ALBERT LEURY



HISTOIRE de ROUYN


TOME II


RELIGIONS NON-CATHOLIQUES



1. — Eglise anglicane St Bede (Rouyn)
2. — Eglise All Saints (Noranda)
3. — Eglise Unie du Canada (Noranda-Rouyn)
4. — L’Eglise Unie du Canada (Mission du Nord-Ouest de Québec)
5. — Eglise Baptiste (Noranda)
6. — Eglise orthodoxe ukrainienne (Rouyn)
7. — Histoire de la communauté juive (Rouyn-Noranda)


ALBERT LEURY



HISTOIRE de ROUYN


TOME II


RELIGIONS NON-CATHOLIQUES



1. — Eglise anglicane St Bede (Rouyn)
2. — Eglise All Saints (Noranda)
3. — Eglise Unie du Canada (Noranda-Rouyn)
4. — L’Eglise Unie du Canada (Mission du Nord-Ouest de Québec)
5. — Eglise Baptiste (Noranda)
6. — Eglise orthodoxe ukrainienne (Rouyn)
7. — Histoire de la communauté juive (Rouyn-Noranda)

EGISES PROTESTANTES




EGLISE ANGLICANE St BEDE
ROUYN




Le territoire de Rouyn-Noranda, qui est juste au sud de moosonee, dans la Province de Québec et s’étend à l’ouest jusqu’à la limite de l’Ontario, est compris dans le Diocése de Montréal. Le Diocése a maintenant xxx trois hommes dans ce champ d’action, un prétre résidant à Rouyn, un à Noranda et un Capitaine de l’Armée de l’Église qui est missionnaire résident dans le groupement de Farnborough.


Une étude préliminaire fut faite par le Rév. R. S. Booy et de bonne heure, en 1926, le Rév. E. A. Eindlay fut chargé par le Lord Evéque de Montréal d’aller à Rouyn, de jeter son coup d’œil sur cette ville et d’y implanter l’église. Bien qu’il y ait eu de nombreux changements dans le personnel depuis ce temps, il est encore des vieux qui se souviennent de M. Findlay, de ses voyages dans la boue et des difficultés qu’il rencontra dans un camp minier à son enfance. Ses quelques mois de ministère jetérent les bases du travail et l’on ne peut s’empêcher d’avoir de la reconnaissance pour ce prétre pionnier qui, dans un si court espace de temps, accomplit Vue de l’église anglicane St-Bede’s située sur la rue Taschereau-Est à Rouyn.[1] de si grandes choses. Une église fut construite à Rouyn sur un rocher élevé et cette construction servit comme chapelle, salle de réunion et foyer pour le missionnaire. Le résultat de l’étude et des travaux de M. Findlay fut que l’Evéque appointa un desservant à Rouyn, le Rév. W. S. Hatcher, présent Recteur de Huntington. M. Hatcher fut, ici, deux ans et son souvenir est resté parmi nous en grande partie pour avoir été l’instigateur de la publication du premier journal local. Au printemps de 1928, lui succéda le Rév. Frank Ford qui, sentant le besoin cet été-là d’une église dans la ville de la Compagnie, à Noranda, dont la croissance était si rapide, obtint un prétre de l’évéque Farthing et érigea une longue bâtisse basse pour servir d’église et de lieu de réunion. Cette église fut bénite le dimanche qui suivit la Toussaint par Sa Grâce l’Evéque du Diocése et elle sert encore la paroisse. Le souvenir de M. Ford est vivace encore maintenant par sa prédication et ses projections lumineuses qu’il faisait voir dans différentes maisons à de nombreux auditeurs transportés par ses commentaires intéressants. M. Ford fut remplaçé en Octobre 1930 par le présent Recteur de Cowansville, le Rév. Gordon Addie. M. Addie fut activement intéressé dans le mouvement Boy-Scout et ses efforts ont porté des fruits dans le travail parmi les jeunes garçons par les unités locales de Scout. En Octobre 1932, l’Evéque appointa le Rév. Geoffrey Stott, qui tient le record pour le plus long terme ici. Durant ses cinq ans, M. Stott vit un développement surprenant dans les deux villes et dans les environs. Il travailla pour procurer les choses ecclésiastiques nécessaires pour les deux églises, St Béde à Rouyn et All Saints à Noranda et, en même temps suivit les progrès des environs. Il ouvrit une Mission à Arntfield, douze milles à l’ouest de Rouyn, rencontra et fit du ministère parmi les colons qui arrivaient dans l’automne de 1935 de Montréal et d’ailleurs pour prendre possession des terre d’après le plan de Colonisation de la Province de Québec. En Juin 1936, le Capitaine A. Piercey, de l’Armée de l’Eglise, fut appointé par l’Evéque comme Missionnaire résident au nouveau groupement situé dans le canton de Joannés, qui commence environ à dix milles de Rouyn est est connu sous le nom de Farnborough. Avec les devoirs de prétre en charge du groupement ajoutés à ceux d’une grande paroisse, l’on trouva bon qu’un autre prétre soit appointé pour partager le travail. Au printemps de 1937, M. Stott avisa l’évéque de son intention de résigner pour poursuivre ses études de post-graduation à Londres, Angleterre. En arrangeant pour lui donner deux prétres comme successeurs, l’Evéque divisa la paroisse de Rouyn, d’une part avec la mission d’Arntfield, et la paroisse de Noranda, d’autre part, avec la mission de Farnborough. Le Rév. fut appointé à celle de Rouyn en Mai.

Le travail dans la ville de Rouyn est principalement celui d’une paroisse de ville ordinaire avec quelques points, cependant, qui sont distincts. Bien qu’il y ait un grand nombre de personnes mariées avec de jeunes familles, il y a également de nombreux célibataires logeant dans les hotels et les maisons de pension. Le probléme du logement est encore aigu malgré le boom de construction de l’été dernier et bien des résidents, pour faciliter le paiement de leur loyer élevé, louent leur chambre à un chambreur. Ici, il y a du monde de toute nationalité, de toutes sortes et de toute condition. Quoique cette mission a la distinction d’être la plus au nord du diocése, elle est aussi la plus variée de toutes les paroisses. Un point remarquable est le grand nombre de jeunes. Les registres indiquent peu d’enterrements, beaucoup de mariages, surtout dans les premiers jours, et un nombre croissant de baptêmes.


Vue de l’intérieur de la résidence de l’église St-Bede’s à Rouyn.[2] A Rouyn, la bâtisse, dont il a été parlé, est encore existante, mais a été complètement remodelé. Aussitôt aprés son arrivée, M. Rollit sentit le besoin d’un lieu de réunion plus grand que celui combiné pour l’église et le hall. A l’aide d’un prêt du Synode il construisit un large et spacieux hall accoté à la bâtisse originale qui ne servit plus qu’aux offices religieux.


Les services au dehors se font dans des circonstances variées et des conditions variées. A Arntfield, M. Rollit tient un service au milieu de la semaine, à l’école. Dans une autre mine, les assemblées ont été commencées au réfectoire des hommes.

Le Rév. Rollit est renommé de tous pour son amour des jeunes ; il est le souffle animateur du mouvement scout et un fervent du sport pour la jeunesse. L’hiver dernier, avec une patience infatigable, il donna des repas aux sans-travail et plus de 150 repas furent servis chaque jour. Avec l’aide monétaire des Mines et des hommes d’affaires il fut capable de remplir cette œuvre de charité.




ALL SAINTS




NORANDA — Rev. E. S. Reed




avant 1928, les Anglicans dans la communauté faisaient leurs dévotions à Rouyn, dans l’église St Béde ; mais, dans l’été de cette même année, il fut décidé de bâtir une église pour les résidents de Noranda. La construction fut élevée au coin de la 8éme Rue et de la 1ére Avenue et Église All Saints à Noranda.[3] fut ouverte le 4 Novembre 1928 par le ïxXxixitn Trés Révérend John Farthing, alors Evéque de Montréal. Comme le Dimanche suivant était la Toussaint, la bâtisse, qui avait été désigné pour servir d’église et de salle de réunion, fut appelé « All Saints ». Pendant neuf années les prétres de l’église St Béde de Rouyn furent les pasteurs de All Saints, ayant un service chaque dimanche. Le Rév. Frank Ford, sous la direction de qui l’église fut construite, fut remplacé, en octobre 1930, par le Rév. Gordon Addie, B. A. B. th. M. Addie fut activement intéressé dans le mouvement des Boys Scouts et plaça les fondations sur lesquelles prirent place tard dans la communauté ses derniers développements. En Octobre 1932, le Rév. Geoffrey J. R. Stott, B. A., lui succéda. M. Stott demeura pendant cinq ans et fut témoin du grand développement dans les deux villes et dans les environs. Une mission anglicane fut ouverte à Arntfield et, lorsque les colons de langue anglaise commencérent à coloniser le canton de Joannes dans l’hiver de 1935, d’aprés le plan de colonisation de Québec, M. Stott s’empressa de veiller à leur bien-être spirituel. Cette colonie fut connue sous le nom de Farnborough et, en Janvier 1936, le Très Rév. évéque Farthing appointa un missionnaire résident en la personne du Capitaine Albert Piercey, un Officier de l’armée de l’église, un laic de l’Ordre Evangélistique de l’Eglise d’Angleterre. M. Stott continua d’agir comme prétre en charge de la colonie jusqu’au printemps suivant, lorsqu’il résigna ses différents champs d’action pour aller à Londres. Avant de partir, M. Stott recommenda qu’un prétre de plus fut appointé pour le district, car le travail avait augmenté dans des proportions insoupçonnées.

En Mai 1937, juste avant le départ de M. Stott, l’évéque Farthing appointa le Rév. A. D. Rollit, L. S. T., curé de l’église mémoriale de la Trinité de Montréal, comme prétre de l’église St Béde de Rouyn, avec certain pouvoir au dehors et annonça qu’un autre prétre serait nommé pour Noranda avec charge sur Farnborough. En août de cette même année, le présent prétre résident, le Rév. E. S. REED, M. A., L. Th., vint de Cowansville, Québec, pour remplir le poste. Trois services sont maintenant tenus chaque dimanche. Le « Sunday School » a continué d’augmenter et un logement plus grand sera bientôt nécessaire pour accommoder les éléves. La présente secrétaire est Mlle S. Hastings Trew ; la trésoriére, Mme N. Pilkey et le surintendant est le pasteur. Récemment un département de « Petits Aides » de l’école du Dimanche a été organisé avec Mme A. D. Béthune comme Secrétaire.

Les Gouverneurs de l’Eglise « All Saints », pour l’année 1939, sont le Dr E. W. Linklater, qui en fut un des premiers membres et T. H. Whitman qui, également fut associé à ce travail pour plusieurs années. L. Nutland est le Commis du Comité Paroissial et J. N. Herring est le Secrétaire des Enveloppes. George White est le Maitre de Chapelle et l’organiste est Eric C. McFadden. Outre le Bureau du Comité Paroissial, il y a différentes organisations qui se partagent le travail de l’église.

Le Guilde de la paroisse « All Saints » a été actif, depuis la construction de l’église, pour payer les dettes. Le présent Bureau du Guilde se compose comme suit : Présidente, Mme A. W. Harper ; Vice-Présidente, Lime W. J. Dean ; Secrétaire, Mme A. J. Barton et Trésoriére, Mme E. H. Whitman. Un Guilde de l’autel a été organisé il y a quelques années pour avoir soin du sanctuaire et pour procurer le mobilier de l’église. Voici les noms des officiers : Mme J. Montheith, Présidente ; Mme S. Fox, Vice-Présidente ; Mme K. Reasbeck, Secrétaire et Mme R. Osborne, Trésoriére. Une trés active organisation de jeunes a fait beaucoup en donnant une saine et chrétienne camaraderie à beaucoup de jeunes dans la communauté ; c’est une branche de l’Association Anglicane des Jeunes du Canada et, en 1938-39, ses officiers étaient : Président, A. W. Cowan ; Vice-Président, George Aikman et Arthur New ; Secrétaire, Frank Herbertson ; Trésorier, Gordon Morris.

Les Officiers de l’Armée de l’Eglise Anglicane ont continué d’agir comme missionnaires residents à Farnborough, avec le prétre de All Saints comme prétre en charge. A l’automne de 1937, le Capitaine Piercey résigna et étudie maintenant pour devenir ministre. Il fut remplacé par le Capitaine Harry Gibson et, lorsque ce dernier retourna, en Angleterre, en Septembre 1938, le présent Capitaine, C. Payne, fut appointé. Des services réguliers sont tenus à tenus à cinq points différents dans la colonie. Au temps présent il n’y a pas encore d’église, mais d’anciens magasins ont été aménagés comme lieu de mission au centre de la colonie. Il y a une branche du « Woman’s Auxiliary » à Farnborough, dont la Présidente est Mme W Walker et la secrétaire Mme W. Hale.




EGLISE UNIE DU CANADA




NORANDA — ROUYN




Peu de temps aprés l’inauguration de « l’Eglise Unie du Canada », en 1925, le Bureau des Home Missions envoya un représentant à Rouyn en la personne du Rév. Clare Oke, qui organisa les quelques familles de l’Eglise Unie en une petite Congrégation. Rouyn-Noranda fut donc la scéne d’une des premiéres entreprises de la Home Mission de l’Eglise Unie et la première Congrégation de tout le Canada à être organisée dans le cadre de l’Eglise Unie Du Canada. Ce ne fut pas une ancienne Eglise, ni Méthodiste, ni Presbytérienne, elle n’a jamais été qu’une Congrégation de l’Eglise Unie.

Dans ces premiers temps, la Congrégation se rassemblait dans un théatre pour prier et, plus tard, à l’école prostestante, sur la rue Taschereau. De bonne heure, au printemps de 1927, des plans furent tracés xx pour l’érection d’une petite église à l’angle des rues Taschereau et Principale, avec quartiers sous le même toit pour le ministre. Dans l’intervalle le plan de la ville de Noranda ayant été tracé et le don généreux de trois lots sur la Septiéme Rue par la Mine Noranda, firent pencher les votes pour la construction à Noranda.

Le Rev. G. C. Oke fut remplacé par le Rév. George McVitty, en mai 1927, et sous son habile direction la construction à l’endroit actuel fut commencée dans l’automne de cette année. Un prêt de $3.000 et un octroi du même montant furent obtenus du Bureau de la Home Mission pour le travail, mais la dépense encourue en ces premiers temps obligea à se contenter de la complétion du sous-sol pour le moment. Feu le Rév. J. B. Byrnes, D. D., Surintendant des Missions et, alors, Président de la Conférence de Toronto, Officia à son ouverture, le 11 Décembre 1927 et en Janvier de l’année suivante la Congrégation célébrait la Sainte Communion dans la nouvelle bâtisse. En 1928, un autre prêt substantiel fut permis par le Bureau de La Home Mission pour l’érection d’un presbytère adjacent à l’église et à l’usage du ministre.

Après avoir servi la Congrégation pour cinq ans, le Rév. C. C. Mc Vitty résigna et fut remplacé par le Rév. P. G. McLennan, B. A. B. D., le présent ministre. La dette du sous-sol fut complétement éteinte en 1934 mais la Congrégation ne se sentit pas capable de compléter la construction avant que trois s’écoulassent. A une assemblée de la Congrégation, dans les premiers mois de 1937, il fut décidé que le temps était arrivé pour l’érection d’une construction au dessus du sous-sol et les plans furent dressés par M. C. H. Hughes. A lui revient en grande partie le créxxdit pour la beauté simple de l’édifice tel qu’on peut le voir aujourd’hui. Le Dimanche d’Actions de Grâces, 10 Octobre 1937, il fut dédié par le Rév. R. S. Laidlaw, B. A., D. D., d’Iroquois Falls, Ontario, Président de la Conférence de Toronto.


Église Unie sur la 7e rue à Noranda dont la construction fut complétée en 1937[4]


A Pâques, le Chœur de chant, en 1938, rendit possible l’achat d’un orgue électrique Northern Hammond qui fut le premier à être installé dans le Nord. Une plaque de bronze a été placée en face du pupitre.

Chœur de Noël à la « United Church ».[5] à la mémoire de Adam Burwash, un des vieux pionniers du Nord, qui était un des plus âgés de la Congrégation. Les plats de la collecte qui sont le don du Rév. Harvey Howey, Dunbarton, Ontario, sont fait de bois d’olivier venant de la Terre Sainte. A main droite de l’entrée principale, sur le mur extérieur, une tablette de chêne d’un dessin style gothique porté l’inscription gravée à la main en vieux lettrage anglais : « noranda-rouyn united church ». Elle fut dessinée et gravée par M. E. Weyand.


En Octobre 1938, Marie-Catherine Boggs, qui fut connectée pendant de nombreuses années avec le Sunday School, trouva la mort dans un accident d’automobile, prés de Montréal. A sa mémoire, ses parents ont fait installer le beau vitrail au fond ouest de la bâtisse. Le dessin est d’un pastel aux couleurs tendres avec une figure du Christ dans son centre et au dessous ces mots : « Viens à Moi ».

Aucun récit de l’2RGlise Unie dans cette communauté ne saurait être complet sans un mot du travail splendide et dévoué du Ladies’guilde. Pour nombre d’années elles ont eu un contrat avec la Mine

    • oranda pour

la fourniture des respirateurs. Ce fut un travail fatiguant qui demanda d’elles beaucoup de temps et d’énergie, mais, sous la direction de Mme H. Henderson, leur Présidente pendant sept ans, elles ont travaillé ferme et avec fidélité. Par leurs efforts inlassables dans toutes leurs activités, elles ont aidé la Congrégation à travers les jours de découragement et l’ont rendu capable de construire un lieu de priére qui est inspirant dans sa simple beauté.

Avec toute la communauté de Noranda et de Rouyn, la Congrégation de l’[sic] Unie face l’avenir dans un espoir ardent que nous et ceux qui viendront aprés nous seront capables non seulement d’élever des bâtisses de beauté, mais, aussi, beaucoup plus de caractére qui sera fort, noble et libre et une communauté dont nous pourrons ère fiers de ses citoyens.




L’EGLISE UNIE DU CANADA




MISSION DU NORD-OUEST DE QUEBEC.




La charge pastorale du Nord-Ouest de Québec est le terme que l’on applique au travail fait en dehors de Noranda et de Rouyn et ne comprenant pas Bourlamaque et Val d’Or. Celles-ci sont des charges séparées. Elle renferme les Congrégations de Arntfield, Duparquet, McWatters Cadillac et Malartique. Des services réguliers sont tenus dans chacune de ces localités. Puisque Arntfield, McWatters et la résidence du ministre à Noranda sont dans le Témiscamingue et que les trois autres, Duparquet, Cadillac et Malartique sont dans l’Abitibi, la seule phrase qui les inclut toutes est « nord-ouest de quebec ».

Les personnes servies sont pour la plupart des protestants de langue anglaise qui ont suivi l’industrie minière, de l’ontario, de la Nouvelle-Ecosse et de l’Ouest du Canada. Beaucoup sont venus des plaines desséchées de la Saskatchewan ou du nord du manitoba. Il y aussi des représentants des différents centres miniers des Etats-Unis, des pays Scandinaves et ceux de foi orthodoxe ou protestante de l’Est et du Centre de l’Europe.

Du temps que le Rév. McVitty, B. A. était pasteur de Rouyn et Noranda, il commença à tenir des services aux mines Aldermac et Granada, mais il n’y eut aucune tentative d’organisation. En avril 1935, Wilfred Boctarayd, un étudiant venant des provinces Maritimes, fut appointé et tint des services à Arntfield, Duparquet, McWatters, Bourlamaque, Amos et Senneterre. Son travail de charité et de fidélité est encore chéri dans la mémoire de ces communautés. Il retourna au collége à l’automne et, en janvier 1936, le Rév. Donald McLeod, un ministre ordonné et expérimenté, reçu la charge. Aprés avoir fait un relevé de toute l’étendue, il décida de ai s’établir à Bourlamaque. Un étudiant, Frank Patterson, fut appointé pour l’aider durant l’été. En Décembre 1936, Karl Christie, encore un étudiant, vint vivre à Noranda et faire du ministère aux congrégations du dehors. Pendant ce temps, la mine O’Brien a amené la renommée à Cadillac et Malartic commençait à bien annoncer alors, dans l’été de 1937, Loyd Stapleton vint faire du service dans ce district. Chacun de ces hommes était sous la direction de M. MCLeod. En Juillet, le Rév. E. W. MacQUarrle, M. A., B. D. vint le premier s’atteler au nouveau travail toujours croissant à Arntfield et à Duparquet et, une couple de mois plus tard, à Bourlamaque, où il succéda au Rév. Donald Mc Leod. M. Charles Bourke, ⁁B. A. un étudiant des Provinces Maritimes, qui avait fait du service avec succés à Larder Lake, continua d’en occuper la charge jusqu’au temps où le Rév. Wilfred L. Curlie, B. A., B. D. fut appointé et reçut le status de Missionnaire Voyageur. Les services à Cadillac et à Malartic furent repris et les plans tracés pour la construction d’une bâtisse à Malartic et à Arntfield.




L’EGLISE BAPTISTE




NORANDA




En l’année 1928, vint à Rouyn une sainte Dame trés chrétienne, bien connue dans le Nord pour sa vie pieuse et sa grande générosité d’esprit, Mademoiselle Olive Copp. Les conditions morales et morales du camp étaient semblables à celles de tous les nouveaux établissements miniers, où les hommes recherchent l’or et les plaisirs qu’il donne. En observant ces malheureuses corruptions qui étaient si largement répandues, l’âme de cette bonne femme fut profondément remuée. La triste vue journaliére de ces beaux jeunes hommes et femmes s’enfonçant plus profondément dans le bourbier du vice fit germer dans son cœur le désir d’apporter l’évangile du Christ pour aider à combler ce besoin.

C’est ainsi que Monsieur Charles Mc Grath vint comme premier précheur baptiste vers les pionniers, les dépenses entiérement couvertes par Melle Copp. Ce jeune homme était tout à fait désigné pour le genre de travail que l’on demandait de lui, ayant été lui-même un mineur pour des années, à Timmins. Son caractére, avant sa remarquable conversion, était bien connu des anciens pour avoir été notoire. C’est pourquoi, lorsqu’il se tenait, nuit aprés nuit, prêchant avec ardeur la Gràce Rédemptrice, toujours il avait une large audience qui, pour la plupart, était attentive, bien que de certaines fois on se hasarda à lui jeter des piérres et de bouteilles de biéres. La premiére assemblée se fit dans la vieille bâtisse du Théatre Régal, mise à la disposition par courtoisie de Mme Carey. Mais cette construction était trop spacieuse et une bâtisse en bois rond, connue sous le nom de « green lantern », située au coin des rues Perreault et Galipaut, servit comme lieu de rassemblement. Là, quelques personnes partiellement intéressées se réunissaient les dimanches soirs. Ce travail de l’été fut en grande partie le temps des semences et la moisson donna peu de résultât. Monsieur Mc Grath retourna au Séminaire Baptiste de Toronto pour terminer ses études et la petite congrégation se dispersa dans d’autres camps.

L’année suivante, deux fréres, Stanley et Wilfrid Wellington firent la route de Toronto à Rouyn dans une automobile Ford de marque 1914. Ils établirent leur petite tente sur le tas de roches qui avoisinait la gare du C. N. R. et, de ces quartiers généraux, ils se mirent à colporter et à prêcher dans les rues de Noranda et de Rouyn. Puis un petit magasin fut loué au coin sud-ouest des Rues Gamble et Principale, à Rouyn et dans cet endroit bien situé des assemblées réguliéres du dimanche furent tenues. De l’effort de cet été fut formé un noyau qui assista grandement, dans les mois qui suivirent, à établir la cause Baptiste. Les fréres Wellington retournérent au Séminaire, mais Mlle Copp resta et acheta une maison à 218 Cinquiéme Rue, à Noranda, qu’elle mit à la disposition de la mission. DUrant l’aNnée suivante, différents prédicateurs de passage conduisirent des assemblées et firent du travail fructueux.

Mais, il arriva un temps où l’on vs&tiD&sxhaxstn comprit qu’un plus grand progrés pourrait être accompli si un pasteur régulier était en charge. Alors, M. Stanley Wellington, qui venait d’être gradué, fut prié d’assumer la charge de Chef du Témoignage. Il accepta l’appel et commença son ministére en septembre 1930.

Après une période de durs travaux, l’on jugea nécessaire de faire un effort spécial ; c’est pourquoi le Rév. Anthony Seoli, évangéliste baptiste et ancien gangster, fut demandé de venir prêter assistance. Une campagne de deux semaines fut tenue à Rouyn et amena comme résultat de nombreuses conversions notables. Ceci créa une réelle activité pour la mission, plusieurs personnes s’associant avec le mouvement. De façon à servir d’une meilleure maniére les résidents de Rouyn un petit magasin Rue Gamble, prés de la rue Principale, fut converti en un lieu de réunion. C’était sans aucun doute une chapelle rustique, mais il prouva être un sanctuaire pour bien des âmes accablées.

Environ vers cette époque, M. Wilfrid Wellington, frére du Pasteur, vint ajouter ses forces à ce champ nécessiteux et, pendant deux ans, accomplit un ministére profondément spirituel parmi le peuple.

Le premier baptême extérieur fut administré en Juillet 1932 au lac Osisko, où une douzaine de personnes reçurent le baptême à la manière qui distingue les églises évangélistes, c’est à dire par immersion. Des centaines de spectateurs regardèrent ce service et en furent impressionnés.

Le travail missionnaire se fit aussi dans les nouveaux camps miniers qui commençaient à surgir de coté et d’autre, comme sous la poussée d’une baguette magique. Dés les premiers jours, Arntfield, Duparquet, Pascalis et autres groupements reçurent le ministére de l’Evangile par les soins des missionnaires de la mission baptiste. La plupart du voyage devait se faire en canôt ou à pied.

Trois ans de progrés continu s’écoulérent et, en 1933, la Congrégation acheta un lot sur la Neuvième Rue, à Noranda. Ce lot était encore recouvert de souches, mais il était situé au centre d’un quartier résidentiel et, également, dans une position permettant de servir les deux villes. L’année suivante, il devint une nécessité positive de considérer la construction d’une église, Le coffre était vide et, pour corser la situation, il n’y avait aucune personne parmi les supporteurs qui fut bien argen⁁tée. Cependant, il régnait un esprit de résolution qui toujours trouve un chemin. Dans cette confiance, les plans furent tracés et des engagements de support financier furent pris. Une maison locale de matériaux de construction avança ce qu’il fallait à des termes raisonnables, un contremaitre fut engagé et le travail commença en Octobre 1934. Une grande partie du travail fut fait volontairement par les hommes de la Mission, y compris leur pasteur et, en Décembre, la nouvelle église fut dédiée.


Une automobile passe devant l’Église Baptiste de Rouyn-Noranda.[6]


L’effet de ce pas important fut d’accélérer le progrès. Un nouveau sens de responsabilité inconnu jusqu’alors s’empara de la Congrégation qui travailla et donna sans compter. Beaucoup de nouveaux venus s’affilièrent d’eux-mêmes avec les baptistes de temps en temps et un grand nombre parmi eux rendirent un service splendide.

En février 1937, le temps vint de s’organiser comme une Eglise Baptiste réguliére, le travail ayant dépassé le stage de mission. Cette conception de plus grandes responsabilités marqua un pas additionnel vers un avancement continu. De nouveau, un jour heureux arriva. En octobre 1938, le dernier paiement sur la bâtisse fut fait exactement le jour du premier anniversaire du commencement de l’érection de l’édifice. Ainsi, en quatre années, le plein montant du coût, soit $3.500, fut rencontré avec l’assistance financiére en dehors de l’église. De façon à accomplir ce fait et à assurer les dépenses courantes les dons per capita furent portés à $55-00 par année. Lorsque l’on considère qu’aucune personne de moyens était membre et que aucun fonds ne fut souscrit, à part des dons volontaires, il est clair que cette méthode scripturale de supporter l’église est sage.


Communauté française en face de l’Église Baptiste de Rouyn-Noranda.[7] Le programme de toute organisation, si elle veut être consistente doit de toute nécessité se conformer à l’idéal de sa constitution. Il est d’importance de connaîre le but vers lequel on tend.



L’Eglise Baptiste de Noranda, d’après sa constitution, est l’évangélisation des temps anciens. Elle se place théologiquement là où se plaçaient des hommes tels que John Bunyan, Spurgeon, Moody et autres de même calibre dont l’influence profitable et la prédication de l’évangile a été un bienfait pour le monde, même de nos jours. Humblement il se place mais aussi avec courage, comme l’ardent défenseur de la foi dans la Bible qui est la Parole inspirée de Dieu. En conséquence, son programme est distinctement d’une nature spirituelle. Toutes les assemblées sont conduites pour amener les pêcheurs au repentir et à la foi dans le Christ et à faire des croyants de leur foi la plus sainte. Les bénéfices d’un tel ministére se font sentir dans les effets de la vie quotidienne de nombre de jeunes et vieux qui ont été rapprochés de Dieu grâce à cet instrument.

Nous observons que les jours des miracles sont évidemment une chose du passé. La foi, de nouveau, délivré parmi les hommes est effective, même dans ces jours difficiles de notre société moderne.




EGLISE ORTHODOXE UKRAINIENNE




Les Ukrainiens, comme toutes les autres nationalités, ont été les pionniers dans tous les districts miniers du Canada, spécialement dans Rouyn et Noranda. Ce fut dans les premiers jours de 1925 que les premiers Ukrainien⁁s commencérent à venir dans ce district pour, comme tous les autres, y gagner leur vie et se créer un home dans un des meilleurs districts miniers du nord. Les premiéres années, les Ukrainiens furent peu nombreux, mais, lorsque le pays se mit à augmenter sa population, les Ukrainiens se mirent à Bâtir et à y amener leurs familles. Ils prirent un grand intérêt à la communauté et aidérent à l’édifier. Aprés l’explosion de la gréve de la Mine Noranda, les Ukrainiens comprirent qu’ils avaient besoin d’une organisation pour éliminer tous les personnages indésirables qui étaient un obstacle au bon vouloir de la communauté.

Cortège funèbre devant l’église St-Bede’s, l’école protestante et le Ukrainian Labor Temple.[8]

Ils organisérent une branche de L’Association Ukrainienne de Bénéfices, avec ses quartiers généraux à Winnipeg, Man. Cette Association travailla de toutes ses forces à créer et à encourager une meilleure amitié. Cette Association prit aussi un grand intérêt dans l’organisation d’une fanfare d’instruments de cuivre avec l’aide de la Mine Noranda. Cette musique fut un autre facteur de progrés de la communauté.

En 1937, ils organisérent l’Association Ukrainienne des Vétérans de la Guerre en conjonction avec la Légion Canadienne et toute autre organisation bien pensante pour l’avantage de la communauté toute entiére.

En 1938, les jeunes Ukrainiens organisérent une branche de la Fédération de la Jeunesse qui s’affilia à l’association Ukrainienne des Vétérans de la Guerre. Ces deux organisations jouérent un rôle prépondérant dans l’enseignement aux jeunes enfants de leurs traditions nationales telles que dances du Folklore, musique, chant et en prenant sous leurs auspices des concerts et des piéces de théatre.


Célébration en l’honneur du poète Taras Shevchenko.[9]

En 1939, le peuple réalisa le besoin d’une église dans cette communauté. xL’on invita le Pére Lazar de Toronto et avec son aide on organisa une école pour les enfnts pour leur enseigner la lecture, la musique, l’écriture et les traditions nationales. Ils obtinrent pour cette fin, de la courtoisie du Rév. Rollit, l’Auditorium St Béde. En très peu de temps l’assistance augmenta à un tel point qu’il fut décidé de bâtir une église et une salle de réunion sans plus tarder.

L’on forma un comité de construction pour prélever des fonds parmi leur propre peuple et les citoyens des deux villes afin de mener à bonne fin ce projet méritoire. La réponse fut splendide.

Avec l’aide aimable des citoyens de la communauté les Ukrainiens des deux villes sœurs pourront se vanter d’avoir la plus belle église et la plus coquette salle de réunion Ukrainienne du nord. Le coût approximatif sera de 10,000 dollars.

Jusque maintenant les services religieux avaient été conduits, grâce à la courtoisie du Rév. Stott, dans l’église anglicane All Saints de Noranda. Aprés son départ, ils furent tenus à l’église St Béde de Rouyn, mise à la disposition par le Rév. Rollit.

Les Ukrainiens saisissent cette occasion pour exprimer leur sincéres remerciements à la Congrégation Anglicane pour la maniére sympathique avec laquelle elle leur a permis de continuer leurs services. Mais ils ont compris qu’ils ne devaient pas abuser de leur sympathie et Qu’il était nécessaire qu’ils eussent leur église.

L’église est un facteur important dans l’éducation morale de l’humanité. C’est pourquoi les Ukrainiens ont une grande confiance que cette église aidera moralement et spirituellement la présente génération et celle qui suivra.

Ils réalisent que devant eux, comme pour toute autre nationalité, est placé un grave problème à résoudre : préserver les enseignements fondamentaux de la vie morale pour le bénéfice et la bonne entente de la communauté.




HISTOIRE DE LA COMMUNAUTE JUIVE




ROUYN-NORANDA




Ayant été associé avec le progrés continuel de Rouyn et Noranda depuis le commencement, les hommes et les femmes Juives ont joué un role assez important dans l’évolution du statut dont jouissent les villes sœurs comme centre florissant et prospére du Nord-Ouest de Québec.

Bien qu’il y ait eu ⁁sans aucun doute quelque voyageur juif qui vint, ici, dés les premiers jours, le premier à s’établir dans l’automne de 1924 et à guider avec les autres pionniers la période formative du district fut Louis Scott. S’occupant d’abord d’immeuble et de contrats de chemins, il entra plus tard en association avec Archie Mc Dougall, devint le premier marchand à se spécialiser dans le commerce du bois. Il est maintenant le populaire propriétaire dx de la Pharmacie Noranda.

Première synagogue en bois en 1936 avec l’étoile de David au-dessus de la porte d’entrée.[10] [11] Il fut suivi en 1925-26 par quatre ou cinq autres qui décidèrent de s’établir dans Rouyn, car Noranda à cette époque n’avait pas encore été fondée. Ce furent en grande partie des marchands qui contribuérent à la construction de Rouyn, particu ; iérement David Caplan et Isaac Rice, ce dernier ayant dans le cours du temps érigé deux grosses Bâtisses sur la rue Principale.


A la fin de 1927 il y avait environ une douzaine de familles juives dans les deux villes. Parmi les premiers à s’établir à Noranda mentionnons feu Bernard Bregman, Jos. Korman et Jos. Mednick. B. Bregman s’établit plus tard à Val d’Or et Jos. Korman et Jos. Mednick, tous xxxxdeux marchands prospéres, s’identifiérent de bonne heure avec le développement de la ville, le premier par une construction extensive dans le district résidentiel.

En 1932, lorsqu’il n’y avait encore qu’une vingtaine de familles, une synagogue fut construite à Noranda sur la 9éme Avenue, où elle est encore, qui fut destinée à servir la communauté Juive des deux villes. En 1930, la Congrégation s’était considérée assez forte pour engager un conseiller spirituel, le Rabbin M. Katz, qui continue à donner ses bons services religieux.

Le capital Juif a montré un grand intérêt dans le Nord-Ouest de Québec et beaucoup d’argent a été investi dans les mines et d’autres industries du District de Rouyn-Noranda. Une marque de confiance magnifique a été donnée par Sam Bucovestkÿ Ltd. en ouvrant un magasin à rayons dans les deux villes et par David Korman de Englehart, Ont. qui érigea l’imposant théatre « Le Capitol ».

Aujourd’hui, il y a quarante familles Juives dans les deux villes. Les différents champ d’action sur lesquels s’est identifié la Communauté Juive sont les suivants : Habillement, bijouterie, meubles, théatre, électricité, fruits, légumes, viande, épicerie, laiterie, pharmacie et teinturerie, donnant ainsi de l’emploi à des centaines de personnes. Parmi les professionnels il y a des médecins, des avocats, des dentistes et des ingénieurs.


Vue de la rue Principale à Rouyn.[12]


Par son Ardent intérêt et son généreux support à tous les mouvements locaux progressifs et par sa volonté de s’allier constamment à tous les mouvements ayant pour but l’amélioration et l’accroissement des deux villes, la Communauté Juive est devenue une partie respectée et intégrale de la population de Rouyn et Noranda et sur laquelle on peut compter pour contribuer sa quote-part entière dans la destinée future des deux villes.


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  1. Vue de l’église anglicane St-Bede’s située sur la rue Taschereau-Est à Rouyn. En 1926, elle est la première église de la ville. Le premier curé était le Révérend Rollit, Vavasour & Dick, 1926, Fonds Fonderie Horne, BAnQ de Rouyn-Noranda ; NdÉ.
  2. Intérieur d’une résidence de Rouyn. Probablement celle de l’église anglicane St-Bede’s, située sur la rue Taschereau-Est. On y voit un salon dans lequel on retrouve un foyer et un piano, Vavasour & Dick, vers 1926, Fonds Fonderie Horne, BAnQ de Rouyn-Noranda ; NdÉ.
  3. Église All Saints à Noranda consacrée en 1928, Photographe Inconnu, 1928, Brochure Souvenir Communauté Anglicane de Noranda ; NdÉ.
  4. Église Unie à Noranda dont la construction fut initiée en 1927 et complétée 10 ans plus tard, Photographe inconnu, vers 1940, Rouyn et Noranda — Une Histoire en Photos ; NdÉ.
  5. Chœur de Noël à la United Church, Photographe inconnu, vers 1940, Rouyn-Noranda Old Timers ; NdÉ.
  6. Vue aérienne du chemin Trémoy à l’angle de la 9e Rue à Noranda où se trouve l’Église Baptiste, Photographe inconnu, 1937, Fonds Canadien National, BAnQ de Rouyn-Noranda ; NdÉ.
  7. Communauté française photographiée en face de l’Église Baptiste de Rouyn-Noranda, Photographe inconnu, 1950, Rouyn Et Noranda — Une Histoire En Photos ; NdÉ.
  8. Cortège funèbre devant l’église St-Bede’s, l’école protestante et le Ukrainian Labor Temple ; entre 1930 et 1935, Vavasour & Dick, entre 1930 et 1935, Fonds Fonderie Horne, BAnQ de Rouyn-Noranda. ; NdÉ.
  9. Célébration en l’honneur du poète Taras Shevchenko en 1938, organisée par la Ukrainian Society Prosvita, J. H. Bolduc, 1938, Fonds Joseph Hermann Bolduc, BAnQ de Rouyn-Noranda. ; NdÉ..
  10. Première synagogue en bois en 1936 avec l’étoile de David au-dessus de la porte d’entrée, Fonds Joseph Hermann Bolduc, BAnQ de Rouyn-Noranda ; NdÉ.
  11. Une Étoile de David au cimetière de Krugerdorf.
  12. Vue de la rue Principale à Rouyn montrant le cinéma Capitol ouvert en mars 1938 par David Korman, le magasin à rayons Sam Bucovetsky et le cinéma Alexander, Inconnu, vers 1945, Série Cartes postales, BAnQ Rosemont-La Petite-Patrie ; NdÉ. .