Journal (Eugène Delacroix)/28 juin 1854

Texte établi par Paul Flat, René PiotPlon (tome 2p. 381-382).

28 juin. — Travaillé le matin à l’Arabe et l’enfant à cheval[1]. — Boissard venu. Ensuite Villot ; sa vue m’a fait plaisir. Ils sont tous surpris de tout ce que je fais. Je leur dis qu’au lieu de me promener, comme la plupart des artistes, je passe mon temps dans mon atelier.

Penser à demander à Riesener mon étude d’arbres sur papier. Lui emprunter ses croquis et des études de paysage de Frépillon et autres, pour la fraîcheur du ton. Aussi celle de Valmont pour le sujet des Deux Chevaliers et des Nymphes, de la Jérusalem.

  1. Voir Catalogue Robaut, no 1237, aux Additions, p. 497.