L’Anti-Justine ou les délices de l’Amour (1864)/40

Vital Puissant ? (p. 84-87).

CHAPITRE XL.

Des cons rasés.

En sortant de table, Trait-d’Amour nous dit : « Toute la semaine il m’a roulé dans la tête de rendre le conin de madame Conquette Ingénue Poilsoyeux ce qu’il doit être, c’est-à-dire puceau, car je suis sûr que depuis huit jours qu’elle n’a foutu, il s’est retiré en diable. Brisemotte, Cordaboyau, vits implacables, troussez-moi Minonne et Connette ; il ne serait pas séant qu’elles se troussassent elles-mêmes. » On les troussa jusqu’au dessus du nombril : pas un poil !… « Je les ai rasées ce matin, dit Trait-d’Amour pour en voir l’effet avant de proposer la même chose à ma déesse. Vous voyez comme elles sont propres ; tout le corps l’est de même. Elles sont baignées tous les jours depuis qu’elles savent que la belle fouteuse met tous les jours son con dans l’onde limpide et y plonge en entier son corps incomparable. Elles m’ont assuré que lorsqu’elles étaient en chaleur, l’eau fraîche dans laquelle trempaient leurs cons brûlants leur donnait un plaisir presque fouteur. Mais voyez ces cons-là : ne dirait-on pas des conins de fillettes de douze à quinze ans ?… » On en convint.

En conséquence, je priai ma fille de se laisser raser la motte. Elle se cacha le visage dans mon sein. Trait-d’Amour aussitôt la renversa sur un foutoir, le con au grand jour. « C’est pourtant dommage, dit-il, le caressant, le maniottant, la perruque en est superbe ! je vais d’abord employer les ciseaux ; nous mettrons ce poil soyeux sous verre dans un cadre doré. Ce seront de précieuses reliques. » Il coupa, ensuite il tira d’une jolie boîte une savonnette parfumée et savonna longtemps le conin. Comme cette opération excitait Conquette, elle me pria d’appuyer mes lèvres sur sa bouche, elle me darda sa langue pendant le temps qu’on fit la barbe à son con, et lorsqu’il fut rasé on le lui lava d’eau de rose, on lui sécha les cuisses avec des linges doux, et Tendrelys mit le beau poil de la dépouille sous le verre à cadre ; puis le conin sans barbe fut livré à l’admiration de l’assemblée. Tout le monde, surtout les filles, jusqu’à la modeste Tendrelys, qui disait-elle, n’était venue que pour voir et rougissait de tout, le trouvèrent si appétissant qu’elles demandèrent à le baiser et qu’elles se jetèrent dessus. La jolie chapelière colla ses lèvres vermeilles sur le con rosé de ma fille, et sa langue alla dans la fente exciter la volupté. Rose-Mauve, qui arrivait, vint sur elle comme une enragée, la débusqua, et gamahucha si vivement la déesse qu’elles crièrent toutes deux. Les hommes eurent leur tour ; ils sucèrent le connot déchargeant et le firent décharger encore. Pour moi, j’admirais les deux mains plongées dans les tétons de Tendrelys, qui les avait charmants et n’osait se défendre. « Ah ! quelle partie ! me dit-elle. — Tu ne vois rien, répondit Minonne. » En effet. Trait-d’Amour ayant fait retirer les gamahucheuses du con de Conquette Ingénue, qu’elles ne quittaient pas, dit à ses camarades : « Imitez-moi ! » Aussitôt tous les vits en érection furent à l’air. « Allons ! allons !… au con ! au con !… » Tendrelys baissait ses beaux yeux, mais Conquette, étendue sur le foutoir, la motte légèrement branlée par Rose-Mauve, soulevait la tête pour voir les vits.

« Laquelle enconnez-vous, me dit mon vigoureux secrétaire, la voluptueuse Conquette ou la pucelle Tendrelys ?… » J’hésitais pour ma réponse, lorsque tout à coup, j’entendis ma fille s’écrier faiblement : « Le vit… le vit !… » Trait-d’Amour se précipita sous elle, la prit dans ses bras et me la présenta oscillante. « Enconnez, me dit-il, la fouteuse fait beau con. » J’enfonçai ; je bandais si raide que je la fis crier en la perforant. Mais elle foutit aussitôt en me disant : « Bon !… (haussant du cul) bon !… ah ! que tu bandes bien… fous… fous… fourgonne… fourgonne… cher papa… je décharge !… » (Trait-d’Amour la secouait.) Je déchargeais aussi, son délicieux conin me pinçant. La déesse m’enivrait, Trait-d’Amour la faisait osciller comme le Corax de Pétrone son maître Eumolpe. Cependant Brisemotte avait mis sur son dos Rose-Mauve… Les deux petites enragées Minonne et Connette, nues comme la main, venaient de mettre Tendrelys nue comme elles et la tenaient entre elles, se râflottant le con sur ses cuisses d’albâtre et lui chatouillant l’une la motte, l’autre le trou du cul. Elles déchargèrent toutes trois avec les deux foutues. « Grands dieux ! s’écria la jolie chapelière, comme vous savez être heureux ! »