L’Âme bretonne série 3/Marion du Faouet et la grande misère du XVIIIe siècle


Honoré Champion (série 3 (1908)p. 74-86).

MARION DU FAOUET

ET LA GRANDE MISÈRE DU XVIIIe SIÈCLE




Aimez-vous les histoires de voleurs ? Lisez la Grande Misère, de M. Jean Lorédan. C’est la vie de Marion du Faouet et de ses « associés » que l’auteur nous y raconte, avec une connaissance des lieux, des hommes et des choses, un luxe de détails, une érudition extraordinaire.

Est-il vrai cependant que la misère ait été si grande aux xviie et xviiie siècles, que les paysans surtout, pendant ces deux siècles, aient été si malheureux en France et particulièrement en Bretagne ?

J’ai peur que M. Lorédan n’ait été obsédé, comme tant d’autres, par le fameux couplet de La Bruyère : « L’on voit des animaux farouches, mâles et femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés par le soleil, attachés à la terre qu’ils fouillent et remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée et, quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d’eau et de racines, etc… »

Je ne dis pas que La Bruyère ait inventé ces « animaux farouches ». Ils existaient de son temps, — et ils existent encore du nôtre. Le spectacle qu’il eut sous les yeux, nous pouvons nous le donner tous les jours en parcourant la campagne. Et, si le loisir nous manque pour conduire une enquête personnelle, nous n’avons qu’à ouvrir l’Officiel du 7 décembre 1909 et à lire le discours de M. Compère-Morel, qui représente à la Chambre le socialisme agraire et s’intitule lui-même le député des paysans : il y a là des chiffres et des faits d’une précision singulière, et ce tableau de la détresse paysanne au commencement du xxe siècle peut supporter la comparaison avec les pages tant de fois citées de Young et de Cambry sur la condition précaire des paysans bretons à la fin du xviiie siècle. Mais enfin de ce que les souffrances sont vives parmi nos journaliers agricoles, nos fermiers, nos métayers, voire parmi nos petits propriétaires ruraux, en allons-nous conclure que toute la classe paysanne est plongée chez nous dans la plus affreuse misère ? On protesterait contre une généralisation si excessive. Et, tout de même, je crois qu’il faut en prendre et en laisser dans le couplet de La Bruyère.

Avez-vous remarqué combien les demeures paysannes du xvie, du xviie et du xviiie siècle — la plupart sont venues jusqu’à nous : on bâtit en Bretagne pour l’éternité — sont amples, solides, confortables ? Et je ne parle pas des gentilhommières, mais des maisons du « commun » ? Et avez-vous fait attention aussi à leur mobilier ? Il était en chêne massif, en châtaignier, en hêtre, et peut-être parce que le sapin n’avait pas encore poussé de racines bien vigoureuses dans le sol breton ; mais il était surtout merveilleusement fouillé et ciselé. Quel affinement du sens esthétique chez ces paysans de l’ancien régime ! Quelle entente du style décoratif et de son appropriation aux moindres objets domestiques ! Les armoires, les vaisseliers, les huches, les pétrins, les lits-clos, jusqu’aux coffres à grain, aux bancelles, aux listriers et aux rouets, étaient des miracles d’élégance au regard de l’affreuse camelote qui les a remplacés ; il y avait en eux je ne sais quoi de plantureux, de sain, d’honnête et de pimpant tout ensemble ; leurs collerettes de fuseaux, leurs ferrures luisantes endimanchaient le logis et lui donnaient un air de fête perpétuelle. Restaurés, raboutés, ces chefs-d’œuvre de l’art rustique indigène font encore vif effet dans nos salles à manger et nos salons bourgeois.

Mais un tel souci de la décoration suppose peut-être quelque aisance. Les misérables couchent sur la paille, dans des « tanières », comme disait La Bruyère ; ils n’ont cure et pour cause de « fuseaux », de « roses », d’ogives et d’entrelacs à leurs lits. Je me souviens de mon émoi le jour que je pénétrai chez les Paganis de Garrec-Hir. Derrière la dune, en rang d’oignons, une cinquantaine de petits chaumes lépreux et tristes clignaient leur œil unique vers la terre. Des portes basses, cintrées, au linteau desquelles étaient parfois gravées des inscriptions et des dates, ouvraient sur une pièce sombre, sans air, que plafonnaient des fagots de « landes » posés sur de grandes perches transversales. Ni plancher, ni crépi ; des murs noirs de suie. Et voilà que, quand le regard s’était adapté à ce milieu crépusculaire, on voyait avec stupeur surgir de l’ombre toute une floraison de lits-clos, de huches et d’armoires dentelés et brodés comme des châsses. Où donc ces « sauvages », ces « animaux farouches », avaient-ils pris l’argent nécessaire à l’acquisition d’un pareil mobilier ? J’eus l’imprudence de publier ma découverte dans une grande revue de Paris, puis dans mon livre Sur la Côte : l’année suivante, j’appris qu’un brocanteur de la capitale avait passé à Garrec-Hir et dans les autres villages du terroir paganis et raflé toutes les merveilles qui y dormaient depuis trois siècles. Cela lui avait coûté trente mille francs !

Et j’ai été frappé encore d’autre chose : nous avons eu diverses jacqueries en Bretagne. La plus terrible fut celle de 1675, où vingt mille bonnets-rouges et bonnets-bleus, tous paysans, dénoncèrent le pacte qui les unissait à la couronne et marchèrent contre les troupes du roi. Mais quelle était la cause de cette jacquerie formidable ? L’impôt mis par Louis XIV sur le tabac, le papier timbré et la vaisselle d’étain.

Réfléchissez un peu cependant : est-ce qu’un impôt semblable eût causé la moindre émotion à des gueux ? Est-ce que les gueux fument, mangent dans la vaisselle d’étain et se servent de papier timbré ? Est-ce qu’en l’an de grâce 1910 nos petits paysans se permettent encore plus d’une ou deux « pipées » par jour ? Et j’en connais qui ne fument que le dimanche ! Est-ce qu’ils ont de la vaisselle d’étain, tout de même plus coûteuse que la poterie commune ? Et leur nourriture ? Et leur boisson ? Marion du Faouet et ses acolytes, dans les « ménages » où ils pénètrent, commencent toujours par se faire servir du cidre, qu’on tire à la clef. On boit du cidre, dans le livre de M. Lorédan, que c’en est une bénédiction[1] : sauf dans les fermes riches, aujourd’hui, les paysans bretons boivent de l’eau ou de la piquette.

La comparaison, décidément, n’est pas à notre avantage. Et je n’en induis rien pour le moment, sinon qu’il ne faut pas trop se laisser piper aux grands mots et aux belles phrases et que, sur la prétendue misère comme sur l’état d’ignorance où l’on veut qu’aient croupi les populations de l’ancien régime, il est prudent de faire de sérieuses réserves.

M. H. Sée, dans son étude sur les Classes rurales en Bretagne du xvie siècle à la Révolution, concède lui-même que, suivant les documents dont on se sert, rien n’est plus aisé que « d’embellir ou de noircir le tableau ». Et le fait est qu’il a fort bien échappé personnellement à la première tentation. S’est-il aussi bien gardé de la seconde ? Peut-on accorder ses conclusions pessimistes avec telles de ses déclarations antérieures qui les ruinent ou les ébranlent singulièrement ? S’il est vrai, comme il le dit, que « l’immense majorité des paysans bretons » jouissait de la liberté personnelle, qu’aucun d’eux n’était plus soumis au servage et à la main-morte, comme les paysans de certaines régions du Centre et de l’Est, et qu’enfin et surtout « la plupart » d’entre eux étaient propriétaires, voilà qui ne se concilie guère ou se concilie assez mal avec le régime d’oppression et de misère sous lequel il les montre ensuite se débattant. Ne nous troublons pas de certaines statistiques qui, examinées de près, apparaissent beaucoup moins lugubres qu’on ne dit. M. Sée, par exemple, s’effraye du grand nombre d’indigents portés, au xviiie siècle, sur les rôles des paroisses bretonnes. Or, sauf dans quelques-unes de ces paroisses, comme Pommerit-Jaudy, Coatreven et Camlez, la proportion des indigents est presque partout inférieure d’un tiers, quelquefois de moitié, à celle des contribuables à la capitation. Mais, après cent ans et plus, la proportion n’est pas encore très sensiblement modifiée et, si l’impôt sur le revenu « fonctionne » jamais en Bretagne, on verra ce qui subsiste de contribuables dans nos communes. M. Sée allègue en dernier ressort la fréquence des famines, des disettes. Elles revenaient avec une périodicité inquiétante dans la dernière moitié du xviiie siècle et j’aurais mauvaise grâce à contester leur gravité. Mais il faudrait savoir jusqu’à quel point elles étaient inhérentes au régime. En 1793, dans l’Ile-et-Vilaine, on se battait à la porte des boulangers « pour avoir du pain » ; en 1794, la rareté et la mauvaise qualité de la farine déterminèrent une terrible épidémie d’aspect cholériforme. « C’est alors, dit M. Haize, que le peuple pensa mourir de faim[2] ». Cependant ni les nobles ni le roi n’étaient plus là et la libre circulation des grains avait été établie sur tout le territoire de la République.

En parlant de la « grande misère » bretonne du xviiie siècle, M. Lorédan nous prévient du reste, fort honnêtement, qu’il n’a entendu parler que de la misère de « certains paysans, ceux de la classe inférieure, des journaliers, manœuvres, petits fermiers, pauvres « ménagers laboureurs de terre », lesquels étaient, d’ailleurs, la majorité ».

Ils sont encore la majorité, et ils ne sont pas beaucoup plus heureux qu’au xviiie siècle : à preuve l’abandon des campagnes, l’émigration croissante vers les villes. Cette émigration était plus difficile autrefois : de là le grand nombre des mendiants qui sillonnaient les routes et dont les plus hardis ou les moins scrupuleux se faisaient volontiers coupeurs de bourses. Et peut être aussi que la répression laissait quelque peu à désirer sous l’ancien régime : Messieurs de la maréchaussée, tels les carabiniers d’Offenbach, arrivaient souvent trop tard. Ils n’arrivaient même pas du tout, quelquefois. Si bien que les voyageurs, assez fréquemment, finissaient par s’entendre avec les voleurs, comme cela se passe encore, de nos jours, en certains districts montagneux de la Corse.

Vous lirez, chez M. Lorédan, le récit détaillé — et combien pittoresque, amusant ou pathétique ! — des courses de Marion sur les grands chemins. Je ne veux pas déflorer votre plaisir en vous donnant de ce récit une analyse forcément sèche. Marion, du reste, eut des ancêtres et des imitateurs. Faut-il vous rappeler, en Bretagne même, les trois frères Guilleri, roués sous Henri IV et qui, six années durant, terrorisèrent la province ? Aux croisées des chemins ils attachaient des écriteaux portant : « La paix aux gentilshommes, la mort aux prévôts et aux archers, la bourse aux marchands ! »

Dans la vallée supérieure du Guer, entre les chapelles de Christ et de Sainte-Catherine, s’étendent de grandes friches broussailleuses qu’on appelle la Lann-ar-Consorted (la Lande des Affiliés). Peu de régions sont aussi mal famées. Les « affiliés » dont il s’agit opéraient sous la direction d’un certain Hervé Bihan[3] qui fut capturé près de Plouaret et pendu à la croix de Kermabin. Mais, plus encore que la Lann-ar-Consorted, la Lieue-de-grève, sur la route de Lannion à Morlaix, était un endroit redouté des voyageurs. De tout temps, les fourrés qui avoisinent ce dangereux passage, servirent de repaire à des bandes de voleurs. L’histoire et la tradition populaire ont gardé le souvenir d’une femme, Marc’haït ou Marguerite Charlès — bien autrement intéressante, par parenthèse, que Marion du Faouet — laquelle sous la Ligue, presque au même temps donc que les Guilleri, rançonnait et assassinait à la tête d’une de ces bandes les voyageurs qui se rendaient de Lannion à Morlaix ou réciproquement. Elle avait pour principaux lieutenants les frères Rannou, deux coquins magistralement charpentés, qui, dédaignant toutes autres armes, assommaient les gens à coups de penn-baz. Elle-même commandait la manœuvre, comme un premier maître de timonerie, à l’aide d’un sifflet, « un sifflet d’argent doré », dit la tradition.

Ma é honnont ar Charlezenn,
A c’huitelle war bouez he fenn ;
Ha na è ket ur zelbant vad
Klewet ’r Charlezenn c’huitellad.


(C’est celle-là, la Charlès,
Qui siffle à tue-tête ;
Et ce n’est pas un bon signe
Que d’entendre siffler la Charlès.)

Ce sifflet de la Charlès, « qui met cinq cents hommes en fuite », rappelle tout ensemble à M. Alfred Rambaud « les sifflements de Soloveï le brigand, qui suffisaient à terrasser les guerriers de Kief, et les sifflements des dragons vaincus par les héros des diverses épopées ». M. Rambaud en concluait que la Charlès avait dû prendre dans la poésie bretonne la place d’un personnage plus ancien, de caractère mythique, esprit du mal ou démon de la tempête. L’hypothèse n’a rien de choquant ; mais elle s’appliquerait encore mieux aux lieutenants de Marguerite, ces Rannou ou Rannoued, dont le nom, qui signifie séries, « est très ancien », dit Luzel, et dont le penn-baz s’apparente de surcroît à certaine massue fameuse. Il y eut vraisemblablement un premier Rannou, sorte d’Hercule ou de Samson breton, avec lequel ils se confondirent et dont la force était passée en proverbe. On disait et on dit encore aux environs de Plestin : « Fort comme Rannou » et l’on attribue cette vigueur surhumaine aux vertus d’un philtre que la mère du géant avait reçu d’une sirène, mais qu’elle n’osa faire prendre à l’enfant qu’après en avoir éprouvé l’effet sur son chat. Stupide défiance ! Il fallait à Rannou, dit la légende, la potion entière pour être un héros ; une caducité précoce brisa ses membres et il est resté comme le symbole d’une force extraordinaire, mais incomplète…

N’est-ce point là une personnification facilement reconnaissable de la race bretonne et, dans le mythe de Rannou, ce peuple n’a-t-il pas enfermé sa mélancolique histoire à lui-même, l’histoire de ses dons merveilleux, de ses ambitions démesurées et de leur lamentable avortement ? Il ne semble pas, sauf le détail du sifflet, qu’on trouve aucun trait analogue dans la composition du personnage de Marguerite Charlès, ni dans celle de sa fille — car les ballades font aussi mention d’une Marie Charlès qui lui succéda peut-être à la tête de la bande. M. Le Braz, qui l’a prise pour héroïne d’une de ses Vieilles histoires du pays breton, veut qu’elle ait été rousse, ce qui la rapprocherait donc de Marion, et belle fille comme cette dernière et pas plus bégueule qu’elle. Il est possible. Luzel se borne à dire que les victimes de Marguerite étaient enfouies dans le sable de la Lieue-de-Grève, sable mouvant où il n’était pas commode de les retrouver. Dans l’un des gwerziou qui lui sont consacrés, elle parle « d’un petit bois rempli de ronces » où il y avait « autant de cadavres qu’il y en a dans l’ossuaire de Morlaix ». Ce petit bois était vraisemblablement le bois de Coatandrézenn, en la commune de Tréduder, où la bande avait son « fort » : une troupe de soldats espagnols, en 1598, se chargea de le « sarcler ». Y réussit-elle ? La tradition veut que ce soit par surprise, chez le seigneur de Keranglaz, où elle avait été attirée, qu’on se soit emparé de Marguerite Charlès.

Quoiqu’il en soit et quand la Charlès et les Rannou eurent été « branchés », la paix ne régna pas pour cela sur la Lieue-de-Grève ; les fourrés et les landes continuèrent de servir de repaire aux voleurs de grand chemin. L’audace de ces malandrins alla même grandissant. On raconte qu’au commencement du xixe siècle les voyageurs, presque au sortir du bourg de Saint-Michel, apercevaient sur la route une casquette pendue à un bâton ; près du Roc’h-Allaz, une autre casquette et un autre bâton ; au pied de la montée de Saint-Efflam enfin, une troisième casquette pendue à un troisième bâton. S’ils ignoraient ou faisaient semblant d’ignorer la signification de ces trois casquettes et de ces trois bâtons, il y avait de grandes chances pour qu’ils n’atteignissent pas Plestin sans avoir fait connaissance avec l’escopette des bandits.

Il leur échéait pis encore quelquefois : un de mes grands-oncles, officier de santé, qui se rendait à Morlaix par la Lieue-de-Grève, à cheval, son porte-manteau en croupe, qui contenait 5 ou 6.000 francs, fut trouvé au matin couché sur le dos, un énorme rocher sur la poitrine, sa sacoche vide et ses pistolets près de lui, qu’il avait déchargés sur les brigands. Lui aussi sans doute avait passé près des trois casquettes sans y déposer la rançon dont ces coquins frappaient tous voyageurs, à l’exception « des nones, des prêtres et des ménétriers »…

Mais où me laissé-je entraîner ? C’est de Marion et de la « grande misère » au xviiie siècle que je voulais seulement vous entretenir. Je me suis un peu écarté de mon sujet, chemin faisant. J’y reviens pour féliciter M. Lorédan des belles qualités d’historien qu’il a montrées au cours de son livre. M. Lorédan appartient à cette école qui semble s’être donné pour tâche de porter dans l’histoire, et en observant vis-à-vis des faits la probité la plus scrupuleuse, les façons pittoresques et tout l’imprévu du roman. Lenôtre et Funk-Brentano étaient jusqu’ici les maîtres du genre. Il leur faudra désormais compter avec M. Lorédan.



  1. « Il existe au xviiie siècle, non seulement dans les bourgs et les villages, mais le long des routes, de nombreux cabarets, où l’on débite du mauvais vin et de l’eau-de-vie ; et certains cahiers des sénéchaussées de Quimperlé et de Concarneau demandent que, dans l’intérêt de la santé et de la moralité publiques, on en restreigne le nombre, qu’aux jours de foire ou de marché il soit interdit de débiter des boissons sur les grandes routes. » (H. Sée. Les classes rurales en Bretagne du xvie siècle à la Révolution). Tant d’auberges supposent pourtant une clientèle au gousset assez bien garni.
  2. Cf. Jules Haize : Une commune bretonne pendant la Révolution. Champion, édit.
  3. À moins que bihan ne soit ici adjectif, auquel cas il faudrait entendre : « le petit Hervé ». Le trésor de la troupe était caché dans « un vieux chêne » où la légende veut qu’il ait été retrouvé par Yan Bré qui en aurait employé une partie à la construction du calvaire de Saint-Jean.