Mercure de France (p. 255).

CLIV

Être fils de ses œuvres.


C’est le pire conseil que puisse donner ce pince-sans-rire qui se nomme le Bourgeois. Que penser d’un vidangeur qui serait sorti de son tonneau ou d’un feuilletoniste qui aurait été engendré par ses feuilletons ? Est-il possible de conjecturer seulement l’immensité de la rigolade ?

Supposez maintenant Zola mis bas par Nana ou n’importe quelle autre truie de ses romans, et demandez-vous ce qu’il faudrait croire d’un peuple où l’on trouverait des sages-femmes ou des accoucheurs pour de tels enfants !