L’Adieu (Albert Mérat)/Son désordre était charmant

L’AdieuAlphonse Lemerre, éditeur (p. 19).




XV



Son désordre était charmant :
On eût dit beaucoup de fées
Dans un tourbillonnement
Légères et décoiffées.

Seule, elle, faisait cela ;
Je riais de la voir rire.
— Un jour elle s’envola :
Puisse l’air bleu la conduire !

Bien souvent j’ai découvert,
Tout en cherchant autre chose,
Du fil dans un livre ouvert
Et, dans mes vers, un nœud rose.