Fables d’Ésope (trad. Chambry, 1927)/Le Noyer (bilingue)
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LE NOYER
Un noyer qui se trouvait au bord d’une route et que les passants frappaient à coups de pierres, se disait en soupirant : « Malheureux que je suis de m’attirer tous les ans des insultes et des douleurs ! » Cette fable vise les gens qui ne retirent que des désagréments de leurs propres biens. |
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Καρύα.
Καρύα, παρά τινα ὁδὸν οὖσα καὶ ὑπὸ τῶν παριόντων λίθοις βαλλομένη, στενάξασα πρὸς ἑαυτὴν εἶπεν· « Ἀθλία εἰμὶ ἐγώ, ἥτις κατ᾿ ἐνιαυτὸν ἐμαυτῇ ὕβρεις καὶ λύπας παρέχω. » Ὁ λόγος πρὸς τοὺς ἐπὶ τῶν ἰδίων ἀγαθῶν λυπουμένους.
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