L’Évolution Française sous la Troisième République/Avant-propos

AVANT-PROPOS



Celui qui prétend analyser l’histoire contemporaine s’expose à se voir refuser, de parti pris, le titre d’historien. L’historien doit être, avant tout, impartial. Cette qualité maîtresse que l’opinion exige de lui, peut-elle s’accorder avec le récit d’événements dont il a été le témoin et sur lesquels n’est pas encore descendu cet apaisement que le temps, seul, apporte à sa suite ? Enclin à juger ce qui le touche de près selon ses passions plutôt que selon la justice, l’homme n’a-t-il pas besoin du recul de l’âge pour envisager les faits d’après leurs proportions véritables ? Enfin les éléments d’information ne manquent-ils pas ? Les archives sont lentes à se remplir ; elles ne livrent leurs trésors que lorsque ont disparu définitivement de la scène ceux qui viennent d’y jouer les premiers rôles. L’écrivain assez audacieux pour essayer de résumer la pièce, à peine le rideau tombé, doit craindre de ne pouvoir réunir les documents qui lui permettraient de reconstituer exactement ce qu’il n’a pas vu et de contrôler ce que lui fournit sa mémoire ; il doit s’attendre à des polémiques, à des démentis même, dont l’effet nuira à son œuvre en diminuant encore la confiance qu’elle peut inspirer à ceux qui la lisent.

De telles objections méritent qu’on les examine sérieusement. Elles ne sont point irréfutables, cependant, et perdent beaucoup de leur valeur si l’on se prend à considérer combien l’étude de l’histoire contemporaine diffère aujourd’hui de ce qu’elle pouvait être il y a cinquante ans. Les Annales monarchiques étaient pleines d’imprévu ; les événements y portaient toujours l’empreinte de la volonté souveraine : celle du monarque, ou celle des ministres auxquels le monarque déléguait ou abandonnait l’exercice du pouvoir. À travers la marche des faits, on apercevait l’âme humaine, toujours influencée par les milieux et par les circonstances, agissant néanmoins d’une manière tout individuelle. L’histoire démocratique, au contraire, est pleine de logique ; ce sont les peuples qui la font, et non les hommes ; il y a une sorte de fatalité et de rigidité mathématique dans la manière dont tout s’y enchaîne, et les forces lentes, les courants irrésistibles qui la caractérisent ont des origines profondes et des aboutissements lointains.

À quoi, dès lors, se réduit le rôle de l’historien ? Il n’a pas de secrets à pénétrer, de négociations mystérieuses, de desseins ténébreux à débrouiller ; les hommes d’État dont il étudie la politique n’ont point à lui livrer le détail de leur vie privée ; il ne voit en eux que les serviteurs de la démocratie, appelés à exécuter ses ordres bien plus qu’à inspirer sa conduite. La presse a noté, au jour le jour, leurs paroles et leurs actes ; dans cet amas de faits projetés en pleine lumière il n’a qu’à choisir, qu’à séparer ce qui a de la portée de ce qui n’en a point, qu’à apprécier la valeur plus ou moins grande de chaque renseignement. Il opère comme le chimiste qui disjoint les corps les uns des autres ; il analyse la combinaison et n’a pas à dire si elle est bonne ou mauvaise.

Pour peu qu’il se soit abstenu des luttes que sa plume va décrire, sa qualité de spectateur le sert, bien loin de lui nuire. Elle lui procure des sources d’information et des moyens de contrôle que son successeur n’aura pas. Il faut étudier l’histoire de tout près ou de très loin ; la période intermédiaire est moins propice aux saines appréciations ; il arrive souvent que les contemporains ont des clairvoyances qui étonnent leurs descendants ; dans ce siècle, Mirabeau et Alexis de Tocqueville en ont donné des exemples frappants, et bien des documents privés, mis au jour par les éditeurs de Mémoires, montrent que la génération de 1789 eut de la Révolution, de ses conséquences et de son action, une conception plus nette et plus exacte que celle qui la suivit immédiatement.

Il est nécessaire, quand il s’agit de l’histoire contemporaine, de s’en tenir aux changements qui se sont accomplis pendant une période déterminée. La période que nous allons étudier a été particulièrement féconde en changements. La troisième République a vu s’opérer une évolution générale dans les idées, dans les mœurs, dans les formes politiques, dans les rapports sociaux. Pour trouver l’origine de cette évolution, il faudrait remonter aux jours sombres de 1792, où, bien nettement, en face du droit monarchique se dressa le droit populaire. Il est lui-même le plus ancien des deux, et se trouve à la base de tout pouvoir ; mais il a subi, à travers les siècles, de nombreuses éclipses et consenti de nombreuses abdications. On chercherait en vain dans les événements terribles et grandioses qui remplirent, en France, la fin du dix-huitième siècle et les premières années du dix-neuvième, une apparence de logique ; tout est confus et troublé : la lassitude de la nation, l’exceptionnel génie d’un homme que les circonstances ne cessent de favoriser, l’ivresse de la gloire, la terreur de l’anarchie, concourent à faire de cette époque un hors-d’œuvre historique ; loin de rattacher, comme on l’a dit, le passé à l’avenir, elle n’a de lien ni avec l’un ni avec l’autre. L’Empire est une vaste admininistration qui ne résout aucun des problèmes que la Révolution avait posés, mais qui emprisonne le peuple français dans un inextricable réseau de combinaisons et de principes artificiels : Napoléon disparu, il reste les entraves.

C’est avec la Restauration que la lutte commence. Louis xviii a le sens des nécessités libérales ; les vrais représentants de la nation, les libéraux, ont le sens de l’autorité monarchique ; le général Foy[1] et ses amis conçoivent d’une manière très précise la formule de la royauté constitutionnelle, et ils la mettent en pratique d’une manière parfaitement loyale, mais les émigrés et les réactionnaires s’interposent : ils ne veulent pas d’un accord entre le droit monarchique et le droit populaire ; ils n’aperçoivent que le duel entre la « légitimité » et la Révolution, et comme Charles x est leur homme, le conflit devient aigu ; la révolution de 1830 se produit. À partir de ce jour-là, la République est le gouvernement nécessaire de la France, parce qu’elle est la représentation la plus parfaite du droit populaire et que le droit monarchique n’existe plus. Louis xviii, qui l’incarnait, pouvait signer un compromis avec le peuple ; Louis-Philippe ne le peut pas ; il n’est qu’un président de République couronné ; c’est ainsi que l’entendent ceux qui ont le plus contribué à son avènement. Pendant tout son règne, Louis-Philippe travaille à devenir roi ; il y parvient presque, par sa sagesse et son habileté, mais l’origine de son pouvoir pose sur lui ; sa dynastie ne prend pas racine dans le sol national. Le trône de Juillet est à la merci du moindre orage, on pourrait presque dire de la moindre ondée.

En ces temps-là, la marche en avant de la démocratie apparaissait nettement à certains esprits d’élite comme un fait providentiel, universel, durable. « Une grande révolution démocratique s’opère parmi nous, écrivait Alexis de Tocqueville[2] ; les uns la considèrent comme une chose nouvelle, et, la prenant pour un accident, ils espèrent pouvoir encore l’arrêter, tandis que d’autres la jugent irrésistible, parce qu’elle leur semble le fait le plus continu, le plus ancien et le plus permanent que l’on connaisse dans l’histoire. » — Et, ailleurs[3] : « Pour qui cette étude (sur la démocratie américaine) serait-elle intéressante et profitable, si ce n’était pour nous, qu’un mouvement irrésistible entraîne chaque jour et qui marchons en aveugles, peut-être vers le despotisme, peut-être vers la République, mais à coup sûr vers un état social démocratique ? »

Cette hésitation entre la République et le despotisme, l’opinion la subissait ; le régime qui allait s’imposer à la France et marquer un dernier temps d’arrêt avant l’accomplissement de ses nouvelles destinées, c’est encore Tocqueville qui le définit par anticipation avec une sûreté de vue prophétique ; c’est l’idéal napoléonien-jacobin, radical, socialiste aujourd’hui. C’est « un pouvoir immense et tutélaire[4] qui se charge seul d’assurer les jouissances des citoyens et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance : il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur, mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre ; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leur succession, divise leur héritage : que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ? — J’ai toujours cru, ajoutait l’illustre écrivain, que cette sorte de servitude réglée, douce et paisible, pourrait se combiner, mieux qu’on ne l’imagine, avec quelques-unes des formes extérieures de la liberté, et qu’il ne lui serait pas impossible de s’établir à l’ombre même de la souveraineté du peuple. »

La révolution de 1830 s’était faite contre l’ancien régime, dont un retour offensif plus apparent que réel alarmait la nation. La révolution de 1848 se fit contre la bourgeoisie, qui s’était donné le rôle d’avant-garde de la démocratie et l’avait ensuite méconnu[5]. Mais la République avait cette triple infortune de rappeler des souvenirs sanglants, d’alarmer l’Europe et d’être entourée dans son berceau par les utopies les plus généreuses et aussi les moins rassurantes. En vain fit-elle bénir les arbres de la liberté ; on rendait justice à ses intentions, on ne croyait pas à son avenir. Pour qu’elle pût s’établir d’une façon stable, il fallait la dégager « de la redoutable solidarité de la Convention[6] ». Les hommes de 1848 ne le pouvaient pas ; entre leurs mains, le peuple des campagnes et la petite bourgeoisie des villes sentaient vaguement leurs intérêts menacés. À l’ombre de la première barricade, ils prirent peur. Louis-Napoléon se présenta comme le défenseur de l’ordre ; on l’acclama.

Il est puéril de représenter l’Empire comme s’étant établi malgré le pays, contre le gré des citoyens. La vérité est que le coup d’État eut l’approbation de la majorité, et que les proscriptions qui l’accompagnèrent apparurent à plus d’un esprit droit, égaré par la frayeur, comme une nécessité douloureuse[7]. Il fallut du temps pour qu’on s’aperçût de leur inutilité réelle et que le caractère attentatoire du Deux-Décembre se manifestât au grand jour. La peur ne saurait fonder rien de solide ni de durable, et comme, après tout, Napoléon iii n’était pas un tyran, les institutions impériales furent vite ébranlées par les infiltrations libérales ; on dut les couvrir d’une couche de parlementarisme, afin de les consolider. L’Empereur, privé de conseillers sans scrupule, retourna de lui-même aux suggestions de son passé révolutionnaire.

La République apparaissait de nouveau comme le terme fatal[8] ; on ne pouvait prévoir cependant que le trône s’écroulerait, non pas dans l’inoffensive effervescence d’une révolte populaire, mais sur un champ de bataille où la France, seule, sans ressources, se trouverait aux prises avec un ennemi redoutable et résolu.

Il faudrait faire précéder l’histoire de la troisième République d’une étude sur la société du second Empire, sur ceux qui formèrent la « classe dirigeante » de 1852 à 1870 ; le contraste entre cette société et les « nouvelles couches » qui lui succédèrent explique la consolidation de la République : « L’homme de la société avec ses dédains frivoles passe presque toujours, sans s’en apercevoir, à côté de l’homme qui est en train de créer l’avenir ; ils ne sont pas du même monde ; or l’erreur commune des gens de la société est de croire que le monde qu’ils voient est le monde entier[9]. » La classe dirigeante de l’Empire était, par excellence, un syndicat de protection coupable de beaucoup d’égoïsme et d’un goût dangereux pour l’immobilité ; chacun d’eux, pouvait-on dire des syndiqués, retiré à l’écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres ; ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine ; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas ; il les touche et ne les sent point[10]. »

L’esprit de solidarité, au contraire, unissait étroitement tous ceux qui, voyant venir une ère nouvelle, sentant que le pays allait « s’éprendre de contrôle et de garanties[11] », travaillaient à se rendre dignes de le gouverner, le jour venu. Ceux-là avaient la foi ; ils croyaient fermement que « les institutions libres sont les seules qui soient sûres de ne pas mourir[12] ». Ils étaient modérés et n’admettaient pas, en ce qui concerne la Révolution, cette théorie du « bloc » qui a été impétueusement formulée depuis. Ils répudiaient la « religion jarobine » et en dénonçaient les points de contact nombreux avec la « religion bonapartiste ». Se souvenant que « les jacobins furent les meilleurs préfets de l’Empire », ils repoussaient de toutes leurs forces « cette dévotion étroite et malsaine pour les hommes de la Terreur[13] qui devenait à la mode parmi les autoritaires.

Et surtout ils travaillaient. Dans les deux camps on trouvait des esprits distingués ; dans un seul, le travail était vraiment en honneur. L’autre s’adonnait au plaisir et au repos ; on n’y cherchait le progrès que dans la mesure qui ajoute à l’agrément de la vie.

Quand sonna l’heure fatale pour le régime impérial, la République avait son personnel tout prêt ; la nation l’ignorait ; parmi les hommes, elle n’apercevait tout d’abord que les radicaux et les démagogues ; parmi les doctrines, elle ne notait que les plus extrêmes, les plus violentes ; aussi ne s’abandonna-t-elle pas tout de suite ; elle exigea des sacrifices d’idées, des preuves de sens politique ; elle voulut étre rassurée.

Aucun autre parti ne s’était préparé à recueillir l’héritage. À défaut d’attachement à la dynastie impériale, la plupart des royalistes avaient le goût des choses de l’Empire ; ils aimaient sa manière de gouverner et regrettaient, au fond du cœur, que leur prince n’eût pas su s’en servir le premier. L’alliance « conservatrice », qui se forma ultérieurement entre les partisans des divers régimes monarchiques, ne fut pas aussi artificielle qu’on l’a cru longtemps. Les conservateurs étaient divisés par le nom bien plus que par la nature des solutions ; leurs vœux, sur la plupart des points, se confondaient.

Par une étrange ironie du sort, ils ont puissamment aidé à fortifier la République en obligeant les républicains à la sagesse et en ne leur abandonnant les positions que peu à peu. La Chambre des députés leur échappa la première, puis la Présidence, puis le Sénat, puis les assemblées départementales et communales. La République absorba la moelle de leurs doctrines ; elle s’assimila ce qui s’y trouvait d’utilisable pour elle et transforma de la sorte les conservateurs en révoltés. Sa force a résidé, pour une large part, dans ce fait qu’à aucun moment elle n’eut grande confiance en elle-même. Les monarchies se croient toujours profondément ancrées dans l’amour des peuples, parce que le monarque vit isolé du peuple par les courtisans. La République, à l’inverse, se crut moins stable qu’elle ne l’était en réalité. Elle ne connut point la sécurité complète, et quand ses victoires successives eurent découragé ses adversaires de la première heure, elle vit rentrer en scène par la gauche les éléments perturbateurs qui venaient, à droite, d’être réduits au silence. En même temps que la restauration de l’état de choses monarchique apparut de jour en jour plus improbable et que ceux-là mêmes qui ont le plus de motifs de la désirer eurent perdu confiance en l’avenir, la Révolution avec ses doctrines absolues et ses procédés violents redevint l’idéal de tout un parti qui se réclama d’elle et sembla disposé à abandonner de plus en plus les voies légales dans la poursuite de ses revendications. Là en sont les choses à l’heure où paraissent ces lignes. L’auteur se gardera de conclure par le mot : progrès. C’est là un terme trop déterminatif et que l’expérience des générations successives a, souvent, effacé du sommet des monuments où l’enthousiasme des contemporains l’avait inscrit.

Le progrès est relatif ; il peut exister entre une période historique et une autre sans que la chose publique se perfectionne, — entre une nation et une autre sans que le monde s’améliore. La marche en avant de l’humanité est si lente, si retardée ! Tant de brumes l’égarent ! tant d’obstacles l’arrêtent ! tant de mauvaises rencontres la forcent à rétrograder ! En général, une nation est en progrès, si les germes qui sont en elle continuent à se développer librement ; les institutions qui la régissent lui conviennent, si elles favorisent ce développement ; les hommes qui la dirigent sont à la hauteur de leur tâche, s’ils lui ouvrent largement l’avenir sans lui laisser perdre de vue son passé.

Cet accord entre hier et demain est donc le critérium du progrès. Toute période de véritable progrès national forme une sorte de trait d’union entre ce qui a précédé et ce qui va suivre. Quelles que soient les apparences et les probabilités, il serait téméraire de dire que le régime actuel remplit ces conditions. Nous sommes à un tournant de siècle où trop d’incertitude pèse sur nos destinées pour autoriser un tel langage ; mais rien qu’en mettant les uns au bout des autres les faits nombreux et divers qui composent son histoire, il est visible que la troisième République s’est considérée comme l’héritière de toute la France ; elle n’a rien répudié des traditions nationales ; elle les a reprises sur plus d’un point. Elle a fourni, en tous les cas, une preuve nouvelle de la justesse de cette pensée si joliment exprimée par notre vieux poète Ronsard :

Le Français semble un saule verdissant ;
Plus on le coupe et plus il est naissant,
Il rejetonne en branches davantage
Et prend vigueur dans son propre dommage.

  1. Voir les lettres du général Foy.
  2. De la démocratie en Amérique. (Introduction.)
  3. Id., t. ii.
  4. De la démocratie en Amérique, t. iii.
  5. E. de Pressensé, Variétés morales et politiques. Paris, 1886.
  6. Id., ibid.
  7. 27.764 citoyens passèrent devant les Commissions mixtes après le 2 décembre. 247 passèrent en conseil de guerre et 626 en police correctionnelle ; 239 furent déportés à Cayenne, 9.563 en Algérie ; 959 furent expulsés ; 636 « éloignés » et 2.818 internés. (Statistique publiée à l’occasion du vote de six millions pour pensions viagères aux victimes du coup d’État. Mars 1881.)
  8. « Les seules révolutions qui réussissent sont celles qui sont faites d’avance dans les cœurs et dans les esprits et sont commandées par la logique de l’histoire. » (E. de Pressensé.)
  9. E. Renan, Saint Paul, ch. viii.
  10. Alex. de Tocqueville, De la démocratie en Amérique, t. iii. Voir, sur les excès de centralisation et d’individualisme, l’amusante satire de M. Laboulaye, Le prince Caniche.
  11. Jules Ferry, Discours et Opinions, t. ier.
  12. Jules Ferry, Discours et Opinions, t. ier.
  13. Id., ibid.