L’Anti-Justine ou les délices de l’Amour (1864)/44

Vital Puissant ? (p. 103-105).

CHAPITRE XLIV.

Du bouquet de fouterie !…

« Il le mérite, il le mérite ! » s’écrièrent tous les convives, et surtout Brideconin, qui patinait à deux mains le con de Rose-Mauve, tandis que Brisemotte et Cordaboyau maniaient, l’un le con, l’autre les tétons de madame sa femme. Mon récit faisait bander tous mes drôles comme des carmes, malgré les fatigues de la journée. Les belles, même celles enconnées par Vitnègre, étaient en rut. « Comme vous avez su les rendre aimables, me dit Conquette, en me dardant sa langue… — Ah ! oui », ajouta Tendrelys, en me baisant de même.

En cet instant, madame Brideconin était tiraillée par Brisemotte et Cordaboyau, qui, tous deux, la voulaient enfiler à la fois. « Je n’ai qu’une chose, mes chers amis ; si j’en avais deux, ils seraient bien à votre service, mais l’un après l’autre, » Elle fut enfilée par tous deux, Cordaboyau en con, Brisemotte en cul ; Brideconin s’écria : « On enconne, on encule ma femme ! Moi, je fous celle-ci, que m’importe !… » Trait-d’Amour, le plus furieux des ribauds, saisit Conquette ; je crus qu’il allait l’enconner ; point, il se coucha sur le dos, la tira sur son vit, tenue par-dessous les bras par Minonne et Connette. Elle se baissait avec lenteur sur le vit bandant, dirigé par la main de Tendrelys. Conquette s’enculait ainsi elle-même par le seul poids de son beau corps. Lorsque le gros vit fut enfoncé jusqu’à la garde, Trait-d’Amour me dit : « Allons ! le plus beau des cons vous appelle. » Je me précipitai dans le bijou de ma fille, la jolie Tendrelys me dirigeant le vit.

Madame Brideconin, putain comme personne, puisqu’à cet instant on lui bourrait les deux trous, fit trois signes de croix ; on lui demanda ce qu’elle avait. On me fout devant mon mari, mais je suis sur le fauteuil à ressort qui m’empêche de me défendre. Mon mari, voyant que je le fais cocu, me fait cornette, c’est dans l’ordre. Mais notre maître fout… enconne sa fille enculée !… — Sa fille… sa fille !… s’écria-t-on cinq fois. — Oui, sa fille, balbutia Rose-Mauve, qui déchargeait sous Brideconin, après ?… — Ah ! dirent les quatre fouteurs et les quatre foutues, ceci nous met en rage de vit… en rage de con… et nous foutrons jusqu’à extinction de forces !… » Et les enconneurs, les enconnées, les enculeurs, les enculées s’agitaient à qui mieux mieux, dessus, dessous, comme des diables et des diablesses dans un bénitier. Tendrelys me chatouillait les couilles et celles de Trait-d Amour, Minonne celles de Brisemotte et de Cordaboyau, Connette celles de Brideconin, et fourrait son index dans le trou de cul de Rose-Mauve. Le fouteur, qui n’était pas habitué à ces raffinements de volupté, se récriait : « Ah ! que vous foutez bien ici ! dit-il en déchargeant, on ne fait que conailler ailleurs… — Oh ! vous avez bien raison, mon ami, lui dit sa femme en déchargeant aussi ; je ne fus jamais ramonée comme je le suis en ce moment par les deux vits qui vous plantent chacun une corne, l’un dans le trou de mon con, l’autre dans le trou de mon cul. » Conquette remarquant que j’allais mieux lorsque Tendrelys me chatouillait… « Chère amie, ma main en fera autant à ton fouteur quand tu seras enconnée !… Et vous, ma chère hôtesse, vous êtes donc bien foutue ?… » Ce joli mot foutue avait tant de grâce dans la jolie bouche de Conquette, que je l’allais refourgonner, si Trait-d’Amour, qui la déculait et qui allait laver, ne m’avait prié instamment de la lui laisser enconner.

Mais j’étais trop ému pour rester spectateur ; j’ordonnai à Tendrelys de me faire beau con. Minonne et Connette la renversèrent sur le dos et lui écartèrent les cuisses. Ma fille, avant d’être enconnée par son fouteur, voulut insérer mon vit ; elle baisa la patiente sur la bouche, en lui disant : « Tendrelys, remue du cul et donne bien du plaisir à mon père », et comme elle avait remarqué que le mot foutue m’avait fait beaucoup d’impression dans sa bouche, elle s’écria, tout en secondant son enconneur : « Fou…ou…outre !… sacré vit ! perce-moi le connot… Mon père, poignarde, estropie la Tendrelys, je décha…arge !… Ah ! cette femme si modeste, comme elle fout ! » s’écria la Brideconin.

Ce fut le bouquet.