Haillons/Le Sablier
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LE SABLIER
Le bien-être s’en va de mon corps douloureux…
Et l’ombre revenue emplit encor mes yeux.
Ô bien-être ! reviens dans mon cœur douloureux !
La terreur d’une proche et certaine agonie
Me hante brusquement d’une horreur infinie
Ô spectre horrible et prompt de la proche agonie !
Instant inévitable, éloigne-toi de moi !
Je veux vivre et n’ai point la ferveur de la foi
Qui ferait éloigner toute crainte de moi !
Comme en un sablier glisse et coule le sable
La vie insidieuse échappe, inexorable…
Voici que lentement glisse et coule le sable !…