricardine. 4 rameau au médiastin. 5 petit rameau au péricarde. 6 petit tronc qui se porte au diaphragme. 7 les arteres coronaires antérieures figurées en passant. 8 la veine thyroïdienne inférieure droite. 9 la veine thyroïdienne inférieure gauche. 10 rameau qui se distribue à la trachée artere. 11 un autre à l’œsophage. 12 un autre à la corne droite du thymus. 13 la carotide gauche. 14 la soûclaviere gauche. 15 les deux rameaux de la thyroïdienne inférieure. 16 la vertébrale gauche. 17 la mammaire. 18 un de ses rameaux au mediastin, qui accompagne le nerf diaphragmatique. 19 rameau thymique gauche. 20 division de la mammaire gauche. 21 rameau phrénique ou péricardin gauche. 22 rameau épigastrique. 23 la veine soûclaviere gauche. 24 la jugulaire gauche. 25 la mammaire gauche. 26 rameau thymique gauche. 27 rameau superficiel. 28 la veine bronchiale gauche. 29 rameau thymique. 30 rameau médiastin. 31 rameau bronchial. 32 la veine thyroïde moyenne gauche.

Figure 2 d’Haller, représente l’aorte inclinée sur la gauche, afin qu’on puisse mieux voir les arteres bronchiales du même côté.

A B C le poumon droit. A le lobe inférieur. B le supérieur. C le moyen. D E le poumon gauche. D le lobe inférieur. E le lobe supérieur. F F l’œsophage. G G G l’aorte. H H H les rameaux qu’elle jette en-dedans le bas ventre figurés en passant. J l’arc de l’aorte. K le tronc de la soûclaviere & de la carotide droite. L la soûclaviere droite. M la carotide droite, N la gauche. O la soûclaviere gauche. P le péricarde recouvert postérieurement de la plevre. Q Q le médiastin postérieur. R la veine cave. S l’azygos. T rameau intercostal supérieur. U U 1 2 3 veines intercostales. X division de l’azygos. Y tronc droit, Z le gauche. Λ la trachée artere. Σ la bronche droite. a veine bronchiale gauche. b tronc qui s’insere au-delà de l’aorte dans les espaces intercostaux. c rameau à l’œsophage, d à la trachée artere, e ensuite à l’œsophage, f au même, g dans les tuniques de l’aorte. h l’artere péricardine postérieure supérieure, qui vient de la soûclaviere gauche, & qui se distribue à l’œsophage & à la trachée artere ; i la même qui vient de la soûclaviere droite, & se distribue au tronc de l’aorte & à la trachée artere. k les arteres bronchoœsophagiennes qui viennent de l’aorte. Θ l’artere & la veine œsophagienne, qui viennent de la bronchiale droite. l l’artere bronchiale droite. m intercostale supérieure, qui en sort & se porte vers l’intervalle de la seconde & de la troisieme côte. nn les bronchiales qui se distribuent aux poumons. o une partie de la bronchiale gauche. ppp les arteres intercostales. q les trois petites arteres œsophagiennes, qui viennent de l’aorte. r l’autre artere œsophagienne. s veine de l’azygos à l’aorte. t veine bronchiale droite de l’azygos. u d’autres petites arteres œsophagiennes. x rameau de l’artere r. yz la plus grande artere œsophagienne. 1 l’artere œsophagienne. 2 une autre veine. 3 une

troisieme. 4 une quatrieme.
Figure 3. de Nuck ; représente une partie de la mammelle.

AA une partie de la mammelle. BB la peau coupée. CCC la partie glanduleuse de la mammelle. dddd racines capillaires des tuyaux laiteux. e, e, e trois de leurs troncs. ff anastomose de ces troncs entre eux. g la papille percée de plusieurs trous.

Figure 4. de Bidloo ; représente les vesicules d’un rameau bronchial.

A rameau bronchial séparé de son tronc. B B ses petits rameaux. C C les vésicules qui terminent ces rameaux. D vésicules séparées de différentes figures qui sont recouvertes de vaisseaux sanguins, & d’autres vaisseaux qui s’entrelacent les uns avec les autres.


PLANCHE XVII. de Senac.
Figure premiere. Cette figure représente la face convexe du cœur, mais il a été forcé par la cire dont il a été rempli ; on ne pouvoit faire voir autrement la figure naturelle des sacs ; l’injection n’a pas conservé la proportion exacte des vaisseaux ; ils ont été diversement forcés.

L’aorte c, par exemple, paroît moins grosse que l’artere pulmonaire. La veine-cave supérieure B a été trop dilatée, les proportions manquent de même dans les arteres coronaires ; à mesure que les ventricules ont été dilatés, ces arteres se sont allongées : à leurs extrémités, de même que dans leur cours, elles sont marquées par des points, ce sont ces points qui les distinguent des veines. A l’oreillette droite remplie de cire ; il ne paroît aucune dentelure, quoiqu’il y en ait quelque trace dans l’état naturel. B la veine-cave supérieure, qui est continue avec l’appendice à sa partie postérieure. C l’aorte qui vient de derriere l’artere pulmonaire, & se courbe en montant. D l’artere pulmonaire. E l’oreillette gauche qui est plus élevée que la droite. F la veine pulmonaire antérieure. II les valvules de l’artere pulmonaire qui avoient été poussées dans les sinus par l’injection, & qui paroissoient au-dehors. g branche antérieure de l’artere pulmonaire gauche. h artere coronaire droite ii veines innominées, qui débouchent dans l’oreillette par leur tronc. kk la veine qui accompagne l’artere. L la branche antérieure de l’artere coronaire qui passe à la partie postérieure par la pointe du cœur. mmmmmm arteres qui rampent sur les oreillettes & les grands vaisseaux. Il n’est pas douteux qu’il n’y ait des variations dans les vaisseaux coronaires, il est peu de sujets où on trouve ces vaisseaux exactement les mêmes : mais c’est dans les branches que se présentent les variations. Les troncs en général sont peu différens, les principales divisions sont aussi moins variables ; mais on ne finiroit jamais si l’on vouloit marquer toutes les différences qui sont très-fréquentes dans les vaisseaux. Il faut cependant observer ces différences pour établir ce qui est le plus général ; elles peuvent d’ailleurs nous découvrir quelque usage particulier, ou quelque vûe de la nature.

Figure seconde. Cette figure représente la face applatie du cœur, & les oreillettes remplies ; les ventricules & les vaisseaux coronaires sont aussi remplis ; le sinus de la veine coronaire a été forcé par l’injection.

A oreillette ou sac gauche dont la surface supérieure est toûjours oblique. B le sac droit qui est plus court que le sac gauche. C la veine pulmonaire gauche & postérieure. D D le sinus coronaire qui a été trop dilaté par la cire. E la veine pulmonaire droite, postérieure du sac gauche. F la veine-cave inférieure qui avoit été liée, & dont l’orifice paroît plus petit que dans l’état naturel. G G G adossement des sacs qui sont liés par un plan extérieur des fibres communes à l’un & à l’autre. H embouchure du sinus coronaire dans l’oreillette droite. I veine innominée avec les branches oooo. L artere coronaire qui vient de l’autre face du cœur. aaaaaaa branches des arteres coronaires sur la surface du cœur. bbb veine qui marche le long de la cloison. ccc seconde veine qui n’a qu’une artere qui l’accompagne. dd deux autres veines. eee branche ou se réunit la veine. ffff extrémités artérielles qui marchent transversalement. gg branches veineuses sur lesquelles passe une branche artérielle a, en forme d’anneau. hhhh veines qui se répandent sur les sacs. iiiiii arteres qui rampent sur les sacs. oooo branches de la veine innominée i. On voit dans cette figure si les arteres coronaires par leurs extrémités se joignent & forment un anneau, comme Ruisch le prétend, & elles sont ici fort éloignées.

Figure troisieme. On a représenté dans cette figure les fibres musculaires du cœur & leurs contours ; pour cela on a durci un cœur par la coction, on a auparavant rempli ses cavités de charpie.

A l’artere pulmonaire qui paroît relevée à la racine, parce que le ventricule droit est rempli. B l’aorte. C la pointe du ventricule gauche, avec ses fibres en tourbillon : mais ce tourbillon ne peut pas être bien représenté ici, à cause de la petitesse de la pointe resserrée par la coction, c’est une espece d’étoile avec des rayons courbes qui sortent du centre, ou qui s’y rendent. D la pointe du ventricule droit ; elle est en général moins longue que la pointe du ventricule gauche. E le ventricule droit vû par sa face convexe, ou supérieure. F le ventricule gâuche, vû de même. ggg le sillon qui termine ou unit les deux ventricules : les fibres externes s’élevent ici en petites bosses près du sillon, parce que les ventricules sont remplis, & que la cloison n’a pas prêté autant que les fibres. C’est pour cela qu’on ne voit pas bien la continuité apparente de celles du ventricule droit avec celles du ventricule gauche : mais cette continuité n’est pas douteuse, on n’a qu’à enlever de petites lames, on verra qu’elles partent du bord du ventricule droit pour s’étendre sur le gauche. hhh le côté du ventricule gauche ; c’est sur ce côté que sont les fibres droites, ou approchantes des droites, lorsqu’il y en a dans le cœur ; ces fibres forment une couche si mince, qu’on les emporte facilement en élevant la membrane qui les couvre.

Figure quatrieme. Cette figure représente la face applatie, ou inférieure du cœur.

AA les fibres qui sont à la racine des oreillettes. B la cloison des oreillettes. C le ventricule gauche. D le ventricule droit. e la pointe du ventricule gauche. f la pointe du ventricule droit. ggg le sillon qui termine les deux ventricules.

Figure 5. On a représenté dans cette figure l’intérieur du ventricule gauche ; pour cela on a fait une section par l’aorte, & on l’a poussée le long de la cloison ; il n’y a que cette section qui puisse montrer la grande valvule, & laisser les piliers dans leur entier.

A la grande valvule mitrale qui surpasse de beaucoup celle qui est cachée dessous. B scissure qu’on a été obligé de faire pour étendre le ventricule, & l’y montrer. C autre scissure qui a été nécessaire pour la même raison. D troisieme scissure qu’on a faite à la pointe. E espace lisse & poli, qui est sous l’aorte. Fg, fG piliers d’où partent les fibres tendineuses, dont on a reprérenté l’entrée dans la valvule. aaa bande ou cordon tendineux, auquel la valvule est attachée. bbb filamens tendineux qui rampent dans la valvule, & qui vont joindre ceux qui viennent de la racine de cette valvule. dddddd racines de piliers, & les colonnes avec leurs aires. On voit au bas des piliers les colonnes, les faisceaux, les filamens, les aires, les fossettes dont le ventricule est couvert ; il n’y a rien sur cette surface qui ne soit représenté d’après nature jusqu’aux parties les plus petites.

Figure 6. On a représenté dans les figures précédentes tout ce qui est sous l’aorte, les valvules sigmoïdes & leurs structures, le cordon auquel sont attachées les valvules auriculaires ; la façon dont se terminent les colonnes à ce cordon ; comme ce cœur avoit été dans l’eau alumineuse, le tissu avoit été resserré.

AA espace lisse & poli, qui est sous l’aorte. B pilier avec ses filets tendineux qui vont au reste de la valvule f, qui a été déchirée. C autre pilier avec quelques filets tendineux qui va à un reste g de la valvule. D D D, ce qui manque ici a été représenté dans la précédente figure. aaa valvules sigmoïdes avec leurs tubercules ; on a omis les sinus. bbb cordon qui est sous ces valvules ; il est un peu plus large dans l’état naturel, & plus proche du fond des valvules. ccccc, colonnes, faisceaux, filamens & fossettes. dddd cordon des valvules mitrales. eeee insertion des fibres des colonnes sous ce cordon. i, h, embouchures des arteres coronaires.

Figure 7. cette figure représente la structure des valvules sigmoïdes.

a le tubercule. b bosse ou second tubercule, qui est dessous. cd, les angles que forment les cornes. Toutes les fibres qu’on voit dans cette figure sont musculaires. ef arteres coronaires.

Figure 8. cette figure représente une valvule sigmoïde prise d’un autre sujet.

a tubercule. bc les cornes.

PLANCHE XVIII.
Figure 1. d’Haller, représentant quelque partie du bas-ventre.

AB le lobe droit du foie incliné à droit. Γ le lobe gauche. Δ le lobe de Spigélius. C la vésicule du fiel. D le rein droit. E l’estomac élevé en haut. F l’œsophage. Θ une portion de l’épiploon gastro-colique. G le pylore. H la portion descendante du duodenum. J une autre portion transverse du duodenum. K sa partie gauche & l’origine du mésentere. L le rein gauche. M la rate dans sa situation naturelle. N la face antérieure du pancréas. O la face postérieure du pancréas. P l’artere mésentérique qui passe derriere le duodenum & devant le pancréas. Q l’artere colique moyenne. R le tronc de la cœliaque. S l’artere coronaire supérieure. Φ Φ les rameaux mésentériques de la veine-porte. T la veine-porte poussée un peu sur la gauche. U rameau droit de l’artere céliaque. X son tronc hépatique. Y la duodénale. Z l’artere gastro-épiploïque droite, qui côtoye la grande courbure de l’estomac. aa les deux arteres pyloriques inférieures. b la grande artere pancréatico-duodénale qui côtoye la partie cave de la courbure. c les rameaux qu’elle jette au duodenum, Y au pancréas ; ε ses anastomoses avec les petites pyloriques. d la pancréatique. e l’insertion de l’artere de la splénique dans la pancréatico-duodénale. cf rameau d’une branche de la mésentérique qui s’ouvre dans cette même artere d. g lieu de l’insertion de la premiere duodénale. h l’artere splénique. i les rameaux pancréatiques. k les rameaux gastriques postérieurs. lll les rameaux spléniques. m l’artere gastro-épiploïque gauche. n ses anastomoses avec la droite. oo les vaisseaux courts.

Figure 2. d’Haller représente les reins, &c.

A le rein droit. B le rein gauche. C la capsule droite. D la capsule gauche. E une de ses parties un peu élevée pour voir les vaisseaux postérieurs. F grand sillon de la capsule. G le même dans la capsule droite. H H les appendices du diaphragme. J J le centre tendineux du diaphragme. K K les portions du diaphragme qui sortent des côtes. L ligament suspensoire du foie. M trou de la veine-cave, N & de l’œsophage. O le psoas gauche. P l’urétere du même côté. R l’intestin rectum représenté en passant. Q l’urétere droit. S S une partie de la graisse rénale. T l’aorte. U la veine-cave à sa sortie du foie. X l’artere phrénique. Y rameau droit. Z rameau capsulaire antérieur. a les postérieurs. b rameau au diaphragme. c rameaux des mammaires qui paroissent un peu dans l’étendue du diaphragme. d rameau droit de l’appendice. e anastomose des arteres diaphragmatiques. f rameau gauche de la phrénique. gg les capsulaires antérieures de la diaphragmatique. h l’œsophagienne. ii rameaux à l’un & à l’autre tendon. kk à l’appendice. Γ rameau qui perce le diaphragme pour aller au thorax. Θ anastomose ou arc des vaisseaux droit & gauche dans le tendon. l rameau au ligament suspensoire. Λ veine phrénique droite. Ξ la gauche. m l’artere céliaque. n la mésentérique supérieure. o l’appendicale droite qui vient de l’aorte. p la premiere capsulaire gauche postérieure. q l’appendicale qui vient de l’aorte. Σ la capsulaire postérieure droite. r la seconde capsulaire postérieure gauche. s sa capsulaire antérieure gauche. t l’artere rénale gauche. u rameau adipeux qui vient du tronc. w l’artere rénale droite. Φ l’artere capsulaire droite antérieure de la rénale. Ψ la veine qui l’accompagne, xx les arteres aux glandes lombaires. y l’artere adipeuse droite de la rénale. z l’artere spermatique droite. 1 l’adipeuse qui en sort. 2 l’uretérique supérieure de l’aorte. 3 le grand rameau adipeux inférieur. 4 le rameau qui va aux testicules. 5 la spermatique gauche. 6 les adipeuses qui en sortent. 8 rameaux aux testicules. 9 l’adipeuse postérieure qui vient de la capsulaire. 10 l’artere mésentérique inférieure. 11, 11, les iliaques communes. 12, 12, les externes. 13, 13, les internes. 14, 14, les épigastriques. 15 l’artere sacrée. 16 l’uretérique gauche. 17 l’uretérique droite inférieure. 18 la veine sacrée. 19 la veine capsulaire droite. 20 la veine rénale gauche. 21 la capsulaire gauche de la rénale. 22 l’adipeuse de la même. 23 la spermatique de la même. 24 la premiere rénale droite. 25 la seconde. 26 la spermatique qui en sort, 28 & de la veine-cave. 29 le sommet de la vessie. 30 l’ouraque. 31 les arteres ombilicales.

Figure 3. du même représente les intestins en situation.

A A la partie inférieure du foie élevé en-devant. B B la vésicule du fiel. C la veine ombilicale. D le petit lobe de Spigelius. E E l’estomac. G le pylore. K K l’épiploon gastro-colique. O O limite dans le colon, de laquelle provient l’épiploon gastro-colique & le colique. Q Q le petit épiploon. S S partie du mésocolon. T T différentes parties du colon. U second coude du duodenum presque transverse. X troisieme coude du duodenum qui reçoit le canal cholidoque. Y ligament ou membrane qui va de la vésicule au colon. Z a ligament hépatico-rénal. Z limite gauche de ce ligament. a sa limite droite. bb le rein droit couvert par le péritoine. c l’orifice de Winslow par lequel on souffle le petit épiploon. dd le colon avec les appendices graisseux. e, e les intestins grêles. ff la partie du pancréas qui s’insinue dans les courbures du duodenum.

PLANCHE XIX.
Figure 1 de Kulm.

abcd 2 le pancréas. a, a, a, a, les grains glanduleux du pancréas. b, b, b, b, les petits conduits qui de ces grains se rendent dans le conduit commun. d 2 fe le commencement du duodenum. e l’orifice commun du conduit pancréatique & du canal cholidoque dans cet intestin. ff l’intestin ouvert pour voir cet orifice. g le pylore. h l’estomac. i l’orifice cardiaque. k le foie. l la vésicule du fiel. m le conduit cistique. n le conduit hépatique. o le canal cholidoque. 1 1 les vaisseaux courts. 2 2 3 la rate. 3 l’artere splénique. 4 l’épiploon. 5 le diaphragme. 6 le rein.

Figure 2 de Reverholt, représente la partie concave du foie.

A A, la face interne du foie. B le petit lobe du foie. C la tissure du foie. D la veine ombilicale. E l’artere hépatique. F son rameau qui produit la cistique. G la veine-porte. H les nerfs hépatiques. I la veine-cave. K la vésicule du fiel. L le conduit cistique. m le conduit hépatique. n le canal cholidoque. o glandule cistique. p grosse glande placée sur la veine-porte, ou sur le conduit cystique. q vaisseaux lymphatiques de la vésicule. r, r, r, vaisseaux lymphatiques qui proviennent de la partie concave du foie.

Figure 3 du même, représente la face convexe du foie.

A A A, une partie du sternum avec ses cartilages. B l’appendice xiphoïde. C C le foie. D la vésicule du fiel. E la veine ombilicale. F ligament suspensoir du foie. ggg vaisseaux lymphatiques du côté droit. hh ces vaisseaux coupés, où ils s’unissent en perçant le diaphragme. ii vaisseaux lymphatiques provenans de la partie gauche du foie.

Figure 4 de Bidloo, représente la rate dépouillée de ses membranes.

A, l’artere. B la veine, l’une & l’autre remplies de cire. ab ramifications de l’artere & de la veine. C, C, vestiges de la capsule. D prolongemens & plexus de nerfs. E petites fibres qui partent de la membrane propre de la rate. F vestiges des cellules rompues. G capillaires des vaisseaux lymphatiques.

Figure 5 de Ruysch, représente une portion de l’intestin jejunum renversé.

A, fausses glandes miliaires situées dans les rides, ou environnées de brides. B ces glandes sans être environnées de brides.

Figure 6. de Peyer.

A A l’extrémité de l’iléon ouverte & dilatée de maniere qu’on le voye en-dedans C C la valvule de Bauhin. D D portion du colon coupée. E, E, e, e, e, glandes solitaires. F F l’intestin cœcum entier. G G le même renversé pour voir les glandes.

Figure 7. d’Heister, représente les veines lactées.

A A A, une partie de l’intestin jejunum. B B B un grand nombre de racines des veines lactées. C C C C leur distribution dans le mésentere. D D D D les glandes les plus considérables du mésentere.

PLANCHE XX.
Figure 1. de Nuck.

A, le rein droit. B l’artere émulgente. C distribution des nerfs dans ce rein. D la veine émulgente. E E les vaisseaux lymphatiques. F l’urétere. G le bassinet dilaté. H retrécissement de l’urétere. I une pierre qui s’est trouvée dans la partie dilatée G K les vaisseaux sanguins de l’urethre.

Figures 2. & 3. de Bertin, représentent le rein coupé en deux.
Figure 2.

B B les papilles rénales. C C les glandes situées entre ces papilles.

Figure 3.

AA distribution des arteres dans le rein, lesquelles sont continuées aux tuyaux qui composent BB les papilles.

Figure 4. de Ruysch, représente la moitié du rein coupée de maniere qu’on y puisse voir la distribution des vaisseaux sanguins.

A, la face extérieure du rein, dans laquelle les vaisseaux se distribuent en serpentant. B la face interne du rein, dans laquelle on voit les vaisseaux sanguins remplis de cire se distribuer de la même maniere que ci-dessus. C les papilles rénales. D le bassinet. E la cavité du bassinet, dans laquelle les papilles séparent l’urine.

Figure 5. de Duverney Chirurgien.

A la vessie sur laquelle on observe les fibres longitudinales & transverses de sa membrane musculaire. B l’ouraque. C coupe de la vessie. D paroi intérieure de la vessie. E le verumontanum, où on observe les orifices des vésicules séminaires. F les orifices des glandes prostates qui s’observent sur les parties latérales du verumontanum. G les parois intérieures de l’urethre. H les glandes prostates. I origine des corps caverneux. K le muscle ischio-caverneux. M coupe du muscle bulbo-caverneux. N les glandes de Cowper. O le conduit de ces glandes. P l’orifice de ces conduits dans l’urethre. Q coupe du tissu spongieux de l’urethre. R la fosse naviculaire. S coupe du tissu spongieux des corps caverneux. T le gland. V orifice des sinus muqueux de l’urethre. X coupe du tissu spongieux du gland continu au tissu spongieux de l’urethre. Y l’orifice du gland.

PLANCHE XXI.
Figure 1. de Ruysch, représente la verge dépouillée de la peau, desséchée après l’avoir embaumée, & vûe dans sa partie inférieure.

A, superficie du tissu cellulaire dépouillée de l’enveloppe extérieure épaisse & nerveuse, ce tissu cellulaire prend le nom de membrane adipeuse lorsqu’il est rempli de graisse. B le corps spongieux d’un côté. C le conduit urinaire. D la surface interne de l’enveloppe épaisse & nerveuse, dépouillée du tissu cellulaire. F le gland, sur la superficie duquel on ne voit aucune papille, parce qu’elles ont disparu en séchant. G épaisseur du tissu cellulaire après l’avoir gonflé. H tête du tissu cellulaire. I la cloison qui s’observe entre les deux corps caverneux.

Figure seconde d’Heister, représente la verge vûe par sa même face supérieure, dont les veines & la substance caverneuse ont été remplies de mercure.

A, le tronc de la veine de la verge, par laquelle le mercure a été introduit après avoir détruit la valvule de cette veine. B B division de cette veine en deux branches principales vers la partie moyenne de la verge. C C la distribution de ces branches en plusieurs rameaux, sur-tout proche la couronne du gland. D D distribution merveilleuse de petits rameaux sur le gland. eeee certains vaisseaux plus petits, plus grands & très-gros, qui se distribuent dans différens endroits. F la fin de l’urethre par où sort l’urine. G le cordon avec lequel la verge a été liée après qu’on y a eu introduit le mercure. H la partie postérieure de la verge coupée.

Figure 3. d’Heister, représente la partie inférieure de la même verge.

A, le petit frein de la verge couvert d’une infinité de petits vaisseaux. B B la couronne & le col de la verge rempli d’un grand nombre de vaisseaux. C C toute la partie inférieure du gland couvert, comme la supérieure, de petits vaisseaux très-fins & tortueux. E E les deux corps caverneux de la verge entre lesquels l’urethre est située & environnée d’un nombre prodigieux de vaisseaux, qui communiquent & s’entrelacent de diverses manieres. F la fin de l’urethre. G cordon avec lequel on a lié la

verge. H la partie postérieure de la verge coupée.
Figure 4 de Morgagni, représente la verge vûe dans la partie inférieure, & le canal de l’urethre coupé, &c.

AA, le corps spongieux de l’urethre coupée dans sa longueur pour voir sa cavité. D le plus grand des petits canaux de l’urethre ouvert & étendu ; on voit aussi tout le long du canal un grand nombre d’orifices de pareils canaux. E ligament suspensoire de la verge. FF la membrane qui recouvre la verge & qui est continue à ce ligament. g une partie de cette membrane séparée de la surface des corps caverneux & tirée en bas. H partie du prépuce tiré en arriere, où l’on voit I le frein & quelques glandes sur le frein même. K la couronne du gland & ses glandes sébacées.

Figure 5. de Graaf.

A, les vaisseaux spermatiques coupés transversalement. B ces mêmes vaisseaux représentés confusément. C distribution de l’artere spermatique dans le testicule. DD distribution de la veine spermatique sur les parties latérales du testicule. E la tunique albuginée. F une partie de la tunique vaginale emportée. G la plus grosse partie de l’épididyme. H partie moyenne de l’épididyme. I la plus petite partie de l’épididyme. K la fin de l’épididyme, ou le commencement du canal déférent. Lce canal coupé.

Figure 6. du même.

A, l’artere spermatique. B division de cette artere en deux rameaux. CC distribution du gros rameau au testicule. DD distribution du petit rameau au testicule. E la plus grosse partie de l’épididyme adhérente au testicule. F l’épididyme renversé pour y découvrir la distribution de l’artere. G la fin de l’épididyme. H une portion du canal déférent.


Figure 7. du même.
Cette figure & la suivante représentent la communication des vésicules séminaires avec le canal déférent, telle qu’on la découvre dans le corps humain.

AA, partie épaisse & étroite des canaux déférens. BB partie des canaux déférens moins épaisse & plus large. CC extrémité retrécie des canaux déférens, laquelle s’ouvre par un orifice étroit dans les vésicules. DD col membraneux des vésicules séparé en deux parties, de sorte que la semence de l’une de ces vésicules ne peut passer dans l’autre, que lorsqu’elle est parvenue dans l’urethre. EE les vésicules gonflées d’air pour y découvrir tous leurs contours. FF vaisseaux qui se rendent aux vésicules séminaires. GG membranes qui retiennent les vésicules séminaires & les vaisseaux déférens dans leur situation. HH vaisseaux sanguins qui se distribuent sur les parties latérales des canaux déférens & qui les embrassent par leurs ramifications.

Figure 8. du même.

ABCDEFGH comme ci-dessus. I le verumontanum. K ouverture des conduits des prostates dans l’urethre. L coupe des prostates. M l’urethre ouverte.


Figure 9. dHeister, représente le testicule.

A la membrane albuginée séparée pour découvrir BB les vaisseaux séminaires du testicule fins comme des cheveux, desquels tout le testicule paroît composé.

PLANCHE XXII.
Figure 1. d’Haller.

A, la matrice. B son épaisseur. C son col ouvert de côté. D éminence formée par son orifice. E les valvules de son col, qui se sont trouvées dans ce cadavre plus confuses qu’elles ne sont d’ordinaire. F les œufs de Naboth. G le ligament rond. H la trompe du côté droit. I ses franges. K l’ovaire en situation. LL différens petits œufs entiers & disséqués. M les vaisseaux des grandes aîles. N l’ovaire gauche couvert de cicatrices. O une portion du péritoine dont les vaisseaux sont des branches des vaisseaux spermatiques. P l’artere spermatique. Q le tronc de la veine. R les petites veines. S le corps pampiniforme. T les vaisseaux qui se distribuent à l’ovaire. V autres vaisseaux qui se distribuent à la matrice. X la trompe gauche vasculeuse. Y le ligament large. Z les franges de la trompe vasculeuse. aa les uréteres. b les branches d’arteres des hypogastriques qui se distribuent à la matrice. c plexus formé par les arteres du vagin, & celles de la matrice. d la vessie renversée. e le vagin. f la partie postérieure, dans laquelle les rides légeres qui s’y remarquent sont presque transverses. g taches qui se remarquent fort souvent dans le vagin. hi troncs des rides du vagin. h tronc antérieur de ces rides. i autre tronc postérieur & plus petit. k partie couverte de papilles très-serrées. l partie formée par les valvules. m rides intermédiaires transverses. nn contours des parties externes de la génération. o embouchure de l’urethre. p les grandes lacunes utérines. q les valvules supérieures. r leurs sinus supérieurs. s leurs sinus inférieurs. tt les grandes lacunes des sinus supérieurs. uu les lacunes des sinus inférieurs. xx les glandes sebacées qui se trouvent-là. y le clitoris. z son prépuce. α ligne creuse qui répond au milieu du corps du clitoris. β les lacunes qui se remarquent dans cette ligne. γ les lacunes qui sont sur les côtes de cette ligne. δ les nymphes. ε ε les glandes des nymphes.

Figure 2. D’Haller.

AAA, la matrice ouverte postérieurement. BB les ovaires & les trompes. CC le vagin ouvert par la partie antérieure. Γ sa membrane interne, nerveuse & ridée. Δ sa chair extérieure fibreuse. D le petit cercle de l’hymen disséqué. E l’orifice de la matrice crénélé & rude. F la cloison de la matrice composée de trois sommets. G la colonne antérieure & la plus grande du vagin. H la postérieure. I les petites valvules du col de la matrice. K la partie valvuleuse du vagin, voisine de la matrice. L la colonne antérieure & la plus grande du vagin. M la colonne postérieure & la plus petite. N la caroncule intermédiaire. O la partie proche l’hymen, composée de valvules circulaires.


Figure 3. de Kulm.

a le trou oval. b, le conduit artériel. C la partie de la tête, appellée la fontanelle. f le thymus. gg les poumons. h les vaisseaux ombilicaux. i le foie. A le placenta. B les membranes du fœtus. m le chorion. n l’amnios. C le cordon ombilical. oo les arteres ombilicales. p la veine ombilicale. q l’ouraque.

Figure 4. d’Huber ; elle représente l’hymen d’une fille, quelques semaines après la naissance.

AA, les grandes levres. B le clitoris. a l’orifice de l’urethre. bb les deux ventricules du vestibule. c l’hymen rond, & qui environne tout autour l’orifice du vagin. dd les petits sinus de l’hymen prolongés jusqu’au concours de la lame supérieure avec l’intérieure. e la cavité du vagin toute couverte de rides.

Figure 5 d’Huber, elle représente un hymen contre nature, dans lequel s’observe une colonne charnue qui divise l’entrée du vagin en deux segments inégaux d’après le cadavre d’une fille âgée de 7 ans.

E, l’hymen. c la colonne de l’hymen. C le clitoris. D son prépuce. AA les grandes levres. BB les nymphes. a l’orifice de l’urethre. b les deux ventricules du vestibule. dd les deux lacunes qui conduisent aux

prostates de Bartholin.
Figure 6. du même ; elle représente les parties externes de la génération d’une fille de 14 ans.

AA, BB, C, D, E, comme dans la figure précédente. F concours du bord charnu dd. G la fosse naviculaire. H entrée du vagin renfermée entre l’hymen & l’orifice de l’urethre ; le reste de l’espace compris entre le clitoris, les nymphes & cette entrée, s’appelle le vestibule du vagin. I le périnée. K l’anus. a, b, c les parties placées dans le vestibule. a l’orifice de l’urethre. bb les deux ventricules. cc les deux orifices ou lacunes situées dans la partie supérieure du vestibule. dd les bords charnus saillans de la fente la plus étroite. (L)

Anatomie des Plantes, (Jardinage.) c’est la recherche de leur structure interieure. On ne peut mieux faire que de rapporter ici ce qu’en a dit l’auteur de la théorie & de la pratique du Jardinage, 3. partie, page 176. édit. 1747.

« Tout ce qui a vie a besoin de respiration ; & l’on ne peut douter que les plantes ne respirent aussi bien que les animaux : elles ont comme eux tous les organes nécessaires à la vie ; des veines, des fibres, dont les unes portent la nourriture dans toutes les parties les plus élevées, tandis que les autres rapportent cette nourriture vers les racines : d’autres enfin, comme des trachées & des poumons, respirent l’air sans cesse, & reçoivent les influences du soleil. Cet air est si nécessaire à leur accroissement, qu’en mettant une goutte d’huile à l’extrémité de leurs racines, elle bouche l’entrée de l’air dans les fibres & les canaux, & fait mourir cette partie de racines que l’on a trempée dans l’huile. Par la chaleur qui se trouve dans la terre, le mouvement de la seve est plus ou moins accéléré, l’air est plus ou moins rarefié : ainsi il est poussé facilement jusqu’en haut, il y fait sa fonction, & y montre sa force ».

Y a-t-il rien de plus admirable que le méchanisme des plantes ? on y trouve des creusets & des moules différens pour former l’écorce, le bois, les épines, les poils, la moelle, le coton, les feuilles, les fleurs, les fruits & les graines. Ce sont les sucs de la terre, qui passant & se filtrant à travers la peau de la graine, y reçoivent les qualités nécessaires au suc nourricier qui entre dans les plantes, & qui s’y diversifie par le moyen des fermens en mille manieres différentes. La chaleur du soleil & la fermentation de la terre perfectionnent ensuite l’ouvrage : enfin les plantes sont composées de petits canaux séparés & produits dans la terre ; ces petits canaux se ramassent peu à peu en paquets ; ils se rassemblent sous un même cylindre, & forment un tronc qui à l’une de ses extrémités produit des racines, & à l’autre pousse des branches ; & petit à petit avant subdivisé les paquet des plus grands en plus petits, acheve sa figure par l’extension de ses feuilles. (K)

* Cette anatomie n’est pas moins digne de l’étude du Philosophe, & ne montre pas moins la sagesse du Créateur, que l’anatomie des animaux. En effet, combien de merveilles n’offre-t-elle pas, dans les ouvrages de Malpighi, du docteur Grew, & dans la statique des végétaux ? Il ne paroit pas que les anciens ayent fait de ce côté quelques progrés considérables ; & il n’en faut pas être étonné : l’organisation d’une plante est un arrangement de filets si déliés, de corpuscules si minces, de vaisseaux si étroits, de pores si serrés, que les modernes n’auroient pas été fort loin sans le secours du microscope. Mais voyez ce que cet instrument & leur réflexion leur ont appris sur l’anatomie des plantes, aux articles Plante, Arbre, Arbrisseau, Arbuste, Herbe, Graine, Racine, Tige, Bourgeon, Branche, Feuille, Fleur, Fruit, &c. Voyez aussi l’article Animal.