Fleurs de rêve/Nothing more!

)
Boehme et Anderer (p. 77-78).



NOTHING MORE!



Salut, séjour d’été, verdoyantes hauteurs,
Montagne sillonnée en routes blanchissantes !
L’air s’y promène sain et les douces senteurs
Du thym et des pins verts y sont rafraîchissantes.

À droite c’est Sannin majestueux et blanc
Et pur comme la neige à sa cime amassée ;
Des pas de promeneurs parfois blessent son flanc
Et leurs voix sonnent faux sur sa côte lassée…


Des montagnes, des montagnes aux alentours ;
Un immense ondoiement de bleuâtres collines
Et de verdure aux tons changeants de clair velours
Glissent jusqu’à la mer, géantes serpentines.

Que me réservez-vous, été, séjour d’été ?
J’ai l’esprit indécis, j’ai l’âme vacillante ;
Et mon cœur fatigué d’avoir longtemps été
Sevré, ne veut plus que la mort inconsciente !