Journal (Eugène Delacroix)/15 septembre 1857
15 septembre. — Je vais à pied voir Périn[1] vers trois heures, et je reviens de même sans trop de fatigue. J’ai été bien heureux de le revoir. Il était venu souvent en mon absence. Je l’aime beaucoup, et je crois qu’il éprouve pour moi le même sentiment. Cela est rare à notre âge. Le bon Guillemardet de même.
- ↑ Alphonse Périn (1798-1875), peintre, élève de Guérin, qui fit surtout de la peinture religieuse. C’est dans l’atelier de leur maître commun que s'était nouée cette amitié solide dont parle Delacroix.