L’Émigré/Lettre 176
< L’Émigré
P. F. Fauche et compagnie, (Tome IV, p. 251-252).
LETTRE CLXXVI.
Le Docteur Sivermarus
à la
Comtesse de Longueil.
à la
Comtesse de Longueil.
Madame la Comtesse, personne ici n’a la force de vous écrire, et l’on exige de moi, que je vous apprenne une affreuse nouvelle : vous avez perdu une tendre amie, et la nature est privée d’un de ses plus beaux ornemens. On n’entend ici que des sanglots, dans quelque endroit qu’on aille. Lors du fatal moment, il y avait deux cents paysans dans la cour, qui venaient savoir de ses nouvelles, et aussitôt on a entendu un gémissement universel et des cris de désespoir. Tout le monde part demain. Je suis avec respect
Madame la Comtesse
Votre très-humble et très-
obéissant serviteur,
Le docteur Sivermarus.
obéissant serviteur,
Le docteur Sivermarus.
Fin.