Hokousaï (Goncourt)/Chapitre 49

Charpentier (p. 242).
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XLIX

Oui, cette année 1839, où Hokousaï au bout de ces quatre ans d’exil passés à Ouraga, revient à Yédo, est une année vraiment malheureuse : une année fatale pour l’artiste. À peine s’est-il logé, établi à nouveau dans le quartier Honjô, le quartier campagnard, affectionné par le peintre, qu’un incendie brûle sa maison, détruit un grand nombre de ses dessins, et les esquisses et les croquis qu’il a pris tous les jours de sa vie, — et de la maison où brûle son œuvre le peintre n’emporte que son pinceau.