Texte établi par Société des bibliophiles cosmopolites. Éditeur scientifique, Imprimerie de la société cosmopolite (p. 94-107).

Jupes troussées, Bandeau de début de chapitre
Jupes troussées, Bandeau de début de chapitre



II



O n va fouetter sœur Rodogune, une superbe professe de trente ans, plantureuse brune, aux rondeurs opulentes. Elle brûla un encens impur au… nez de l’adorable Cunégonde, jeune novice de dix-sept ans, tendre pucelle blonde et rose, qui est bien le plus délicieux tendron de ce moûtier. Sœur Rodogune a transgressé la règle du couvent, qui veut que les professes récitent entre elles leur… psautier, les novices n’étant admises à y lire qu’après leurs vœux prononcés. Toute professe qui aura violé la règle, recevra, en présence du chapitre assemblé, sous la présidence du Révérend Père chapelain, un châtiment exemplaire, dont le souvenir doit rester longtemps gravé sur la partie qui l’aura reçu, pour préserver la coupable d’une nouvelle tentation, et prévenir une rechute. La novice, coupable de ne pas avoir résisté à la tentation, recevra à son tour vingt coups de fouet administrés par le R. P. chapelain.

Les vingt professes, qui forment le chapitre de la communauté, sont réunies dans l’oratoire, pour venger l’outrage fait à leurs charmes. La règle porte en effet, que chaque nonne offensée contribuera au châtiment, sans préjudice du privilège de sœur Sévère, de remplir ensuite jusqu’au bout, son office de bourreau attitré.

On introduit la jeune novice, qui doit inaugurer le châtiment sur le derrière nu de sa séductrice, et assister, en attendant son tour à la punition rigoureuse, dont la vue sera pour elle une leçon salutaire.

Deux vigoureuses professes s’emparent de sœur Rodogune, lui enlèvent son béguin, sa robe de bure, sa jupe de futaine, sans que la coupable tente la moindre résistance, qu’elle sait inutile, et qui n’aurait d’ailleurs pour résultat, que de faire doubler la dose. Quand elle n’a plus que sa chemise, ses opulentes saillies repoussent la fine toile, gonflant le haut par devant, et exhibant, sous la cambrure des reins, de splendides reliefs bombés, qui promettent un superbe reposoir. On lui retire enfin son dernier voile, et quand elle est toute nue, on la laisse un moment debout, pendant qu’elle doit demander à l’assemblée, qu’on veuille bien l’aider à expier sa faute, en la fouettant jusqu’au sang, ce qu’elle fait suivant la formule consacrée.

Je ne me lasse pas d’admirer, sur ce superbe corps aux plantureux appas, deux gros tétons ronds et fermes, d’une blancheur de lis, étoiles au milieu de deux roses rouges épanouies, au bas du ventre, une fourrure noire comme l’aile du corbeau, s’étend du nombril à la grotte d’amour, qu’elle dérobe à nos yeux.

Quand la nonne a terminé sa supplique, on la conduit vers un pilier, qui est au milieu de l’oratoire ; on lui attache les mains à un crochet fixé au pilier, un peu haut, de façon à lui faire tenir le corps allongé, les pieds reposant à terre, attachés très écartés à des chevilles fichées dans le parquet, exhibant ainsi ses magnifiques fesses, énormes, du plus blanc satin, pleines et rondes, veloutées comme la peau d’une pêche mûre ; la peau est tellement tendre, qu’on la ferait éclater d’un coup d’ongle.

Quel beau sujet pour la verge, et quel régal pour moi après le châtiment ! Car la règle ordonne que la professe qu’on passe par les verges, reçoive, après la punition, les pieuses consolations du R. P., qui doit entendre en secret la confession de son péché et l’absoudre ensuite ; et je sais bien où la belle nonne Callipyge recevra l’absolution. La splendeur du monument que je soupçonnais, mais que je ne connaissais pas, absorbé que je suis par les soins pieux que réclament quotidiennement la belle mère abbesse, et de temps à autre quelque favorite volontaire, ou quelque fustigée d’obligation, la chute admirable de ces beaux reins satinés, les cuisses blanches et charnues, la fente vermeille, presque entièrement cachée par les touffes épaisses des mèches noires qui voltigent autour, arrêtent un moment mes yeux ; ils reviennent fascinés sur la belle mappemonde épanouie, d’une carnation éblouissante, appétissante, qui tente la dent et la lèvre, et dont je ne puis détacher mes regards. Décidément c’est bien là que je lui donnerai l’absolution.

On donne à la tendre Cunégonde un faisceau de longues verges nouées aux extrémités, fraîchement coupées à un des bouleaux qui pullulent dans les jardins du moûtier, À mon signal, la novice commence à fustiger le gros derrière. À peine on entend le bruit des verges tombant sur la peau, car le tendron ménage le blanc satin, qui a pris à peine une teinte rose, après une douzaine de coups, et quand Cunégonde a achevé la vingtaine, rien ne remue, le cul fustigé reste impassible, et la nonne semble se complaire à cette indulgente correction.

Mais ce fut bien une autre affaire, quand chaque professe, prenant les verges à son tour, vint saluer la mappemonde. La première qui lui dit bonjour, fut sœur Pancrace ; deux fois l’instrument retomba, furieusement manié, sculptant sur chaque globe un long sillon d’un rouge vif, qui fit bondir le gros derrière de la patiente, qui changeant d’antienne poussa deux cris perçants. Sœur Hélène prend les verges, et fort adroitement les laisse retomber sur les sillons déjà tracés, qui de roses deviennent violets, et dont la cuisson fait hurler la fustigée. C’est le tour de sœur Pélagie qui cingle les tendres cuisses à tour de bras, soulevant des cloques sur la peau. Sœur Gertrude dirige les pointes entre les cuisses, et détache sur les lèvres vermeilles de la grotte, deux coups cinglants qui font rugir sœur Rodogune ; son gros postérieur bondit, se tord, les lèvres du divin séjour s’écartent sanguinolentes, laissant voir sur le bord le petit prisonnier. Sœur Agnès, qui vient ensuite, cingle brutalement le pauvret qu’elle oblige à rentrer tout meurtri dans son écrin, sœur Lucile choisit un globe, y trace un sillon, qu’elle élargit en y cinglant le second coup. Sœur Monique, par esprit d’imitation, en fait autant sur l’autre fesse. Puis chaque nonne vient à la file venger son injure, par les deux coups de verges que la règle lui accorde, regrettant, on le devine à la fureur qui dirige leur bras sévère, de n’avoir pas le droit de tripler la dose, affamées qu’elles sont de vengeance.

Enfin voici la mère abbesse, qui par quatre fois, comme c’est son droit, cingle la raie entre les fesses, avec la plus grande sévérité, arrachant un quadruple cri de douleur à la victime, dont le derrière se trémousse en bonds désordonnés.

C’est enfin sœur Sévère, qui s’avance la main levée, pour hacher à son tour les globes déjà meurtris, tout en sermonnant la pénitente, comme le veut la règle, et en se livrant à une libre improvisation.

« Pardonnez-moi, aimable Rodogune, si je viens, moi aussi, meurtrir vos grosses fesses. Pan, pan, pourquoi faut-il, ô cruelle infortune, abîmer ce chef-d’œuvre du créateur, gâter ces fières beautés consacrées au seigneur, et si bien faites pour attendrir un cœur de roche ? Clic, clac, que votre bonne âme me pardonne, tendre nonnain, notre règle l’ordonne, clic, clac, je ne saurais désobéir. Clic, clac, clic, clac, vous savez bien d’ailleurs, ma chère sœur, qu’il vaut mieux expier nos péchés ici-bas, que dans l’autre monde. Clic, clac, clic, clac. Dieu a fait, ô sainte ouaille, vos énormes hémisphères larges, opulents, gros et gras, pour mieux recevoir la discipline. Clic, clac, clic, clac, votre immense reposoir sera sans doute un peu long à couvrir en entier, clic, clac, clic, clac, mais nous saurons bien l’atteindre sur toute sa surface, et le hacher dans tous les coins, sans oublier les plus secrets, qui furent aussi les plus coupables. Clic, clac, ne geignez donc pas, ma bonne sœur ; clic, clac, clic, clac, supportez mieux votre infortune, clic, clac, acceptez-la de bonne grâce, clic, clac, offrez-la au seigneur pour la rémission de vos péchés. Clic, clac, clic, clac, ah ! vous vous débattez comme une possédée, tendre Rodogune ; clic, clac, et vous criez, vous poussez des soupirs à fendre l’âme. Nous allons donc, ma pauvre sœur, achever cet exercice en silence, et vous laisser gémir tout à votre aise. Seulement c’est, comme vous le savez, Hache-cuir qui est chargée de la péroraison —.

« Oh ! non, non pas Hache-cuir, c’est « trop terrible, supplie sœur Rodogune —. »

Sœur Sévère, sourde aux supplications de la victime, jette les tronçons de la verge usée, et s’empare de la terrible cravache, qu’elle a baptisée fort justement Hache-cuir, et qui est vraiment entre ses mains un instrument de torture redoutable. La cravache fend l’air et s’abat en sifflant sur les chairs tremblantes, qu’elle déchire, arrachant un hurlement de douleur à la nonnain ; l’instrument se relève et s’abaisse de nouveau, recommençant encore, toujours fendant l’air avec l’horrible sifflement précurseur d’une mordante caresse. Sœur Sévère cingle le cul en travers, en long, dans la raie, sur la grotte, hachant le fouillis de poils noirs, qui en masque l’entrée, atteignant parfois le bouton sur le bord de la fente, ce qui fait bondir et hurler la fustigée. Hache-cuir retombe sans cesse, inexorable, froissant la peau, où l’on ne voit plus la plus petite ligne blanche. L’énorme derrière s’agite, bondit, s’affaisse, se tord, saignant sous les cruelles morsures du terrible instrument. La nonne crie affreusement, mais le bourreau, qui ne s’émeut guère, poursuit impassible sa cruelle correction, elle cingle avec rage les gros hémisphères, en zig-zag, en travers, fendillant les chairs dans tous les sens.

Sœur Rodogune vocifère, on n’entend qu’un hurlement continu, sœur Sévère redouble. Bientôt cependant, le gros cul se trémousse convulsivement, les fesses s’écartent et se referment, la fente qui bâille grande ouverte, exhibant le bouton vermeil, qui s’avance sur le bord entre les lèvres, qui obéissent aux mouvements des fesses, réglé par les coups qui les mettent en pièces ; car maintenant l’impitoyable bourreau, dont l’œil lance des flammes, se livre à un vrai carnage ; chaque coup déchire les chairs, le sang jaillit et coule sur les cuisses. À cette vue, sœur Sévère émue, dont l’office est terminé, tourne ses yeux vers le ciel, perd ses sens, et s’affaisse payant son tribut à l’humaine faiblesse. La victime, qui s’est tue, serre les fesses, se frotte lascivement les cuisses, et malgré l’enfer qui l’arde au dehors, elle a le paradis au dedans, car elle reste plongée dans une divine extase…

La tendre Cunégonde, qui attend son tour, épouvantée par la rigueur du châtiment qu’on vient d’infliger sous ses yeux à sa complice, tremble de tous ses membres, quand on vient la prendre pour la mettre en tenue de discipline. Malgré l’envie démesurée que j’ai de voir tout nu le joli corps de la tendre pucelle, je suis trop pressé de donner l’absolution au gros postérieur qu’on vient de châtier pendant qu’il est brûlant, pour m’amuser à des bagatelles, et j’ordonne qu’on agenouille la douce coupable sur le coussin de velours d’un prie-Dieu, où je la fouetterai les vêtements retroussés.

Sœur Monique lui tient la tête penchée en avant, deux professes lui relèvent sa robe de laine blanche, et tous les dessous, bien haut sur les reins, et comme la règle défend le pantalon, adopté depuis quelque temps par les dames de la cour, la jolie novice présente ainsi tout nu, son beau postérieur blanc et doré, magnifiquement développé, et tel que je ne l’aurais pas soupçonné sous la bure.

Avant d’inaugurer l’application des verges, sous prétexte de pincer les chairs coupables, je palpe avec délice les contours fermes et ronds, d’un satin plus doux que velours au toucher. Je m’éloigne un peu du bel objet et comme on lui tient les jambes écartées, j’aperçois en entier ses charmes secrets, que quelques poils follets d’une petite toison naissante ne réussissent à masquer qu’imparfaitement, et je puis admirer à loisir la petite fente virginale étroitement barrée. La découverte de ce beau postérieur, m’engage à changer mes dispositions.

Je m’avance vers le derrière coupable, et après lui avoir appliqué, en manière d’exorde, une douzaine de claques sonores, qui font sauter et rougir l’aimable fessier, je prends une verge neuve, et je commence à cingler la mappemonde, m’arrangeant à faire plus de bruit que de mal, changeant les lis en roses ; je dirige les pointes vers le centre des délices, quatre ou cinq légères atteintes émeuvent la grotte, et l’obligent à s’entr’ouvrir un peu. Il me restait dix coups de verges à appliquer ; je décide que la coupable les recevra toute nue.

La tendre novice, bientôt dépouillée de tous ses vêtements, s’offre à nos yeux toute nue, rouge de honte, avec son délicieux corps de vierge blonde, grassouillette, dodue, aimablement potelée ; deux petits seins ronds et menus, de quoi remplir la main, dansent sur la gorge agitée par la crainte et l’émotion, et bercent deux petits boutons de rose ; une petite fourrure dorée, au poil naissant, met une petite tache blonde au fond d’un ventre poli et blanc. On la retourne, et avant qu’elle s’agenouille sur le coussin, elle doit faire quelques pas pour arriver au prie-Dieu, nous laissant admirer un dos admirable d’un blanc de neige, et au bas des reins, un superbe cul rose des caresses qu’il vient de recevoir, qui se dandine dans un gracieux déhanchement pendant qu’elle s’achemine vers le prie-Dieu.

Dès qu’elle est agenouillée, je reprends la verge, et j’applique lentement les dix derniers coups, les huit premiers peu sévèrement, rosant à peine le satin, les deux derniers de toute la force de mon bras, découpant sur la peau deux sillons sanglants, dont la cuisante morsure arrache des hurlements à la tendre Cunégonde, qui sans doute jusqu’à ce moment, se moquait de ma mansuétude.

Je condamne ensuite la tendre novice, qui geint toujours, à garder cette posture pendant une heure, buvant sa honte devant le chapitre en prières.

La règle ne me permettant pas de confesser une novice en particulier, j’entraîne la plantureuse Rodogune dans la cellule d’en face, d’où, grâce à la porte vitrée, j’ai sous les yeux le ravissant tableau du joli cul meurtri de la gente novice, en même temps que je confesse la chaude pénitente, et que je lui donne l’absolution dans son opulente mappemonde, un peu endommagée, mais toujours brûlante.

Le secret de la confession m’arrête ici.