Traduction par Charles Alfred Alexandre.
Albert L. Herold (p. v-xx).






AVANT-PROPOS


DU TRADUCTEUR


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Frappé des mérites austères de ce livre, ou l’érudition vaste et sûre de l’archéologue, la connaissance des vieilles langues et des vieilles mœurs de l’Italie s’associent aux méditations profondes du jurisconsulte, du philosophe et de l’homme politique des temps modernes : transporté pour la première fois, et complétement peut-être, en le lisant, dans le monde réel et vivant de la Rome antique, aussi loin des légendes merveilleuses dans lesquelles se complaisaient les historiens du siècle d’Auguste et leurs plus récents imitateurs, que des conjectures trop souvent chimériques osées par les érudits de génie, comme Vico et Niebuhr : retrouvant enfin, dans cette œuvre venue d’outre-Rhin, les conclusions sagaces et pratiques d’un disciple de Montesquieu, à côté des découvertes inespérées dues à la science épigraphique et à la philologie de nos jours ; il m’a semblé que je n’avais pas à redouter en France, pour M. Mommsen, un accueil moins sympathique que celui qu’il a reçu en Allemagne.

Il s’en faut bien qu’on ait tout dit sur la Rome et sur l’Italie antiques : il y a là un champ inépuisable où la science fait chaque jour des trouvailles, et réussit à ouvrir des perspectives nouvelles. D’une autre part, notre sens critique et politique s’est aiguisé au contact de nos révolutions, et l’on a constaté avec vérité, qu’à la lueur de ce flambeau que nous a mis en main une expérience chèrement achetée, les institutions des anciens ont été à la fois, et mieux comprises, et mieux décrites, que par les anciens eux-mêmes[1].

Oui, ces histoires de la Grèce et de Rome, tant de fois remaniées, semblent toujours à refaire ! Nous rencontrons un attrait toujours neuf et puissant dans ces grandes leçons du passé qui nous enseignent le présent, comme les vicissitudes des temps présents nous donnent souvent le secret des événements d’autrefois, et les rapprochent en quelque sorte de notre propre histoire. Aussi ces études sont-elles partout en pleine faveur. L’Allemagne a sa cohorte d’érudits et d’historiens profonds, ses Mommsen, ses Max Duncker, ses Curtius, et tant d’autres ; l’Angleterre nomme avec fierté ses Cornewall Lewis, ses Thirlewall, ses Merivale et ses Grote, et chez nous, enfin, des travaux nombreux et récents attestent l’intérêt que les bons esprits n’ont cessé de porter à l’étude des deux grandes civilisations de l’ancien monde[2].

Comme M. Amédée Thierry[3], M. Mommsen envisage les annales de Rome, et du dedans et du dehors ; tout ensemble : ainsi qu’il le proclame dans l’introduction à son livre, l’histoire romaine, à ses yeux, c’est l’histoire de l’Italie unie avec Rome : c’est celle de la civilisation du monde occidental uni avec l’Italie. Préparation grandiose et nécessaire à la formation des nationalités modernes.

Comme M. Ampère[4] a tenté de le faire après lui dans une intelligente et brillante esquisse, M. Mommsen appelle en témoignage les monuments romains et grecs, étrusques et italiotes : il déchiffre les inscriptions ; il met au jour le sens jusque-là caché des œuvres de l’art et des révolutions des idiomes ; il promène enfin dans l’Italie et dans le monde romain le flambeau d’une érudition immense autant qu’ingénieuse. De telles études, auxquelles nous assistons trop rarement en France, constituent, certes, l’un des côtés les plus neufs et les plus curieux de ce livre.

En ce qui touche sa composition même, et surtout l’exposition des origines, deux remarques sont à faire. Les premiers progrès de Rome, jusqu’à l’expulsion des rois, la réforme de Servius, la constitution consulaire, les luttes du tribunat du peuple, tous ces faits ne comportent guère un récit suivi. Il faut exposer un tableau resserré dans son cadre, plutôt que dérouler une toile sur laquelle serait peinte la série des annales primitives de Rome. Quoi qu’en aient dit certains

critiques[5], on comprend aisément la nécessité de cette histoire sans personnages, de ces grands événements reproduits sans le portrait des hommes qui y ont pris part. Vouloir mieux faire, c’est retomber aussitôt dans la fable et la légende, c’est vouloir retourner à Tite-Live, en lui redemandant la magie de ses couleurs et de son style, et les illusions enchanteresses de son patriotisme romain. M. Mommsen n’a point hésité. Il a préféré les sévères devoirs de la saine critique et de la vérité historique. Il n’a pas tenté de replacer sur un piédestal, tant bien que mal reconstruit, les statues brisées ou perdues des héros de la légende ; il a disposé simplement et dans un ordre méthodique, il a divisé par époques ses chapitres divers et les résultats obtenus par ses devanciers, comme ceux conquis par ses recherches propres. Immigrations venues de l’Orient, — commencements de Rome, — organisation puissante et exclusive de la cité, — conquêtes sur les Latins, les Étrusques et les Samnites, — civilisation de l’Étrurie et de la Grande-Grèce, — marines toscanes et carthaginoises, — le droit, la religion, l’agriculture, l’industrie et le commerce, l’écriture et les arts mathématiques ; enfin, et pour couronner le tout, l’art proprement dit et la littérature : tels sont les sujets qu’il parcourt et épuise. À dater de la guerre des Gaulois et de l’invasion de Pyrrhus en Italie, le récit commence, à vrai dire. Viennent alors les guerres puniques et la rapide conquête du monde occidental par les armes de Rome. Là, les personnages vivent et se montrent : la narration s’anime et s’enrichit de brillantes couleurs : les portraits, les tableaux variés se succèdent : l’intérêt historique et politique va grandissant !

M. Mommsen nous avait priés de commencer notre publication par le IIIe livre (Guerres puniques). Il craignait, bien à tort selon nous, que ses études sur les origines ne semblassent arides au lecteur, et ne nuisissent, par cela même, au succès, sinon à l’estime qui lui est légitimement due. À ces scrupules, nous avons opposé une résistance respectueuse ; nous avons pensé qu’une telle œuvre, écrite par un savant sérieux et illustre, veut avant tout être étudiée suivant l’ordre logique des matières et l’enchaînement historique des faits. Nous nous tromperions fort, ce nous semble, si l’opinion publique ne venait pas ratifier notre jugement. Pour remarquables et complets que soient les travaux de notre auteur sur Hannibal, César, et leur temps, les origines romaines, que nous publions d’abord, n’en sont pas moins un morceau de maître, et constituent une sorte de portique grandiose à l’histoire des siècles postérieurs[6].

Les travaux de la science allemande sont trop peu connus en France ; avouons-le courageusement, si cet aveu doit nous inspirer une émulation plus noble et plus féconde dans l’avenir. Le sceptre de l’érudition, de l’archéologie, de la philologie comparée et de la science des lois, et par suite, de l’histoire ; le sceptre que nos illustres écrivains du XVIe siècle ont tenu d’une main si vaillante, il appartient à nos voisins, sans conteste, dans la seconde moitié du XIXe. En veut-on un exemple et une preuve ? Il suffira de parcourir les quelques lignes qui suivent, où nous esquissons la biographie de M. Mommsen. Sa vie se résume par ses écrits.

M. Mommsen a quarante-six ans. Il est né dans les États allemands (Schleswig), de la couronne du Danemark. Il est Allemand de cœur et d’action. Il professe par dessus tout les doctrines libérales, en même temps qu’il est l’ennemi de ces révolutions violentes dont le cercle se referme toujours aux dépens de la liberté politique.

Successivement professeur à Leipzig, à Zurich et à Breslau, après de longues pérégrinations dans le sud de l’Europe, il a écrit dans cette dernière ville, vers 1856, le premier volume de l’Histoire romaine, qui a mis le sceau à sa réputation. Il est aujourd’hui professeur de droit romain (Institutes) à l’université de Berlin.

Auparavant, il avait publié de nombreux travaux de numismatique, d’épigraphie, d’histoire et de jurisprudence ancienne, parmi lesquels nous citerons de préférence :

a) Le Corpus inscriptionum Neapolitanarum, Leipzig, 1851 ;

b) Un traité sur le Système monétaire des Romains (Ueber das Rœm. Münzwesen), Leipzig, 1860, dont M. de Blacas prépare, dit-on, une traduction ;

c) Une étude sur les Dialectes antiques de la Basse-Italie (die unteritalischen Dialekte), avec 16 tableaux et 2 cartes. Leipzig. 1850 ;

d) La Chronologie romaine jusqu’aux temps de César (die Rœm. Chronologie bis auf Cæsar), Berlin, 1859 ;

e) Enfin, avec Henzen et autres, M. Mommsen est l’un des principaux et plus actifs éditeurs du grand Corpus inscriptionum, magnifique et immense recueil auquel l’Académie de Berlin donne ses soins. Pour son compte, M. Mommsen vient de publier les Inscriptiones latinæ antiquissimae ad C. Cæsaris mortem, immense tome de 649 pages in-fol. (Berlin, 1863)[7].

On s’étonne vraiment qu’au milieu de si immenses travaux, il reste à notre auteur du temps pour la conception et la mise à fin d’une œuvre de style, d’art et de science, aussi achevée que l’est l’Histoire romaine.

Quant à celui qui écrit ces lignes, magistrat, voué depuis longtemps à l’étude du droit et de l’histoire ; ayant partout constaté avec le plus vif intérêt l’influence décisive de la loi civile et politique sur les mœurs, la civilisation et la fortune des peuples, il s’est volontiers retourné, en lisant et relisant ce livre, vers l’enseignement toujours fécond puisé dans les annales de Rome.

Il s’est rappelé, non sans quelque présomption peut-être, l’exemple des grands magistrats qui se délassaient jadis des travaux de la justice dans la contemplation des événements du passé, et, admirant de loin les grands devanciers que la robe a prêtés à la critique historique, les Montesquieu, les président de Brosse, et tant d’autres ; imitant du moins le dernier venu, le regrettable M. de Golbéry, qui fit connaître le livre de Niebuhr à la France, — il a, comme lui, tenté de faire une œuvre utile, en accomplissant ici son modeste office de traducteur.

Puisse-t-il avoir réussi ! Il ne regretterait alors ni son temps, ni sa peine[8] !

Paris, 1863.









MOMMSEN


À   SON   AMI


MORITZ HAUPT[9]


À BERLIN
















PRÉFACE


DE LA DEUXIÈME ÉDITION (ALLEMANDE)


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Cette nouvelle édition de l’Histoire romaine diffère sensiblement de celles qui l’ont précédée. Elle s’en écarte surtout dans les deux livres qui comprennent les cinq premiers siècles de la République. Quand s’ouvre plus tard la série des faits historiques certains, notre œuvre s’ordonne et se limite suivant la forme même et le contenu du récit ; mais pour les époques antérieures, les difficultés de l’investigation des sources, sans base et sans règle déterminée, le décousu des matériaux, sous le rapport des temps et de l’ensemble, sont, en vérité, trop grands pour que l’auteur, peu content de lui-même, ose espérer de contenter ceux qui le liront. Certes, il a lutté de son mieux contre tous les obstacles que rencontraient ses études et son récit ; mais, quoi qu’il ait fait, il reste encore beaucoup à faire, beaucoup à corriger. Cette édition comprend une suite de recherches nouvelles, notamment en ce qui concerne la condition politique des sujets de Rome, les progrès et les productions de la poésie et des arts du dessin. En maint endroit, des lacunes moins importantes ont été remplies ; les tableaux ont été rehaussés de ton et enrichis de plus nombreux détails ; toute l’ordonnance du livre mieux disposée pour la clarté et l’intelligence plus haute de l’ensemble. Dans le troisième livre, on ne s’est plus borné, comme dans la première édition, à ne faire qu’esquisser l’état intérieur de la république au temps des guerres carthaginoises : toute cette partie a été refondue, et traitée avec soin et étendue, comme le voulaient l’importance et la difficulté du sujet.

Nous faisons appel au juge impartial, à celui-là surtout qui déjà, comme nous, a tenté de résoudre tous ces problèmes. Il s’empressera de nous excuser, et de dire combien il n’y a pas lieu de s’étonner de tant de remaniements. En tous cas, l’auteur remercie son public, qui lui a pardonné des lacunes et des imperfections trop visibles, pour ne faire porter son assentiment, et aussi sa critique, que sur les parties achevées et complètes de l’œuvre.

Il s’est efforcé de rendre ce livre commode, jusque dans sa forme extérieure. Conservant dans le corps du texte la computation Varronienne à dater de la fondation de la ville, il a placé en marge les chiffres correspondants de la période comptant par années avant la naissance du Christ. Dans ce calcul comparé, la première année de Rome correspond à l’an 753 avant J.-C., et à la sixième année de la 4e olympiade : quoique, à vrai dire, l’année solaire romaine commençant au 1er mars, et l’année grecque au 1er juillet, la première année de Rome, pour compter exactement, devrait ne comprendre que les dix derniers mois de 753, avec les deux premiers de 752, avant J.-C., ou encore que les quatre derniers mois de la troisième année, avec les huit premiers de la quatrième de la sixième olympiade. Les valeurs sont énoncées en livres et en sesterces, en deniers romains, et en drachmes attiques. Au-dessus de 100 deniers, l’or au taux actuel ; au-dessous, l’argent en poids égal, sont pris pour étalons comparatifs, en sorte que la livre d’or romaine, de 4.000 sesterces, ou du poids de 327 grammes 46 centigrammes, est évaluée (le rapport de l’or à l’argent étant de 1 : 155) à 286 thalers prussiens (ou 1.072 fr. 50 c.).

Une petite carte, dressée par Kiepert, a été placée à la fin du premier volume ; elle fera mieux comprendre encore que notre récit, comment s’est opérée la réunion militaire de l’Italie. De courtes indications en marge faciliteront au lecteur ses recherches. Enfin, au volume qui se termine par la chute de la république, sera jointe une table alphabétique. L’auteur ne veut pas la rejeter plus loin, des travaux autres et multiples ne lui permettant pas d’achever son livre aussi vite qu’il le voudrait.


Breslau. — Novembre 1856.
PRÉFACE


DE LA TROISIÈME ÉDITION


Cette troisième édition ne s’éloigne pas considérablement de la seconde, ce dont les juges sérieux et expérimentés ne feront point un reproche à l’auteur. Ils n’exigeront pas de lui qu’à chaque tirage de son livre, il le reprenne en sous-œuvre, et y introduise tous les résultats nouveaux, si minces qu’ils soient, des recherches particulières accomplies dans l’intervalle. Les oublis ou les méprises que la critique nationale ou étrangère a pu signaler dans l’édition dernière, nous les avons réparés, cela était juste : mais nous n’avions à refaire dans son ensemble aucune des parties de l’ouvrage. Le 14e chapitre du IIIe livre contenait, sur les bases de la chronologie romaine, une dissertation, que nous avons transportée dans un ouvrage spécial plus étendu et mieux approprié à la matière (Die Rœmische Chronologie bis auf Cæsar. — Chronologie rom. jusqu’aux temps de César, 2e édition, Berlin, 1859). Aussi l’avons-nous resserrée ici dans un cadre plus étroit, en nous bornant aux résultats généraux les plus importants. — Rien n’a, d’ailleurs, été changé dans l’ordonnance de l’ouvrage. — Des empêchements imprévus ont arrêté la publication de l’Index que nous avions promis de placer la suite de ces volumes : nous espérons pouvoir le donner bientôt dans une livraison de supplément.


Berlin, 1er  février 1861.

  1. V. Saint-René Taillandier : Revue des Deux-Mondes (la Philosophie de l’Hist. rom.), tome XLV, p. 361.
  2. Citons l’utile collection d’histoire universelle publiée par le libraire Hachette de Paris, sous la direction de M. V. Duruy, si connu par ses excellents travaux sur l’histoire romaine et l’histoire grecque, et que le choix de l’Empereur vient d’appeler à la tête du ministère de l’Instruction publique.
  3. Tableau de l’Histoire romaine, Paris, 1861.
  4. L’Histoire romaine, à Rome, Paris, 1862.
  5. V. notamment Gerlach, Vorgeschichte des Rœm. Staats (Hist. primitive de Rome), Bâle, 1863, p. 263 et suiv.
  6. Il paraît en ce moment, en Belgique, une traduction que M. Mommsen n’a point autorisée. L’éditeur de la présente traduction (par M. Alexandre), cessionnaire des droits de l’auteur et de l’éditeur allemands, et du traducteur lui-même, proteste contre une contrefaçon qu’interdisaient et la loi morale et la volonté formelle de M. Mommsen, et qu’il poursuivra partout où la loi française et les lois étrangères lui en donneront le pouvoir.
  7. Citons encore d’autres travaux d’une importance moins capitale :
    De collegiis et sodalitiis Romanorum. Kiel, 1843 ;
    Les tribus romaines sous le rapport de l’administration. (Die rœm. Trib. in administ. Beziehung.) Altona, 1844 ;
    Études osques. (Osk. Studien.) Berlin, 1855, avec supplément (1846) ;
    Ptolemæi Silvii Laterculus (1853) ;
    Volusii Mœciani distributio partium (1853) ;
    Inscriptiones Confederationis Helveticæ latinæ. Zurich 1854 ;
    Droit municipal de Salpensa et Malaga. (Die Stadtrechte der lat. Gemeinden Salpensa und Malaga). Leipzig, 1855 ;
    Une multitude d’articles et de rapports dans diverses revues ou recueils allemands, notamment : une très curieuse dissertation sur le litige entre César et le Sénat. (Die Rechtsfrage zwisch. Cæsar u. dem Senat). Breslau, 1857 ; et une dissertation sur les nécessités et les conditions d’une nouvelle édition des textes du Digeste. (Ueb. die kritische Grundlage unseres Digestentextes), etc., etc.
  8. N. B. Dans ce livre, résultat savant et condensé des recherches les plus érudites et des méditations les plus profondes, on s’étonnera peut-être de ne rencontrer que de rares notes explicatives. La raison s’en comprend aisément. Elle est toute dans la nécessité de ne pas surcharger et allonger les volumes. D’ailleurs, c’est dans les autres ouvrages de M. Mommsen, dans les livres nombreux et spéciaux qu’il a publiés et qu’il publie, que l’on trouverait l’immense apparatus, le corps des preuves, et la mention ou la discussion des sources auxquelles il a puisé. Nous y renvoyons les curieux. Nous nous sommes contentés de placer çà et là quelques indications qui nous ont paru nécessaires pour l’intelligence meilleure du texte par le commun des lecteurs. Ces additions fort courtes du traducteur se distinguent par un signe spécial [      ].
    Enfin nous conseillons par-dessus tout l’étude des cartes historiques de l’Atlas antiquus, de Spruner (3e édit., revue par Menke, 1862-1863, Gotha, chez Perthès.) Les cartes nos X, XI, XII, avec les plans de la Rome primitive et de la Rome républicaine, sont spécialement recommandées. La perfection des détails, la netteté typographique et le bon marché font de l’Atlas antiquus une publication essentiellement utile*.
    *On peut facilement se le procurer, notamment à la librairie Herold, rue Richelieu, 67.
  9. Membre des Académies de Berlin et de Vienne. ― Il a publié de nombreux travaux de philologie allemande et latine. (V. son article au Dict. universel des Contemporains, de Vapereau.)