Identification anthropométrique, instructions signalétiques/10

VI.

Du rôle d’un secrétaire

48. — L’aide d’un secrétaire, en évitant à l’opérateur de lâcher son instrument pour prendre la plume et inversement, abrège la formalité anthropométrique de plus de moitié.

Son intervention diminuera en même temps très notablement le nombre des fautes à la condition qu’il soit astreint à relire chaque indication à haute et intelligible voix aussitôt après l’avoir inscrite.

Toutefois dès qu’un secrétaire a acquis quelque expérience, le collationnement des marques particulières et des cicatrices devient inutile.

49. — De son côté, le mensurateur scandera ses chiffres et ses phrases de façon à faciliter le travail de son secrétaire. Il aura présent à l’esprit que les notices signalétiques portant seulement l’indication du nom de l’agent qui les a dressées, c’est lui, le mensurateur, qui endosse et doit endosser finalement la responsabilité des fautes que peut commettre son secrétaire. Quand une incorrection est constatée, l’excuse tirée d’une erreur du secrétaire n’est jamais recevable.

50. — Aussi veillera-t-il à ce que les nombres relus soient réellement ceux qu’il a dictés ; et d’un coup d’œil jeté à la dérobée, il s’assurera de temps à autre que son secrétaire ne se laisse pas amener par l’insouciance de l’habitude à répéter machinalement le chiffre entendu et non encore écrit, mais qu’il relit réellement des yeux les indications qu’il vient d’inscrire.