L’Anti-Justine ou les délices de l’Amour (1864)/00-4

Vital Puissant ? (p. 119-126).

Les épreuves de l’Anti-Justine se terminent par la description minutieuse de trente-huit des soixante figures libres dont Rétif se proposait d’orner son livre.

SUJETS DES ESTAMPES.

I. Cupidonnet et Genovefette. — L’adolescente, à quatre pattes, troussée, et le jeune Cupidonnet, à genoux, la couvrant cyniquement, lâchant de l’enfiler. Elle se cambre les reins pour être atteinte : « Hausse, hausse le cul ! »

II. Cupidonnet et le con soyeux. — Cupidonnet sur Madeleine, âgée de dix-sept ans, dont il lèche le con poilu ; elle est sur le dos, les jambes écartées, et se prête en poussant sur la bouche de son jeune frère, qui la gamahuche : « Darde ta langue dedans, cher petit ami ! »

III. La mère foutue. — Cupidonnet enconnant une femme de quarante ans, au lit, les draps à terre. Il enconne pour la première fois et paraît se pâmer. La femme : « Jamais ! jamais ! vous ne m’avez donné tant de plaisir. »

IV. Cupidonnet et la belle Marie. — Cupidonnet évanoui, le vit en l’air, après avoir déchargé dans le con de sa sœur, la belle mariée à Paris, et parée comme un jour de fête. Marie dététonnée, con et cul visibles. Elle dit : « Ha ! grand Dieu ! c’est Cupidonnet ! »

V. Cupidonnet et l’horlogère. — Cupidonnet au lit, sans couverture ni draps, foutant la belle horlogère, à laquelle son mari, couché de l’autre côté d’elle, dit : « Courage, ma femme ! hausse le cul ! »

VI. Cupidonnet avec sa femme, le cul découvert. — Il est appelé par sa femme debout, mais courbée sur un lit, troussée au-dessus des reins et montrant le plus beau cul. Il court à elle, le vit bandant : « Si j’ai la vérole (pense-t-elle), fous-moi en cul ! »

VII. Cupidonnet et Conquette. — Cupidonnet gamahuchant Conquette la nuit, sa lampe sur un garde-sel. Elle est à découvert et se trémousse tout endormie quand elle sent la langue entre les lèvres de son conin à poil naissant : « Ah ! ah ! ah ! ça me chatouille ! »

VIII. Conquette et Cupidonnet. — Conquette qui vient d’être gamahuchée et que Cupidonnet, le vit bandant, tâche d’enconner : « Ah ! ce joli gamahuchage, tant que vous voudrez. »

IX. Cupidonnet et Victoire. — Cupidonnet tenant Victoire troussée jusqu’au dessus du genou et se faisant empoigner le vit qu’elle ne voit pas : « Mignonne, serre-moi le doigt, fort, fort ! »

X. Conquette, Culant, Vitnègre. — Conquette assise devant le feu entre Vitnègre et Culant déculottés, bandants, elle retroussée : « Allons ! bougresse ! branle-nous tous deux. »

XI. Cupidonnet, Conquette, Vitnègre, le moine. — Cupidonnet dans un cabinet obscur, voyant Vitnègre, le vit en l’air, montrant à nu les appas de sa femme ; un moine debout dans le cabinet, vu par le père de Conquette, caché derrière un sopha et qui n’est pas vu ; le moine tenant en main son vit monstrueux, regarde ta scène : « Troussée, putain, au-dessus des reins ! »

XII. Cupidonnet et Conquette en levrette. — Conquette appuyée sur le pied d’un lit ; Cupidonnet l’a troussée au-dessus des reins ; elle cambre sa taille et il l’enfile en levrette : « Remue du croupion, mon ange ! »

XIII. Conquette, Vitnègre, un payeur. — Vitnègre débouté côté du lit, caché par un rideau, tandis qu’un autre le remplace sur sa femme. Le mari dit à celle-ci : « Décharges-tu ? »

XIV. Cupidonnet, Conquette, Vitnègre, le jeune homme. — Cupidonnet caché ; Vitnègre, une lumière en main, sur sa femme troussée : « Eh bien ! est-elle enconnée ? » dit-il.

XV. Le fouteur à la Justine. — Le moine Fout-à-Mort ayant mis Connillette nue, expirée et déchirée, sur une table, lui cerne les tétons avec un bistouri : « Décharnons-la ! »

XVI. Cupidonnet, Conquette, Timon. — Cupidonnet, caché dans le sopha, avançant la tête, pendant que Conquette, gamahuchée par Timon, lève ses jambes en l’air et fait claquer ses talons : « Ah ! Timon, ta langue vaut un vit ! »

XVII. Conquette enculée. — Cupidonnet sous un sopha ; Timon enculant Conquette courbée, dont le cul est bien perforé ; l’enculeur s’écrie : « Quel cul, quel plaisir des dieux ! »

XVIII. Conquette s’enculant du vit paternel. — Cupidonnet au lit avec Conquette, deux flambeaux sur la table de nuit ; il est sur le côté, le vit bandant ; il dit à sa fille, en cherchant à l’enfiler : « Appuie lentement, ma reine. »

XIX. Montencon, Cupidonnet, Hochepine, Vitsucette. — Montencon embouchant Adélaïde Hochepine, en présence de Cupidonnet et de Visucette : « J’embouche la jolie garce ! »

XX. Cupidonnet, Conquette, Montencon. — Cupidonnet sortant du con de Conquette ; Montencon, le vit en main, allant se mettre sur elle, dont le con et les cuisses sont à découvert : « À toi, bougre ! »

XXI. Les moines vérolés. — Tous les lits sont couverts de robes monacales ; Vitnègre assis auprès du lit de Fout-à-Mort, qui lui montre un tableau représentant une femme à laquelle il vient de ne faire qu’un trou du cul et de la motte, et dont il a cerné les tétons : « Je me suis fait accommoder son con. »

XXII. Le sommeil enconné. — Cupidonnet endormi, le vit dans le con de Conquette, qui dort également enconnée. En commençant à se réveiller, elle dit : « Ah ! c’est mon papa qui me… »

XXIII. Cupidonnet et Conquette. — Cupidonnet devant Conquette assise, en courts jupons, les tétons découverts ; il vient de remettre le vit à l’air ; elle joue avec sa mule mignonne, qu’elle fait badiner avec le bout de son pied : « Je veux te griller ! »

XXIV. Conquette, Cupidonnet, Cent-Louis. — Cent Louis prenant les tétons et le con de Conquette, en présence de Cupidonnet, auquel il dit de serrer les cent louis : « Ce con satiné, ces tétons touchés, les valent. »

XXV. Conquette, Cupidonnet, Trait-d’Amour. — Conquette renversée, troussée au-dessus du nombril et à laquelle Cupidonnet présente Trait-d’Amour, qui tient à la main et montre son gros et superbe vit. Conquette avançant la main pour prendre ce vit : « C’est donc toi qui m’a fait tant de mal et tant de plaisir. »

XXVI. Cupidonnet, Conquette, Trait-d’Amour, Minonne, Connette. — Cupidonnet foutant Conquette, qui lui darde sa langue ; Trait-d’Amour tenant les tétons de sa sœur, qui lèche le trou du cul du fouteur, tandis que Connette le suce dans la raie du dos : « Quelles délices !… Je suis rendu ! »

XXVII. Minonne, Connette, Cordaboyau, Brisemotte. — (Premier groupe.) — Connette chatouille les couilles de Cupidonnet debout, tandis que Cordaboyau enconne Minonne, que Brisemotte encule couchée sur le côté : « C’est une fouterie de princesse… »

XXVIII. Cupidonnet, Conquette, Trait-d’Amour. — (Second groupe.) — Conquette sur Trait-d’Amour, qui la tient enculée sur lui : Cupidonnet dans le con de la belle, ainsi limée entre deux feux : « Piquez des deux, la garce est enculée ! »

XXIX. La danse nègre. — Cupidonnet habillé, mais le vit à l’air, regardant la danse, dans laquelle il pousse Conquette nue par les fesses ; Trait-d’Amour danse avec Rose-Mauve, une nouvelle actrice, Cordaboyau avec Connette, Brisemotte avec Minonne. Tous six, nus de la tête aux pieds, ils figurent des mouvements voluptueux ; un couple paraît prêt d’enconner, un autre d’enculer ; le troisième en se contournant met les tétons sous la bouche, le vit sous la main, et montre le con qui l’appelle : « Allons, du mouvement, garces ! »

XXX. — La Piochée et ses piocheurs. — La Piochée sur le foutoir. Piocheur enculant Piocheur fils, Piocheneuil les excitant et se faisant branler à l’aide de la main et des tétons de la jeune fille : « Bougre !… encule ton petit garçon ! »

XXXI. Piochette. — Le vieux Piocheneuil patinant les tétons de Piochette, âgée de quatorze ans et fille du frère et de la sœur, pendant que ces deux individus sont enconnés et que le vieux Piocheur, grand-père, encule son fils : « Tu me dépucelleras ta fille dès que ton grand-père l’aura déculée. »

XXXII. Les gourmets de con. — Conquette enconnée par Cordaboyau, seulement comme gourmet du satiné de son con ; il est enlevé de sur elle, prêt à décharger, par Trait-d’Amour et Brisemotte, le vit bandant et déculotté, pour le plonger tout brandi dans le con de Rose-Mauve, étendue sur un foutoir : « Hausse du cul ! Le sacré bougre allait partir ! »

XXXIII. Honnête entretien du père et de la fille. — Cupidonnet prenant le con de sa fille d’une main, les tétons de l’autre ; elle dit : « Je remercie le sort de m’avoir fait naître d’un si bon père. »

XXXIV. L’homme enfilant deux cons d’une volte. — L’homme à queue foutant Sophie Linars de son vit, tendis que Géoline s’enconne avec la queue velue qu’il a au croupion ; celle-ci dit : « Et moi je vais me servir de cette queue raide. »

XXXV. La fouteuse insatiable. — La belle Agnès livrée par son père, enfilée par le jeune procureur, qui se loue de ses délicieux mouvements ; elle s’écrie en déchargeant : « Ah ! mon âme va sortir par le trou qu’il me fait. »

XXXVI. Indicibles fouteries. — Agnès après souper, ayant un corset refluant, cachée derrière un rideau de fenêtre, de sorte que l’homme à queue seul lui prend le con, ne voit pas son visage ; elle tient d’une main le vit de son père ; de l’autre, elle retient à l’entrée de sa bouche et presse de ses lèvres le gros membre de Guac, qui décharge et lui lance le foutre au fond du gosier. Fysistère leur dit : « Il faut que je la foute habillée. »

XXXVII. Les six fouteurs des trois foutues. — Agnès, Doucette, la carmélite et la marchande de modes, maîtresse d’Agnès Convelouté, la première en déshabillé de gaze transparente avec le chapeau de mariée, les trois autres nues, sont instruites par Agnès ; six vieillards, le vit en main, nus, endoctrinés séparément par Guac, à l’entrée d’une autre pièce où il les attire les uns après les autres. Le premier est un grand maigre dont le nez touche au menton, vit ordinaire ; le second, gros, très ventru, le nez comme une grosse betterave, le vit long ; le troisième, monté sur de longues jambes sèches, ayant un pain de sucre sur les épaules, le vit gros comme celui de l’homme à queue au moins ; le quatrième, aussi large que haut, le vit de l’oncle d’Agnès ; le cinquième, à la tête monstrueuse, le ventre comme un tonneau, le vit comme celui de Guac ; le sixième est grand, voûté, bancroche, ayant un bourrelet à son long vit. Quant au laid Guac, on voit son vit, gros comme un timon de carrosse, soulevant sa chemise : « Chacun des six monstres crut qu’il allait avoir le plaisir d’être mon bourreau. »

XXXVIII. Fysistère au grand lit, avec ses trois fouteuses. — Elles sont nues. Fysistère, nu, enconne Doucette ; Agnès lui chatouille les couilles ; la carmélite lui branle la queue velue, dont elle se dispose à s’enfiler. Ce mot est pris de l’histoire par Agnès : « Nous fûmes ainsi foutues huit fois chacune dans la nuit, ce qui faisait les vingt-quatre ordinaires de Fysistère. »