Honneur à celui par qui le scandale arrive !
(E. Cœurderoy. Jours d’Exil.)



Il y a longtemps que ce livre est écrit ; jusqu’à présent j’ai manqué d’argent pour le publier.

J’ai tracé ces lignes brûlantes après avoir fait paraître mon travail sur la Révolution dans l’homme et dans la société, où j’annonçais, le premier, la mort des nations civilisées et la révolution par les Cosaques. — Je ne pense pas que personne soit tenté de me disputer ce scandaleux honneur.... Je verrai bien.

De ceux qui m’appelaient fou il y a trois ans, plusieurs vivent maintenant sur ce que j’écrivais alors ; ils ne se donnent même pas la peine d’indiquer la source à laquelle ils puisent leurs inspirations tardives. — Malheur à l’auteur pauvre !

Que m’importe ?… Ils ne peuvent plus se refuser à convenir que la révolution universelle est dans la guerre universelle, et que la guerre universelle, c’est la mort des races franco-latines et la venue au monde de la race slave. — Je voulais leur faire avouer cela.

Quant à l’idée que je leur ai jetée tout entière, qu’ils s’amusent à la disséquer : je la leur abandonne….. J’en ai bien assez d’autres pour les fatiguer à me copier.