Joies errantes/Marion
Alphonse Lemerre, (p. 94).
MARION
À Steinlen.
Marion cueille des fleurs dans les prés
Et les fleurs la voyant si belle :
— C’est notre sœur — disent-elles ;
Ah ! Ah !
Marion va promener au bois
Et les oiseaux l’entendant chanter
Se taisent pour l’écouter ;
Ah ! Ah !
Marion rencontre un chevalier
Qui prend son cœur tout entier
Et puis s’en va.
Ah ! Ah !
Maintenant le joli bois est muet
Et se fanent les fleurs dans tes prés
À voir Marion pleurer.
Ah ! Ah !