Journal (Eugène Delacroix)/5 février 1850
Mardi 5 février. — Très beau ton pour les chairs très claires, pour servir d’intermédiaires entre les plus grands clairs et les ombres : terre de Cassel, blanc, vermillon, ocre jaune.
— Dîné chez Ed. Bertin. Revu là Mme P…, avec laquelle j’ai causé beaucoup. Fleury Cuvillier[1] et sa femme y étaient. Desportes[2] m’a entrepris sur la dévotion, il a trouvé en moi un terrain tout préparé ; mais au fond c’est un fou. Il regarde Mozart comme un grand corrupteur, il lui préfère beaucoup les vieux maîtres, y compris Rameau.