À la recherche du bonheur/Histoire vraie

Traduction par Ely Halpérine-Kaminsky.
Perrin et Cie (p. 167-188).

HISTOIRE VRAIE


Dieu voit la vérité, mais il ne la dit pas tout de suite.


Dans la ville de Vladimir vivait un jeune marchand du nom d’Aksénov. Il possédait deux boutiques et une maison.

D’un extérieur avenant, Aksénov était blond, frisé, ami de la liesse et des refrains. Dans sa jeunesse, il buvait beaucoup, et quand il avait bu il faisait du tapage. Mais une fois marié, il ne but plus que bien rarement.

Un jour d’été, Aksénov décida de se rendre à la foire de Nijni-Novogorod. Comme il faisait ses adieux aux siens, sa femme lui dit :

— Ivan Dmitriévitch, ne t’en va pas aujourd’hui. J’ai fait un mauvais rêve sur toi.

Aksénov se mit à rire et dit :

— Tu as peur que je ne fasse quelque folie à la foire.

La femme répondit :

— Je ne sais pas au juste moi-même de quoi j’ai peur. Seulement j’ai fait un mauvais rêve. Je t’ai vu : tu venais de la ville, tu as ôté ton chapeau, et tout à coup j’ai vu ta tête toute blanche.

Aksénov se mit à rire de plus belle.

— Eh bien ! c’est un bon signe. Va, je ferai de bonnes affaires et t’apporterai de beaux cadeaux.

Il prit congé des siens et partit.

À mi-chemin, il rencontra un marchand de sa connaissance et s’arrêta avec lui pour la couchée. Ils prirent le thé ensemble et allèrent se coucher dans deux chambres contiguës. Aksénov n’était pas un grand dormeur. Il se réveilla au milieu de la nuit, et, pour voyager plus à son aise pendant la fraîcheur, il réveilla le yamschtschik[1] et lui donna l’ordre d’atteler. Puis il entra dans l’isba toute noire, paya le patron et partit.

Après avoir fait une quarantaine de verstes, il s’arrêta de nouveau pour laisser manger les chevaux, se reposa lui-même dans l’auberge, sortit sur le perron vers l’heure du dîner et fit préparer le samovar. Il prit une guitare et se mit à jouer. Tout à coup arrive une troïka avec sa sonnette ; un tchinovnik[2] en descend avec deux soldats, s’approche d’Aksénov et lui demande qui il est et d’où il vient. Aksénov s’exécute et l’invite à prendre le thé avec lui. Mais le tchinovnik continue à le presser de questions :

— Où a-t-il dormi la nuit dernière ? Était-il seul avec le marchand ? Pourquoi a-t-il quitté l’auberge si précipitamment ?

Aksénov, surpris de cet interrogatoire, raconta ce qui lui était arrivé ; puis il dit :

— Pourquoi m’en demandez-vous si long ? Je ne suis ni un voleur ni un brigand. Je voyage pour mes affaires et on n’a pas à m’interroger.

Alors le tchinovnik appela les soldats et dit :

— Je suis l’ispravnik[3], et si je te questionne, c’est parce que le marchand avec lequel tu as passé la nuit dernière a été égorgé. Montre tes effets… Et vous autres, fouillez-le.

On entra dans l’isba, on prit sa malle avec son sac, on les ouvrit, on chercha partout. Soudain l’ispravnik sortit du sac un couteau et s’écria :

— À qui ce couteau ?

Aksénov regarda, vit un couteau taché de sang ; c’était de son sac qu’on l’avait retiré, et la terreur l’envahit.

— Et pourquoi ce sang sur le couteau ?

Aksénov voulut répondre, mais il ne pouvait articuler un seul mot.

— Moi… je ne sais pas… moi… un couteau… moi… il n’est pas à moi.

Alors l’ispravnik dit :

— On a trouvé ce matin le marchand égorgé dans son lit. Hors toi, personne n’a pu commettre le crime. L’isba était fermée en dedans, et, dans l’isba, personne que toi. Voilà, de plus, un couteau taché de sang qu’on a trouvé dans ton sac. D’ailleurs, ton crime se lit sur ton visage. Avoue tout de suite comment tu l’as tué, combien d’argent tu as volé.

Aksénov jure Dieu que ce n’est pas lui le coupable ; qu’il n’a pas vu le marchand depuis qu’il a pris le thé avec lui, qu’il n’a que son propre argent, 8.000 roubles, et que le couteau n’est pas à lui. Mais sa voix s’étranglait, son visage était devenu pâle et il tremblait de peur comme un coupable.

L’ispravnik ayant appelé les soldats, ordonna de le lier et de le placer dans la voiture. Lorsqu’on l’eut mis dans la voiture, les pieds garrottés, Aksénov se signa et pleura. On lui prit tous ses effets avec son argent, et on l’envoya à la prison de la ville voisine. On fit faire une enquête à Vladimir ; tous les marchands et habitants déclarèrent qu’Aksénov, quoique ayant aimé dans sa jeunesse à boire et à s’amuser, était un honnête homme. Puis l’affaire se jugea ; on l’accusait d’avoir tué le marchand de Riazan et de lui avoir volé 20.000 roubles.

La femme d’Aksénov était dans la désolation et ne savait que penser. Ses enfants étaient tout petits ; l’un d’eux tétait encore. Elle les prit tous avec elle et se rendit dans la ville où son mari était emprisonné. D’abord on lui refusa de voir son mari, puis, sur ses instances on le lui permit. En l’apercevant dans son costume de la prison, enchaîné, confondu avec des brigands, elle tomba par terre et ne put, de quelque temps, revenir à elle. Puis elle posa ses enfants auprès d’elle, s’assit à côté d’Aksénov, lui rendit compte des affaires du ménage et lui demanda le récit de tout ce qui lui était arrivé. Il lui raconta tout. Et elle dit :

— Comment faire à présent ?

— Il faut aller supplier le tzar, répondit-il. Car cela ne se peut pas, que l’innocent soit puni.

Sa femme lui dit alors qu’elle avait adressé une supplique au tzar ; « mais elle ne lui aura pas été transmise, » dit-elle.

Aksénov ne répondit pas et resta accablé.

Et sa femme lui dit :

— Il n’était pas vain, le rêve que je fis, t’en souviens-tu, quand je te vis avec des cheveux blancs. Te voilà véritablement tout blanchi par le chagrin. Tu n’aurais pas dû partir alors. Elle se mit à lui passer la main dans les cheveux, et dit :

— Vania[4], cher ami, dis la vérité à ta femme… N’est-ce pas toi qui l’as tué ?

Et Aksénov dit :

— Et toi aussi, tu le penses !

Il cacha son visage dans ses mains et pleura.

Un soldat parut ; il annonça à la femme et aux enfants qu’il était temps de se retirer. Aksénov dit pour la dernière fois adieu à sa famille.

Quand sa femme fut partie, il repassa dans son esprit la conversation qu’ils venaient d’avoir. En se rappelant que sa femme y croyait aussi, elle, et lui avait demandé si ce n’était pas lui qui avait tué le marchand, il se dit :

— Dieu seul connaît la vérité ; c’est Lui qu’il faut implorer. Attendons sa miséricorde.

Et depuis ce moment, Aksénov cessa d’envoyer des suppliques, ferma son âme à l’espoir, et ne fit plus que prier Dieu.

Le jugement condamna Aksénov au knout et, ensuite, aux travaux forcés. C’est ce qui fut fait.

On le battit du knout et, quand les blessures se furent cicatrisées, on l’envoya avec d’autres forçats en Sibérie.

En Sibérie, aux travaux forcés, Aksénov resta vingt-six ans. Ses cheveux devinrent blancs comme de la neige, et sa longue barbe grise tomba droit. Toute sa gaîté disparut. Il se voûtait, commençait à se traîner, parlait peu, ne riait jamais et priait souvent Dieu.

En prison, Aksénov apprit à faire des bottes.

Avec l’argent ainsi gagné il acheta un Martyrologe, qu’il lisait lorsqu’il y avait de la lumière dans son cachot. Les jours de fête, il se rendait à la chapelle de la prison, lisait les Apôtres et chantait au chœur : il avait toujours sa jolie voix. Les autorités l’aimaient pour sa docilité ; ses compagnons l’avaient en grande estime et l’appelaient « grand-père » et « homme de Dieu ». Quand les prisonniers avaient quelque chose à demander, c’était toujours par Aksénov qu’ils faisaient présenter leur requête, et, quand les forçats se prenaient de querelle, c’était encore Aksénov qu’ils choisissaient comme arbitre.

De sa maison, personne n’écrivait à Aksénov, il ignorait si sa femme et ses enfants vivaient encore.

Un jour on amena au bagne de nouveaux forçats. Le soir, les anciens demandèrent aux nouveaux de quelles villes, de quels villages ils venaient, et pour quelles causes. Aksénov s’était approché, lui aussi, et, la tête baissée, il écoutait ce qui se disait. L’un des nouveaux forçats était un vieillard d’une soixantaine d’années, d’une haute stature, à barbe grise et taillée. Il racontait les motifs de sa condamnation.

— C’est ainsi, mes frères, disait-il. On m’a envoyé ici pour rien. J’ai dételé un cheval d’un traîneau : on m’a saisi, en disant que je volais. Et moi j’ai dit : « Je ne voulais qu’aller plus vite ; vous voyez bien que j’ai lâché le cheval… D’ailleurs le yamschtschik est mon ami… Il n’y a donc pas délit. » — « Non, me dit-on, tu l’as volé. » Et ils ne savaient ni où ni quand j’avais volé. Certes, j’avais commis des méfaits qui auraient dû me conduire ici depuis longtemps. Mais on ne put jamais me prendre sur le fait. Et aujourd’hui, c’est contre toute loi que l’on me déporte ici. Mais attendons… J’ai déjà été en Sibérie, mais je n’y suis pas resté longtemps…

— Et d’où viens-tu ? demanda l’un des forçats.

— Je suis de la ville de Vladimir. Je suis un meschtschanine[5] de cette localité. Je m’appelle Makar, et, du nom de mon père, Sémionovitch.

Aksénov leva la tête et demanda :

— Eh ! Sémionovitch, n’as-tu pas entendu parler, à Vladimir-la-Ville, des marchands Aksénov ? Vivent-ils encore ?

— Comment donc ! mais ce sont de riches marchands, quoique leur père soit en Sibérie… Il aura sans doute péché, comme nous autres.

Aksénov n’aimait pas à parler de son malheur. Il soupira et dit :

— C’est pour mes péchés que je suis au bagne depuis vingt-six ans.

Makar Sémionovitch demanda :

— Et pour quels péchés ?

— C’est que je le méritais, répondit simplement Aksénov.

Il ne voulut rien dire de plus. Mais les autres forçats, ses compagnons, racontèrent aux nouveaux pourquoi Aksénov se trouvait en Sibérie ; comment, pendant le voyage, quelqu’un avait assassiné un marchand et placé dans les effets d’Aksénov un couteau taché de sang, et comment, à cause de cela, on l’avait injustement condamné.

En entendant cela, Makar Sémionovitch jeta un regard sur Aksénov, frappa ses genoux avec ses mains, et s’écria :

— Oh ! quel prodige ! Voilà un prodige ! Ah ! tu as bien vieilli, petit grand-père !

On lui demanda pourquoi il s’étonnait ainsi, où il avait vu Aksénov : mais Makar ne répondit pas ; il dit seulement :

— Un prodige, frères, que le sort nous ait réunis ici.

Sur ces mots, Aksénov jugea que cet homme devait être l’assassin, et il lui dit :

— As-tu déjà entendu parler de cette affaire, Sémionovitch, ou bien m’as-tu déjà vu ailleurs qu’ici ?

— Comment donc ? J’en ai entendu parler : la terre est pleine, d’oreilles[6]. Mais il y a déjà bien longtemps que cette affaire est arrivée, et, ce qu’on m’en a dit, je l’ai oublié, dit Makar Sémionovitch.

— Peut-être as-tu appris qui a tué le marchand ? interrogea Aksénov.

Makar se mit à rire et dit :

— Mais celui dans le sac duquel on a trouvé le couteau, c’est sans doute lui qui a tué. Si c’est quelqu’un qui a placé le couteau dans tes effets… pas surpris, pas voleur. Et d’ailleurs, comment aurait-il pu placer le couteau dans ton sac ? Tu l’avais à ta tête ; tu aurais entendu.

En entendant ces paroles, Aksénov vit bien que c’était ce même homme qui avait tué le marchand. Il se leva et s’en alla. Toute cette nuit, Aksénov ne put dormir.

Il tomba dans un accablement profond. Il eut alors des rêves : tantôt, c’était sa femme qu’il voyait comme elle était en l’accompagnant lors de la dernière foire ; il la voyait, encore vivante, son visage, ses yeux ; il l’entendait parler et rire ; tantôt ses enfants lui apparaissaient comme ils étaient alors, tout petits, l’un enveloppé d’un manteau fourré, l’autre au sein. Et il se revoyait lui-même comme il était alors, gai, jeune, assis et jouant de la guitare sur le perron de l’auberge où il avait été arrêté, et il se rappelait la place infamante où on l’avait fouetté, et le bourreau, et la foule tout autour, et les fers, et les forçats, et ses vingt-six ans de prison. Il songea à sa vieillesse ; et un chagrin à se donner la mort envahit Aksénov.

— Et tout cela à cause de ce brigand ! pensa-t-il.

Et il se sentit pris d’une telle colère contre Makar, qu’il voulait sur l’heure périr lui-même pourvu qu’il se vengeât. Il priait toute la nuit sans pouvoir se calmer. Dans la journée il ne s’approchait jamais de Makar Sémionovitch, et ne le regardait jamais.

Ainsi se passèrent quinze jours. Les nuits, Aksénov ne pouvait pas dormir, et il était en proie à un tel ennui, qu’il ne savait où se mettre. Une fois, pendant la nuit, comme il était à se promener dans la prison, il s’aperçut que derrière un des lits de planche il tombait de la terre. Il s’arrêta pour voir ce que c’était. Tout à coup Makar Sémionovitch sortit vivement de dessous le lit et regarda Aksénov avec une expression d’épouvante. Aksénov voulut passer pour ne pas le voir, mais Makar le saisit par la main et lui raconta comment il creusait un trou dans le mur, comment tous les jours il emportait de la terre dans ses bottes pour la jeter dans la rue quand on les menait au travail. Et il ajouta :

— Seulement, garde le silence, vieillard. Je t’emmènerai avec moi ; si tu parles, on me fouettera jusqu’au bout, mais tu me le payeras : je te tuerai.

En apercevant celui qui l’avait perdu, Aksénov trembla de colère, il retira sa main et dit :

— Je n’ai pas envie de me sauver, et toi, tu n’as pas besoin de me tuer ; tu m’as tué déjà, il y a longtemps. Quant à te dénoncer ou non, c’est Dieu qui décidera.

Le lendemain, quand on mena les forçats au travail, les soldats remarquèrent que Makar vidait ses bottes de terre ; ils firent des recherches dans la prison et trouvèrent le trou. Le chef arriva, et demanda qui avait creusé le trou. Tous niaient. Ceux qui savaient ne voulaient point trahir Makar, car ils n’ignoraient pas qu’il serait, pour cela, battu jusqu’à la « demi-mort ». Alors le chef s’adressa à Aksénov :

— Vieillard, dit-il, toi qui es un homme juste, dis-moi devant Dieu qui a fait cela !

Makar Sémionovitch demeurait impassible, il regardait le chef sans se détourner vers Aksénov. Quant à Aksénov, ses bras et ses lèvres tremblaient, il ne pouvait proférer une seule parole.

— Me taire ! pensait-il ; mais pourquoi lui pardonner, puisque c’est lui qui m’a perdu ! Qu’il me paie ma torture. Parler… c’est vrai qu’on le fouettera jusqu’au bout… Et si ce n’est pas lui, s’il n’est pas l’assassin que je pense… Et puis, cela me soulagerait-il ?

Le chef renouvela sa demande.

Aksénov regarda Makar Sémionovitch et dit :

— Je ne peux pas le dire, Votre Noblesse, Dieu ne me permet pas de le dire ; et je ne vous le dirai pas. Faites de moi ce qu’il vous plaira : vous êtes le maître.

Malgré tous les efforts du chef, Aksénov ne dit plus rien. Et ce fut ainsi qu’on ne put savoir qui avait creusé le trou.

La nuit suivante, comme Aksénov, étendu sur son lit de planche, allait s’assoupir, il entendit quelqu’un s’approcher de lui et se mettre à ses pieds. Il regarda dans l’obscurité et reconnut Makar. Aksénov lui dit :

— Qu’as-tu encore besoin de moi ? Que fais-tu là ?

Makar Sémionovitch gardait le silence. Aksénov se leva et dit :

— Que veux-tu ? Va-t-en, ou j’appelle le gardien.

Makar se pencha sur Aksénov, tout près de lui, et lui dit à voix basse :

— Ivan Dmitriévitch, pardonne-moi !

— Quoi ! que te pardonnerai-je ? fit Aksénov.

— C’est moi qui ai tué le marchand, et c’est moi qui ai placé le couteau dans ton sac. Je voulais te tuer aussi, mais à ce moment on a fait du bruit dans la cour, j’ai mis le couteau dans ton sac et je me suis sauvé par la fenêtre.

Aksénov gardait le silence et ne savait que dire.

Makar Sémionovitch se laissa glisser du lit, se prosterna jusqu’à terre et dit :

— Ivan Dmitriévitch, pardonne-moi, au nom de Dieu, pardonne-moi. Je vais déclarer que c’est moi qui ai tué le marchand, on te rendra la liberté et tu retourneras chez toi.

Et Aksénov dit :

— Cela t’est facile à dire. Mais moi, j’ai trop longtemps souffert ici. Où irais-je à présent ?… Ma femme est morte, mes enfants m’ont oublié. Je n’ai plus nulle part où aller.

Makar restait toujours prosterné. Il frappait de sa tête la terre en disant :

— Ivan Dmitriévitch, pardonne-moi. Quand on m’a battu du knout, cela me fut moins douloureux que de te voir ainsi… Et tu as encore eu pitié de moi, tu ne m’as pas dénoncé. Pardonne-moi, au nom du Christ, pardonne au malfaiteur maudit.

Et il se remit à sangloter.

En entendant pleurer Makar Sémionovitch, Aksénov se mit à pleurer lui-même, et dit :

— Dieu te pardonnera ! Peut-être suis-je cent fois pire que toi.

Et il sentit soudain une joie inonder son âme. Il cessa alors de regretter sa maison ; il ne désirait plus de quitter sa prison, et ne songeait qu’à sa dernière heure.

Makar Sémionovitch n’écouta pas Aksénov, et se déclara le coupable. Lorsque arriva l’ordre de mettre en liberté Aksénov, Aksénov était déjà mort.

  1. Postillon.
  2. Fonctionnaire de l’État.
  3. Commissaire de police.
  4. Diminutif d’Ivan.
  5. Petit bourgeois, boutiquier.
  6. Locution proverbiale russe.