Grand dictionnaire universel du XIXe siècle/perverti, ie part. passé

Administration du grand dictionnaire universel (12, part. 2p. 690).

PERVERTI, IE (per-vèr-ti, î) part, passé du v. Pervertir. Rendu pervers, corrompu moralement : Un cœur perverti. Des mœurs perverties. Le naturel le plus heureux est souvent perverti par l’impression que fait un mauvais exemple. (Fléch.) L’intérêt ne passionne exclusivement les peuples que lorsque leur sens moral est profondément perverti, (P. Lanfrey.) La spontanéité de la masse, de plus en plus mêlée de raisonnement, s’est pervertie. (Proudh.) Le christianisme perverti refait un épicurisme qui n’est plus le même après qu’auparavant, et qui se sent de la hauteur de sa chute. (Ste-Beuve.)

— Troublé, détourné de son action propre ; dérangé dans son fonctionnement normal : Ordre perverti.