« Chez certains individus le sentiment religieux est un besoin irrésistible. Il y a des âmes que les servitudes de la vie écrasent et consument ; leur regard, comme celui de l’aigle, est à l’étroit dans l’horizon resserré des vallées. Ce qui fait le bonheur des autres hommes ne donne à leur intelligence que l’inquiétude et l’angoisse ; les vanités de la terre n’attirent pas leur regard, les affections vulgaires ne pourront jamais remplir les abîmes profonds de leur cœur. Ils s’élancent vers l’infini d’un seul bond et comme entraînés par un sublime instinct. Ils ont soif de la vérité et de la lumière, et les fantômes de cet univers ténébreux ne sauraient satisfaire l’ardente sensibilité qui les dévore. »
(Le Mysticisme Catholique, par l’abbé Frédéric-Édouard Chassay, pag. 8 et 9.)



Similis factus sum pellicano solitudinis.
(Ps. 101, v. 7.)